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950 jeunes pour la Vie entendent le discours de Mgr Lacroix, archevêque de Québec

(Sur la photo, David Bereit, directeur nationale des 40 Jours pour la Vie, en compagnie de Mme Alveida King, nièce de Martin Luther King et fervente provie)

 

OTTAWA, Ontario, le 10 mai 2013 (LifeSiteNews.com (traduction CQV)) — Après avoir défiler dans les rues d'Ottawa hier après-midi pour réclamer justice pour l'enfant à naître, 950 jeunes se sont rendus au banquet de la jeunesse à l'hôtel Hampton Inn où ils ont pu apprécier la musique, des restaurants, des conférenciers motivateurs, et un film.

Pendant que les convives dégustaient la soupe, la salade et les lasagnes, Alissa Golob de campagne Coalition Jeunesse, qui a organisé l'événement, a présenté David Bereit, directeur national des 40 jours pour la vie, pour donner le discours d'ouverture.

« Les jeunes ne sont pas l'avenir du mouvement pro-vie », a déclaré Bereit. « Vous êtes le mouvement pro-vie, aujourd'hui, ici et maintenant. »

« Vous êtes la génération qui s'est engagée à mettre fin à cette injustice [l'avortement] une fois pour toutes. »

Bereit  a décrit six étapes que les pro-vie ont besoin de comprendre et de « mettre en action » selon lui pour mettre fin à l'avortement.

1. Mettre fin à l'avortement est nécessaire. « Les enfants sont en train de mourir. Les femmes sont blessées. Les familles sont déchirées », a-t-il dit.

2. Mettre fin à l'avortement est possible. « Il est possible pour vous, où vous en êtes dans la vie, avec vos dons et vos talents, de changer les cœurs et les esprits. Vous pouvez sauver des vies. Il est possible de mettre fin à l'avortement dans votre communauté, dans votre province et partout au Canada. »

3. Seulement vous pouvez mettre fin à l'avortement. « Vous êtes la personne que Dieu appelle. Vous êtes ici parce que vous avez un but unique et spécial : cette cause pour un temps comme celui que nous vivons. »

4. Il est difficile de mettre fin à l'avortement. « La lutte contre l'injustice n'est jamais facile. Vous allez être persécutés. Vous allez avoir des problèmes. Vous allez avoir des revers ».

5. Il vaut la peine de mettre fin à l'avortement. « Ça vaut le coup quand on sait que les enfants sont en vie à cause de vous. Ça vaut le coup quand on sait que des femmes et des hommes sont épargnés d’une vie de regret à cause de vous. Ça vaut le coup quand une clinique d’avortement ferme à cause de vous. Ça vaut le coup quand les manchettes partout au Canada diront un jour que “l'avortement est terminé une fois pour toutes” et vous saurez que vous étiez un élément clé de cet événement ».

6. Il est temps de mettre fin à l'avortement. « Assez de quarante-quatre années d'enfants qui meurent, de femmes qui ont été blessées pendant ces 44 années. Il est temps de renverser la vapeur. Nous allons sortir d'ici avec un engagement qu'il est temps d’agir. La ligne est tracée dans le sable. L'avortement finit à partir de maintenant. »

Les jeunes ont applaudi et acclamé alors que Bereit les inspirait par des histoires de personnes qui ont décidé que c'était à eux de faire quelque chose pour l'enfant à naître et que c’est ce qui fait la différence.

« Lorsque vous dessinez cette ligne dans le sable et dites “il est temps, il est maintenant temps”, sans regarder en arrière, alors vraiment il sera écrit dans l'histoire du Canada qu’on se souviendra toujours de la Marche pour la Vie 2013 comme étant le début de la fin de l'avortement ».

« Et vous êtes les personnes pour y parvenir », a-t-il dit.

Avant le discours de Bereit, l’archevêque Gérald Lacroix, primat du Canada et archevêque de Québec, s'est adressé à la jeunesse.

« Nous avons eu une absolument merveilleuse marche cet après-midi, n’est-ce pas? », a déclaré Mgr Lacroix.

Il a encouragé les jeunes à « se lever et à faire tout votre possible pour respecter la vie, toute vie, tout être humain. » Il a dit que le souci de l'environnement, la conservation et la qualité de l'air doivent venir après le souci du « plus précieux cadeau de l'ensemble du monde créé : la vie humaine ».

Lacroix a mis en garde les jeunes d'autres dangers qui menacent de dévaloriser la vie humaine en plus de l'avortement, en désignant la pression de faire légaliser l'euthanasie au Québec, une « grave menace à l'horizon. » Il a fait la promotion de la Marche Printanière du 18 mai contre l'euthanasie à Québec comme une façon de dire « non merci » à cette pratique mortelle.

Mgr Lacroix a encouragé les jeunes : « Faites une différence ». « Mes amis, continuons à marcher pour la vie tous les jours de l'année. »

Après le discours de Bereit, la soirée s'est terminée avec la musique exaltante du Youth Band Gethsémani.

