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« Je ne pensais pas qu’en 2013 des gens puissent avoir des idées aussi conservatrices »

Une correspondance entre une Québécoise surprise et une collaboratrice de Campagne Québec-Vie

Québécoise surprise : Suite à la mort de M. Morgentaler, j’ai pu entendre le président de votre organisation dans les médias. Eh bien, je crois que pour le bien de votre organisation, il devrait démissionner. Étant un homme, il n’a vraiment aucune crédibilité. (Pour la réfutation de ce sophisme pro-choix parmi tant d'autres, voir ici--rédaction) Que sait-il de ce que c’est que de tomber enceinte et de porter un enfant avec tout ce que cela implique?

Puis, j’ai eu l’idée de visiter votre site Internet. Quelle surprise ! Je ne pensais pas qu’en 2013 des gens puissent avoir des idées aussi conservatrices. Surtout après avoir lu ces quelques lignes concernant les objectifs de votre organisation:

« L’éducation du gouvernement et des citoyens sur l’avortement, la recherche entreprise sur les cellules souches embryonnaires, le suicide assisté, l’euthanasie, et d’autres menaces aux droits de l’Homme et à la dignité humaine » . Des menaces aux droits de l’homme et à la dignité humaine !!! Quoi de plus digne pour un humain que de pouvoir disposer de son corps comme il l’entend ! La liberté de choix ! Il est certain que des actions comme l’avortement et le suicide assisté doivent être bien encadrées pour éviter des abus, mais à mon avis, ceci demeure un droit fondamental pour un être humain. Quant aux articles à saveur homophobes (sic)… Vous qui êtes pour la vie, je vous dit simplement : Vivre et laisser vivre !!!

Quoi qu’il en soit, je crois que la promotion de la vie familiale et des valeurs traditionnelles est une très bonne chose car elles ont fait leurs preuves en ce qui concerne la probabilité pour un individu de mener une vie heureuse. Cependant, je crois qu’il faut respecter le choix de ceux qui préfèrent s’en éloigner. Au moins, ils auront vécu leur vie comme ils le voulaient.

Bonne journée,

--Une Québécoise surprise

 

Chère Madame,

Le président de Campagne Québec Vie m’a demandé si je pouvais répondre un peu à votre courriel, car vous semblez d’avance refuser ce qu’un homme pourrait dire à propos des grossesses et des enfants à naître.

Je vais donc essayer de mon mieux comme femme et mère de 4 enfants. Je dois vous dire tout de suite que je ne suis pas trop surprise que vous ayez ressenti un choc en découvrant le site de CQV. Beaucoup de Québécois, hommes et femmes, surtout de la plus jeune génération ne reçoivent l’information que par les média et le gouvernement qui sont unanimes à promouvoir l’avortement comme droit fondamental des femmes.

Au sujet de ce droit, je voudrais vous inviter à réfléchir. Est-t-il vraiment possible que les membres d’un groupe de l’humanité réclament le droit de disposer de la vie d’un autre groupe. Non, ce n’est pas possible. Pour que cela puisse se faire, il fallait d’abord s’appliquer à dépouiller les enfants à naître de leur dignité humaine. Il est pourtant évident à toute personne qui y réfléchit que cette dignité leur revient par nature. Toute mère et père qui attendent un enfant, oui ils l’attendent tous les deux, le savent très bien.

C’est en ce point que se situe le conflit entre les pro-choix et les pro-vie. S’il s’agissait d’un simple choix d’avoir ou de ne pas avoir un enfant, ou de disposer de son propre corps, la controverse serait finie depuis très longtemps. Le problème réside dans le fait que l’enfant est déjà là, que c’est un autre corps et la question devient : Tuer ou ne pas tuer un autre ?

Vous étiez très surprise par les idées que vous estimez très conservatrices. Dans notre société, on a été conditionné depuis maintenant beaucoup d’années à classer plusieurs questions très importantes selon la solution proposée soit comme progressistes ou conservatrices. En réalité, on devrait chercher ensemble à trouver les solutions correspondant à la justice et à la vérité plutôt que les classer de la sorte.

Dans le cas de l’avortement, on applique au Québec depuis plus de trente ans l’approche progressiste : l’avortement sur demande payé indifféremment par les pro choix comme par les pro-vie. On a enlevé le droit à la vie aux enfants à naître pour pouvoir accorder le droit à l’avortement aux femmes. Le concept de la vérité et de la justice interdit à l’esprit humain de faire un transfert de droit semblable. C’est pourquoi le mouvement pour la défense des enfants à naître ne faiblit pas, mais au contraire prend de l’ampleur. Si vous comprenez l’anglais, je vous recommande de visiter le site de CCBR. Cet organisme a été fondé par une jeune femme. Vous allez voir qu’il se lève au Canada une nouvelle génération consciente de la terrible injustice commise envers nos enfants à naître. Ces jeunes gens se considèrent de chanceux survivants étant tous nés après 1988, date où le Canada a été dépourvu de toute loi encadrant l’avortement et ils veulent consacrer leur vie au rétablissement de la justice.

