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Forum André Naud : Le schisme des catholiques progressistes du Québec

En parlant du Congrès Eucharistique de Québec, Le Devoir du 14 juin 2008 titrait en première page du cahier « Perspective » : Un Congrès qui sent le schisme. En page « idées » du 4 juillet 2008, une lettre ouverte du Forum André Naud de Joliette, intitulée « Honneur mérité pour Morgentaler », vante les exploits de ce docteur de la mort et nous montre le vrai visage de certains groupuscules dits catholiques au Québec, comme le Forum André Naud. Il faudra bien un jour crever l’abcès!

Arrêtons de faire l’autruche. Il y a ici des prêtres, des religieuses, des religieux et des laïcs catholiques qui ont décidé d’imposer leur idéologie postmoderne. Ils ne sont plus en accord avec le Pape, le Magistère, les commandements de Dieu, la morale catholique, les dogmes et les structures ecclésiales. Ils sont pour l’avortement, pour le divorce, pour l’amour libre, pour le mariage homosexuel, etc. Ils carburent aux idées à la mode et aux sondages populaires. Ils rêvent d’une nouvelle réécriture de la Bible. Et ils ont l’audace de se dire toujours catholiques. Il est temps de mettre fin à cette hypocrisie.

Comme l’Église hiérarchique de Rome ne changera jamais sa doctrine sur les grands enjeux fondamentaux, j’invite tous ces rebelles et contestataires qui étouffent à quitter la barque de saint Pierre et à FONDER leur propre Église dissidente. Tous ces groupes qui dénigrent régulièrement l’Élise de Rome sur des points fondamentaux sont déjà en rupture avec elle. Il est temps de clarifier la situation. Nos schismatiques doivent officialiser leur statut en faisant preuve de courage.

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La pilule abortive RU-486 maintenant disponible en Italie…

La pilule de l’avortement RU-486 a reçu le 9 décembre 2009 le feu vert définitif en vue de sa commercialisation. (Journal de Montréal, 10 décembre 2009)

Malgré les réticences du gouvernement italien et la désapprobation du Vatican, ce médicament de la mort sera fortement recommandé. Cette pilule « miracle » permet de ne pas recourir à l’avortement chirurgical pour tuer un enfant à naître avant sept semaines de gestation. L’inventeur de cette granule, le professeur français Étienne Baulieu, avait dénoncé l’Italie lors d’un congrès de gynécologie tenu à Rome en septembre 2009, l’accusant d’çetre le seul pays d’Europe où elle ne soit pas encore disponible. Voilà, chose faite! Les italiens viennent de rejoindre le camp de la mort.

Mgr. Élio Sgreccia, président de l’Académie pontificale pour la Vie, a qualifié cette pilule de « véritable poison mortel », en réaffirmant haut et fort que « la sanction contre les médecins, les femmes et tous ceux qui utilisent, prescrivent et font la promotion de la RU-486, c’est l’excommunication ».

Il faut rappeler que l’Italie a autorisé et commercialisé la pilule abortive « La MIFEGYNE » au cours de juillet 2009. De plus, la pilule du lendemain, « la NORLEVO », est en vente libre en Italie depuis 2000; cette pilule serait très populaire auprès des jeunes filles, surtout de 12 à 18 ans. Avec toutes ces pilules mortelles, la culture de mort se porte très bien au pays de Benoît XVI. La décadence morale n’a plus aucune limite. Le sexe récréatif est devenu le sport national dans nos pays occidentaux dits modernes et avancés.

La vie a de moins en moins d’importance en autant qu’on s’amuse et qu’on jouit de l’instant présent. Quant au futur, et quant à l’éternité, on n’y pense même plus!

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France: Projet de loi sur l'euthanasie, réaction des évêques

« La personne vulnérable, trésor d’humanité ». Voilà le thème de la déclaration des évêques de France signée par Mgr. Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et Mgr. Jean-Paul James, évêque de Nantes, le 23 novembre 2009. (Source : Bulletin Le sourire de Marie, novembre-décembre 2009).

Chez nos cousins français, un Comité consultatif national d’Éthique prépare actuellement un projet de loi inique sur l’euthanasie, où on ouvrirait la porte au suicide assisté (aide active à mourir) et où les fœtus et les embryons humains atteints de la trisomie 21 pourraient être légalement jetés à la poubelle.

