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L'Université de Calgary tente d'empêcher la libre expression des étudiants pro-vie

Sur le site de Radio-Canada du 29 janvier 2013:

 

 

 

Des étudiants de l'Université de Cagary qui s'opposent à l'avortement contesteront en cour des règlements universitaires les empêchant d'afficher des messages anti-avortement sur le campus.

Malgré l'abolition des restrictions à l'avortement il y a 25 ans, l'association Campus pro-vie poursuit sa lutte contre cette décision.

Depuis 2006, l'association étudiante affiche chaque année une série de pancartes dans le cadre de leur campagne Genocide Awareness. La campagne associe l'avortement au génocide.
(...)
Les étudiants souhaitent contester en cour certaines règles de l'Université parce qu'ils estiment que leur droit à la liberté d'expression est bafoué.

« C'est pour ce principe que militent les étudiants, le principe de la liberté d'expression et le principe d'égalité qui [ne devraient pas] subir la censure de l'université », explique l'avocat représentant l'association, John Carpay.

La jeunesse est faite pour être héroïque disait l'écrivain Paul Claudel...

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Court reportage de Radio-Canada sur la reprise du débat de l'avortement au Canada

 

http://www.youtube.com/embed/mV6gEHscTlc?feature=player_profilepage

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Derniers chiffres sur le suicide au Québec

Sur le site du Journal La Presse du 30 janvier 2013:

 

(Un slogan à présenter à la ministre Hivon, pour la faire réfléchir sur le geste de tuer par euthanasie, comme si ce geste pouvait être un geste de compassion...)

 

 

 

Le taux de suicide des Québécois a continué de baisser en 2010 et 2011, selon de nouvelles données de l'Institut national de santé publique du Québec. Résultat: le Québec n'affiche plus le pire taux de suicide des provinces canadiennes. Il figure désormais au 4e rang.

« C'est encourageant de voir que les efforts qui sont faits donnent des résultats », commente Bruno Marchand, directeur de l'Association québécoise de prévention du suicide.

 « Mais c'est aussi décourageant de voir qu'il y a quand même plus de 1000 personnes qui se suicident chaque année, alors qu'on pourrait en avoir 500 ou 800 de moins. Il suffirait de mettre en place des moyens bien connus, qui ont déjà fait leurs preuves », poursuit-il.

 En 2010, 1089 Québécois se sont enlevé la vie, dont 222 Montréalais. Cela représente un taux de 13,7 suicides par tranche de 100 000 habitants. Lorsqu'on observe une carte de la métropole, le taux progresse d'ouest en est, car les francophones se suicident plus souvent que les anglophones et que de nombreux immigrés.

Autre constat : les hommes continuent de se suicider trois fois plus que les femmes (829 Québécois l'ont fait en 2010, contre 258 Québécoises). Mais peu importe le sexe, les personnes âgées (65 ans et plus) et les adolescents se suicident moins que les autres.(...)

«On n'a pas de temps à perdre : à chaque jour qui passe, on perd trois autres personnes. Pour la société, le fardeau de tous ces morts est énorme. On fait fausse route de remettre ça entre les mains des familles.»

 Fait encourageant : si le taux de suicide des Québécois atteint un sommet à 50 ans, il ne cesse ensuite de baisser jusqu'à 80 ans. Ailleurs dans le monde,c'est le contraire. « Cela s'explique par le fait que nos aînés sont plus heureux qu'ailleurs, plus près de leurs proches, dans une meilleure situation financière et jouent un rôle social plus important », pense M. Marchand.

 

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Au Royaume-Uni, l'enseignement sur le «mariage» gai pourrait devenir un outil de persécution des professeurs et parents

Sur le Blog de Jeanne Smits du 29 janvier 2013:

(Une propagande dans nos écoles qui va bien au-delà de «l'homophobie»)

 

(...)Cela a fait dire à un avocat spécialiste des droits de l'homme, Aidan O'Neill, en réponse à une question de la « Coalition for Marriage » (organisation qui défend le mariage traditionnel) que les écoles pourraient bien se voir reconnaître le droit de licencier des professeurs refusant d'utiliser livres ou manuels qui font la promotion du « mariage » homosexuel, tandis que les parents refusant ce type de cours ne pourraient pas obtenir que leurs enfants n'y assistent pas.

