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L'Argentine veut éviter l'acharnement thérapeutique

Sur le site de genethique.org du 15 juillet 2012:

 

 

 

(...)En mai 2012, le Sénat argentin a adopté à l’unanimité un projet de loi autorisant "une mort digne" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 14 mai 2012).
Pour Louis Puybasset et Manuel Otero, "une des finalités" de la loi "est de renforcer l’autonomie du patient". Ainsi, "un patient souffrant d’une maladie irréversible ou incurable ou se trouvant en phase terminale a le droit, après avoir été dûment informé, de refuser une intervention chirurgicale, une réanimation ou d’exiger l’arrêt des traitements qui le maintiennent en vie, lorsque ceux-ci sont disproportionnés par rapport aux perspectives d’amélioration ou lorsqu’ils provoquent une souffrance démesurée ». Ils ajoutent que « le patient a un droit aux soins palliatifs dans le cadre de la prise en charge de sa maladie ou de sa douleur". A tout moment, "le patient peut révoquer sa décision d’acceptation ou de refus des traitements".

Selon Louis Puybasset et Manuel Otero, "la rédaction et le vote de cette loi ont été très probablement motivés par des cas d’acharnement thérapeutique révélés par la presse en Argentine". Ainsi, "après l’Espagne, la Suède et l’Allemagne, l’Argentine devient le 5ème pays à se mettre dans les pas du dispositif" adopté en France, avec la loi Leonetti, le 22 avril 2005. "En aucun cas elle ne légalise l’euthanasie, c'est-à-dire l’accès à la demande de mourir exprimée par un patient, et l’injection létale effectuée par un médecin avec l’intention délibérée de donner la mort".

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En Argentine, un cimetière pour les enfants à naître

Sur le blog de Jeanne Smits du 15 juillet 2012:

 

(Walberto Allende)

 

Pour le responsable municipal, Walberto Allende, l'idée de créer cet espace est né de « la douleur que connaissent beaucoup de familles lors de la perte d'un bébé », et, de manière plus brutale, de la découverte des restes d'un fœtus retrouvés il y a quelques mois sur le voie publique. « Au bout du compte, on traite ces enfants comme des déchets », a-t-il déploré. Le plus souvent, en effet, après une fausse couche ou un avortement, les fœtus sont traités comme des résidus pathologiques, leur remise à la famille et leur enterrement en terre chrétienne demeurant l'exception.

Pour eux, donc, il y a désormais une terre bénite, qui pourra accueillir plus de 2.000 fœtus – sans frais pour les parents puisque le lieu est mis à disposition et que l'entretien sera assuré par la municipalité. Pour en bénéficier il suffira de pouvoir produire un document attestant du lien de parenté avec le petit corps à inhumer.

Quant aux tout-petits victimes d'un avortement provoqué, ou trouvés dans la rue comme celui qui avait poussé Walberto Allende à agir, ils pourront être enterrés moyennant une injonction judiciaire, et même d'office si les proches ne voulaient pas accepter le principe de l'inhumation, comme l'a expliqué un juge local, Roberto Pagéz.

L'archevêque, Mgr Delgado, a suggéré pour sa part que les bébés enterrés là reçoivent un nom et qu'une pierre vienne orner chaque tomber « parce qu'ils méritent, de par leur dignité d'êtres humains, le même traitement que n'importe qui d'autre ».

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Le New York Times compare la monoparentalité et le mariage

Un excellent article, paru dans le New York Times du 16 juillet 2012, met en parrallèle une mère et son enfant et un couple pour montrer les différences dans l'évolution et le soutien de chacun des enfants. Un texte révélateur des souffrances causés par le divorce. Dans une société ou l'amour de l'autre passe par l'épanouissement personnel et non par l'oubli de soi et l'esprit de sacrifice, véritable amour, les enfants en paient le prix. Pour voir l'article, malheureusement seulement en anglais, cliquez ici.