Le devoir de l’État, c’est de veiller à l’épanouissement normal de TOUS les êtres humains en respectant l’ordre naturel établi par Dieu. Les évêques français viennent de l’affirmer très clairement : « La maladie et le handicap n’altèrent pas l’humanité… Reconnaître la dignité humaine passe par les interdits de l’eugénisme et de l’euthanasie. Il est indigne de l’homme et d’une société d’y consentir… Chaque personne est un trésor d’humanité, pourvu qu’elle soit accueillie pour elle-même… Et chacune arrive au bonheur par le chemin qui lui est propre ».

Cette courageuse déclaration épiscopale, face à un projet de loi très populaire qui cadre parfaitement bien avec la culture de la mort, fait actuellement beaucoup de bruit en France. Les personnes malades et handicapées sont menacées. Pourtant, elles sont une richesse et un trésor pour notre pauvre humanité de plus en plus en manque d’espoir. La Conférence des évêques de France nous donne des signes encourageants dans ce dossier. N’oublions pas que Marthe Robin avait déjà annoncé, il y a 30 ans, « que la France serait perdue à cause de ses chefs religieux et politiques, car nous assistons, disait-elle, à la décadence de la nation dont le titre de Fille aînée de l’Église ne semble plus qu’un lointain souvenir ».

Il ne faut surtout pas désespérer sur le dossier VIE. Les forces du mal sont de plus en plus déchaînées, car une quantité importante de sable tombe dans l’engrenage de la culture de la mort.
 

Et au Québec ?

Le gouvernement Charest s’intéresse actuellement à ce dossier. Il va bientôt mettre en marche une commission itinérante pour prendre le pouls de la population. Les pressions sont énormes pour que l’Assemblée nationale accouche d’une résolution (le Parti libéral et le Parti québécois s’entendent comme larrons en foire) pour exiger du gouvernement fédéral une loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté.

Les médias, en majorité très favorables à l’euthanasie sont déjà à l’œuvre pour faire pencher la balance du « bon » bord. Depuis deux mois, l’information tordue abonde un peu partout pour «aider » la population à se faire une « bonne opinion » sur le sujet.

En 2010, la rectitude politique exige d’être pour la culture de mort : La Presse du 5 janvier 2010 nous annonçait la catastrophe finale, car le nombre de cas d’Alzheimer doublera d’ici 30 ans au Canada. L’impact économique sera insupportable, paraît-il, car les coûts directs et indirects liés à la démence seront multipliés par 10 au cours des prochaines années selon la Société Alzheimer de Montréal. En 2038, ces coûts atteindront 153 milliards par années.

« La catastrophe », voilà le titre accrocheur de l’éditorialiste André Pratte dans La Presse du 5 janvier 2010. Notre système de santé se dirige tout droit vers la faillite. On va frapper le mur ! « À moins de découvrir un vaccin miracle contre cette terrible maladie, le Québec n’échappera pas à une crise historique des finances publiques », ajoute André Pratte, qui tremble devant la perspective « de voir le coût consacré aux soins à ces personnes démentes passer de 8 milliards à 92 milliards au Québec ». Et les journaux ont emboîté le pas en ouvrant abondamment leur tribune libre pour permettre au bon peuple de s’exprimer sur cette terrible perspective… une expression d’opinions à sens unique évidemment.

En voici quelques exemples : « Un peu de dignité S.V.P., je veux la dose fatale au plus vite, je préfère mourir comme mon petit chien, les soins palliatifs doivent disparaître, les centres d’hébergement sont surpeuplés, on n’a plus les moyens de soigner les malades incurables, si je suis malade, j’ai droit de décider de l’heure de ma mort, mon corps m’appartient et si je n’ai plus le goût de vivre ça ne regarde personne d’autre que moi, etc… »

Depuis quelques mois, on entend et on lit ad nauseam toutes ces sornettes au Québec. On est en train de mettre la table pour nous faire avaler les « très grands bienfaits » de l’euthanasie.

N’ayons pas peur ! À la manière des évêques français, il faudra affronter la tempête, pour trouver le calme et sérénité d’un monde en faveur de la vie. Comme il n’y aura peut-être pas de vaccin miracle, il nous faut préparer les cœurs pour que les proches de ceux qui souffrent d’Alzeimer’s trouvent le courage d’être solidaire auprès de ces malades qui sont précieux aux yeux de Dieu.

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Surprenante conversion de la directrice d'un avortoir

Article tiré du Bulletin "En Route". Reproduit intégralement, avec permission.

