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Un député conservateur veut condamner l'avortement

blabllab lab lab lab et je mets le lien.

ààà

asdf

 

 

et je cite: 

M. Warawa a présenté sa motion à la Chambre des communes le 27 septembre, le jour même où les parlementaires ont battu la motion M-312, parrainée par son collègue Stephen Woodworth, qui demandait au Parlement de former un comité pour déterminer si le foetus doit être considéré comme un être humain.

La motion de M. Woodworth a été battue par 209 députés contre 91. La majorité des députés conservateurs l'ont appuyée, dont la ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose.

Le premier ministre, Stephen Harper, s'est toujours opposé à la réouverture du débat sur l'avortement, même si plusieurs de ses députés s'opposent à cette pratique. Il avait voté contre la motion de M. Woodworth, et il compte s'opposer à celle de M. Warawa.

«Le gouvernement s'oppose à ce qu'on rouvre ce débat, a affirmé le porte-parole de M. Harper, Carl Vallée. Le Parlement a déjà voté sur cette question.»

Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, entend lui aussi voter contre la motion. ****** «Chaque fois que les conservateurs se font battre sur une tentative de rouvrir le débat sur l'avortement, ils sont très créatifs et ils en inventent une autre», a dénoncé M. Muclair. ****** Le chef libéral, Bob Rae, a abondé dans le même sens. Selon lui, l'avortement est une décision privée qu'une femme prend en compagnie de son médecin, la Chambre des communes n'a pas à s'ingérer dans cette discussion.

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5e colloque annuel de la FCSM : Les défis éthiques dans le monde de la santé

(Le philosophe Thomas de Koninck (sur la photo) donnera une conférence sur la notion de dignité)

 

 

 

Sur le site de quebec2013.ca, cette annonce d'un colloque réunissant philosophes, médecins, théologiens, sur les questions éthiques dans les soins de santé:

 

HORAIRE ET PROGRAMMATION
 
VENDREDI 31 MAI
 
7 h          Accueil et inscription
Hôtel Palace Royal
 
10 h        Divers tours guidés
Vieux-Québec
 
15 h        Réunion annuelle FCSMC
Hôtel Palace Royal
 
16 h 30  Adoration
Chapelle, Soeurs de la Charité de Québec
Maison Mère-Mallet
 
18 h        Cocktail
Hôtel Palace Royal
 
19 h        Souper libre
 
SAMEDI 1ER JUIN
 
7 h 30    Messe
Chapelle, Soeurs de la Charité de Québec,
Maison Mère-Mallet
 
8 h 15    Déjeuner
Hôtel Palace Royal
 
8 h 55    Ouverture officielle
François Primeau, M.D., B. Ph., FRCPC
Président, Comité scientifique
 
CONFÉRENCES PLÉNIÈRES
 
9 h          La dignité : enjeu central de l’éthique en santé 
Thomas DeKoninck, Ph. D.
Titulaire, Chaire de philosophie dans le monde actuel, Université Laval, Québec
 
9 h 45    Aux sources de la décision éthique : dimensions rationelle et croyante de la personne 
Thérèse Nadeau-Lacour, Ph. D.
Professeure, Théologie et sciences religieuses
Université Laval, Québec; UQTR, Trois-Rivières
 
10 h 30  Pause
 
11 h        Soins de fin de vie : une approche humaniste 
Joseph Ayoub, M.D., FRCPC
Soins palliatifs, CHUM, Montréal
 
11 h 45  Les enjeux éthiques de la fécondation in vitro 
Jacques Suaudeau, M.D., LPh, MHist, DTh
Conférencier en éthique, France et Italie
Officiel, Académie pontificale pour la vie, Rome
 
12 h 30  Diner libre
 
1ER ATELIER
 
14 h 30 
 
1-Regards sur l’euthanasie
Bertrand Blanchet, Ph. D.
Répondant des questions bioéthiques à l’AECQ
 
2-Euthanasia and appropriate care at the end of life
Joseph Ayoub, M.D.; Pierre Gagnon, M.D.; Michel R. Morissette, M.D.
Soins palliatifs et SIDA
 
3-Témoignage sur une fraternité médicale
Béatrix Paillot, M.D.
Gériatre, Paris
15 h 30  Pause
 
2E ATELIER
 
16 h       
 
4- Spiritualité et institution de soins
Guy Jobin, Ph. D.
Titulaire, Chaire Religion, spiritualité et santé, Université Laval, Québec
 
5- In Vitro Fertilization : Interactive discussion
Jacques Suaudeau, M.D., LPh, MHist, DTh
 
6 Euthanasie et soins appropriés en fin de vie
Patrick Vinay, M.D., Ph. D., FRCPC
Chef, Soins palliatifs, CHUM, UdeM, Montréal
 
7 Et si la vie était une question : prise en compte de la souffrance du soignant
Jacques Quintin, Ph. D.
Bureau du développement de l’éthique, 
Faculté de médecine, Université de Sherbrooke
SOIRÉE
 
18 h        Cocktail et banquet
 
20 h 30  Remise du prix Dr David McCann
Les défis de la nouvelle évangélisation dans le domaine de la santé
Gérald C. Lacroix, B. Th., M. Th.
Archevêque de Québec
 
DIMANCHE 2 JUIN
 
9 h 30    Messe
Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec

 

Pour vous inscrire, cliquez ici.

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La charte de la laïcité selon les « valeurs québécoises » du Parti Québécois...

Pourquoi une charte des valeurs québécoises est-elle si importante pour le Parti Québécois?

Une première réponse de Denis Lessard dans la Presse du 24 mai 2013 :

En ces matières, le ministre Jean-François Lisée est à l'image de son gouvernement : indéchiffrable. En promettant d'adopter la ligne dure, que réprouve la Coalition avenir Québec, le gouvernement Marois semble avoir fait son deuil de l'adoption de sa refonte de la loi 101. Minoritaire, il avait désespérément besoin de la CAQ. On a probablement jugé qu'à tout prendre, un projet de loi vidé de sa substance démobiliserait les militants. Le PQ se positionnera comme le défenseur de la langue française, tout en sachant bien que ce débat ne fait plus recette. « La langue, ça ne lève plus », chuchote-t-on chez les stratèges péquistes.