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Maintenant, les faits sur la Marche pour la Vie 2013...

 

OTTAWA, le 9 mai 2013 (LifeSiteNews.com, traduction CQV) — Jusqu'à 25.000 pro-vie enthousiastes ont défilé aujourd’hui sur la Colline du Parlement sous la menace d'orages. Le mauvais temps, cependant, ne fut pas de la partie, des conditions ensoleillées plutôt, pour la 16e Marche pour la Vie.

Cette année a été une autre année record dans une série continue de nombres record pour le plus grand rassemblement annuel du Parlement fédéral. Les organisateurs ont estimé la foule à près de 25.000 personnes (…).

Cette année, la Marche était obstruée par des travaux de construction à la base de la colline du Parlement, ce qui rendait la sortie de la Colline beaucoup plus lente à cause d'un goulot d'étranglement à la sortie. (…)

L'événement, qui marque le passage du tristement célèbre « bill omnibus » de Pierre Trudeau en 1969, qui a annulé l'interdiction de l’avortement au Canada et ouvert la voie à l'avortement sur demande, a porté cette année sur un appel à la fin de l’avortement sélectif du foeticide féminin. La pratique, qu'on croit être commune dans certaines populations immigrées du Sud-Est asiatique vers le Canada, a été dans les nouvelles cette année en raison de la motion 408 du député conservateur Mark Warawa.

(…)

John-Henry Westen, rédacteur en chef de LifeSiteNews.com, a déclaré : la Marche est la « démonstration publique la plus importante dans notre nation. » « Regardez autour de vous et rappelez-vous cet événement parce que vous pourrez dire à vos enfants et vos petits-enfants que quand la vie était attaquée dans notre grande nation, vous vous êtes levés pour la vie ».

Carl Anderson, Chevalier Suprême des Chevaliers de Colomb, a commenté la croissance du nombre de participants à la marche. « Les médias canadiens ne peuvent pas vous ignorer. Bientôt, le gouvernement ne sera pas en mesure de vous ignorer », at-il dit.

Vingt et un députés et deux sénateurs ont participé et parlé à la foule. (Voir la liste en bas du texte.)

Bev Shipley, député conservateur de Lambton-Kent-Middlesex, a déclaré que la Marche pour la vie est le plus important événement sur la Colline du Parlement chaque année. « Il n'y a rien, il n'en est pas d’aussi important que celui-ci, pour soutenir la dignité et la durabilité de la vie ».

David Anderson, député conservateur de Cypress Hills — Grasslands, a déclaré que les députés « se tiendront avec vous et iront de l'avant sur cette question. »

 

« Il n'y a pas de bonnes raisons d'avorter les bébés et il y a 100.000 bonnes raisons pour lesquelles nous devrions nous tenir avec les mères et les pères qui sont confrontés à un choix difficile chaque année », a-t-il ajouté.

Le député conservateur Mark Warawa a promis de continuer son combat contre l'avortement sélectif selon le sexe. « Ensemble, nous allons continuer la lutte et nous allons gagner », a-t-il dit.

Le député conservateur Stephen Woodworth a déclaré : « Nous sommes ici aujourd'hui pour convaincre le Parlement que l'égalité et la dignité humaines sont plus importantes que n'importe quel intérêt politique. Et je compte sur vous pour transmettre ce message partout au Canada ».

Il y avait également sept évêques catholiques qui ont été invités aux marches par Mgr Terrence Prendergast.

Mgr Gerald Lacroix, primat du Canada et archevêque de Québec, a déclaré que les manifestants étaient là « pour raconter à l'ensemble du Canada et aux gens d'ici que nous avons choisi de servir le grand peuple du Canada, que nous voulons que la vie soit respectée, que nous voulons que la vie soit célébrée ».

Un groupe dirigé par Chris Bray a séduit la foule juvénile avec une musique entraînante qui retentissait dans les rues du centre-ville d'Ottawa.

Liste des parlementaires sur la Colline :

Le sénateur Tobias Enverga Ontario

Guy Lauzon, de Stormont Dundas et Glengarry Sud

Rod Bruinooge, Winnipeg

Harold Albrecht, Kitchener Conestoga

Kyle Seeback, Brampton-Ouest

David Anderson, de Cypress Hills — Grasslands

Wlad Lizon, Mississauga-Est-Cooksville

Bev Shipley, Lambton Kent Middlesex

Rob Anders, Calgary-Ouest

Jeff Watson, Essex

Mark Warawa, Langley

Norm Doyle, NFL Labrador

Dean Del Mastro, Peterborough

 Maurice Vellacott, Saskatoon Wanuskewin

Leon Benoit Vagreville-Wainwright

Stella Ambler, Mississauga-Sud

Kevin Sorensen, Crowfoot

Royal Galipeau, Ottawa-Orléans

Lawrence Toet, Elmwood Transcona

Stephen Woodworth, Kitchener-Centre

James Lunney, Nanaimo-Alberny

Kelly Block, Saskatoon-Rosetown-Biggar

Dave Van Kesteren, Chatham-Kent-Essex

Brad Trost, de Saskatoon-Humboldt

 

