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Importante déclaration de l'Académie Catholique de France sur le « mariage » gai

Une déclaration importante par l'Académie regroupant des intellectuels catholiques populaires tels que le président de la Croix Rouge française, Jean-François Mattei, les journalistes Jean-Claude Guillebaud et Henri Tinck, le professeur René Girard, le cardinal Poupard, le docteur Xavier Emmanuelli, le professeur Andrea Riccardi, les professeurs Rémi Brague et Xavier Lacroix, les écrivains Colette Nys-Mazure et Alain Vircondelet, l'acteur Michael Lonsdale, le cardinal Roger Etchegaray, etc.

 

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DECLARATION
DE L’ACADEMIE CATHOLIQUE DE FRANCE
« CONJUGALITE, FAMILLE, PARENTALITE, FILIATION ».

« La famille, fondée sur l’union plus ou moins durable, mais socialement approuvée, de deux individus de sexes différents qui fondent un ménage, procréent et élèvent des enfants, apparaît comme un phénomène pratiquement universel, présent dans toutes les sociétés »
(C. Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, 1948, p. 133).

Le mariage est un acte officiel et solennel qui, toujours et partout, institue une communauté de renommée appelée « famille », dont le but est de former de façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants. Il concerne d’un même effet l’organisation de la relation entre hommes et femmes, entre les générations, et la structure symbolique de la société.
 

Par-delà les diverses formes culturelles qu’elle a pu prendre et les modèles historiques qui l’ont organisée, la famille est, de facto, l’institution publique la plus ancienne, imposée par deux données de la nature, d’une part le fait de sexes différents et complémentaires dont la rencontre est nécessaire à la perpétuation de l’espèce, d’autre part l’offre d’un cadre protecteur au développement physique, intellectuel et social de l’enfant. La famille (mononucléaire ou élargie) étant toujours et partout considérée comme « l’élément naturel et fondamental de la société », elle « a droit à la protection de la société et de l’Etat » (Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, art. 16-3).Toutes les sociétés sont ainsi conduites à interdire l’inceste et à organiser juridiquement la filiation.
 

Jusque très récemment, ces repères n’étaient pas mis en question dans l’organisation de la cité : « Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre » (E. Guigou, 3 nov. 1998).
 

L’importance anthropologique et sociale de la « famille » et du « mariage » a porté les religions à leur fournir les plus puissants étais. Le christianisme a ainsi très largement contribué à asseoir plusieurs de leurs caractères modernes, tels l’exigence du consentement libre et public des futurs époux et leur devoir d’assistance mutuelle, et à consacrer l’idéal qu’expriment tout ensemble la monogamie, la fidélité, l’indissolubilité, l’ouverture à la fécondité, l’articulation entre procréation et éducation. Même si les accidents de la vie, les déficiences personnelles ou sociales, les choix de vie de certains montrent que l’épanouissement commun des parents et des enfants peut se réaliser dans des contextes fort différents, la référence optimale ne peut demeurer que la famille enracinée dans des conditions symboliques fortes et dans des choix respectueux des données de la nature.
 

Nos sociétés actuelles connaissent de nombreuses familles monoparentales ou recomposées, ou des unions homosexuelles. Les sciences humaines, le droit et la pastorale chrétienne ont vocation à s’intéresser de manière adaptée aux situations concrètes brisées ou reconstruites. On peut toutefois s’interroger sur la tendance à réduire les fondements du mariage aux seuls sentiments d’amour des deux partenaires alors que l’amour, s’il a vocation à s’épanouir dans le mariage, ne suffit pas à établir sa validité, que ce soit au niveau civil ou sur le plan religieux.
 

Cette conception du mariage comme un droit conféré par un amour réciproque est un sophisme qui sert aujourd’hui, dans plusieurs pays et en France, à justifier des projets législatifs de transformation radicale de l’institution en l’ouvrant à des unions entre personnes de même sexe. Excipant ici d’une simple réforme de société, déclarant là vouloir, plus profondément, une réforme de civilisation, on use encore d’un autre sophisme, celui du progrès moral de l’égalité, pour établir une rupture flagrante avec le socle même de toutes les civilisations.
 

Considérant toutefois comme « naturel » le lien entre mariage, bonheur individuel et parentalité, certains imaginent alors un nouveau type de filiation, propre aux unions homosexuelles : le désir d’enfant garantirait l’amour pour l’enfant. Désir et amour de l’enfant garantiraient à eux seuls une éducation structurante et deviendraient ainsi « droit à l’enfant ». Ce droit qui ne fut, justement, jamais reconnu aux couples hétérosexuels, permettrait l’adoption ou même les procréations de convenance aux couples homosexuels.
 