(…)

La « sortie de secours »

Le débat linguistique n'est plus porteur. Qu'à cela ne tienne, le gouvernement Marois et son stratège ont en poche une carte cachée, une solution de rechange, une « sortie de secours » aurait dit Jean-François Lisée, l'auteur, il y a quelques années. En campagne électorale, Mme Marois avait promis que son gouvernement adopterait une « Charte de la laïcité », histoire de rebrasser le sentiment d'attachement des électeurs à une série de valeurs largement partagées par les Québécois.

Seul problème, on s'est rendu compte que ce terme de « laïcité » n'avait aucune résonnance auprès des électeurs francophones. C'était une transposition du débat qui a cours depuis des années en France — depuis 1789, ironiseront certains — sur la neutralité de l'État à l'endroit de toutes les confessions. Louise Beaudoin avait introduit le mot au PQ.

Valeurs communes

Les ministres Jean-François Lisée et Bernard Drainville ont eu leurs différends sur la façon de jouer la carte de la laïcité ou plutôt des valeurs communes selon la plus récente mouture. Pas question de décrocher le crucifix à l'Assemblée nationale, ni d'interdire le port de la burka dans la rue à Montréal — sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en France, on a prohibé le port de la burka dans l'espace public.

En revanche, les représentants du gouvernement, les fonctionnaires en contact avec le public ne doivent pas porter de signes religieux ostentatoires. Et en vertu de l'égalité homme-femme, l'apprenti conducteur musulman ne pourra exiger qu'un homme lui fasse subir son examen. C'est ce que va dire le gouvernement Marois dans son document de discussion, suivi d'un projet de loi à coup sûr diviseur qui, dans un contexte minoritaire, ne sera jamais adopté.

Pour l'heure, les stratèges péquistes ont décidé de reporter tout ce débat à l'automne, histoire de ne pas gaspiller de si bonnes munitions à trois semaines des vacances. Bernard Drainville n'a pas été difficile à convaincre. Il espère que d'ici là, on lui aura offert un autre ministère, loin des « péquisteries » et des « fausses bonnes idées » du stratège Lisée.

Un jeu politique pour le Parti Québécois pour réunir la population sous son égide. Pas une charte de la laïcité, mais une charte des « valeurs québécoises ».

Mais qu’est-ce que les valeurs québécoises?

— L’interdiction du crucifix à l’Assemblée nationale? Les Québécois sont majoritairement contre. Le PQ a compris le message.

— L’imposition d’un cours d’Éthique et Culture religieuse qui ne respecte pas la tradition chrétienne du Québec et impose l’initiation, selon le professeur, aux spiritualités indiennes, nouvel âge, écologistes et présente les révélations à Mahomet comme des faits, comparativement à des dires douteux des apôtres sur la résurrection du Christ? Tout sauf le christianisme… Un cours dont la population ne voulait pas. Elle n’a pas changé d’avis depuis qu’elle a pu voir le contenu illogique de ce cours relativiste où tout le monde a sa vérité qui est la bonne, du moment qu’elle respecte la pensée politiquement correcte transmise par le professeur… et par l’État. C’est ainsi, fait avéré, que l’on peut parler du bienfait de l’avortement des trisomiques dans une classe, devant des enfants qui ont dans leur propre famille, un frère ou une sœur trisomique. La blessure est profonde.

Les « valeurs québécoises » du Parti Québécois, c'est aussi :

— un féminisme largement subventionné qui combat de toutes ses forces les valeurs familiales et les femmes « arriérées » qui sont heureuses de passer du temps à la maison avec leurs enfants et ne les mettent pas à la garderie pour aller travailler à l’extérieur. Un féminisme qui défend le droit de tuer pour les femmes et l’option qui leur est réservée de décider qui peut être désigné comme un enfant à naître, un bébé, ou un tas de cellules inexistant à évacuer.

— Un antichristianisme qui fait que personne ne devrait parler, ne devrait témoigner de sa foi en Dieu dans un organisme gouvernemental ou même familial, lorsqu’il s’agit de garderie.

— Un antichristianisme qui se poursuit à l’école secondaire où même les écoles privées n’ont pas le droit de donner un enseignement dans une perspective chrétienne.

— Une volonté de voir un turban, un voile, une kippa, une croix, comme une agression insupportable et inacceptable qui doit être cachée, du moins chez les fonctionnaires, employés de l’État.

— Une volonté d’enseigner une sexualité libérée de toutes les responsabilités inhérentes à un véritable amour, une sexualité casse-cœur pour tous nos enfants, en tentant de réduire les effets néfastes d’expériences sexuelles à répétition par une stupide politique contraceptive qui ne protégera même pas la santé des jeunes et perpétuera la mentalité de l’enfant vu comme un obstacle à l’épanouissement personnel, donc sujet d’avortement sur demande, que ce soit pour des raisons eugéniques ou parce que l’on part en vacances, peu importe…

— Un nationalisme antipatriotique qui a honte de son passé canadien-français et catholique, et désire par conséquent créer un Québécois nouveau, sans racines, tourné vers l’avenir, en français, peu importe qu’il n’ait plus qu’une culture vide, sans âme parce qu’obligatoirement athée, implicitement sans droit d’une présence libre de la foi dans l’univers médiatique et politique. Une culture d’animal rivée à la terre, matérialiste et bestiale, qui explique que les immigrants ne veulent pas, avec raison, s’y intégrer.