Même si le ministère a multiplié les démentis, il reste en effet, comme le dit la source citée par le Telegraph, « l'incertitude qui est inhérente à ces thèmes ». « Ils sont sous le contrôle de neuf types à Strasbourg, il y a donc une incertitude fondamentale parce que la Grande-Bretagne n'a pas le contrôle. »
 

Ce ne sont pas des paroles en l'air : tout récemment, la Cour européenne des droits de l'homme a justifié les sanctions et même un licenciement à l'égard de deux personnes opposées aux unions civiles d'homosexuels pour des motifs religieux. La première pour son refus de célébrer ces unions, le second pour refus de soigner les difficultés relationnelles physiques au sein de couples homosexuels… La CEDH a décidé que l'objectif de lutter contre la discrimination à l'égard des homosexuels est est plus important que le principe de protection de la liberté individuelle auquel on peut dès lors porter atteinte.
 

Donc, même si le ministre n'entend pas poursuivre les contrevenants, rien n'empêche des conseils municipaux ou des responsables locaux de faire du zèle et de mener les récalcitrants jusque devant la Cour de Strasbourg, avec de réelles chances de gagner.
 

La promotion du « mariage » des homosexuels peut commencer très tôt au Royaume-Uni, même dès la maternelle. La « Coalition for marriage » publie ici un livret montrant des images issues d'albums pour enfants d'âge pré-scolaire. Où l'on va jusqu'à parler des « trois mamans + un papa » de Josh and Jaz… Edifiant.
 

Le livret rappelle qu'en 2009, des parents chrétiens et musulmans ont été menacés de poursuites pour « absence injustifiée » pour avoir retiré leurs enfants de cours à l'école primaire où l'on utilisait le livre de lecture « gay » King & King.

Dans un second article sur le combat des Français contre le «mariage» gai, Jeanne Smits a ce commentaire très juste :

(...)Il faut bien comprendre en effet que la reconnaissance sociale des unions, ou des « alliances » homosexuelles, visant à les placer juridiquement sur le même plan exactement que le mariage homme-femme, hormis la filiation, remplit déjà pour une grande part l’objectif numéro un des partisans du « mariage » des homosexuels : rendre impossible toute critique morale ou sociale du comportement homosexuel et préparer le terrain à la persécution de ceux qui s’y risqueraient. C’est déjà une acceptation de la théorie du genre. Et c’est déjà inacceptable. C’est déjà refuser le débat de fond, qui consisterait à soutenir et montrer que les unions homosexuelles n’ouvrent pas de soi droit aux avantages consentis par la société au mariage, son socle, à qui elle doit sa stabilité et sa survie, et qu’il est de son devoir de protéger.
(...)

Un débat de fond qui a été refusé au Québec, et aujourd'hui, qui peut contester l'enseignement sur l'homosexualité dans nos écoles?

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Le Conseil du statut de la femme utilise vos impôts pour promouvoir le «droit» à l'avortement...

Sur le site du Conseil du statut de la femme, cet article que nous commentons:

 

(Julie Miville Dechêne, présidente du Conseil du Statut de la femme)

 