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Le nombre d'euthanasie pratiqué en Hollande demeure nébuleux...

Sur le site de genethique.org du 13 juillet 2012:

 

 

 

Mercredi 11 juillet 2012, le journal néerlandais De Volkskrant a publié les résultats d’une enquête du ministère de la santé publique des Pays-Bas, réalisée auprès de 6000 médecins, afin d’évaluer le nombre d’euthanasies pratiquées aux Pays-Bas depuis la légalisation de l’euthanasie en 2002.
Le journal rapporte que "la loi sur l’euthanasie [n’aurait] pas provoqué d’augmentation des cas d’euthanasies, […] invalidant la méfiance internationale contre l’euthanasie". Or, dans son premier rapport, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation d’application de la loi explique qu’elle n’a pas "la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées".
 

Selon le journal, après une diminution en 2005 du nombre d’euthanasies déclarées par les médecins, celui-ci serait revenu a son niveau d’avant la loi. Eu égard à ce bilan, et alors qu’il a été précisé que "la loi [a permis de] rendre visible ce qui se faisait dans le secret", il semble important de préciser que ces chiffres ne sont pas des chiffres "officiels", "c'est-à-dire publiés par les commissions régionales de suivi de l’euthanasie qui se basent sur les euthanasies dûment déclarées, mais sur une photographie sensée être le reflet de ce qui est caché… Il n’est pas inutile de rappeler que les chiffres publiés par ces commissions montrent qu’on passe de 1800 cas en 2003 à 3136 en 2010".

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Ottawa va en appel contre le suicide assisté libéralisé

Une très bonne nouvelle. Sur le site de Huffington Post du 13 juillet 2012:

(Le ministre de la Justice Rob Nicholson)

 

OTTAWA - Le gouvernement fédéral a annoncé vendredi qu'il fera appel d'un jugement de la Cour suprême de la Colombie-Britannique favorable au suicide assisté.

Le ministre de la Justice et procureur général du Canada, Rob Nicholson, a affirmé que le gouvernement a pris la décision de faire valoir sa cause en Cour d'appel de la Colombie-Britannique à la suite d'un «examen minutieux du fondement juridique» de la décision rendue le 15 juin.

Ottawa veut demander la suspension de l'application de tous les aspects de la décision du tribunal inférieur. (...)

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Barbara Castro Garcia a donné sa vie pour voir naître son enfant

Sur le Blog de Jeanne Smits du 13 juillet 2012, cette autre histoire du plus grand amour:

 

(Barbara Castro Garcia)

La vie souriait à cette jeune femme brillante née à Cordoue en 1981, qui avait mené de front sa carrière de journaliste catholique et l'obtention d'un doctorat en journalisme. Il y a deux ans, elle épousa Ignacio, architecte, après neuf ans de fiançailles. « Nous désirions follement nous marier et, une fois mariés, nous désirions beaucoup devenir parents. Je me rappelle le jour où nous avons su que Barbara était enceinte : nous déjeunions tous les deux dans un café, avec un sourire béat impossible à réprimer », raconte Ignacio dans une interview donnée à La Gaceta au lendemain de la mort de son épouse (reproduite ici).
(...)

Barbara en était à son cinquième mois de grossesse lorsqu'une vilaine plaie à la langue l'a conduite à consulter. Le verdict est vite tombé : elle avait un cancer. Mais les examens, les traitements possibles auraient mis en péril la petite fille qu'elle portait : la petite Barbarita. « Ma femme a dit tout de suite que notre fille naîtrait le jour choisi par Dieu, pas 24 heures plus tôt. » Elle n'accepta qu'une petite intervention à la langue qui provoqua des douleurs, raconte son mari, qu'elle n'imaginait même pas pouvoir exister. Elle a accepté le risque de laisser évoluer son cancer, le risque d'y perdre la vie.
(...)