— Un endoctrinement (partagé par les autres partis) sur plusieurs décennies pour faire croire aux Québécois qu’il n’est pas possible que la presque totalité de la population puisse terminer ses jours sans douleur, entourée par des soins palliatifs de qualité permettant une fin digne dans l’amour, et non dans l’achèvement d’une pseudocompassion qui n’a pas le temps d’accompagner, et accepte de considérer les plus faibles de nos sociétés comme des êtres qui perdent leur dignité et qu’il est normal de soulager de leur indignité, pour qu’ils ne se considèrent plus « avec raison », comme un fardeau pour leurs proches. L’Aide à « mourir dans la dignité » est d’abord une reconnaissance, un support au geste de « compassion » du mourant qui a la générosité de ne pas imposer son fardeau de soins à lui apporter. Merci au mourant d’avoir conscience que son état coûte cher, qu’il demande des ressources que l’on enlève à d’autres patients, qu’il n’est plus digne, de ce fait, de vivre, qu’il est indigne et égoïste de sa part, de prolonger ce temps qui n’a plus aucune signification pour la société, aucune utilité.

— Une lutte intolérante et inquisitoriale à l’« homophobie » vue comme toute pensée critique sur l’homosexualité, ou tout refus des exigences de lobbys gais, du « mariage » gai à l’adoption, à la procréation assistée et l’utilisation de mères porteuses d’élevage garanti.

— Une promotion de l’égalité qui ne tient pas compte des situations différentes et inégales…

Tout cela serait des « valeurs québécoises »?

Certainement pas. Ce ne sont que les valeurs d’une minorité au pouvoir et bien impliquée dans les médias. 90 % des journalistes travaillant pour des médias catholiques au Québec ne reçoivent pas de cartes de presse. Parce que l’on considère qu’ils ne peuvent être objectifs s’ils ont une révérence envers leurs églises particulières.

Un ancien journaliste, s’est vu lui-même refuser le renouvellement de sa carte de presse, après un interrogatoire en règle sur sa foi, même après être allé en appel, il y a une décennie de cela, alors qu’Anne-Marie Dussault avait le dernier mot au Québec sur qui pouvait obtenir une carte de presse de la fédération professionnelle des journalistes du Québec.

Le contrôle de la chaîne d’état, des informations comme des productions de fictions, de téléromans, permet de façonner une population pour l’entretenir dans la confusion et lui faire accepter pour elle-même ce qui était une histoire de nazi il y a 60 ans… Avec les progrès du lavage de cerveau par les médias, l’euthanasie des inutiles est maintenant volontaire au Québec. Et la ministre Hivon réfléchit actuellement à  l’euthanasie des personnes ne pouvant donner leur consentement (Alzheimer) ou des personnes mineures pour lesquelles elle ne voit pas d’avenir, dû entre autres à leurs maladies…

Les « valeurs québécoises » du Parti Québécois n’ont rien à voir avec les valeurs des Québécois. Elles ne sont au contraire que l’étalement de l’absence de valeurs d’un parti qui ne parvient pas à cacher son idéologie antireligieuse et antipatriotique. Elles ne sont que les « Valeurs » d’un parti qui a chuté dans les sondages depuis qu’il a pris le pouvoir et que les Québécois ont pu prendre connaissance, en pratique, des « valeurs québécoises » du Parti Québécois…

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Entrevue de l'avocat Michel Racicot sur Radio Ville-Marie, sur l'aspect politique et juridique de l'euthanasie

Sur le site de Radio Ville-Marie du 23 mai 2013, vous pouvez écouter cette entrevue en cliquant ici.

(Me Michel Racicot)

 

 

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Petite question sur le gouvernement et l'euthanasie qui fait réfléchir...

Paru sur le site de onestopnewsstand.com :

 

 

 

 

La Commission Mourir dans la dignité a bien fait, dans ses recommandations, de mettre en priorité l’amélioration de l’accès aux soins palliatifs. Toutefois, en ajoutant la recommandation de tolérer l’euthanasie, la Commission a erré de plusieurs façons: a) cela va à l’encontre de la majorité des prestations qui lui ont été faites; b) cela va à l’encontre même des soins palliatifs, lesquels mourront de leur belle mort avec l’arrivée d’une option de mort plus «expéditive» appelée «aide médicale à mourir». Ce mépris, par la Commission, de la volonté dûment exprimée du peuple, est-il garant du respect à venir de la volonté des gens qui ne voudront pas se faire euthanasier?

 

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Réflexions de Jacques Brassard sur l'euthanasie et la volonté du gouvernement de la travestir pour la faire accepter

Sur son blog du 23 mai 2013:

(Jacques Brassard épingle la volonté du gouvernement de camoufler l'euthanasie par un vocabulaire trompeur)

 

Je crois utile de revenir sur la légalisation de l’euthanasie puisque, d’une part, un projet de loi en ce sens devrait être déposé bientôt(...)

J’y reviens parce que je trouve profondément fallacieuse la tentative de la ministre responsable d’assimiler l’euthanasie à une mort digne. Il y a là une volonté manifeste de créer de la confusion dans les esprits dans le but de  faire adopter le projet de loi de façon précipitée.
 
Et comme il est question de «mourir dans la dignité», il est essentiel de considérer ce concept de «dignité».
 
Ce concept, nous dit Jacques Suandeau, de l’Académie pontificale pour la Vie, «est lié à l’appartenance du sujet à l’espèce humaine, au fait qu’il est un être humain, et donc digne de respect, quels que soient sa race, son âge, son sexe, sa condition économique ou son intelligence. La dignité humaine n’est liée à aucun critère d’aptitude, à aucune condition, sinon celle de l’appartenance à l’ordre humain.»
 
La dignité est donc, comme disent les philosophes, «ontologique», c’est-à-dire inhérente à la nature humaine.
 
«C’est cette dignité, poursuit Jacques Suandeau, liée au statut d’être humain qui peut être niée ou bafouée, par exemple dans la pratique de l’esclavage ou dans l’imposition de traitement volontairement avilissant».
 