Mais la société n’invente pas ex nihilo la famille, elle lui est en réalité redevable. Au bénéfice de leur existence même, société et Etat sont donc tenus d’en privilégier le développement et, sauf déni de réalité ou mensonge, de conserver au mariage son rang de droit fondamental « ouvert à tous » (V. Déclaration universelle précitée, art. 16-1), non pas, précisément, « entre tous ». L’identité biologique, psychologique et spirituelle de l’humain est constituée dans l’altérité et l’alliance des différences, en premier lieu des polarités masculine et féminine. Le mariage entre personnes de même sexe menacerait ce processus de constitution, mettrait en péril une harmonie éducative toujours fragile, porterait ainsi atteinte aux droits de l’humain en croissance et grèverait l’aventure humaine de la plus lourde hypothèque.
 

Académie catholique de France
Le 10 janvier 2013

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« Ce serait indigne de ne rien dire »... Entrevue du Cardinal Barbarin sur les manifestations contre le « mariage » gai

Sur le site du Journal La Croix du 10 janvier 2013, cette entrevue du cardinal Barbarin:

(Le 13 janvier aura lieu une grande manifestation à Paris contre le « mariage » homosexuel) 

 

La Croix . Irez-vous manifester, dimanche, à Paris, contre le projet de loi du gouvernement autorisant le mariage entre personnes de même sexe ?

Cardinal Philippe Barbarin : Je compte y aller pour être au milieu des Français qui veulent manifester leur désaccord et demander un débat qui n’a pas tellement eu lieu. C’est une manière, plus rude que d’ordinaire, de faire entendre notre opposition, et qui n’est pas tellement dans les habitudes de l’Église. Je manifesterai, parce que j’ai la conviction que ce projet risque de provoquer des désordres durables dans la vie de notre nation. Il va apporter plus de trouble que de paix.

Manifester, est-ce le meilleur moyen de se faire entendre ?

C. P. B. : Des nombreuses auditions, où nous avons été plus ou moins bien écoutés selon les cas, ressort l’impression d’un blocage. Quand j’ai rencontré Manuel Valls, le ministre de l’intérieur, il y a quelques semaines, il a écouté mes arguments avec respect, mais à la fin, il m’a dit : « Nous sommes très déterminés. » Je comprends cette détermination, mais la mienne n’est pas moindre. Puisque la manifestation est un moyen démocratique qui nous est offert, je ne vois pas pourquoi nous ne l’utiliserions pas. Il me semble naturel, par ailleurs, que certains, dans l’Église, choisissent d’autres voies d’expression, même si nous partageons une profonde conviction commune sur le sujet. Il n’y a pas de « consigne du parti »… Je comprends les évêques et les fidèles catholiques qui ne souhaitent pas manifester, mais, comme beaucoup d’autres évêques, j’irai. Même si j’ai confiance dans les générations futures qui pourront revenir sur nos erreurs, je ne veux pas être le jouet d’un « esprit muet et sourd », pour reprendre l’expression de la Bible. Ce serait indigne de ne rien dire.

Ce débat autour du « mariage pour tous » n’a-t-il pas tendance à réveiller une opposition ancienne entre l’Église et l’État ?

C. P. B. : Je récuse cette expression de « mariage pour tous », car ce n’est qu’un slogan. Le projet de loi consiste à unir civilement dans le mariage deux hommes ou deux femmes, et je considère que c’est une erreur profonde. Changer le sens des mots, en l’occurrence la définition même du mariage – et par-derrière beaucoup de choses dans le code civil –, constitue une violence à la nation, lourde de conséquences. Le cardinal André Vingt-Trois a d’ailleurs bien fait remarquer que la ministre de la justice, Christiane Taubira, avait dit elle-même qu’il s’agissait d’un changement de civilisation. C’est effectivement un changement majeur, dans une institution majeure. Cette position n’est pas uniquement celle de l’Église catholique : je constate une convergence profonde avec d’autres religions, avec bien des pédagogues et psychiatres et beaucoup de gens de bon sens, qui sont incroyants. Il ne s’agit pas d’un clivage entre l’Église catholique et l’État, il dépasse largement les oppositions habituelles. Le responsable des musulmans de Rhône-Alpes m’a dit qu’il souhaitait marcher à mes côtés, dimanche, à Paris.