Vous croyez que «la promotion de la vie familiale et des valeurs traditionnelles est une très bonne chose car elles ont fait leurs preuves en ce qui concerne la probabilité pour un individu de mener une vie heureuse». Je suis d’accord avec vous et pour ma part, je ne crois pas que les femmes s’en porteront moins bien quand notre société investira dans leur heureuse maternité plutôt que dans les avortements.

Un mot au sujet de la mission de CQV : Au Québec, et à vrai dire pas juste ici, on utilise le mot phobie pour intimider toute personne qui voudrait librement réfléchir à propos d’une question à laquelle on veut imposer une réponse unique. Voici un exemple : imaginons deux situations de notre société. Dans la première il n’y aurait au Québec aucune relation homosexuelle, seulement des relations hétérosexuelles maritales. Et imaginons le contraire que dans notre société il n’y aurait que des homosexuels. Je ne pense pas qu’il faille un cours collégial pour reconnaître dans quelle situation le Québec se développerait le mieux. Il en découle qu’il y a une différence dans la nature de ces deux sortes de relations.

Et pourtant, le Gouvernement et le Parlement du Québec affichent une unanimité extrêmement troublante dans sa volonté de faire la propagation de la valeur égale de l’homosexualité et de l’hétérosexualité. La plupart des parents ne souhaitent pas que leurs enfants s’engagent dans les relations homo, mais le Gouvernement se sent la mission d’enseigner à nos enfants qu’ils ont un choix égal. Pas un seul député de tous les partis politiques du Québec n’ose défendre l’évidence qu’une grande partie de la population reconnaît clairement. Pourquoi ? Ils ont peur d’être taxés d’homophobie.

C’est ici qu’apparaît l’importance de la mission de CQV. Au sujet de l’avortement, de l’homosexualité ou encore de l’euthanasie, le Gouvernement et les partis politiques représentés au Parlement sont, contrairement à la population du Québec, unanimes à faire la promotion de valeurs partisanes de lobbys féministes, homosexuels ou autres aux dépens de celles des familles.

CQV refuse de céder à l’ambiance de peur qui impose l’unanimité à nos députés et à la quasi-totalité de nos média. Ce n’est pas facile. On est humain et on peut faire des erreurs, mais je crois que CQV s’acquitte avec honneur des tâches que lui confère sa mission. Dans le contexte de la pensée unique qui recouvre le Québec, les idées qu’elle défend apparaissent parfois, comme vous dites, très conservatrices, mais si vous sortez du Québec à l’Ouest ou au Sud, vous allez voir que le débat est autrement vigoureux.

Je pense que rien ne manque au Québec autant que cette diversité de pensée à propos des sujets dont nous parlons. Puissiez-vous continuer vos réflexions librement pour le bien du Québec, c’est ce que je vous souhaite.

Au plaisir de vous relire éventuellement.

--Colette, épouse, mère de 4 enfants et collaboratrice de Campagne Québec-Vie

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Féministe et pro-vie

 
(féminisme pro-choix, un féminisme stérile qui s'autodétruit)

Lu récemment dans la Presse : une étudiante affirme que le féminisme doit passer par le respect de l'enfant à naître.

Pour certains, cela peut sembler un paradoxe d'être pro-vie et féministe à la fois. Cependant, j'ai été atterrée par le reportage de La Presse sur le gynécide et la sexosélection dans certains pays du monde. Il semblait y avoir un consensus selon lequel on devrait interdire l'avortement sur la base du sexe de l'enfant. Je suis tout à fait d'accord. Je me demande s'il y a une réelle différence entre deux femmes qui se font avorter d'un foetus féminin, l'une parce qu'elle connait le sexe de l'enfant et qu'elle tient absolument à avoir un garçon, et l'autre, parce qu'elle préfère se concentrer sur sa carrière et ne pas avoir d'enfant pour le moment.

Que l'on mette à mort l'enfant pour des raisons archaïques ou bien pour des raisons modernes, chaque avortement consiste à tuer un être humain innocent. Si le féminisme prétend défendre la femme, il doit aussi défendre l'enfant.

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Dépôt du projet de loi sur l'euthanasie le 14 juin ?