Par conséquent, la dignité d’une personne ne peut être diminuée d’aucune façon, ou même anéantie, par le fait que cette personne soit affectée par l’âge, ou la maladie, ou la perte de capacités physiques et mentales. La dignité demeure toujours pleine et entière. Et elle doit être pleinement respectée, que la personne soit bien portante ou qu’elle soit en fin de vie.
 
«Respecter la dignité du mourant, nous dit Jacques Suandeau, c’est lui assurer les meilleures conditions de vie possibles, avec le maximum de confort physique et moral, au cours des quelques jours qui lui restent à vivre, libérant ainsi son esprit pour lui permettre de faire face à sa mort, de régler de façon responsable ses devoirs matériels, de dire adieu à ses proches, de prier (s’il est croyant).»
 
C’est précisément ce qu’on fait dans les maisons de fin de vie, comme celle de Solican, chez moi, à Alma. On donne aux personnes les soins appropriés pour leur assurer le maximum de confort et de réconfort. Ces personnes meurent vraiment dans la dignité. Leur dignité n’est pas bafouée.
 
L’euthanasie, ce n’est pas mourir dans la dignité. Au contraire, écrivent le philosophe Louis-André Richard et le directeur de la Maison Michel-Sarrazin, Michel L’Heureux, «abréger la vie d’un être humain par l’euthanasie serait une confirmation que cette personne mourante a un statut inférieur et n’a plus la dignité d’un être humain à part entière, dont il faudrait s’occuper avec déférence».
 
(...)
Jacques Brassard
 

 

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Un grand discours aux Français, à la veille d'une grande manifestation pour la famille, contre le « mariage » gai

Sur le site de zenit.org du 23 mai 2013:

(On se prépare à manifester en famille ce 26 mai en France, pour le droit des enfants d'avoir un père et une mère)

 

 (...) 

Je me risque toutefois à vous adresser encore un message pour vous inviter à prendre la mesure de ce qui se passe en France depuis neuf mois et qui me semble sans précédent. La vague d’opposition au mariage et à l’adoption pour tous n’a cessé de s’amplifier depuis que le Cardinal André Vingt-Trois invitait les catholiques de France à prier pour le mariage et la famille, le 15 août dernier.
 
Il s’agit, à n’en pas douter, d’un mouvement social unique dans la France de ces dernières décennies :
 
par son ampleur. Jamais les français ne s’étaient mobilisés en aussi grand nombre : 1 million le 13 janvier, et selon toute vraisemblance, 1 million 4, le 24 mars à Paris. Sans compter les manifestations régionales et les multiples rassemblements quasi quotidiens, ici ou là.
 
par sa diversité. Ce sont des français de toutes conditions sociales, confessions et sensibilités politiques, qui se sont mobilisés et pour qui la rue a été le creuset d’une fraternité inédite.
 
par son caractère intergénérationnel. Toutes les générations se sont retrouvées engagées dans le même combat : grands-parents, parents, enfants… (...)
 
par son contenu. Il ne s’agissait pas de revendiquer des intérêts particuliers mais de défendre le « Bien commun » de la société, (...) ce Bien que tous peuvent rechercher en commun, car il peut seul garantir à tous, sans exception, les droits fondamentaux de la personne humaine, tel que le droit à être reconnu comme un homme ou une femme, ou encore le droit d’un enfant, né d’un homme et d’une femme, à se référer à ses origines et à être élevé par un père et une mère.
 
par son caractère non institutionnel. Ce ne sont ni des partis, ni des organisations professionnelles, ni des confessions religieuses qui ont pris l’initiative d’organiser ces manifestations, même si tous sont les bienvenus (...)
 
par son caractère pacifique et responsable. Contrairement à ce qu’on a bien voulu dire, le mouvement n’a conduit à aucun débordement de violence : ni vitrine cassée, ni voiture renversée, ni policier hospitalisé. Cette vague d’opposition a même engendré, parmi ses plus beaux fruits, le mouvement des veilleurs qui se multiplient dans de nombreuses villes de France pour manifester, dans le silence, l’écoute de textes fondamentaux et la non violence, la profondeur de leur conscience. « Je veille », disait naguère le bienheureux Jean Paul II, « cela veut dire : je m’efforce d’être un homme de conscience. Je n’étouffe pas cette conscience et je ne la déforme pas ; j’appelle le bien et le mal par leur nom, je ne les confonds pas ; j’accrois le bien en moi et j’essaie de corriger le mal, le surmontant en moi-même ». Là se trouve le prélude véritable à une action politique digne de ce nom.
 
par son respect des personnes. Le mouvement a été porté par une argumentation fondée en raison, qui conteste l’inscription dans la loi du mariage entre personnes de même sexe en vue d’adopter des enfants, mais n’a en aucun cas stigmatisé quiconque. Faut-il rappeler qu’il n’y a discrimination que lorsqu’ on traite différemment des personnes dont la situation est identique : or il y a une différence fondamentale entre un couple de personnes de sexes différents et un couple de personnes de même sexe, car dans un cas il peut engendrer, et dans l’autre pas. Au fait, n’y a-t-il pas une discrimination plus grande encore à réduire une personne à son orientation sexuelle ? Il n’y a pas des homosexuels, il y a des hommes et des femmes qui peuvent avoir une orientation homosexuelle, qu’ils n’ont pas nécessairement choisie, mais dont l’identité est plus large que leur orientation. Et une personne a toujours droit a être respectée : il me semble que « la manif pour tous » a toujours condamné toute forme de rejet et de violence envers une personne, en raison de son orientation sexuelle.
 
par l’importance de la prière qui enveloppe tout ce mouvement. S’il s’agit d’abord d’une démarche citoyenne, apolitique et aconfessionnelle, jamais les catholiques n’auront autant supplié le Seigneur publiquement, ou bien dans le secret des cloîtres et des cœurs, de venir en aide à la France en cette période troublée de son histoire.
 