Barbara Castro Garcia a quitté cette vie le 4 juillet dernier, victime d'un cancer dont elle avait choisi de retarder le traitement pour protéger la vie de l'enfant qu'elle portait. Elle était journalistes à la délégation des médias du diocèse de Cordoba. Son mari, Ignacio Cabezas, a déclara que sa femme avait donné sa vie par amour « pour sa fille, pour moi et pour Dieu ». Et il veut lui rendre honneur « comme elle le mérite » : témoigner.
 

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Le manifeste de la Classe : un appel à la violence et à la dictature

Selon le manifeste récemment dévoilé par les dirigeants de la Classe, la démocratie québécoise qui ne s’exerce qu’aux quatre ans est malade et doit être remplacée par une démocratie directe telle qu’on la voit s’exprimer par le mouvement étudiant ces derniers mois. Or ces manifestations sont clairement tout le contraire de la démocratie.
 
Depuis des mois, tous les sondages indiquent qu’une majorité de la population ne soutient pas les étudiants, depuis des mois certains étudiants utilisent la force et l’intimidation pour réduire au silence les étudiants qui ne partagent pas leur point de vue. Depuis des mois, certains étudiants, dont la fille du député Amir Khadir, bloquent des ponts, font du vandalisme, intimident des journalistes, attaquent des policiers.
Des élections approchent, mais elles ne sauraient être la solution pour la Classe puisqu’ils risquent de voir leurs revendications battues. Trois partis s’opposent à leurs revendications : le parti libéral, la CAQ, le parti conservateur du Québec.
 
Le parti québécois les appuie partiellement et ne s’est certainement pas prononcé pour une « démocratie directe ». Seul, seul Québec Solidaire partage pleinement le point de vue du manifeste de la Classe. Or la véritable démocratie a parlé et parlera encore : Québec Solidaire, qui représente les idées de la Classe, est un parti minoritaire, marginal, très proche des communistes qui ont automatiquement la carte de membre du parti, favorable à l’avortement, à l’euthanasie.
 
Comme les résultats de la démocratie ne font pas l’affaire des représentants de la classe, ils veulent en changer les procédures, sans consultation de la population, pour en inventer une nouvelle qui leur permettra d’imposer par la force gueulante de leur organisation, leur point de vue à toute une population qui n’en veut pas.
 
La Classe est un mouvement révolutionnaire s’inspirant de l’idéologie nauséabonde marxiste, responsable d’une centaine de millions de morts au XXe siècle. Comme tous les mouvements révolutionnaires, elle prétend parler au nom du peuple, alors qu’elle n’est qu’une minorité n’ayant pas le soutien du peuple majoritaire. Elle n’a plus d’autres choix que de contourner les règles démocratiques acceptées par la majorité, se créer une « démocratie » dans laquelle elle pourra imposer ses vues.
 
Il est temps que cesse l’agitation de cette bande d’irresponsables écervelés. Des élections bien réglementées qui sont un modèle de démocratie pour tous les autres pays de la planète vont se dérouler bientôt. Il faudra que de telles règles démocratiques d’élections soient appliquées dans les assemblées étudiantes. Que l’on remplace le vote à main levée qui permet l’intimidation par un vote secret. Que les procédures permettent à chaque étudiant d’aller voter rapidement et non pas après des heures d’attentes pour exaspérer ceux qui ont des choses importantes à faire dans la vie et n’ont pas le temps de fantasmer sur le personnage révolutionnaire qu’ils pourraient être, pour que ces derniers quittent les lieux. (voir le tableau représentant Kadhir révolutionnaire et Charest mort à ses pieds.)
 
On verra alors si la Classe ne représentera autre chose que ce que Québec Solidaire représente. Près de 10% de la population assez aveugle pour rêver du communisme, ayant oubliée les crimes atroces qui font partie de l’essence même de cette idéologie, une idéologie dans laquelle les avortements sont proportionnellement les plus nombreux au monde et où la liberté de pensée et d’expression sont des mot sales de capitalistes antipatriotique, des mots d’exploiteurs qui ne méritent pas de passer le filtre de la démocratie participative et de pouvoir s’exprimer sans en vivre les représailles… Parlez-en aux journalistes qui avaient parfaitement le droit d’exprimer leur oppositions aux méthodes de la Classe et qui se sont vus réveiller à leur domicile, en pleine nuit, par certains étudiants venus tenter de les faire taire en leur faisant peur.
 