Le 28 janvier marque un anniversaire historique pour le droit des femmes à disposer de leur corps. 25 ans auparavant, jour pour jour, la Cour Suprême du Canada décriminalisait l’avortement, en concluant que forcer une femme à mener le fœtus à terme était une ingérence profonde à l’égard de son corps et donc une atteinte à la sécurité de sa personne. Des mots puissants, qui encore aujourd’hui doivent être martelés.
 Mais tuer un enfant à naître ne serait pas une ingérence profonde à l’égard de son corps et une atteinte à la sécurité de sa personne? Il faut rappeler l’incohérence de cette décision et que la Cour Suprême demandait au parlement de faire son travail : légiférer pour mettre des balises à l’avortement, alors que, comme la Corée du Nord et la Chine, nous n’en avons plus aucune… Nous ne cesserons jamais de marteler que l’avortement est un crime abominable qui tue des innocents.
Récemment, j’ai participé à un débat un peu déstabilisant sur Matv, justement sur l’avortement, 25 ans après l’arrêt Morgentaler. Nous étions 8 femmes et 2 hommes, presque tous favorables au libre-choix des femmes. Et pourtant le ton a monté : plusieurs étaient campés sur leur position, n’écoutaient pas les autres, ou jugeaient que le seul fait de débattre de cette question était malvenu. Une intervention pacifique m’a marquée, celle de l’intellectuelle Rachida Azdouz qui, au contraire, soutenait qu’une société arrête de progresser quand elle refuse le débat. (À lire dans la Gazette des femmes : L’avortement — un droit en péril?)
 
Le rôle du Conseil du statut de la femme en la matière est de défendre ce droit à l’avortement, gagné de haute lutte par les femmes, avec l’appui inestimable du docteur Morgentaler. Pour cette raison, nous publions aujourd’hui la brochure L’avortement : 25 ans de reconnaissance officielle qui se veut un historique factuel des étapes qui ont mené à la décriminalisation de l’avortement en 1988. Cette courte publication est destinée aux jeunes femmes et aux jeunes hommes. Nous voulons les sensibiliser au fait qu’il y a 25 ans, l’avortement était rien de moins qu’un acte criminel. Nous voulons leur faire comprendre que dans les années 60, les avortements clandestins étaient la principale cause d’hospitalisation des femmes au Canada. Bref, nous croyons qu’en connaissant mieux l’histoire des femmes, la jeune génération prendrait moins pour acquis que l’avortement est un service médical comme un autre. Il n’en a pas toujours été ainsi. Et dans de nombreux pays, les femmes mettent leur vie en péril en tentant de s’autoavorter ou en allant voir des charlatans. Chaque année, 47 000 femmes dans le monde meurent de complications consécutives à un avortement, particulièrement dans les pays où la procédure est illégale.
Si le rôle du Conseil du statut de la femme est de défendre le droit à l’avortement, alors il doit être aboli au plus tôt. L’avortement est un acte criminel, que le vide juridique actuel permet. Les jeunes comprennent très bien qu’il est absurde de légaliser l’avortement sous prétexte qu’il se fait dans de mauvaises conditions. Et ils savent que ce qui doit être fait, c’est soutenir la femme enceinte en difficulté pour qu’elle puisse donner vie dans la sérénité, ou, si elle le désire, donner son enfant à un couple qui sera heureux d’avoir cet enfant à aimer… Elle n’aura pas alors sur la conscience le fait d’avoir laissé tuer son enfant, par ignorance ou par pression de la société. Si les femmes avaient l’aide nécessaire pour vivre leur grossesse dans la confiance, elles ne demanderaient pas le meurtre de leur enfant. Nombre de femmes qui recourent à l’avortement mentionnent qu’elles n’avaient « pas le choix »…
Défendre le droit à l’avortement, et en corollaire répéter aux pouvoirs publics que l’éducation sexuelle est la meilleure façon d’éviter des grossesses non désirées. Il faut réintroduire des cours d’éducation sexuelle dans les écoles, et pourquoi ne pas rendre la contraception gratuite pour les jeunes.
 Les jeunes ont entendu à satiété les discours brutaux sur la sexualité du ministère de l’Éducation. Ils désirent entendre parler d’amour, de responsabilité, d’engagement, et qu’on cesse de les prendre pour des pervers sexuels. Dans plusieurs pays, la majorité des avortements sont faits sur des femmes utilisant une forme ou l’autre de contraception. Parce que la contraception, en plus de ne pas être sûre à 100 %, incite les jeunes à avoir des comportements plus risqués.
Et je vous rappelle qu’être pro-choix ne veut pas dire banaliser l’avortement. Non, il s’agit parfois d’un choix déchirant, nous en sommes conscientes, mais dans toutes les sociétés où l’avortement est illégal, les femmes sont souvent prêtes à mettre leur vie en jeu plutôt que de devoir mener une grossesse non désirée à terme.
L’avortement est complètement banalisé dans notre société. Dans toutes les sociétés ou l’aide psychologique et matérielle est bien présente, les demandes d'avortement disparaissent. Et il faut mentionner que ce n'est pas parce qu'un acte meurtrier se fait dans de mauvaises conditions hygiéniques qu'il faut légaliser ces actes pour offrir un service criminel de qualité! On ne crée pas de cliniques de suicide assisté, comme on ne devrait pas avoir de cliniques de tueurs à gages spécialisés dans les enfants à naître.
Les revendications du Conseil du Statut de la femme, sont une honte pour les femmes et pour tous les Québécois. Par son extrémisme, le conseil remet en cause la pertinence de son existence. Les fonds publics qui y sont gaspillés devraient également donner lieu à une commission d'enquête... On ne peut, au Québec, entretenir un conseil travaillant à l'élimination d'une partie des Québécois!
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650 000 personnes ont marché à Washington, tels que vous l'avez vu rapporté dans les médias québécois...