L’Église catholique ne s’est-elle pas trop exposée publiquement dans ce débat ?

C. P. B. : Jésus, avant l’Ascension, nous a laissés comme dernière consigne : « Vous serez mes témoins. » Dans le cas présent, il y a un enjeu majeur pour lequel nous devons témoigner. C’est toujours difficile, et je prie pour que Dieu nous donne les mots et le ton justes. L’Église n’est pas rivée sur les risques qu’elle court en s’exposant. Elle cherche plutôt à savoir si elle est fidèle à la mission qu’elle a reçue : faire en sorte qu’il y ait la paix sur la terre… Parfois, certains silences sont des lâchetés. En l’occurrence, ces risques éventuels importent peu, dans la mesure où nous sommes convaincus que ce projet de loi fait courir un risque considérable à la société. C’est une donnée anthropologique fondamentale que l’on ne change pas avec une loi.

 

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Questions d'une personne polyhandicapée, M. Jacques Théberge, suite à la nouvelle du suicide assisté de David Audesse

Sur le site du Journal de Montréal du 10 janvier 2012 :

 

(Jacques Théberge, polyhandicapé)

(Pour voir la courte et très bonne entrevue avec M. Théberge, cliquez ici.)

 

M. Théberge s'est confié à Mario Dumont jeudi matin. Il pense que David Audesse a peut-être manqué de support et d'encadrement pour pouvoir prendre conscience qu'il y a un flot de possibilités, même en étant polyhandicapé.
 
La vague de messages de compassion publiés sur la page Facebook de LCN quant au geste posé par le jeune homme a fait réagir M. Théberge.
 
«Moi-même, étant venu au monde avec un handicap, j'ai connu dès le départ le fait que mes parents n'ont pas accepté mon handicap, a-t-il raconté. Ils ont même choisi de m'abandonner à la naissance».
 
«Ç’a aurait été quoi là, quand on parle de suicide assisté, le résultat de ma vie?, s’est-il questionné. Jusqu'où j'aurais pu poursuivre si on avait légalisé ce genre de chose là comme on discute de la légalité de l'avortement par exemple?»
(...)
«La question qu'il faut se poser, c'est : "quel genre de soutien David a reçu de la part du milieu, du réseau?» a-t-il poursuivi. Et du côté de son entourage, de son environnement familial, ses proches, quel genre d'outils ces gens-là ont eu? Et est-ce qu'ils en ont d'abord reçu? Étaient-ils adéquats?»

Une personne concernée qui pose les bonnes questions!

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« Il serait surprenant que des accusations soient portées »...

Dans le Journal de Québec du 10 janvier 2013:

 

(David Audesse est mort d'un empoisonnement au cyanure)

 

 

Un peu moins de deux ans après la mort de son fils, la mère de David Audesse a avoué que ce dernier a reçu de l’aide pour mettre fin à ses jours, un geste qu’elle a refusé de poser malgré une demande formelle.

Ce cas de suicide assisté risque peut-être de relancer le débat social sur la délicate question de mourir dans la dignité.
 
Le destin de David Audesse, de Buckland, dans Bellechasse, a basculé dans la nuit du 10 au 11 décembre 2009.
 
Quadruple amputation
 
En raison d’une bactérie virulente, une septicémie à pneumocoque, il avait subi l’amputation des deux bras et des deux jambes alors qu’il se trouvait dans le coma.
 
En avril 2010, David avait ému la population en soutenant que sa force et sa détermination lui permettraient de se relever de cette terrible épreuve.
 
Malgré tout, l’homme de 32 ans a été retrouvé sans vie le 20 février 2011. Selon le rapport du coroner publié en octobre dernier, il est mort par intoxication au cyanure.
 
Un dernier message
 
Aujourd’hui, sa mère confirme qu’il s’agissait d’un suicide assisté.
 
«Mon fils avait enregistré une cassette avant de mourir. Les enquêteurs l’ont écoutée avant de nous en parler et ils ont conclu à un suicide assisté. Ils n’ont pas trouvé la personne et je souhaite pas nécessairement qu’il l’a trouve», a raconté Réjeanne Roy à TVA Nouvelles.
(...)
À la Sûreté du Québec, le dossier d’enquête est toujours ouvert mais il serait surprenant que des accusations soient portées.

Pas d'accusations? Pourquoi? Parce que le suicide assisté serait accepté, même s'il est illégal, par ceux qui mènent l'enquête?

S'il n'y a pas de poursuite, qu'est-ce qui empêchera le meurtre d'un autre volontaire par son "ami"?