Le discours de la Classe pue à plein nez les dérives idéologies des forums sociaux mondiaux qui ne veulent pas corriger les abus du capitalisme, mais plutôt éliminer le capitalisme pour le remplacer par le communisme des lendemains qui chantent… Jean-Pierre Moreau, dans son livre le terrorisme pastoral, analyse ses discours qui, à travers l’histoire, ont tenté de justifier des formes de gouvernement totalitaires et génocidaires :
 
« L’État est composé d’appareils à dominante répressive, la “société politique”, c’est-à-dire l’État au sens étroit du terme – comprenant les forces de coercition physique (l’armée, la police, la justice) et des organes de formation du droit (la bureaucratie, le parlement, le gouvernement) – appareils par lesquels la classe sociale au pouvoir assure sa domination. Mais l’État est également composé d’appareils à dominante idéologique, la “société civile” — comprenant les forces culturelles (l’Université, l’Église, les intellectuels et artistes, les médias) – par lesquels la classe sociale au Pouvoir essaie d’obtenir l’adhésion, le consentement, le consensus. L’unité du tout est assurée par les théoriciens intellectuels qui sont chargés de diffuser la conception du monde de la classe dirigeante, contre ceux qui entendent la contester. L’État ne se réduit donc pas, selon Gramsci, à son seul appareil politique. L’État “organise le consentement”, c’est-à-dire qu’il dirige par le moyen d’une idéologie, implicite ou explicite, reposant sur des valeurs admises par la majorité des citoyens. (…) En Occident la “société civile” est une force dont les communistes doivent tenir compte pour prendre le pouvoir. C’est pourquoi, en Occident, écrit Gramsci avant la Deuxième Guerre mondiale, les communistes doivent s’emparer tout d’abord du pouvoir culturel, par le moyen des intellectuels. (…) il existe deux sociétés civiles : celle d’en haut qui pactise avec le pouvoir capitaliste, et celle d’en bas qui se mobilise pour prendre le pouvoir. C’est la nouvelle donne révolutionnaire en l’absence de troisième et de la quatrième Internationale. » (Le terrorisme pastoral, p.38)
 
« Le grand modèle pour changer le monde c’est tout sauf le parti politique. Il faut lui préférer les groupes de pression, c’est-à-dire la société civile d’en bas dûment conscientisée. » (p.63)
 
Et maintenant, l’archaïque manifeste de la Classe, qui a dû être écrit en 1912…
 
« Si nous avons choisi la grève, si nous avons choisi de nous battre pour ces idées, c’est pour créer un rapport de force, seul mécanisme permettant de peser dans la balance. Ensemble nous sommes capables de beaucoup : mais il nous faut parler, et il nous faut parler fort. L’histoire démontre, de façon éloquente, que si nous choisissons l’espoir, la solidarité, et l’égalité, nous ne devons pas quémander, nous devons prendre. Voilà ce qu’est le syndicalisme de combat. Alors que de partout fleurissent de nouveaux espaces démocratiques, il faut les utiliser pour penser constamment un monde nouveau. Nous ne versons pas dans la déclaration de principes, mais dans l’action : si nous faisons appel aujourd’hui à la grève sociale, c’est pour rejoindre demain l’ensemble de la population québécoise dans la rue.
 
Ensemble, construisons à nouveau.
 
Nous sommes avenir. »
 
« Espoir, Solidarité, Égalité », mais certainement pas liberté de conscience et de parole!
 