Sur le site de Riposte catholique du 28 janvier 2013, ce que les médias québécois ont  censuré:

J’en étais, pour ma part, resté à la meilleure estimation venant de différentes sources américaines, et je vous avais signalé le nombre de 500 000 participants à la March for Life de Washington du 25 janvier. La page facebook de la “designeuse” catholique pro-vie américaine Birgit nous précise que « Eternal Word Television Network [ETWN] a engagé une firme pour compter la foule de la March for Life », et le résultat c’est…

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Anorexique? L'euthanasie est une solution en Belgique, modèle du Québec...

Sur le blog de Jeanne Smits du 29 janvier 2013:

(La ministre Hivon, comme les auteurs du Rapport de la Commission Mourir dans la dignité, des adeptes de la pensée positive)

 

Elle avait 44 ans. A la fin de 2012, elle a obtenu l'euthanasie dont elle rêvait depuis plusieurs années. Ann G. a été jugée « apte » (si l'on peut dire) dans la mesure où elle souffrait d'une affection psychiatrique qui lui causait une souffrance insupportable. La loi belge n'exige nullement, en effet, que la maladie justifiant l'euthanasie soit grave ou en phase terminale : ce qui compte, c'est la perception subjective de la souffrance et l'idée, chez le patient, qu'il n'y a pas d'amélioration possible. A peine demande-t-on dans cette situation une confirmation du diagnostic du médecin principal par un collègue.

Quelques mois avant sa mise à mort, Ann témoignait encore lors d'émissions télévisées contre son psychiatre qu'elle accusait d'avoir eu des rapports non désirés avec elle. Aujourd'hui ceux qui l'ont connue ne savent pas si, oui ou non, ces abus ont précipité le désir d'euthanasie.

L'affaire de Ann G. est particulièrement frappante. En 2007, souffrant déjà d'anorexie depuis 25 ans, la patiente a contacté un écrivain, Kristien Hemmerechts, avec une demande « lourde ».

Elle désirait que son histoire fasse l'objet d'un livre. Elle annonçait vouloir se suicider, mais pas avant d'avoir publié…
Pour Kristien Hemmerechts, ce n'était en aucun cas « un appel au secours ». « C'était bien une demande clairement formulée de mettre joliment fin à sa vie de cette manière-là. »
 

Son psychiatre traitant, Walter Vanderryken, a publiquement reconnu qu'il avait eu des relations interdites avec plusieurs de ses patientes, parmi lesquelles Ann G. « A ce moment-là elle avait déjà fait sa demande d'euthanasie », a-t-il déclaré selon Nieuwsblad
(...)
Pour Ann, victime de sa maladie comme de son thérapeute, c'est la mort qui a été choisie aussi bien par elle que par ses soignants qui ont laissé faire.
 