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Désinformation naturelle chez Radio-Canada sur la Marche pour la Vie

Si vous allez sur le site de Radio-Canada du 9 mai 2013, vous trouverez sur neuf photos, trois représentant les contres-manifestants. On ne mentionne pas leur nombre, quelques dizaines, contre des dizaines de milliers de manifestants provie. Vraiment, il est proportionnel d'accorder le tiers des photos aux quelques promort présents, sans mentionner leur nombre... Le reportage vidéo est tout de même intéressant. À voir sur le site.

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Couverture médiatique du journal Le Devoir de la Marche pour la Vie

Le journal Le Devoir du 10 mai 2013 met l'accent sur l'aspect politique de la marche:

 

(Fais ce que dois autrefois, Libre de penser aujourd'hui, l'évolution du Devoir...)

 

Les députés qui militent contre l’accès inconditionnel à l’avortement sont susceptibles de faire l’objet de tentatives de putsch et, pour cette raison, les militants pro-vie devraient les aider à se faire réélire. C’est du moins ce que pense le député conservateur albertain Rob Anders, qui a lui-même goûté à la médecine plusieurs fois.

 
(...)
 
« Vous êtes 20 000 personnes, ce qui équivaut à 65 personnes pour chacune des 308 circonscriptions qu’il y a au pays », a lancé Rob Anders à la foule. « J’aimerais que vous considériez sérieusement de recruter chacun 10 de vos amis pour appuyer les nominations en 2015. Les hommes qui sont derrière moi [il n’y avait que deux femmes députés conservatrices présentes] ont pris des positions fermes et se sont fait des ennemis ce faisant. Ils auront besoin d’aide pour continuer leur travail. »
 
Lorsque les élections pointent à l’horizon, les députés sortants voient parfois leur candidature contestée par d’autres militants. M. Anders, qui fait figure de mouton noir au sein du Parti conservateur, dit avoir subi sept courses à l’investiture pour conserver son droit de représenter sa circonscription de Calgary.
 
Selon M. Anders, la participation des militants pro-vie aux nominations permettrait de protéger les députés pro-vie, mais aussi d’en faire élire davantage. « Plus il y a de députés pro-vie, mieux c’est. » Le caucus informel pro-vie sur la colline parlementaire compte une trentaine de membres.
 
Sexo-sélection
 
Mark Warawa, le député conservateur qui a tenté en vain de faire voter une motion condamnant les avortements de foetus féminins, était aussi présent à la manifestation. (...)
 
La manifestation devait d’ailleurs insister sur les avortements sexo-sélectifs, avec pour thème «“C’est une fille !” ne devrait pas être une condamnation à mort. » Finalement, d’autres thèmes ont été entendus, notamment celui d’un groupe de 25 femmes ayant marché de Montréal à Ottawa pour raconter comment elles avaient été harcelées pour se faire avorter. (...)

 

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20 000 personnes à Ottawa pour la marche Pro-Vie

Par une très belle journée ensoleillée, 20 000 personnes se sont déplacées pour manifester contre le droit de tuer les enfants par l’avortement au Canada. Le nombre de manifestants augmente d’année en année, surtout des jeunes, plus sensibilisés à la cause de la vie.

Voici quelques photos de l’événement.

 

 La colline parlementaire était remplie à pleine capacité! 

 

 

De nombreux groupes de jeunes, de nombreuses écoles du Canada étaient sur place.

 

 

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En 2001, pour 100 naissances vivantes, il y avait 88,9 avortements, sur le Plateau Mont-Royal...

Sur le site de convercite.org:

 

(Des élus du quartier Plateau Mont-Royal en compagnie de survivants)

 

 

 (...)Le taux d’interruption volontaire de grossesse est assez élevé chez les résidantes du territoire du CLSC du Plateau Mont-Royal. En effet pour 100 naissances vivantes, il y a 88,9 avortements. L’indice synthétique(1) est de 1,02 interruption volontaire de grossesse par femme, la moyenne de Montréal étant de 0,88. C’est chez les 18-24 ans que le taux d’interruption volontaire de grossesse est le plus élevé.

(1)
Nombre moyen d’interruptions volontaires de grossesse qu’aurait une cohorte de femmes dans l’hypothèse où ces femmes seraient soumises tout au long de leur période de procréation, aux taux d’interruption volontaire de grossesse par âge observés durant une période donnée.