La Classe est un mouvement violent, comme son chef l’a prouvé en refusant de condamner la violence sur les biens matériels. Il est regrettable que l’on attribue autant d’attention à ce mouvement non démocratique, mais organisé qui prend les étudiants en otage. Vivement que les médias fassent un travail sérieux et cessent de leur donner une représentation qu’ils n’ont pas dans les faits. Que la Classe ait plus de visibilité que Québec-Solidaire, parti marginal d’extrémistes, est irresponsable. Espérons que les journalistes vont se ressaisir.
 
Nos systèmes démocratiques ne sont pas des absolus, mais vouloir le remplacer par la "démocratie participative" telle que la çoncoit La Classe s'est déjà vu dans le passé. "Nous" avons appris de l'histoire. Assez de sang versé, que la Classe retourne au plus vite sur les bancs d'école. Manifestement, leurs diplômes d'histoire montrent à quel point on a nivelé par le bas...
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Angelina Jolie veut rééduquer la mère de Brad Pitt!

Sur le site de Canoe.ca du 12 juillet 2012:

 

 

(Angelina Jolie réussira-t-elle à convaincre son amoureux?)

 

La déclaration récente de Jane Pitt contre les mariages homosexuels a suscité la colère chez sa future belle-fille, Angelina Jolie.

(...)Une source a déclaré au magazine America's Star: «Jane a toujours refusé de parler politique avec Angelina. Elle savait que cela causerait des tensions supplémentaires entre elles, et Jane voulait conserver une belle relation avec la mère de ses petits-enfants. Elle n'aurait jamais cru que sa lettre créerait une si grosse vague». (...)

La source a poursuivi en confiant: «Angelina a dit à Brad qu'il devait éduquer sa mère, mais il est trop fils à maman pour le faire. Angelina prendra donc le taureau par les cornes et fera comprendre à Jane qu'elle ne peut pas afficher des opinions si contraires aux valeurs de son fils, alors qu'il représente une figure si importante auprès des homosexuels. (...)Y

Brad connaît-il quelqu'un qui pourrait instruire Angelina sur ce qu'est le mariage?

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Le féminisme partout ou le sexisme tranquille...

De Lise Payette à Lise Ravary, de Benoite Groulx à Jeannette Bertrand, de Pauline Marois à la Fédération des femmes du Québec, le sexisme féministe marxisme est une réalité quotidienne avec laquelle les Québécois ont appris à vivre. Beaucoup d’étrangers, aux valeurs plus familiales, sont stupéfaits devants tant de Québécoises si déconnectées de la vie familiale et de l’amour de leur entourage, complètement enfoncées dans une idéologie qui leur a appris que les femmes étaient des victimes depuis des générations, qu’elles devaient demeurer vigilantes devant la classe dominante des hommes, toujours prêts à les exploiter; la même bêtise de la lutte des classes transposée pour devenir lutte des sexes, avec le ton et le langage quotidien de la violence. La même grille d’analyse toujours appliquée. Si Pauline Marois ne passe pas dans la population, aux yeux des féministes québécoises, c’est d’abord parce qu’elle est une femme. Etc.
 
Cette violence nous la retrouvons dans tous les journaux, elle est le discours dominant et dominateur sur la société québécoise. Parlez-en à l’ancien premier ministre Lucien Bouchard qui RÉPÉTAIT une donnée de statistique Canada sur le « taux de fécondité des femmes de races blanches ». Il a dû s’excuser publiquement d’avoir joué au perroquet avec des termes censurés : non pas la race, mais la femme…
 
Cette violence quotidienne et omniprésente engendre une chape de plomb sur le Québec. « Les droits des femmes » sont des absolus, les nouveaux dogmes décrétés par les féministes qui seules ont le droit de parole, puisqu’elles en ont décidées ainsi. Il est temps que ces femmes savantes qui auraient fait mourir de rire un Molière soient sevrées de leurs drogues féministes, et s’ouvrent les yeux, sur les conditions de l’homme québécois qui a accepté sans mot dire d’être désigné comme le salaud par nature de l’espèce humaine. Au point de voir des chanteurs en mal d’affection « s’excuser d’être un homme »…
 
La majorité des femmes et beaucoup de québécoises ne se reconnaissent pas dans ce discours victimaires. La violence est présente partout et dans tous les sexes, sous formes psychologique et physique.
 