Unique aussi et sans précédent par le traitement dont ce mouvement a bénéficié de la part des pouvoirs publics et de la grande presse :
 
mensonges sur les chiffres pour tenter de minimiser l’ampleur populaire du mouvement dans l’opinion publique.
 
silence délibéré de la plupart des grands media, se rendant ainsi complices de l’Etat et des lobbies minoritaires qui ont défendu ce projet.
 
répression policière disproportionnée, n’hésitant pas à faire usage de la force, voire de la violence, à l’encontre de manifestants désarmés et pacifiques.
 
mépris du peuple par un gouvernement qui prétend être sur le terrain et à l’écoute de la rue. C’est un peu le monde à l’envers : héritiers directs de ces étudiants qui lançaient des pavés sur les CRS en mai 68, nos ministres ne se déplacent plus sans la présence de CRS en nombre pour se protéger de groupes inoffensifs, qui n’ont pour arme que leur présence tapageuse, leurs banderoles et leur voix.
 
Passage en force de la loi, quand bien même l’opinion publique est en train de basculer : 56% des français interrogés par les Instituts de sondage ne sont pas favorables à la loi Taubira, ce qui la fait reposer sur un socle démocratique bien fragile. Sans aucun doute les réseaux sociaux ont permis à ce vaste mouvement populaire de faire connaître la vérité à de nombreux citoyens privés d’informations objectives.
 
Je tiens à le dire : la loi Taubira n’est pas juste et la manière dont elle a été imposée aux français n’est pas juste non plus. La poursuite du mouvement d’opposition est donc pleinement légitime, non seulement parce qu’il est légitime de demander l’abrogation d’une loi qui est contraire à la conscience, mais encore parce que cette loi en cache d’autres à venir inéluctablement, au nom même du principe de non discrimination qui fonde toute cette législation en France et en Europe : je veux parler de la reconnaissance de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) pour les couples de lesbiennes et de la Gestation Pour Autrui (GPA) pour les couples gays. En outre, il est évident que le mariage pour tous n’est qu’une étape vers la mise en œuvre généralisée de « l’idéologie du gender » qui est le véritable mobile de ce « changement de civilisation », comme l’attestent les programmes imposés de l’Education nationale et qui passeraient du coup presque inaperçus.
 
Comme citoyen, je soutiens la poursuite du mouvement et la manifestation nationale du 26 mai à Paris. Comme évêque, je ne peux, chers diocésains, qu’encourager ceux d’entre vous qui le peuvent et qui le jugent bon en conscience, à participer à cette manifestation, où je compte vous rejoindre. La manifestation reste en effet un moyen valable, dans le cadre d’une démocratie participative, pour faire entendre sa voix.
 
Dans la mesure où cette manifestation demeure, dans son organisation, apolitique et aconfessionnelle, pacifique et respectueuse des personnes, j’appelle donc à manifester pour :
 
Demander le retrait ou l’abrogation d’une loi injuste et préjudiciable, non seulement à l’intérêt de l’enfant, mais à la cohésion sociale déjà si fragilisée.
 
attirer l’attention de nos concitoyens sur la gravité des menaces qui pèsent sur l’avenir de notre société : généralisation de l’idéologie du gender, extension de la PMA et de la GPA aux couples homosexuels, politique familiale en régression.
 
encourager ceux qui se sont mobilisés durant des mois et dont l’engagement n’a pas faibli, en particulier les jeunes qui sont les cadres de la France de demain.
 
montrer au gouvernement, qui connaît parfaitement l’ampleur réelle de la mobilisation, que ce mouvement social est irréversible et qu’il peut devenir une force de proposition et d’action politique pour demain.
 
(...)
 
+ Marc Aillet
Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

 

Merci Mgr Aillet, vos paroles soutiennent un mouvement qui a des répercussions mondiales. Un exemple pour tous les combattants de la Culture de Vie.

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Pourquoi 5 années de continence demandées avant d'accepter les dons de sang des personnes homosexuelles

Sur le site de l'agence publique de santé du Canada:

 

 

 

Bien que l'impact du VIH/sida sur la communauté gaie ait diminué depuis le milieu des années 1980, le groupe des hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSH), un terme épidémiologique qui décrit un comportement et qui englobe des personnes de tous les horizons de la société, continue de composer la majorité des diagnostics déclarés de VIH et de sida. Ce groupe s'étend à toutes les catégories sociales et recoupe d'autres populations et facteurs d'importance, comme l'âge, l'appartenance ethnique, le comportement sexuel ou la consommation de drogue, qui peuvent apporter d'importants renseignements pour l'établissement d'approches à la prévention, aux soins, au traitement et au soutien.

Que révèlent les statistiques?
 
À la fin de 2008, environ 48 % (31 330) de tous les cas de VIH prévalents étaient associés à la catégorie d'exposition des HRSH.1
En 2008, les HRSH représentaient une proportion estimée à 44 % de toutes les nouvelles infections au Canada.1
Environ 19 % des HRSH infectés par le VIH en 2008 n’étaient pas au courant de leur statut à l'égard du VIH.1
En 2009, la catégorie d’exposition des HRSH avait accumulé 66,3 % des résultats d'analyse positifs aux tests de sérodiagnostic du VIH chez les hommes adultes.2
À la fin de 2009, la catégorie d’exposition des HRSH comptait cumulativement 74,9 % des cas déclarés de sida chez les hommes adultes.2

Mais certains diront que l'Agence de la santé publique du Canada est homophobe pour publier des données aussi clairement « homophobes »...

Le journal Le Devoir du 23 mai 2013 donne des détails sur la décision de conserver une période de cinq années avant de permettre le don de sang :

(...)Certains pourraient être d'avis que la période d'attente de cinq ans est encore trop longue, a reconnu Dana Devine, vice-présidente aux affaires médicales et scientifiques de la Société canadienne du sang, qui gère l'approvisionnement hors Québec.