 

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Très belle homélie de Mgr Christian Lépine sur la vie

Sur le site du diocèse de Montréal du 7 mai 2013:

 

(Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal) 

« On ne peut pas cesser de prier pour le respect de la vie », rappelle-t-il. Ainsi, Mgr Lépine désire dorénavant célébrer chaque année une « Messe pour la vie » le premier vendredi du mois de mai. 
 
Une nouvelle tradition diocésaine
 
Pourquoi avoir choisi cette date? Est-ce en raison de la convergence en mai prochain d'actions publiques à l'échelle nationale pour affirmer la volonté du respect de la vie, de la conception jusqu'à sa fin naturelle? Des actions comme la Marche pour la vie à Ottawa le jeudi 9 mai prochain, ou encore la Marche printanière à Québec le samedi 18 mai. 
 
« C'est vrai que ça tombe bien! », s'exclame notre archevêque en souriant. « Mais c'est surtout que traditionnellement, le premier vendredi du mois est consacré plus spécialement à la mémoire de la Passion de Jésus-Christ, ce qui nous permet d'aborder les questions de la vie à travers la lentille de la Passion. »
(...)
Ce thème du Christ en croix prédominait dans l'homélie de Mgr Lépine, une homélie claire, limpide, illuminante. Il a abordé sans ambages les enjeux de la fin de la vie, une question très présente ces temps-ci dans l'actualité. Il a également jeté un éclairage sur la contribution unique et essentielle que les mourants apportent à la société, de même que l'importance d'accompagner la vie d'une personne mourante. Accompagner la vie, non pas la mort.  
 
« Toute question sur la vie est une question délicate. » C'est ainsi qu'il a débuté son homélie, mais au terme de son enseignement d'une vingtaine de minutes, il ne faisait plus aucun doute qu'il peut également y avoir de la lumière et de la vie au cœur de cette question.  
Donner suite
 
Durant l'eucharistie, Mgr Lépine a également prié pour que « l'Église soit audacieuse dans son témoignage » et que notre société sache « accueillir le don que sont les personnes en situation de fragilité ».  
 
Il a également invité les fidèles à donner suite concrètement à leur conviction de la nécessité de protéger la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Mgr Lépine se joindra aux deux Marches, celle du 9 mai et celle du 18 mai (informations plus bas).  
 
Voici quelques exemples de gestes concrets à poser :  
 
 
Signer les pétitions
Manifeste du Collectif de médecins du refus médical de l'euthanasie 
Manifeste de Vivre dans la dignité  
 
Participer à la Marche pour la Vie à Ottawa - jeudi 9 mai
Transport organisé par autobus, départs de Montréal et Laval 
Renseignement et réservation : au (438) 930-8643, (514) 344-2686, ou par courriel au :  [email protected]  
 
Assister au Colloque « Protéger les plus vulnérables de l'euthanasie », présenté par le Collectif de médecins du refus médical de l'euthanasie - samedi 11 mai 
8 h 45 à 12 h 
au Centre Mont-Royal, 2200 Mansfield (métro Peel)
 
Participer à la Marche printanière à Québec - samedi 18 mai
Transport organisé par autobus et covoiturage, départ de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde
Renseignement et réservation : au (514) 866-1661
 
Lire le message de l'OCVF pour la Semaine nationale pour la vie et la famille
 
Vocabulaire de fin de vie - PDF
 
Vous pouvez regarder l'homélie ou la lire par la suite. Mgr Lépine a un style qui peut faire penser au poète Charles Péguy. Il répète de petites phrases en y ajoutant une légère nuance qui fait approfondir ce qu'il vient d'affirmer. 

http://www.youtube.com/embed/IAVr4KkLKwY

Voici le texte de l'homélie :
 
Toute question sur la vie est une question délicate.

Parce qu’il y a des drames humains, parce qu’il y a des souffrances, parce qu’il ya de la douleur., mais, en même temps, ces douleurs et ces souffrances sont les douleurs d’un être humain., ce ne sont pas seulement des douleurs et des souffrances, ce sont les douleurs et les souffrances d’un être humain.

Et ce soir, aujourd’hui, je voudrais méditer et réfléchir sur la question de la fin de la vie, lorsque la maladie, la souffrance, la douleur vient avec la maladie, la fin de la vie, la mort se profile à l’horizon. Comment accompagner cette vie, cette vie qui tire à sa fin ou cette vie qui est dans la perspective de la mort, comment l’accompagner? Comment accompagner un mourant?

C’est une question comme vous le savez qui est très débattue depuis un ou deux ans avec une commission qui s’est promenée au Québec, plus récemment avec des projets qui peuvent être envisagées pour la société, pour des discussions dans la société.

Alors beaucoup de choses ont été dites, je voudrais attirer votre attention sur trois points.

Le premier c’est sur Jésus-Christ. Contempler Jésus-Christ crucifié.

Le deuxième, c’est que nous avons besoin des mourants.

Et le troisième c’est accompagner les vivants.