On parle avec raisons de ces drames familiaux où des hommes commettent des actes d’une violence inouïe. Il faudrait ajouter également que ces actes sont également des actes violents envers eux-mêmes et que dans la majorité des cas, ils n’apportent pas leurs enfants dans la mort. Le suicide, tout comme les suicides mineurs, décrochages scolaires, itinérance, est majoritairement le fait des hommes.
 
Pardon, la Fédération des femmes du Québec me rappelle à l’ordre. Je dois vous entretenir plutôt de la violence physique faite aux femmes, la seule qui vaille la peine d’être soulevée constamment dans les médias… pour que nous comprenions bien et que nous n’oublions pas, que c’est l’homme qui est un salaud par nature…
 
D’où la normalité d’avorter des bébés de sexe masculin, mais la douleur et l’amertume de voir des bébés de sexe féminin disparaître dans un avortement sélectif, même si l’on approuve l’avortement dans toutes les circonstances. L'avortement sélectif de garçon ne poserait pas de problème, pas en tout cas de problème qui mérite d’être soulevé dans les médias.
 
Si le féminisme veut encore et toujours réclamer le « droit à l’avortement », il est à placer aux côtés de son père, pardon, de sa mère idéologique : le communisme. Les goulags pour soigner les pauvres, comme les cliniques d’avortements pour soigner les femmes, sont deux conséquences d’idéologies absolues devenues complètement folles, au nom des droits des pauvres, et des femmes.
 
Il est temps de retrouver l’égalité qui repose sur un amour réciproque des dons personnels et aussi des dons plus spécifiquement féminins et masculins qui se complètent dans une harmonique permettant de bien vivre en société. Et non pas de vivre sous le joug d’un sexisme omniprésent.
 
Je vous partage également cet excellent article paru dans la Presse du 29 avril 2003, de la cinéaste Catherine Fol. Son discours est des plus actuels:
 

SAMEDI DERNIER, ma matinée bien entamée, j'entends madame Lise Payette à la radio. Tout de suite je suis curieuse, voilà longtemps que je n'ai pas écouté cette femme remarquable, qui s'exprime si bien, qui a tant d'expérience. Elle parle de féminisme, un sujet auquel elle s'est toujours intéressé.

Madame Payette répond aux questions avec intelligence. Oui, les femmes au Québec sont en avance sur celles des autres pays, il faut le reconnaître mais attention, rien n'est jamais acquis. Non, les hommes ne devraient pas s'inquiéter de la place de plus en plus forte des femmes à l'université et dans les grands secteurs d'activité publique, après tout c'est encore un Stéphan Bureau qui anime le téléjournal en semaine et pas une Michaëlle Jean.
Samedi matin, 10 heures, le congé de fin semaine commence à peine. La radio ouverte, je m'affaire tranquille à mes occupations hebdomadaires. Tout va bien quand, comme s'il ne pouvait en être autrement, madame Payette introduit le "nous" pour parler des femmes, le "ils" pour parler des hommes. C'est mauvais signe. C'est signe que la féministe vient de prendre le contrôle de la personne.

Sur les garçons qui ont des difficultés à l'école: "... les garçons ont surtout besoin de travailler (...) Quand on avait des écoles séparées, on pensait que les garçons étaient meilleurs que nous. C'est nous qui avions le complexe d'infériorité (...) Les garçons s'ils travaillaient, ils réussiraient aussi bien que les filles. Et puis ne me parlez pas de leurs hormones et tout ça." Comment régler le mal-être des garçons? "Bien qu'ils en parlent à leur père. Ils ont quand même des pères ces enfants-là! Même si les femmes sont seules. Il y a des gars autour, que les gars s'en occupent."