C'est assez commode finalement…

Nos commissaires qui ont visité la Belgique et la Hollande ont eu des commentaires louangeurs sur ces pays, que l'on  retrouve dans le rapport de la commission «Mourir dans la dignité» :

Notre présence sur le terrain nous a permis d’en apprendre
davantage sur leur application au sein de la pratique médicale qui s’est développée depuis plusieurs années maintenant. Nous avons été grandement impressionnés par le système des « SCEN doctors »65 aux Pays-Bas qui garantit, selon nous, l’indépendance du second médecin chargé d’attester l’exactitude du diagnostic posé par le médecin traitant. Nous avons été rassurés par la rigueur entourant le contrôle de la pratique, de même que par l’attitude prudente et empreinte de circonspection des médecins et de tout le personnel médical. Cela est loin de la banalisation du geste appréhendée, et ce, dans une société où la légalisation de la pratique a été précédée d’une longue période de tolérance.(…)
 

Ainsi, dans les pays visités, nous n’avons pas observé de dérives associées à la pente glissante appréhendée68.(…)
Par ailleurs, l’argument des dérives présuppose la complicité des médecins, des infirmières, des administrateurs du réseau de la santé et de l’entourage des patients. Cela nous paraît hautement improbable. Nous faisons confiance au personnel du réseau de la santé, car il nous est impossible d’imaginer que les personnes qui y travaillent se transforment du jour au lendemain en agents de la mort.

Enfin, malgré certains mouvements d’associations, les lois belge et néerlandaise n’ont jamais été modifiées pour élargir les critères d’admissibilité à l’euthanasie depuis leur entrée en vigueur, il y a une dizaine d’années. Les législateurs de ces pays ont fait preuve d’un sérieux indéniable dans le processus de suivi de leur législation. Nous ne doutons pas qu’il en serait de même au Québec, en raison de la rigueur de notre processus législatif dans lequel les consultations publiques occupent une grande place.

(p. 77-78)

Voilà les conclusions de la commission. Il est difficile de prendre plus sérieusement les Québécois pour les plus grandes valises du monde! Allons, répétons en choeur :

«Il n'y a pas de pente glissante dans les pays qui ont légalisé l'euthanasie. L'injection létale donnée aux personnes anorexiques, aux personnes craignant de souffrir un jour d'une prochaine cécité répond à un processus rigoureux qui ne permet pas d'euthanasier les gens pour n'importe quelle maladie non mortelle... et aucun médecin n'oserait euthanasier ces patients sans leur consentement. Les centaines de patients euthanasiés chaque année sans leur consentement dans ces pays n'ont pas été victimes de médecins et du personnel infirmier pour la simple et bonne raison que cela nous paraît hautement improbable et que nous sommes incapables de l'imaginer»

Ce que l'on peut être chanceux d'avoir des commissaires et une ministre de la Santé qui ont bien lu le livre le Secret sur la pensée positive. Grâce au pouvoir de la pensée de la ministre Hivon, nous sommes à l'abri de toute dérive et pente glissante au Québec. Vraiment, le modèle québécois est très fort.

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Lola contre Éric ou le réveil des femmes?