«Toutefois, compte tenu de l'historique du système d'approvisionnement en sang au Canada, nous le considérons comme une première étape prudente», a-t-elle déclaré, soulignant que l'organisme réviserait la politique.

Chez Héma-Québec, le vice-président aux affaires médicales, le docteur Marc Germain, a expliqué que les données scientifiques récentes et les progrès en matière de sécurité transfusionnelle ont permis la levée de l'interdiction.

«Un tel changement est scientifiquement justifié et ne mettra aucunement en péril le très haut niveau de sécurité des produits sanguins», a-t-il déclaré.

Héma-Québec a rappelé que la possibilité de transmission du VIH par transfusion est extrêmement faible, soit de l'ordre de 1 sur 30 millions au Québec. La modification maintiendra cette probabilité au même niveau, a soutenu l'organisme.

L'ombre du scandale du sang contaminé au Canada a plané sur les discussions pour modifier les règles de dons de sang, qui ont duré plusieurs années. (...)

 

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Les femmes qui se font avorter souffrent plus que celles qui accouchent...

Comment l'avortement fait du mal aux femmes

La légalisation de l’avortement est largement présentée comme étant bénéfique pour les femmes, mais un bassin d’évidences médicales et psychologiques démontre une autre réalité.

Un avortement provoqué pose des risques à court et long termes pour la santé physique des femmes. Un avortement peut aussi avoir un effet néfaste sur la santé mentale. 
 
Ces risques sont exacerbés lorsque l’avortement est légalisé dans des pays ayant des soins de santé maternelle inexistants ou de mauvaise qualité.
 

Risques physiques de l’avortement

Un avortement chirurgical est une procédure intrusive qui interrompt de façon violente un procédé biologique naturel. Parmi les complications documentées, on compte des hémorragies, des infections, des dommages au col cervical, des perforations utérines, des inflammation du pelvis et des résidus de tissus foétal ou placentaire.(1)
 
Certaines de ces complications nécessitent des chirurgies supplémentaires et peuvent affecter la fertilité (voir risques à long-terme ci-dessous).
 
L’avortement peut résulter en un décès. De vastes études basées sur des statistiques de la Finlande,(2) du Danemark(3) et des ÉtatsUnis(4) démontrent que le taux de mortalité maternelle à la suite de l’avortement est beaucoup plus élevé que ce même taux suite à une naissances (voir Fig. 1). Des taux de mortalité plus élevés persistent jusqu’à 10 ans après un avortement. (3)
 
 

Avortements non-chirurgicaux 

L’avortement non-chirurgical, ou avortement provoqué pas les drogues (souvent appelé avortement «médical») pose ses propres risques pour la santé des femmes enceintes. Parmi les complications répertoriées, on compte: les hémorragies, les infections, une rupture d’une grossesse ectopique non-diagnostiquée et un avortement incomplet (nécessitant souvent une intervention chirurgicale) quelques fois provoquer la mort.(5)
 
Une étude de grande échelle publiée en 2009 dans Obstetrics & Gynecology a révélé que les avortements provoqués par les drogues (en utilisant une combinaison de mifepristone avec un prostaglandin, habituellement le misoprostol) ont eu des effets adverses majeurs dans 20% des cas—presque quatre fois le taux de complications immédiates comparées aux avortements chirurgicaux.(6)
 
Une étude australienne de 2011 sur le mifepristone comparait les complications à la suite d’avortements médicaux et avortements chirurgicaux lors du premier trimestre de grossesse. Les femmes ayant eu recours à un avortement provoqué pas les drogues étaient 14 fois plus à risque de devoir subséquemment être admises à l’hôpital et 28 fois plus à risque de devoir se faire opérer. Les risques augmentaient lorsque des avortements médicaux avaient lieu leur du deuxième trimestre—33 pour cents des cas nécessitaient une intervention chirurgicale.(7)
 

Risques à long-terme 

L’avortement peut freiner le succès reproductif futur. Il accroît de façon significative les risques futurs de naissances prématurées,(8) qui menacent sérieusement la vie et la santé des nouveaux-nés.(9)
 
Le risque de naissance prématurée augmente avec chaque avortement additionnel.(10) L’avortement est aussi associé avec une augmentation des risques d’infertilité,(11) de fausses-couches,(12) de grossesses ectopiques(13) (qui peuvent être fatales si elle ne sont pas traitées rapidement) et de décollement placentaire (ce qui peut résulté, pour la femme, en une hémorragie potentiellement fatale, et peut avoir comme conséquence le décès de l’enfant(14).
 
L’avortement peut mener à un risque plus élevé de cancer du sein et du système reproductif.(15) Bien que le lien entre l’avortement et le cancer du sein est controversé, il est clair que l’avortement peut empêcher une femme de bénéficier de la diminution des risques de cancer associé à une première grossesse menée à terme.(16)
 
L’évidence physiologique et épidémiologique démontre qu’à la suite d’un avortement, une femme a plus de tissus vulnérables au cancer dans la poitrine que si elle n’était pas tombée enceinte en premier lieu.(17) Des douzaines d’études appuient cette découverte;(18) une méta-analyse faite en 1996 montre une hausse de 30 % du risque de cancer du sein chez les femmes ayant eu recours à l’avortement.(19) L’évidence réfutant cette analyse s’est avérée non-concluante.(20)
 
 

Risques psychologiques de l’avortement

En plus des risques pour la santé des femmes, l’avortement peut avoir des conséquences psycho-sociales néfastes. Une méta-analyse menée en 2011 et parue dans le British Journal of Psychiatry démontrent que les femmes ayant eu recours à l’avortement sont 81% plus à risque de développer des problèmes de santé mentale; près de 10% des instances de problème psychologiques peuvent être directement attribués à l’avortement. On compte parmi ces problème l’anxiété, la dépression, l’usage excessif d’alcool et de drogues et des tendances suicidaires.(21)
 