Abby Johnson (photo) travaillait depuis huit ans dans l’avortoir de Planned Parenthood de Bryan (Texas) et en était même devenue la directrice en 2007. Or, c’est devant cet avortoir que David Bereit, aujourd’hui directeur national de 40 jours pour la vie (40 Days for Life), a lancé en 2004 la première et seule vigile cette année-là de ce qui est devenu la plus puissante campagne pour la vie dans le monde. David Bereit se souvient : « Dès cette première campagne en 2004, nous avons prié pour qu’Abby, et tous les autres employés des avortoirs, finisse par voir ce qu’est vraiment l’avortement et abandonne cette industrie de la mort. »

Les prières de David et de ses amis pro-Vie ont été exaucées cinq ans plus tard. Abby a quitté la direction de l’avortoir de Planned Parenthood de Bryan le 6 octobre, au quatorzième jour de la sixième vigile des 40 jours pour la vie devant cet avortoir. Il est vrai que progressivement elle avait pris conscience que Planned Parenthood n’était pas tant un organisme de conseil qu’une machine à faire du fric avec l’avortement.

Mais le vrai déclic chez Abby, c’est quand elle a pu voir l'image par ultrason d’un véritable avortement. C’est ce déclic qui a provoqué chez elle ce qu’elle nomme aujourd’hui « une conversion spirituelle ».

J’en reviens à ce que j’ai déjà écrit et qui est une forte réflexion du Père Frank Pavone : parler de l’avortement c’est bien, mais montrer ce qu’est vraiment un avortement c’est beaucoup mieux ! Le spectacle abominable de petits corps démembrés et sanguinolents pourrait provoquer un électrochoc tel chez nos contemporains que l’opinion sur l’avortement, aujourd’hui hélas ! majoritairement favo-rable, pourrait basculer… Mais ce n’est pas demain qu’on verra cela à la télévision ; vous pouvez m’en croire.

Abby Johnson vient de basculer et elle est la huitième personne travaillant en avortoir à avoir démissionné pendant la campagne des 40 jours pour la vie. J’ai également appris que l’avortoir de Planned Parenthood de Kalispell (Montana) fermerait bien définitivement ses portes le 20 de ce mois : la vigile des 40 jours pour la vie l’avait pris comme objet de ses prières lors de sa campagne de ce printemps.

Quant au nombre de bébés sauvés, il avait atteint, selon le courriel de David Bereit de ce matin (3 novembre 2009), le nombre de 542 [le total des enfants sauvés depuis le début des 40 jours pour la vie en 2004 est de 2168].

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20,000 à la Marche pour la vie à Paris

Un message de nos cousins Français. En passant, s'il y a de nos lecteurs qui, comme ces "étudiants pro-vie" de France, étudient présentement au Cegep ou à l'université, et qui aimerait fonder un club pro-vie à leur école, qu'il ou elle me contacte -- nous pouvons vous aider.

Enorme succès pour la défense de la Vie!

La 6ème édition de la marche pour la vie s'est déroulée aujourd'hui sous les meilleurs auspices.

Sous une météo clémente, environ 20 000 personnes ont marché pour la Vie.

C'est un cortège composé de camions sonorisés, de banderoles et de pancartes qui a défilé de la place de la République jusqu'à la place de l'Opéra.

Familles, jeunes, moins jeunes, ont pu ainsi témoigner leur attachement et leur volonté de lutter pour la défense de la vie de manière pacifique et optimiste.

Cette année, la marche était placée sous le signe de l'unité à travers le monde puisque nous avons eu la joie d'accueillir parmi nous des délégations venues des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Roumanie, de Belgique, d'Allemagne...

20 cars de province avaient également fait le déplacement jusqu'à Paris pour accompagner le collectif" En marche pour la Vie "dans cette passionnante aventure qu'est la défense pour la Vie.

Animée par des personnalités du monde de la défense pour la Vie telles que Cécile Edel, Clotilde Yvan, Benjamin Izarn, la marche est devenue le symbole d'une alternative à la culture de mort.

Rappelant que ce combat pour la défense de la Vie ne s'arrête pas à cette journée si particulière mais se poursuit au quotidien au sein de vos familles, vos amis, vos lieux de travail voire jusque dans les rues, le Collectif "En marche pour la Vie" et plus particulièrement les Etudiants Pro Vie vous souhaitent une bonne continuation à tous et vous donnent rendez-vous l'an prochain le 23 janvier!