Voilà. Des années données à son « chum », une séparation, et beaucoup de pertes. Le résultat d’être conjoint de fait. Le Québec est le champion de ses essais sans engagement. Pour le pire qui est prévu, puisque le meilleur, un amour pour la vie, est discrédité au départ. Et c’est les femmes qui le plus souvent, écopent. On « sait » que l’amour ne dure pas toute une vie…
Le mariage est une institution merveilleuse qui permet l’égalité dans le couple et la protection de chacun, surtout des enfants. Tout comme la contraception était censée libérer la femme, mais l’asservit au désir de l’homme, tout comme l’avortement devait la rendre égale de l’homme en ne subissant plus les conséquences de ses actes sexuels, lui a-t-on fait croire, mais que l’homme a pu lui laisser toute la responsabilité du meurtre de l’enfant, le refus du mariage devait permettre la liberté de l’amour, mais n’a permis que le doute et le refus du don de soi. Chacun s’engage à se garder une porte de sortie, au cas où l’on trouverait mieux…
Et aucune responsabilité envers la personne que l’on a aimée pendant des années. Comme le disait Montaigne : « N’a jamais été ton ami qui ne l’est plus »… Oui, il y a beaucoup de lacunes dans la compréhension de ce qu’est l’amour, forgé par 100 ans de cinéma passionné et 200 ans de littérature romantique, sans cette volonté de passer à l’étape suivante de l’amour : vouloir le bien de l’autre, peu importe le retour… Qui veut aimer aime du plus grand amour, de celui qui donne sa vie.
Si tant de couples s’échangent au cours des années, c’est qu’ils reposent sur le sentiment d’aimer. Sentiment qui va et vient dans une vie. Sans cette volonté d’aimer, le passage à froid peut être mortel pour un couple et cela donne une société où l’on ne s’engage pas. « L’amour dure trois ans » disait le titre d’un film français, parce que l’auteur du livre inspirant le film n’a jamais entendu que l’amour véritable commence après trois ans… Un vieux professeur racontait que trois années étaient le temps nécessaire pour connaître le corps de l’autre dans un couple, et en vouloir un autre, chercher de la nouveauté…
Le mariage n’assure pas le grand amour, mais il permet à l’amour de s’épanouir. L’état de conjoint de fait est un obstacle structurel à l’amour. La réaction normale à la proposition de cet état de vie devrait être un refus net. Qui propose un état de conjoint de fait a des choses à régler avant de pouvoir aimer vraiment…
Espérons que l’histoire d’Éric et Lola permettra à beaucoup de « chums » et de « blondes » de réaliser les bienfaits du réel engagement… ou de se séparer s’il n’y a pas vraiment désir d’engagement, base d’un amour profond.
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Les Français plus déterminés que jamais contre le «mariage» gai

Sur le site d'Alliance Vita du 28 janvier 2013:

(Tugdual Derville, d'Alliance Vita)

 

Que répondez-vous à ceux qui, comme Pascale Clark sur France Inter au lendemain de la « Manif pour tous » du 13 janvier, ironisaient sur votre « manif pour rien » ?
 
Qu’ils n’ont encore rien vu. Et, surtout, pas encore compris ! Nous savons que nos adversaires misent sur le découragement ou la division de notre mouvement… Dès le samedi 2 février prochain, devant les préfectures de tous les départements, les Français vont se rassembler à nouveau pour montrer qu’ils sont plus que jamais mobilisés contre ce projet de loi injuste. Notre mouvement est en plein essor, et pas seulement à court terme, car il est animé par un ressort intime. C’est un sursaut historique qu’il nous faut accompagner.
 
Ne craignez-vous pas l’usure ? Ne craignez-vous pas aussi de diviser les Français ?
 
à nous de tenir dans la durée, ce qui suppose une organisation plus solide, une stratégie davantage planifiée, le renouvellement et la diversification des porte-parole… Nous y travaillons. J’aimerais par exemple entendre davantage la voix des parents adoptifs ou des professionnels de l’enfance. Déjà, grâce à l’élan du 13 janvier, des langues se délient, de nouvelles catégories de personnes s’engagent, de nouveaux experts sortent du silence… C’est un mouvement de fond. à nos yeux — et la manifestation aux slogans parfois très durs ou provocateurs du 27 janvier pro- « mariage pour tous » l’a confirmé — c’est le projet de loi gouvernemental qui divise les Français, et non pas notre résistance. François Hollande se mord peut-être les doigts de s’être laissé entraîner sur cette pente, où il n’a rien à gagner politiquement. C’est pourquoi nous ne devons rien lâcher. C’est même le meilleur service à rendre au président de tous les Français. Il a les cartes en main…
(...)
Qu’attendez-vous des parlementaires ?
 