Daniel Audesse est mort peu de temps avant sa sortie définitive de l'Institut de réadaptation en déficience physique de Québec. Y-a-t-il eu néglicence?

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Invitation de Mgr Simard, évêque de Valleyfield, pour un séminaire sur la vie et la famille à Ottawa

Chers ami(e)s de la vie et de la famille,

C’est avec grand plaisir que je viens vous inviter au Séminaire 2013 de l’OCVF sur la vie et la famille que planifie l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF). Il se déroulera à l’Hôtel Sheraton d’Ottawa, les 7 et 8 mars 2013, et aura pour thème « Culture de la vie et dignité humaine : source et défis ».

Nous avons réuni une formidable palette de conférenciers et de conférencières qui aborderont, à tour de rôle, différentes facettes de la dignité inaliénable de toute personne humaine du tout premier au tout dernier instant de sa vie. Plusieurs témoigneront des menaces très réelles qui pèsent sur la dignité de la personne en ce début de troisième millénaire – avortement, intimidation, sexualité débridée, conditions de vie infrahumaines, euthanasie, etc. – et proposeront une autre vision des choses, inspirée de l’Évangile de la vie.

Les présentations, aussi bien que les échanges, se dérouleront dans les deux langues officielles, avec traduction simultanée. Le nombre de places étant limité, nous vous encourageons à vous inscrire le plus vite possible !

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter l’OCVF au (613) 241-9461, poste 161, ou par courriel ([email protected]).

Comme vous le savez sans doute, l’OCVF est une organisation nationale sans but lucratif qui a pour mission de promouvoir le respect de la vie et de la dignité humaine, ainsi que le rôle essentiel de la famille.

L’OCVF assume cette mission d’éducation en faisant connaître l’enseignement de l’Église catholique sur la vie et la famille. Son conseil d’administration multidisciplinaire regroupe des évêques et des personnes laïques.

L’OCVF est parrainé conjointement par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) et le Conseil suprême des Chevaliers de Colomb.

Nous espérons avoir le plaisir de vous accueillir au Séminaire.

Sincèrement dans le Seigneur,

† Noël Simard

Président du conseil d’administration
Évêque à Valleyfield
 

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Le droit à l'enfant en Belgique, peu importe les droits de l'enfant...

Sur le site du Journal La Presse du 10 janvier 2013:

(Dr Anne Delbaere)

 

La Belgique compte 18 centres pratiquant la PMA (Procréation Médicalement Assistée) qui est accessible pour tous, «indépendamment de l'état civil et de l'orientation sexuelle» des candidates, depuis la loi du 6 juillet 2007, votée cinq ans après l'adoption du mariage homosexuel.

 Une partie de ces centres, ceux liés à l'Église catholique, rechignent cependant à traiter les couples lesbiens. D'autres ont été contraints de limiter drastiquement l'accueil des étrangers afin de ne pas pénaliser les patients belges.
(...)
Celles qui sont acceptées s'engagent dans un processus souvent long, difficile et parfois douloureux. «Une galère, que nous avons heureusement oubliée lorsque Achille est né», témoigne Katell Thepault.

 Pour cette sage-femme de 35 ans habitant Saint-Nazaire, «le parcours a duré plus de trois ans avec des dizaines d'allers-retours à Bruxelles pour subir neuf inséminations puis deux fécondations in vitro».

 Avec sa compagne, toute la vie personnelle comme professionnelle a tourné autour de ces rendez-vous. «Il était impossible de prévoir le moment où il fallait monter à Bruxelles. Nous n'étions au courant que 48 heures avant. Nous roulions de nuit pendant huit heures, c'était très fatiguant», se rappelle Katell Thepault.

 «Cela nous a coûté vraiment cher. Nous avons failli renoncer quand nous avons vu que les inséminations ne fonctionnaient pas et qu'il fallait procéder à une fécondation in vitro», dont le prix est de 3860 dollars, ajoute-t-elle.

 Pour Marie, une autre Française ayant donné naissance à un «bébé Thalys», «cela fait mal au coeur de mettre autant d'argent alors que la PMA est remboursée pour les couples hétérosexuels». «Il serait beaucoup moins hypocrite de l'ouvrir aux couples de femmes en France car les politiques savent très bien que nous allons en Belgique ou en Espagne», souligne-t-elle.