Après cette grand rassemblement, il est urgent de transformer l'essai:

-Invitez tous vos contacts à rejoindre le groupe Etudiants Pro Vie
-Abonnez vous au réseau Twitter Etudiants Pro Vie http://www.facebook.com/l/f21b6;twitter.com/etudiantsprovie
-RENTREZ DANS L'AVENTURE EPV, et rejoignez nos équipes présentes déjà dans une dizaine de villes, créez en dans votre ville, vos campus !
( action@http://www.facebook.com/l/f21b6;etudiantsprovie.com )
- mettez en ligne vos vidéos, photos  sur le groupe EPV, sur l'event marche pour la Vie !

http://www.facebook.com/l/f21b6;etudiantsprovie.com    http://www.facebook.com/l/f21b6;enmarchepourlavie.info/

Benjamin Izarn
Président des Etudiants Pro Vie

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Lettre de la semaine

Nous recevons souvent à Campagne Québec-Vie des lettres de nos membres. En voici une autre qui me fend le coeur:

À qui de droit.

Je suis à 200/100 pour Québec-Vie; je ne comprends pas que le gouvernement paye pour les avortements, tuer une vie c'est triste.

J'ai 88 ans et ce n'était pas si pire que ça, quand j'avais 10 ans. J'ai onze enfants, 18 petits enfants, et dix arrières petits-enfants.

Le 1er janvier nous étions 52 dans la salle paroissiale.

Le bon Dieu est présent continuellement et j'ai une famille heureuse...

Il y a en a qui ont fait leurs cours classique, j'ai deux infirmières, d'autres cultivateurs ou manufacturiers. Ils gagnent bien leur vie. Merci au Seigneur pour la foi héritée de mes parents.

Espérant que la foi reprendra plus forte. Merci à vous tous pour votre grand dévouement. Je suis seule depuis 34 ans, depuis la mort subite de mon cher mari René.

Excusez moi si je vous dérange. J'aime la vie, en pensant à Jésus.

Bonjour, merci!

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L’avortement et le cancer du sein : où en sommes nous?

Le 7 janvier le député conservateur de Saskatoon-Wanuskewin, Maurice Vellacott, a émis un communiqué de presse (pdf) annonçant qu’il y avait bel et bien un lien scientifiquement vérifiable entre l’avortement et le cancer du sein. En émettant ce communiqué, il espérait que le « camouflage » des médias et des sociétés du cancer qui persistent à nier le lien entre l’avortement et le cancer du sein, serait levé une fois pour toutes.

M. Vellacott a-t-il raison? Y a-t-il véritablement un lien entre l’avortement et le cancer du sein et y a-t-il un « camouflage » de cette vérité de la part des médias et des sociétés du cancer?

Dans son communiqué, M. Vellacott cite une étude de Jessica Dolle et al. de la très respectée Fred Hutchinson Cancer Research Center. Dans cette étude, on cite Louise Brinton, une chercheuse pour la U.S. National Cancer Institute (NCI) qui admet que l’avortement augmente le risque du cancer du sein de 40%.

De plus, l’étude de Dolle démontre un lien vérifiable entre l’utilisation d’un contraceptif oral et l’incidence d’un cancer de sein « triple-négatif » (un cancer de sein spécialement difficile à traiter), le risque de ce cancer pouvant quadrupler si la femme a utilisé cette sorte de contraceptif avant 18 ans ou si elle s’en est servi durant les cinq dernières années.

Ce qui est surprenant, selon Karen Malec, présidente de la Coalition on Abortion/Breast Cancer, c’est que cette étude « a été publiée il y a neuf mois, …et qu’aucun organisme combattant le cancer du sein ne sonne l’alarme à l’échelle nationale, pour réduire l’incidence du cancer de sein. »

Nous faisons donc face, très possiblement, à une sorte de déni des faits. Pourquoi ces organismes nient-ils ce lien très probable? Serait-ce trop politiquement dangereux pour eux d’aborder cette épineuse question de l’avortement?

Passons maintenant aux médias : y a-t-il un problème sur ce côté? Les médias ont-ils une certaine tendance de passer sous silence les faits qu’ils ne réconcilient pas facilement avec leur point de vue? Poser la question c’est y répondre… Prenons pour exemple un article d’Hélène Buzzetti paru dans Le Devoir du 8 janvier, qui cite le communiqué de presse de M. Vellacott.