Une vaste étude finlandaise rapporte que le taux de suicide à la suite d’un avortement est six fois plus élevé que le taux suite à un accouchement.(22) Inversement, même si les troubles mentaux sont quelques fois utilisés pour justifier un avortement, une étude menée en 2013 démontre que l’interruption d’une grossesse non-désirée n’a pas de bénéfice thérapeutique au niveau psychologique.(23)
 
L’avortement peut aussi endommager la relation d’une femme avec son partenaire(24) et d’autres personnes(25) de son entourage et a des impacts négatifs sur les hommes(26) et le enfants.(27) Plusieurs femmes et hommes regrettent maintenant leur décision d’avoir eu recours à l’avortement,(28) ou d’avoir encouragé l’usage de l’avortement et cherchent de l’aide afin de faire leur deuil.(29)
 

L’avortement dans les pays en développement 

Les dangers inhérents à l’avortement sont exacerbés quand les soins de santé maternelle de base ne sont pas disponibles ou sont inadéquats. La légalisation ou la promotion de l’avortement sur demande(30) représente donc un danger accru pour les femmes dans les pays en développement.
 
Les avortements provoqués par les drogues, incluant les avortement en utilisant uniquement le misoprostol (au lieu d’en combinaison avec le mifepristone), est souvent recommandé dans les régions où les avortements 
chirurgicaux ne sont pas disponibles. Mais cela peut s’avérer particulièrement dangereux. Les complications fréquentes à la suite d’avortements non-chirurgicaux requiert une infrastructure médicale développée (incluant l’accès à du matériel pour échographie, des transfusions sanguines et une capacité à pratiquer des interventions chirurgicales) souvent non-existante dans les pays en développement. Et l’usage du misoprostol seulement accroît les risques d’avortement non réussi.(31) L’usage de ces méthodes menace la vie et la santé des femmes et ne doit pas être encouragé.
 

Mortalité maternelle 

Plusieurs membres de la communauté internationale prétendent que la légalisation de l’avortement est nécessaire pour réduire les décès liés à la maternité dans les pays en développement. Le bagage d’évidences internationales démontre cependant que les incidences de mortalité liée à la maternité est déterminé par la qualité des soins de santé maternellr (et autres facteurs indirectement liés) et non par le statut légal ou l’accessibilité à l’avortement sur demande.(32) La légalisation de l’avortement ne résout pas le problème de soins de santé de moindre qualité — cela augmente simplement le nombre de femmes sujettes aux risques liés à l’avortement.
 
Une étude de 2012 sur la mortalité maternelle au Chilie a révélé que le nombre de morts liées à la maternité a diminué de façon significative à la suite de la prohibition légale de l’avortement. Le nombre de morts liées directement à l’avortement a aussi chuté—de 10.78 morts liées à l’avortement par 100,000 naissances en 1989 à 0.83 en 2007, une diminution de 92.3% après que l’avortement ait été déclaré illégal.(33) La légalisation de l’avortement n’est pas nécessaire pour améliorer la santé maternelle et sauver la vie des femmes.
 
 

Les dangers ne devraient pas être ignorés 

Les risques de l’avortement sur le bien-être physique et psychologique ne devraient pas être ignorés. Au lieu de légaliser et promouvoir l’avortement, les gouvernements devraient protéger la dignité et les droits inaliénables de chaque être humain, incluant ceux des femmes et de leurs enfants à naître. Ils devraient travailler pour améliorer les soins de santé maternelle, ce qui est bénéfique pour les mères ainsi que pour les enfants.(34)
 
 

Références 

(1) Ring-Cassidy E, Gentles I. Women’s health after abortion: the medical and psychological evidence. Toronto, The deVeber Institute, 2003; Strahan TW, ed. 
Detrimental effects of abortion: an annotated bibliography with commentary. Springfield, IL, acorn Books, 2001.
 
(2) Gissler M et al. Pregnancy-associated mortality after birth, spontaneous abortion, or induced abortion in Finland, 1987-2000. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 2004, 190:422-427; Gissler M et al. Pregnancyassociated deaths in Finland 1987-94—definition problems and benefits of record linkage. Acta Obstetricia et Gynecologica Scandanavica, 1997, 76:651-657.
 
(3) Reardon DC, Coleman PK. Short and long term mortality rates associated with first pregnancy outcome: population register based study for Denmark 1980–2004. Medical Science Monitor, 2012, 18(9):71-76.
 
(4) Reardon DC et al. Deaths associated with pregnancy outcome: a record linkage study of low income women. Southern Medical Journal, 2002, 95(8):834-841.
 
(5) a total of 2,207 adverse events following medical abortion were reported to the United States Food and Drug administration through april 2011, including 14 deaths and 612 hospitalizations (excluding deaths). Mifepristone U.S. postmarketing adverse events summary through 04/30/2011. FDa, 2011 (http://1.usa.gov/tZW1hf, accessed 16 april 2013).
 
(6) niinimaki M et al. Immediate complications after medical compared with surgical termination of pregnancy. Obstetrics & Gynecology, 2009, 114(4):795-804.
 
(7) Mulligan E, Messenger H. Mifepristone in South australia: the first 1343 tablets. Australian Family Physician, 2011, 40(5):342-345. 
 
(8) This is likely due to cervical incompetence resulting from forced dilation. Shah PS, Zao J. Induced termination of pregnancy and low birthweight and preterm birth: a systematic review and meta-analyses. BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2009, 116(11):1425-1442; Rooney B, Calhoun BC. 
Induced abortion and the risk of later premature births. Journal of American Physicians and Surgeons, 2003, 8(2):46-49.
 
(9) Preterm birth is linked especially to cerebral palsy. Escobar GJ et al. Outcome among surviving very low birthweight infants: a meta-analysis. Archives of Disease in Childhood, 1991, 66:204-211.
 