 À Bruxelles, le docteur Anne Delbaere reconnaît être «étonnée» par le débat en France sur ces questions. «Il me semble qu'il y a une absence de reconnaissance d'une réalité qui existe depuis longtemps», dit-elle. «Ces enfants, ces familles sont là, qu'on le veuille ou non. Pourquoi continuer à le nier?»
 

Que des enfants soient élevés par des partenaires homosexuels est un fait. Cela n'empêche pas qu'ils n'avaient pas à être fabriqué expressément pour être des orphelins de père ou de mère. De plus en plus de médecins présentent sans honte leur totale absence de conscience...

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Témoignage sur des enfants élévés par des partenaires lesbiennes

Sur le site de profetmariagegay.overblog.com du 8 janvier 2012, (via leSalon Beige) on trouve ce témoignage d'un professeur dont certains élèves ont subi "l'homoparentalité":

(Comme si le père n'avait pas d'importance...)

 

Je suis actuellement professeur au collège et j’ai eu l’occasion de m’occuper de deux garçons de cinquième, élevés tous deux par un couple de femmes. Mon but est de montrer à quel point ces enfants étaient en souffrance dans leurs relations sociales.

Le premier dont je me suis occupée, était un élève très agité et qui perturbait la plupart des cours. Le conseil pédagogique avait mis en place un tutorat, dont il m’avait chargée, afin de recevoir chaque semaine cet élève et de l’aider à respecter un « contrat » mis en place. Malheureusement, il ne se rendit que très rarement à ces rendez-vous et il garda son attitude fermée toute l’année. Même la présence d’une inspectrice et de la principale au fond de la classe ne changea rien à son attitude agitée en classe. Nous fîmes rapidement le tour de la question avec les collègues et l’inspectrice : l’adolescent perturbait tous les cours des femmes et il se tenait bien avec les collègues hommes.

Cet enfant, élevé par deux femmes rejetait toute autorité féminine. Le soir, la compagne de sa mère, venait le chercher au collège, mais cela faisait mal de voir cet adolescent, blotti contre la portière de la voiture, pour approcher le moins possible cette femme qui tentait de prendre la place d’un père.

 

Le deuxième cas que je voudrais évoquer, concerne un élève dont je suis professeur principale. Dès son arrivée dans la classe, je me suis aperçue de la souffrance de cet enfant, même si je ne parvenais pas à l’expliquer.
 Le premier jour de cours, dès son entrée en classe, il a commencé par insulter une fille qu’il ne connaissait pas. Puis au fur et à mesure, les plaintes d’autres filles de la classe, qui se faisaient insulter sans raison me parvinrent. Plongé dans la lecture de livres toute la journée, cet adolescent discret ne semblait lever la tête que pour répondre avec insolence aux professeurs et insulter les filles.
Au bout de quelques semaines, il était clairement rejeté par toute la classe et il s’était fait beaucoup d’ennemies.

 

C’est alors que je décidai d’aller voir la situation familiale de ce garçon, et je m’aperçus qu’il avait été élevé par deux femmes et qu’il était arrivé ici car il avait été retiré en urgence à sa famille. La femme qui s’occupait de lui après son retrait de sa famille, me précisa que cet adolescent avait eu beaucoup de mal à lui faire confiance, qu’il l’avait mis à l’épreuve pendant plusieurs mois et que maintenant qu’il avait vu qu’il pouvait avoir confiance en elle, leur rapport s’était amélioré.
 

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Avortement forcé en Grande-Bretagne?

Sur le site de Europe1.fr du 8 janvier 2013, via le Salon Beige :

 

 

C’est un cas singulier auquel fait face la justice britannique. Une jeune femme, enceinte et souffrant d’une maladie héréditaire, pourrait être forcée à avorter. C’est ce que rapporte le quotidien britannique The Telegraph qui relate la démarche qui va être lancée, cette semaine, par des médecins inquiets pour la jeune femme.

L’équipe médicale qui suit la patiente souffrant de drépanocytose, une maladie des cellules - lui ayant déjà causé plusieurs accidents vasculaires - estime que la grossesse est dangereuse pour elle et pour l’enfant.

Une IVG contre sa volonté

Mais la future mère refuse d’interrompre sa grossesse. Les médecins vont donc porter l’affaire devant un juge des tutelles de la "Court of protection" - l’équivalent de notre tribunal d’Instance - et lui demander d’ordonner l’avortement, contre la volonté de l’intéressée. L’équipe médicale estime que la patiente n’a pas toutes les capacités mentales requises pour prendre cette décision. (...)
 

Si la patiente est capable de constater que l'avortement est le meurtre de son enfant, elle a certainement une capacité de raisonner supérieure à celle de son équipe de médecins...