Beaucoup. Que les opposants s’opposent avec intelligence et fermeté. C’est l’honneur de notre démocratie que des voix s’élèvent contre l’injustice. Et que les consciences des députés de gauche se libèrent. Ce sujet de « métapolitique » mérite d’être ex­plicité sans tabou. Cela donnera des forces aux sénateurs, le moment venu, pour agir à leur tour en conscience. Déjà des parlementaires de gauche nous font comprendre qu’ils seront, le jour du vote, vraisemblablement pris d’un besoin pressant à l’heure du scrutin… pour ne pas être dans l’Hémicycle. C’est un début.
 
Vous semblez davantage tabler sur le long terme ?
 
Oui. Le temps joue en notre faveur. Déjà, les promoteurs du projet les plus virulents, comme Pierre Bergé, se désolent que le gouvernement ne soit pas passé en force (et en catimini) pendant le bref « état de grâce » de la majorité. Au fond, ce projet de loi agit comme un révélateur, pour beaucoup de gens. Et alimente notre dynamisme.


Que voulez-vous dire?

C’est dans l’adversité que se révèlent les cœurs. Or, le cœur du peuple est soudain saisi devant la toute-puissance d’un projet qui entend redéfinir le repère anthropologique le plus universel, incontestable et précieux. Du coup monte une réflexion nouvelle, à mesure que des questions qu’on ne se posait pas émergent. Qu’est-ce qu’un homme, qu’un père ? Qu’est-ce qu’une femme, une mère ? Quel est le sens de l’enfantement ou de l’engendrement ? De quoi un être humain a-t-il besoin pour s’épanouir ? Peut-on encourager l’amour durable, l’engagement ? Et même peut-on apprendre à aimer ?

 En marge de mon récent débat public avec Nicolas Gougain, porte-parole de la LGBT pour lequel j’éprouve un grand respect, j’ai eu de belles discussions avec de jeunes adultes dont les parents se sont séparés, parfois dans de grandes violences. Le débat avait fait naître en eux des interrogations : que faire quand on aspire au grand amour et qu’on ne croit plus en l’engagement ?
 

 J’ai bien vu qu’une posture de bienveillance ouvrait des cœurs. C’est l’occasion de plaider pour la famille stable sans stigmatiser aucunement ceux qui en ont manqué.
 
Cette bienveillance est-elle réellement efficace ?
 
La bienveillance est extraordinairement féconde. La non-violence intérieure est l’arme de construction massive de la paix sociale. Elle a la puissance absolue de la faiblesse.
 

 Et c’est pourquoi, plutôt que d’alimenter à l’excès une querelle de chiffres qui risquerait de générer chez les manifestants l’idée désabusée qu’ils sont piétinés par le pouvoir, j’aimerais leur redire qu’ils peuvent être heureux de ce qu’ils ont fait naître et qui n’est pas près de s’éteindre.
 

 Georgina Dufoix, qui fut ministre des Affaires sociales de François Mitterrand et qui manifestait avec nous le 13 janvier, m’a appelé le lendemain pour me demander de l’écrire aux manifestants, pour qu’ils soient conscients et fiers de l’élan irrépressible qui les anime. Les soubresauts du calendrier parlementaire ne sont rien à côté du sens de l’Histoire.
 
Que pensez-vous des slogans provocateurs ou antichrétiens de la manifestation du 27 janvier  ?
 