Contempler Jésus-Christ crucifié. Jésus-Christ va dire dans l’Évangile de Jean : « Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la donne». Extérieurement, ce n’est pas cela qui arrive, extérieurement, on prend sa vie, extérieurement, on le frappe, extérieurement on le crucifie, on le flagelle, on le courronne d’épines. Extérieurement, on veut sa mort.Quelqu’un veut sa mort. On lui transperce le cœur pour s’assurer qu’il est mort. On veut sa mort.

Mais pourtant Jésus va dire de façon assez étonnante : «Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne». Il a tellement dit oui à faire de sa vie un don que de sa mort même il en fait un don, un don à son père pour nous. Il a tellement fait de sa vie un don que sa souffrance même, il en fait un don, un don à son père pour nous.

Si quelqu’un à Gethsémani s’était approché de lui et  avait dit : « Écoute, jusqu’ici tu as bien vécu, tu as donné un beau message, maintenant ce qui est devant toi, c’est seulement la souffrance et la mort, si tu veux, on va t’aider et on va t’injecter un poison de sorte que tu vas mourir tout de suite, sans douleur, tu n’auras pas à vivre la passion, l’agonie,  la mort sur la croix. Est-ce que cela aurait été un service qu’on lui aurait rendu? Quelle perte c’aurait été pour l’humanité.

Sur le plan de la vie humaine, lorsqu’on parle de la vie de quelqu’un, en général, on va parler de sa vie avant sa mort. Il a vécu, il a fait ceci, il a dit cela, et, il est mort. Comme si la mort ne faisait pas partie de la vie. Comme la souffrance, comme si la souffrance ne faisait pas partie de la vie. Il y a la vie, puis il y a la souffrance et la mort, comme étant autre chose.

Avec Jésus-Christ, ce qui est assez clair c’est que la souffrance et la mort, et la mort qu’il vit sur la croix, c’est le moment le plus important de sa vie. C’est là qu’il fait le plus. C’est là qu’il fait le plus pour nous. Sa souffrance de la Croix, sa souffrance de l’agonie à Gethsémani à sa mort sur la croix, c’est plus important que toutes les paroles qu’il a dites avant, que tous les miracles qu’il a fait. Parce qu’il a aimé jusqu’au bout, parce qu’il s’est donné jusqu’à l’extrême de l’amour.

Dans ce sens là, certainement que pour nous chrétiens, si nous voulons contribuer à cette discussion dans la société, nous ne pouvons faire autrement que de partir de Jésus-Christ crucifié. D’autant plus que le crucifié est ressucité, témoignant ainsi que la mort n’est pas le dernier mot de la vie, que  la mort n’est pas le dernier mot  de l’amour,  ouvrant ainsi un chemin vers l’espérance, tellement qu’encore une fois dans l’évangile de Saint Jean, on ne  dira pas «À l’heure ou Jésus mourrait».  Il est écrit «À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père».

C’est une lumière sur la vie et sur l’amour que seul Jésus-Christ peut nous apporter. Et certainement que dans un premier temps c’est à la lumière de la foi que l’on accueille cette lumière. Mais en même temps c’est une lumière dont tout cœur humain a besoin. Et c’est pour cela qu’il ne s’agit pas de garder cette lumière là pour nous parce que nous on croit en Jésus –Christ et que peut-être que d’autres seraient plus éloignés de la foi en Jésus-Christ. C’est une lumière que nous sommes appelé à accueillir mais aussi pour la transmettre, parce qu’il y a une lumière qui vient de la croix et qui a le pouvoir de toucher tous les cœurs, quels qu’ils soient, du seul fait que  c’est un être humain, du seul fait que c’est un cœur humain. Parce que Jésus  Christ a donné sa vie pour tous.

Donc contempler Jésus Christ crucifié. On ne peut pas aborder les questions de la vie et de la mort, les menaces contre la vie, sans partir de Jésus Christ crucifié.

Le deuxième point, c’est que nous avons besoin des mourants.

Dans un premier temps, dans la société on peut penser que dans la société, ce dont on a besoin c’est de producteurs et de consommateurs. De gens utiles. Qui font fonctionner l’économie. Ou qui rentrent dans un cycle de vie matériel. Mais certainement que cela a sa place dans la vie. Mais est-ce que cela a toute la place, cela c’est autre chose.

Parfois on traite la souffrance et la mort un peu comme si c’était quelque chose à côté de la vie. Et on voit bien que l’on peut-être quelque chose à apporter aux mourants, aux personnes qui souffrent, mais on ne voit pas toujours que eux aussi nous apporte quelque chose. Que la personne qui souffre, que la personne qui est mourante nous apporte  quelque chose et je dirais nous avons besoin de ce qu’elle nous apporte.

Lorsque  dans notre famille on est confronté à accueillir l’événement d’une maladie tragique, qui semble avoir pour issue la mort, ça demande du courage, ça demande de la générosité. Et. Quelque soit la façon des gens de le vivre, ça demeure difficile.