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Parler aux enfants, dès la conception...

Sur le site de l'agence de presse Zenit.org du 9 janvier 2012:

 

 

 

(...)Tenter de lui expliquer la couleur du ciel, comment est faite la nature et comment sont faits les arcs-en-ciel ; lui parler des petits oiseaux qui volent, de la variété des poissons dans la mer et de la beauté des animaux.
 
Lui parler aussi de la sensation du froid et du chaud ; de la pluie qui tombe du ciel et des nuages qui l’ont formée …
 
Mais, principalement, parler de l’amour qui est « nourriture » pour son enfant et de ce qui l’attend.
 
De cette manière-là l’enfant connaitra le monde à travers  ce que lui raconte sa mère, à travers les émotions que celle-ci lui transmet en décrivant tout cela.
 
Cette expérience existera toujours, et elle permettra à l’enfant, dans sa vie, de croire en ce qu’il ne peut pas voir mais qui, en effet, existe, car il aura appris à avoir foi, à attendre pour voir ce qui  n’est pas encore visible à ses yeux, mais qu’il peut déjà sentir avec le cœur. (...)
 

Et lui parler de l'amour de Dieu qui l'a désiré depuis toute éternité!

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2013 sera-t-elle l’année où l’on pourra enfin « mourir dans la dignité »?

La ministre Véronique Hivon s’est prononcée pour donner la priorité à ce dossier. Elle déposera un projet sur « l’aide » à mourir d’ici le mois de juin. Elle a mentionné qu’elle avait l’intention d’appliquer le rapport bidon de la commission « Mourir dans la dignité » où elle a siégé, rapport qui n’a pas tenu compte de l’avis de la majorité des experts et organismes qui se sont prononcés contre toute forme d’euthanasie. Mais le but de cette commission n’était pas d’obtenir leur avis… mais plutôt de laisser croire qu’on allait les écouter…
Je me souviens de l’un de ces commissaires qui tenait impérativement à ce que les personnes présentant un mémoire admettent que cette commission était nécessaire…
Dans cette démarche frauduleuse, les décisions étaient certainement connues à l’avance. Encouragement symbolique des soins palliatifs pour faire croire que le bien des patients en fin de vie est une priorité et ouverture à l’euthanasie, fondée sur des croyances financières d’économie sur le temps d’écoute et de soins à des patients condamnés.
Mais nous aurons la confirmation de cette analyse avec le projet de la ministre Hivon. Si la ministre présente un programme qui établira un service de soins palliatifs pour tous les Québécois et pour toutes les régions devant être mis en place avant toute forme d’euthanasie, nous pourrons alors croire à la cohérence de la ministre. Selon cette option, nous n’entendrons plus parler d’euthanasie et de suicide assisté avant une décennie, le temps de mettre en place un réseau de soins palliatifs répondant à la demande grandissante causée par le vieillissement de la population. Il faudra former des médecins (!) et infirmières, entre autres à la patience et à l’empathie nécessaires pour prendre le temps d’accompagner le patient dans ce passage vers la suite de la vie humaine.
Mais si, comme nous le croyons, nous avons affaire à l’un des grands coups montés de notre histoire, alors l’euthanasie sera permise simultanément avec l’encouragement aux soins palliatifs. Nombre de patients qui ne pourront demander des soins de qualité demanderont l’euthanasie par peur ou par de réels problèmes de maltraitance, entendons par là, l’absence de formation adéquate et de personnel pour répondre aux besoins d’une personne en fin de vie, comme c’est le cas trop souvent actuellement. Et alors, pourquoi se presser de donner un service universel de soins palliatifs quand les patients « réclament » l’euthanasie?
Alors que la commission de la ministre Hivon a nié les dangers possibles d’une pente glissante, alors que ces dangers ne sont pas futurs, mais bel et bien présents et existants, l’aveuglement volontaire de la ministre ne laisse rien présager de bon.
L’ouverture à l’euthanasie permettra l’illusion d’une économie sur les patients qui demanderont à être tués… où le seront sans leur consentement comme c’est le cas actuellement en Belgique et en Hollande, où l’on parle maintenant d’euthanasier les enfants…
Il nous faut dénoncer cette grande manipulation, nous opposer à ce permis de tuer médical, et faire pression pour que les lois canadiennes refusant le meurtre des patients en fin de vie, s’appliquent. Et bien y réfléchir avant de réélire des députés sans conscience autre que celle de « l’économie. »
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