Mme Buzzetti écrit que « les opposants à l’avortement chiffrent l’augmentation du risque à 40%. » mais déclare qu’ils obtiennent de tels chiffres qu’en « s’appuyant sur des recherches contestées par le milieu scientifique. » Et puis, après avoir mis la communauté scientifique d’un bord et les « pro-vie » de l’autre, elle débute la deuxième partie de son article avec le sous-titre « En vérité » et elle déclare : « La preuve scientifique, elle, est tout autre. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient que « l’avortement n’augmente pas les risques de cancer du sein. » Et sur quoi s’appuie l’OMS? Buzzetti précise : « L’OMS est arrivée à cette conclusion au terme d’un atelier tenu en 2003 d’une centaine d’experts mondiaux ayant passé en revue la littérature scientifique sur le sujet. »

C’est fort convainquant… n’y a-t-il pas donc de lien entre l’avortement et le cancer du sein? Mais creusons un peu plus… Qui avait été l’organisateur principal de cet atelier en 2003, cet atelier que cite l’OMS, cet atelier qui a supposément clos le débat sur le lien entre le cancer du sein et l’avortement? Réponse : Louise Brinton, de la National Cancer Institute… Eh oui, la même Louise Brinton citée dans le communiqué de presse de M. Vellacott; cette même Louise Brinton qui affirme, dans une étude publiée en 2009, que l’avortement augmente le risque du cancer du sein de 40%. Donc la journaliste Hélène Buzzetti réfute Louise Brinton version 2009 en citant ses efforts de 2003…

Que penser maintenant? Il me semble qu’il pourrait y avoir une bonne corrélation entre l’avortement et le cancer du sein. L’avortement serait très probablement un facteur qui augmente le risque de cancer du sein chez la femme. Cependant, pour ma part, j’aimerais bien que la société cesse d’encourager l’avortement non parce qu’il cause le cancer, mais parce qu’il tue un enfant à naître, ce qui est une injustice et une horreur.

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Député Chevalier mondial Dennis Savoie au Chevaliers du Québec : N’ayez pas peur, défendez les enfants à naître

Le numéro deux mondial des Chevaliers de Colomb, Dennis Savoie, a été reçu comme invité à un souper bénéfice à North Hatley organisé par un Chevalier local, Marc Nadeau, et commendité en partie par Campagne Québec-Vie. Le souper rassembla une cinquantaine de personnes, dont plusieurs Chevaliers de Colomb de la région de Sherbrooke au Manoir Hovey samedi soir le 14 novembre. Étaient aussi présents l’archévêque de Sherbrooke, son Excellence monseigneur André Gaumond, et Me Yves Duceppe, le directeur suprême des Chevaliers du Québec.

M. Savoie a commencé son allocution en établissant un parallèle entre l’attentat du 11 septembre et l’avortement : plus de 3000 personnes on perdu la vie le l1 septembre, et, chaque jour en Amérique du nord, dit-il, plus de 3000 enfants à naître sont supprimés par l’avortement. Le scandale, dit-il, c’est que ce fait, faisant parti du quotidien, est passé sous silence, ce qui est complètement inacceptable.

C'est ce silence à l'égard de la tragédie humaine qu'est l'avortement qui a motivé l’instance mondiale des Chevaliers de Colomb, à New Haven au Connecticut, d’imposer une taxe annuelle de 2$ par Chevalier pour un nouveau fonds « culture de la vie ». Au Québec, ce fonds s’élèverait à $200,000 par an. « Nous savions que cette nouvelle taxe soulèverait des réactions négatives, comme c’est toujours le cas avec les taxes. » dit M. Savoie. Cependant, selon lui, il fallait aux Chevaliers un moyen de se mobiliser concrètement pour la défense de la vie vulnérable, les opposants jouissant de « million et de millions » pour leurs campagnes. M. Savoie c'est réjouit de l'effacacité avec laquelle les Chevaliers ont mobilisés la population contre d'autres initiatives allant contre la vie et la famille, tel le mariage gai en Californie. La proposition 8, contre le mariage gai, a été passée en large parti grâce aux efforts des Chevaliers, « en dépit du fait que Planned Parenthood (un organisme américain pro-avortement de portée internationale) ait dépensé trois millions en une fin de semaine pour contrer cette proposition. »

Il dit qu’il comprit qu’il avait certaines réticences au Québec envers la cause « pro-vie », et a même cités quelques réactions négatives qu’il avait reçues. Un correspondant québecois lui avait affirmé qu’au Québec, il était inutile de militer contre l’avortement, car « ici l’avortement est légal. » Un autre, dit-il, avait affirmé « qu’au Québec, le débat est clos. » Cependant, dit-il en terminant, « il ne faut pas avoir peur d’affirmer ses valeurs en public. C’est facile d’être catholique quand on est en réunion des Chevaliers. L’important c’est de l’être dans la vie de tous les jours, en famille, et en public. » Durant un courte session questions-réponses, il a suggéré que le fonds « culture de la vie » avait un mandat précis, et ne pouvait être utilisé pour autre chose que pour « combattre l’avortement et l’euthanasie. »

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Bulletin décembre 2009


Le faux débat: la consultation itinérante sur l'euthansie

À la demande du Parti québécois, le gouvernement Charest lance un grand débat national en 2010 au Québec sur la légalisation de l’euthanasie.