Mais il n’est pas rare qu’on entende parler, et certainement j’ai souvent rencontré des gens qui ont apporté leur témoignage d’accompagnement d’un membre de leur famille dans le contexte des funérailles, et qui disaient comment, pour les personnes qui m’en ont fait part en tout cas, comment le fait de s’être engagé à être présent auprès du membre de leur famille qui en était à ses derniers jours ou à ses dernières semaines, comment au-delà du premier moment de dire « faut se dépasser » parce que ça change notre horaire, ça change nos activités, et faut y mettre du temps, que l’on veut mettre, mais qu’il n’est pas toujours facile de mettre, mais une fois qu’on a dépassé cela et que l’on est là, il n’est pas rare qu’il y ait des moments de réconciliation, il est pas rare qu’on découvre que, qu’une seule seconde peut avoir des pouvoirs d’éternité… Je pense à cette dame qui me disait que, au chevet de sa mère, elle voit à un moment donné, dans son dernier souffle, elle voit ses yeux se tourner vers elle, elle ne parlait plus depuis quelques jours, mais elle voit ces yeux se tourner vers elle et la regarder, avec une telle tendresse, c’est une seconde, une fraction de seconde et ça lui a donné un souffle d’espérance incroyable.

Énormément de belles choses peuvent se vivre lorsqu’on prend conscience que la personne que l’on accompagne, certainement elle a besoin de nous, mais lorsqu’on découvre aussi qu’elle nous apporte quelque chose. Quand on s’expose, quand on se rend disponible pour vivre l’événement, et en accueillir l’épreuve, mais aussi finalement, découvrir la bonté qui rayonne à travers l’épreuve.

On a besoin des mourants. On a besoin comme société, je dirais de remettre le mourant au centre de la société et au centre de la famille, parce que, dans un certain sens, il y a d’autres éléments dans la vie et d’autres éléments sont importants, mais on comprend à partir du moment où on a soif de vie, qu’on est fait pour la vie, et que l’expérience de la mort demeure un moment clé. Ça peut être un moment qui nous jette à terre comme ça peut être un moment qui soit source d’espérance. Et de mettre le mourant au centre de la société et au centre de la famille, c’est justement donner un espace à découvrir davantage qui nous sommes. Nous sommes des êtres vivants, mais nous sommes des êtres qui sont faits pour plus que la vie en ce monde. Nous sommes habités par une soif d’absolu. Nous sommes faits pour l’éternité.

Et dans cet accueil pour les mourants, on touche quelque chose de cette éternité qui se rend présente. Ce n’est pas toujours aussi lumineux, à ce moment-là précis. Parfois, c’est plus tard que la lumière se fait. Mais il y a des moments de lumière et il y a une lumière.

Donc, contempler Jésus-Christ crucifié, découvrir qu’on a besoin des mourants, pour être renvoyé au sens le plus profond de notre vie. Si la vie n’était faite que pour trouver, n’était considérer comme valable ou comme valide, que lorsqu’on est en santé, que lorsque tout va bien, que lorsqu’on est comblé de biens matériels, la vie serait absurde la plupart du temps.

Si on veut, si on est à la recherche d’un sens à la vie, on est à la recherche d’un sens qui va résister, qui va résister… On a vécu un échec, la vie a encore un sens. On a été frappé de rejet, la vie a encore un sens. On a été ébranlé par la maladie, la vie a encore un sens. On est dans la perspective de notre mort, la vie a encore un sens.

L’idée c’est de découvrir le sens de la vie qui résiste à tout ce qui fait partie de la vie. Non seulement aux moments plus immédiatement matériels de la vie.

Les mourants, avant d’être des mourants sont des vivants. Ce sont toujours des vivants qui sont des mourants. Quand on regarde un mourant, ce qu’on regarde c’est un vivant. Un vivant qui est à l’article de la mort, mais un vivant. Et dans ce sens-là, accompagner des mourants, c’est dans un premier temps, c’est tout d’abord accueillir des vivants qui approchent de la fin de leur vie. Accompagner des vivants jusqu’à la fin. Accompagner avec des soins physiques, les soins spirituels, les soins familiaux, jusqu’à la fin. Et, cet accompagnement jusqu'à la fin c’est celui par lequel on dit que cette personne qui est mourante, c’est un être humain qui est vivant. Et ça devient un acte de confiance en cette vie humaine et un acte d’espérance en Dieu qui est présent et qui agit.

De ce point de vue-là, si on dit, comme on peut le penser, ou comme certains le pensent, que si on veut vraiment aider quelqu’un qui souffre, ce qu’il faut faire c’est supprimer le malade, par euthanasie ou par suicide assisté, quelque soit le langage qu’on utilise, soins de fin de vie ou aide à mourir, dès qu’il s’agit de causer directement la mort de quelqu’un, on n’est pas en train d’accompagner le vivant, on est en train de supprimer le vivant. On n’est pas en train de procurer des soins, on est en train de supprimer le patient qui a besoin de soins.