Sur la question des hommes qui se sentent perdus: "Bien c'est très bien, qu'ils se cherchent, ils vont se trouver. C'est pas à nous de les trouver. Qu'ils la fassent la démarche. On l'a faite nous..."

Et de plonger dans les souvenirs: "Moi, j'ai fait du latin, j'ai pas fait de grec parce qu'on disait que le grec pour les filles c'était trop compliqué.". Et de poursuivre sur les femmes qui ont assez souffert du sexisme des hommes et sur les hommes qui n'ont qu'à se prendre en main. "Ne me faites pas pleurer, ça ne marche pas", conclut-elle.

On ne pleure pas quand on a le coeur sec. On voit des camps qui s'affrontent, des guerres de pouvoir, de clans, de territoire, là où d'autres ne voient que des humains, une multitude d'humains qui tentent de vivre ensemble. Quand on a le coeur sec on ne rejoint par nos paroles que nos semblables, ceux qui n'ont plus de larmes. C'est dommage, car on peut aussi avoir raison, même avec un coeur sec. Mais à quoi sert une bonne parole si elle est dite avec amertume?

Ferré chantait: "Avec le temps on n'aime plus". Est-ce vrai pour tous? Est-ce qu'on finit tous par se foutre des autres, de l'autre? Ceux qui n'aiment plus, qui n'écoutent plus, qui ne voient plus l'autre qui souffre à leur côté, ceux-là ne devraient-ils pas se retirer humblement de la place publique?
Une femme de communication sait que le style l'emporte sur l'argumentation. Elle sait que ce qui reste de ses paroles c'est cette manière d'exacerber les préjugés en présentant les femmes soit en victimes, soit en combattantes et les hommes soit en coupables, soit en mauviettes. Ce qu'on retient de ses propos, c'est cette façon de séparer les femmes des hommes comme deux races à part. Ce n'est pas un hasard si les jeunes confondent si souvent sexisme et racisme dans leurs discours. Ils entendent certaines féministes parler des sexes comme on parlait autrefois des Blancs et des Noirs, comme s'il s'agissait de deux espèces différentes.

Comme tant d'autres, je ne me reconnais pas dans le "nous" que les féministes utilisent. Pour moi, le "nous" comprend autant d'hommes que de femmes, il est affaire d'humanisme plus que de féminisme. Il perçoit les différences entre les sexes comme une diversité et une source d'enrichissement avant d'être source de confrontation. Je suis convaincue que, dans quelques décennies, l'insistance de nos sociétés à séparer les sexes apparaîtra aussi primitive que le racisme nous paraît aujourd'hui. C'est dans cette direction-là que les jeunes veulent aller. SVP, qu'on les encourage à construire un monde meilleur, un monde uni, et qu'on fasse taire ceux qui ne portent en eux que les séquelles d'un passé malheureux.

Les hommes ne sont pas des salauds, ils aiment leur femme, leur filles, leur mère, leurs soeurs. Ils font partie du même monde que les femmes et le construisent avec elles, malgré les féministes... et pour un monde meilleur.

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La France offre un congé parental de 3 ans.

Ce n'est pas un hasard si le renouvellement de la population française est stable grâce aux naissances. Le gouvernement a pris des mesures permettant aux parents d'avoir du temps, leur première demande, pour demeurer avec leurs enfants et bien s'en occuper. Le Québec avec son programme de garderie qui laisse un goût amer à beaucoup de parents, n'incite pas à avoir des enfants. Selon un article paru dans la Presse du 12 juillet 2012:

 

 

En France, le congé parental, qui permet de suspendre son activité sans rompre son contrat de travail, est à 94% pris par la mère. De trois ans maximum, il peut être rémunéré jusqu'à 566 euros (707 $CAN) mensuels

Au Québec, le congé parental n'est que d'un an... Les parents n'ont pas le temps de vivre avec leurs enfants.

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