(10) Klemetti R et al. Birth outcomes after induced abortion: a nationwide register based study of first births in Finland. Human Reproduction, 2012, 27(11):3315-3320.
 
(11) Tzonou a et al. Induced abortions, miscarriages, and tobacco smoking as risk factors for secondary infertility. Journal of Epidemiology and Community Health, 1993, 47(1):36-39.
 
(12) Maconochie n et al. Risk factors for first trimester miscarriage—results from a UK-population-based case–control study. BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2007, 114(2):170-186.
 
(13) abortion can lead to pelvic infection, which can cause subsequent ectopic 
pregnancy. Parazzini F et al. Induced abortions and risk of ectopic pregnancy. Human Reproduction, 1995, 10(7):1841-1844.
 
(14) Barrett JM et al. Induced abortion: a risk factor for placenta previa. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 1981, 141(7):769-772.
 
(15) Remennick L. Induced abortion as cancer risk factor: a review of epidemiological evidence. Journal of Epidemiology and Community Health, 
1990, 44(4):259-264.
 
(16) The fact that full-term pregnancy reduces the risk of breast cancer has long been established. See, for example, MacMahon B et al. age at first birth and breast cancer risk. Bulletin of the World Health Organization, 1970, 48(2):209–221.
 
(17) Brind J. The abortion-breast cancer connection. National Catholic Bioethics Quarterly, Summer 2005:303-329 (http://www.abortionbreastcancer.com/Brind_nCBQ.PDF, accessed 16 april 2013).
 
(18) Epidemiologic studies: induced abortion and breast cancer risk. Breast Cancer Prevention Institute, 2012
 
(19) Brind J et al. Induced abortion as an independent risk factor for breast cancer: a comprehensive review and meta-analysis. Journal of Epidemiology and Community Health, 1996, 50(5):481–496.
 
(20) Lanfranchi a. The abortion-breast cancer link revisited. Ethics & Medics, 2004, 29(11):1-4 (http://www.abortionbreastcancer.com/Lanfranchi.pdf, accessed 16 april 2013); Brind J. Induced abortion as an independent risk factor for breast cancer: a critical review of recent studies based on prospective data. Journal of American Physicians and Surgeons, 2005, 10(4):105-110 (http://www.jpands.
org/vol10no4/brind.pdf, accessed 16 april 2013).
 
(21) Coleman PK. abortion and mental health: quantitative synthesis and analysis of research published 1995–2009. British Journal of Psychiatry, 2011, 199:180-186.
 
(22) Gissler M et al. Suicides after pregnancy in Finland, 1987-94: register linkage study. British Medical Journal, 1996, 313:1431-1434.
 
(23) Fergusson DM et al. Does abortion reduce the mental health risks of unwanted or unintended pregnancy? a re-appraisal of the evidence. Australian & New Zealand Journal of Psychiatry, 2013, doi:10.1177/0004867413484597.
 
(24) Barnett W et al. Partnership after induced abortion: a prospective controlled study. Archives of Sexual Behavior, 1992, 21(5):443-455. 
 
(25) Burke T. Forbidden grief: the unspoken pain of abortion. Springfield, IL, acorn Books, 2007.
 
(26) Lauzon P et al. Emotional distress among couples involved in first-trimester
induced abortions. Canadian Family Physician, 2000, 46:2033-2040; Shostak aB et al. Men and abortion: lessons, losses, and love. new York, Praeger, 1984.
 
(27) Coleman PK et al. The quality of the caregiving environment and child developmental outcomes associated with maternal history of abortion using the nLSY data. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2002, 43(6):743-757.
 
(28) See, for example, http://www.silentnomoreawareness.org (accessed 16 april 2013) and Reardon DC. Aborted women, silent no more. Chicago, Loyola University Press, 1987.
 
(29) See, for example, http://www.abortionrecovery.org and http://www.
rachelsvineyard.org (accessed 16 april 2013).
 
(30) “Elective” abortion here refers to the intentional killing of human beings in utero and excludes medical procedures that are necessary to prevent the death of pregnant women.
 
(31) ngoc nTn et al. Comparing two early medical abortion regimens: mifepristone+misoprostol vs. misoprostol alone. Contraception, 2011, 83(5):410-417.
 
(32) MCCL Global Outreach, nRL Educational Trust Fund. Women’s health & abortion: evidence shows that legalizing abortion does not reduce maternal mortality. Minnneapolis, Minnesota Citzens Concerned for Life, 2012 (available at http://www.mccl-go.org/resources.htm).
 
(33) Koch E et al. Women’s education level, maternal health facilities, abortion legislation and maternal deaths: a natural experiment in Chile from 1957 to 2007. PLoS ONE, 2012, 7(5):doi:10.1371/journal.pone.0036613 (http://wwwplosone.org/article/info%3adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0036613, accessed 16 april 2013).
 
(34) The science of embryology reveals that the human embryo or fetus is a living organism of the species Homo sapiens, like each of us, only at an earlier developmental stage. and it is a basic moral principle—affirmed in the United nations’ Universal Declaration of Human Rights and other international instruments—that all human beings bear an equal fundamental dignity and right to life that must be respected and protected.

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Une personne « transgenre » se voit refuser l'essai d'une robe de mariée. Elle porte plainte.

Sur le site de Radio-Canada du 23 mai 2013:h

 

(Rohit Singh qui a voulu essayer des robes de mariée)

 

 

Une transgenre, qui s'est vue refuser l'essai d'une robe de mariée dans une boutique de Saskatoon, a déposé une plainte devant la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan mercredi matin.
 
« Ce n'est pas seulement ma bataille. C'est une bataille pour toute la communauté transgenre qui vit de la discrimination au jour le jour par toute la société », a déclaré Rohit Singh.
 
(...)
 
Le propriétaire de la boutique Jenny's Bridal avait de son côté affirmé ne pas regretter son geste.
 
(...)

 

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