Donc dans ce sens-là, la question même de l’accompagnement de la vie, c’est d’accompagner la vie jusqu’au bout.

Vous êtes familiers avec les questions de vocabulaire qui sont importantes. Si on parle d’acharnement thérapeutique par exemple, cela veut dire vouloir tellement aider qu’on prend des moyens disproportionnés qui n’ont plus rapport avec les résultats que l’on peut escompter et qui dans ce sens-là deviennent comme excessifs. Quelque part, accompagner la vie, c’est aussi accepter que nous sommes des êtres mortels. Mais en même temps c’est accompagner la vie jusqu’au bout.

De ce point de vue là, encore dans les clarifications de vocabulaires, il est légitime de cesser, d’arrêter des traitements disproportionnés, qui n’ont plus de conséquences d’aider quelqu’un. Il arrive un moment donné où c’est là qu’on en est. Donc, arrêter le traitement c’est aussi accepter que l’on est des êtres mortels, mais ce n’est pas causer la mort, c’est la maladie qui cause la mort.

Par contre si on se met à vouloir devancer la mort, parce qu’il y a la souffrance, c’est là qu’on est plus en train d’accompagner. On est en train de supprimer.

Alors ce sont des questions délicates, il n’y a pas de réponses immédiates pour tout le monde, mais certainement que si on reste les yeux fixés sur Jésus-Christ, on reçoit la grâce de pouvoir discerner, de pouvoir voir la valeur de tout être humain et le bien qu’est tout être humain, quelque soit sa fragilité, quelque soit l’étape de sa vie, où qu’il en soit dans sa santé.

Alors je vous invite à prier parce que la lumière, il y a une lumière qui vient de Dieu, Dieu est vie, Dieu est auteur de la vie, il nous a créés et Dieu dans ce sens-là est le premier défenseur de la vie. Mais il défend la vie comment? Il défend notre vie comment? Il défend notre vie en donnant sa vie pour nous en Jésus Christ et dans ce sens-là il vient nous indiquer que la vie elle est faite pour être donnée, que la vie elle est faite pour qu’on apprenne à se donner et dans ce sens-là si tout au long de notre vie, avec nos fragilités et avec nos péchés, avec nos lenteurs, ben on fait de notre vie un chemin de don, on se prépare à faire de notre mort, un don. La mort se prépare en faisant de notre vie un chemin de don. La mort comme passage à la vie éternelle se prépare en faisant de notre vie un chemin de don, un chemin de prières et un chemin de dons aux autres, un chemin d’ouverture à Dieu et un chemin de don aux autres.

Et lorsqu’on a la grâce ou lorsqu’on rencontre des gens qui ont eu cette grâce et qui ont été ouvert à cette grâce parce qu’elle est offerte à tous cette grâce et qui ont été ouvert à cette grâce de vivre cette vie comme un don dans la prière, dans la fidélité au don de soi aux autres, à leur famille, au moment de leurs souffrances et de leur mort, alors que l’on va pour les aider, alors que l’on va pour les réconforter, on découvre que c’est nous qui sortons réconfortés. (...)

Je suis certain que vous avez vécu l'expérience. Combien de fois on a voulu réconforter quelqu'un et c'est lui qui nous a réconforté. Parce qu'en faisant de sa souffrance et de sa vie un don, de sa fragilitlé, la lumière jaillit à travers sa fragilité, à travers son regard. Jésus-Christ, l'oeuvre de Jésus-Christ, elle est puissante. C'est une oeuvre d'amour, c'est une oeuvre de bonté et tous nous avons besoin de cette bonté et nous pouvons prier pour que tous en cette société, en ce temps que nous vivons, les croyants comme ceux qui sont plus loin de Jésus-Christ, découvre ou redécouvre cette bonté de Jésus-Christ et ce pouvoir de Dieu sur la vie, et ce pouvoir de Dieu sur la mort, qui a le pouvoir de transformer la mort en don de soi, en passage vers la vie éternelle.

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Diminution de la popularité de la pilule contraceptive en France

Sur le site de genethique.org du 8 mai 2013:

 

 

 

 Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les ventes de pilules de 3è et 4è générations ont chuté de 26%, celles des pilules de 1ère et 2è générations ont augmenté de 18%, sur la période allant de décembre 2012 à mars 2013. Depuis décembre 2012, les ventes globales des contraceptifs oraux ont diminué de 2,7%. Le dépôt d'une plainte par une jeune fille handicapée à la suite d'un accident vasculaire cérébral imputé à l'utilisation d'une pilule de 3è génération puis le déremboursement par la sécurité sociale des pilules de 3è générations "auxquelles l'ANSM attribue 14 décès prématurés par an", pourraient être à l'origine de cette évolution.