Il faudrait s’interroger sur la culture d’autodérision propre à certains milieux désenchantés. Elle conduit à des slogans révélateurs d’un malaise existentiel. Cette surenchère de virulence renvoie au désir d’abattre toute limite, assimilée à une injonction liberticide. Que ces slogans — dont le pendant n’existe pas dans nos manifestations — puissent foisonner sans faire scandale constitue une forme d’hommage à notre propre posture paisible. Quant à l’Église catholique, il lui est reproché d’avoir libéré la parole de beaucoup. L’Institution qui rappelle les limites inhérentes à la vie en société devient natu­rellement un bouc émissaire. Peut-être est-ce parce qu’elle est entendue ? Les parents témoignent de l’ambivalence de l’écoute de leurs adolescents frondeurs…
 

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Diane 35 : 7 morts, 125 thromboses en France. Cela n'empêchera pas le sommet de Davos d'imposer la contraception à l'Afrique...

Il y a de plus en plus de procès contre les fabriquants de pilules contraceptives. Le dernier est contre Bayer qui fabrique la pilule Diane 35. Un  article sur le site de psychomedia du 28  janvier 2013:

 

(De plus en plus de poursuites pour les différentes marques de contraceptifs)

 

 

L'affaire de la pilule anti-acnéique Diane 35 et ses nonbreux génériques (Androcur, Climène, Cyprotérone, Evepar, Holgyème, Kaliale, Lumalia, Minerva…) soulève une nouvelle fois en France la question des prescriptions, massives et tolérées par les autorités de santé, de médicaments hors indications de l'autorisation de mise sur le marché (AMM).

Diane 35 fait partie des pilules estroprogestatives pour lesquelles des plaintes en justice ont été déposées (1). Le médicament est lié à 7 décès enregistrés en France dans la base nationale de pharmacovigilance depuis le début de sa commercialisation en 1987, selon un document de l'Agence du médicament (ANSM) daté du 25 janvier, rapportait Le Figaro ce week-end.
Comme le montrait une étude du CHU de Brest que rapportait récemment le même journal, ces données de pharmacovigilance sont susceptibles de sous-estimer considérablement les cas d'événements indésirables.
(...)

La notice du médicament publiée sur le site de l'ANSM liste notamment:
 
- plusieurs contre-indications;
 - des "précautions d'emploi et mises en garde spéciales" (liste de maladies, symptômes et indicateurs desquels il faut informer le médecin avant de se faire prescrire le médicament);
 - les facteurs qui augmentent les risques de caillots de sang (thromboses) dans les veines et les artères;
 - une liste de symptômes évocateurs de caillots de sang pour lesquels il faut immédiatement consulter son médecin;
 - les interactions avec d'autres médicaments;
 - les effets secondaires indésirables possibles;
 - les réactions graves possibles.
 
Outre le danger de thromboses veineuse et artérielle qui font actuellement l'actualité, les effets secondaires indésirables sont nombreux et variés: irritation des yeux par les lentilles de contact, nausées, allergies, maux de tête, migraine, humeur dépressive, rétention d'eau (gonflement), hypertrophie mammaire (augmentation du volume des seins), éruptions sur la peau (rash), urticaire (rougeur de la peau s'accompagnant de démangeaisons), etc. D'autres réactions plus graves sont également nombreuses: modification de la vision, perturbation du fonctionnement du foie, tumeurs bénignes ou malignes du foie, quantité excessive de cholestérol, triglycérides ou de sucre dans le sang, etc. pour n'en nommer que quelques unes.

Il est également mentionné que le cancer du sein est plus fréquent chez "les femmes qui prennent une association estroprogestative orale" sans que l'on sache si ce traitement en est la cause.

(1) Liste à ce jour des marques de pilules contraceptives 3G et 4G visées par des plaintes en justice en France: Yaz, Jasmine, Désobel 20 et 30, Monéva, Carlin 20, Désogestrel 20, Harmonet, Varnoline, Mélodia, Gestodène 30, Jasminelle, Mercilon et Diane 35. Plusieurs autres poursuites sont attendues pour les prochaines semaines.

Parions que les éminences grises de Davos ne transmettront pas ces détails...

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