Le 3 décembre 2009, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité pour une consultation itinérante à travers tout le Québec qui portera sur la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.

« Le débat est incontournable », nous dit la chef péquiste Pauline Marois. (La Presse, le 4 décembre 2009), très optimiste face aux conclusions d’un tel débat.

Le 5 décembre 2009, La Presse proclamait haut et fort (deux pleines pages) que l’euthanasie et le suicide assisté sont des droits fondamentaux. Envoyé spécial du journal à Zurich, en Suisse, le journaliste Marc Thibodeau rencontrait en entrevue Ludwig Minelli fondateur de l’association Dignitas qui permet aux intéressés de mourir euthanasiés. Ce croque-mort de la « belle » mort a fait la promotion de son « bienfaisant » cocktail de plus en plus populaire, qui donne à tous ceux qui le souhaitent l’occasion de mourir dit « dignement ». « Si un humain a décidé de mourir, personne ne doit pouvoir s’y opposer », affirme Minelli.

Les gens viennent de partout y incluant du Québec et du Canada. L’organisation ne pose aucune question à ceux et celles qui veulent mourir. Se déclarant athée, il se moque des figures bibliques, de Satan et de Dieu. Notre champion de la mort milite maintenant dans plusieurs pays pour faire adopter son point de vue sur le sujet. La Suisse, paraît-il, est devenue une destination très prisée pour le tourisme de la mort. Dignitas aide également des couples à réaliser des pactes de suicide comme celui « du grand chef d’orchestre britannique Edward Downes malade cardiaque et de sa femme en bonne santé » (La Presse, 5 décembre 2009), euthanasiés l’an dernier à Zurich.

Pendant que les Québécois réclament à 80% la légalisation de l’euthanasie, le débat fait rage en Europe. Plusieurs pays auraient l’intention d’imiter la Suisse. Ici le gouvernement peut bien se cacher hypocritement derrière le beau paravent du débat national, nous savons très bien que le débat est clos. La consultation bidon qui va se promener au Québec en 2010, va plutôt discuter de balises et d’encadrement, une manière très habile d’enrober le bonbon de la mort.

Le principe de la légalisation de l’euthanasie ne se discute plus au Québec. Il faut obligatoirement être POUR, sinon on se fait traiter de minable fondamentaliste religieux. Quand les savants commissaires feront leurs recommandations au gouvernement pour « bien encadrer » la culture de la mort, il ne faudra pas être dupe. Le législateur va ouvrir la porte de la mort pour une deuxième fois, de la même manière que cela s’est produit dans le dossier de l’avortement, il y a deux décennies. À doses homéopathiques, on assouplira dans les années à venir les règles, selon l’humeur des sondages populaires. On finira en fin de course par accoucher d’une « belle » loi permettant l’euthanasie sur demande pour toutes les personnes qui ne veulent plus vivre. On pourra, en toute tranquillité, se débarrasser des malades qui coûtent trop cher à l’État ou qui dérangent un peu trop leur famille.

Quand la Commission viendra nous « consulter » faudra-t-il donner notre opinion à ces commissaires vendus d’avance à la cause de l’euthanasie ? Oui, même si nous sommes une voix qui crie dans le désert. Oui, pour proclamer le plus fort possible, avec Paul Brunet, directeur du Conseil pour la protection des malades, que l’euthanasie n’est pas la solution et que « la vraie solution, c’est d’offrir à tous les malades sans exception de véritables soins palliatifs de qualité en fin de vie ». (La Presse, le 7 décembre 2009).

Entre soulager les souffrances ou donner directement la mort, il n’y a aucun compromis possible. Il n’y a qu’un seul choix humainement et dignement souhaitable, c’est de soigner les malades. Voilà le devoir des médecins et des gouvernements. C’est l’objectif à poursuivre pour toute société qui se dit moderne, humaine et avancée.

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