 
En pratique, cette crainte à l'égard des effets des contraceptifs oraux se vérifie. Avec leurs médecins, les femmes effectuent de plus en plus un bilan sur le choix de leurs méthodes de contraception. (...)
 
Enfin, la journaliste précise que pour Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Planning familial, la défiance des femmes envers les contraceptifs à base d'hormones pourrait donner lieu à une "hausse de l'absence de contraception ou du recours aux méthodes dites naturelles".

 

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Des manifestations de christianophobies au Québec

Quand le talent fait défaut, il reste, au moins, le scandale, pour se faire connaître. De Boris Vian à Aldomovar en passant par Xavier Dolan, le succès médiatique ne tient qu’aux clichés déplacés présentés en pâtures aux adeptes d’une facilité qui retrouvent dans ces œuvres leur propre manque d’imagination. Aucune créativité, qu’une tentative de choquer pour se faire connaître et par la polémique accéder à la notoriété.

Doit-on s’en préoccuper? Doit-on perdre du temps à conspuer les odeurs nauséabondes que les badauds savourent parce qu’elles rejoignent directement leurs bas instincts, ou parce que les médias sans aucun esprit critique veulent les appeler des parfums, chacun copiant l’autre journaliste, s’appuyant en définitive sur une critique commanditée servant à ne faire perdre d’emplois à personne? Tout le monde est gentil au Québec, sauf ceux qui ne veulent pas se défendre parce qu’ils ont pour commandement d’aimer leurs ennemis, ce qui permet de leur taper dessus en se gonflant d’orgueil et en étant très fier de pouvoir cracher sur ceux qui ont les mains attachées par leur amour du prochain.

Tous les crétins s’attaquent aux chrétiens, heureux d’avoir trouvés une cible qui leur permet de prouver qu’ils sont des combattants, faisant partie de la meute et s’assurant ainsi de ne pas être eux-mêmes attaqué s’ils sont interrogés par les clowns du dimanche soir qui manient le pouce romain pour désigner au peuple qui louanger et qui mettre à mort médiatiquement.

De Serge Grenier et Marc Laurendeau à Guy A. Lepage, c’est la même bêtise confondant l’irrévérence avec l’intelligence. Il est possible de croire qu’il n’y a pas de temps à perdre avec ces insignifiants. D’autres réagissent autrement. Une lettre parue dans le journal Métro revient sur ces croix brûlées pendant un montage de l’émission La Voix et sur l’utilisation de la Croix dans le clip de Xavier Dolan contre l’intimidation.Sur le site du journal Métro:

 Controverse et indifférence

À l’instar du clip College Boy de Xavier Dolan, le clip Like a Prayer de Madonna a suscité la controverse en 1989. Le clip de Dolan a fait bien du bruit dans les médias alors que la mise en scène de la chanson Like a Prayer de Madonna, durant l’émission La Voix du 14 avril dernier, n’a suscité aucune réaction médiatique. Et pourtant, durant ce triste et désolant spectacle, on voyait de grandes croix noires auxquelles on mettait le feu et qui brûlaient durant la chanson interprétée par l’équipe d’Ariane Moffatt.
 
À moins de connaître l’auteure de cette chanson et le clip très contesté qui a accompagné sa diffusion, il était très difficile de faire un lien entre ce qu’on entendait et ce qu’on voyait. C’était vraiment désagréable, troublant et choquant de voir le symbole des chrétiens brûler ainsi sur une scène, uniquement pour accompagner une chanson de Madonna. Comment peut-on manquer autant de respect envers les chrétiens, envers les nombreux téléspectateurs qui n’ont pas compris pourquoi on s’en prenait à leur symbole religieux? Et pourquoi cette indifférence dans les médias?
 
Xavier Dolan désirait dénoncer l’intimidation. Il est allé trop loin. Brûler des croix est un acte violent et irrespectueux. Cette mise en scène inspirée par le clip de Madonna ressemblait davantage à une séance du Ku Klux Klan. Le mépris à l’égard d’une croyance partagée par plus d’un milliard de personnes s’inscrivait très mal dans un événement aussi prestigieux. Le respect du public devrait être une valeur importante quand on célèbre les meilleurs talents de chez nous.
 
Solange Viau, LaSalle
 
Si vraiment certains «créateurs» avaient de bonnes intentions, celle de lutter contre l'intimidation par exemple, il serait approprié qu'il démontre eux-même du respect pour les autres, et pour un signe si cher, la croix, aux coeurs de plus d'un milliards d'habitants de cette planète. Galvauder la croix n'est pas l'honorer.

 

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Mgr Lacroix invite les Québécois à participer à la Marche printanière contre l'euthanasie

Mgr Lacroix invite les Québécois à manifester pour les soins palliatifs et contre l'euthanasie, ce 18 mai 2013 à Québec !

http://www.ecdq.tv/embed/3284/

N'oubliez pas de visiter le site de La Marche printanière !

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