Un courriel reçu en fin de semaine du groupe Vivere. Une mise-en-garde, par contre: cette information n'a pas encore été confirmée par Campagne Québec-Vie. Je vous la retransmets à titre informatif :

Groupe Vivere venons d’avoir une réunion téléphonique avec quelques députés libéraux de l’Assemblée nationale du Québec et ils nous ont annoncé que le projet de loi sur l’aide médicale à mourir (euthanasie et suicide assisté) sera déposé le 14 juin. ... Il est urgent et capital que tous et chacun joigne au moins leur propre député de l’Assemblée nationale du Québec, par courriel et par téléphone, pour leur signaler leur refus catégorique de l’aide médicale à mourir :

  • aucunement nécessaire parce que le refus de traitement existe ;
  • danger à la sécurité publique en raison du consentement substitué dès l’inconscience – Rapport Ménard - et trop de risque de consentement « manipulé ».
  • mort atroce qu’on n’imposerait même pas à un animal (paralysie des poumons – asphyxie – ou mourir de faim ou de soif)

Même les courriels ne suffisent pas. Il faut absolument appeler ! Veuillez demander à toutes vos connaissances d’en faire autant auprès de leur député de l’assemblée nationale, c’est absolument urgent ! On ne peut pas prendre cela à la légère. Le sort du Québec et du Canada est entre nos mains. il n’y absolument rien d’autre que vos manifestations par téléphone et par courriel qui va empêcher le tsunami de l’aide médicale à mourir ! L’État du Maine vient de rejeter en masse, vendredi, un projet de loi sur le suicide assisté… en plus du New Hampshire la semaine d’avant.

Députés de l’Assemblée nationale du Québec (indiquez votre code postal)

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CQV dans les médias à la suite de la mort de Henry Morgentaler

Voici une revue de presse (partielle) pour une semaine bien remplie où nous avons tenté tant bien que mal d'endiguer la vague de propagande en faveur de l'avorteur Henry Morgentaler, qui est mort le 29 mai.

Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, sur l'émission 24/60 d'Anne-Marie Dussault, sur RDI (autour de la 48e minute)

Le Devoir: "Un féministe s'éteint"

Le Journal de Montréal: "Décès du docteur Morgentaler"

Radio Canada: Henry Morgentaler laisse un héritage encore contesté (paru aussi dans La Presse)

CTV News: Morgentaler's death quietly revives abortion debate

Nous avons aussi été interviewés à la radio (CBC anglais et un poste à Gatineau) et sur caméra pour TVA et La Presse. 

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Le gouvernement franc-maçon renoue avec le «fichage» des catholiques dans l'armée...et interdiction d'être contre le mariage gai

Que ce soit au Mexique, au Québec, ou en France, la Franc-Maçonnerie et la liberté n'ont jamais fait bon ménage, pas plus que l'égalité d'ailleurs. Il leur reste cette fraternité d'avoir les mêmes objectifs de sang versé par avortement, par euthanasie, etc... Sur le site de christianophobie.fr du 30 mai 2013

Des appartements parisiens d’officiers français supposés hostiles au dit “Mariage” dit “pour tous” ont été perquisitionnés sur ordre d’un gouvernement de dangereux paranoïaques. Des enquêtes sont faites sur ordre de Manuel Gaz – ancien initié au Grand Orient de France – sur des officiers généraux (réserve) parce qu’ils sont catholiques et supposés hostiles à ce même pseudo “mariage”. Voici une nouvelle mouture de l’« Affaire des fiches » avec toujours les francs-maçons du Grand Orient dit de France à la manœuvre… (...)

 

Et en Angleterre, le retour des persécutions, sur le blog de Jeanne Smits du 30 mai 2013

(La Cour Européenne des droits de l'homme a refusé le droit à l'objection de conscince d'une chrétienne, Lilian Ladèle (sur la photo). Cela ne fait pas le poids devant l'obligation de participer au « mariage » de partenaires de même sexe)

 

 

(...)C'est un véritablement harcèlement au travail qu'a subi cette employée de la municipalité d'Islington à Londres où elle était chargée depuis 2002 d'enregistrer des actes civils : naissance, décès et mariages civils qui concernent en Angleterre ceux qui ne se marient pas religieusement. En 2005, avec l'entrée en vigueur d'un partenariat civil ouvert aux couples homosexuels, aligné sur le mariage civil en ce qui concerne l'enregistrement, Lillian Ladele s'était organisée de manière à ne pas avoir à participer à ce style d'unions.
 
Si d'autres municipalités britanniques ont admis que des employés puissent se soustraire, ainsi, pour des motifs de conscience, à l'enregistrement d'unions gays, il n'en a pas été ainsi à Islington où, sous l'impulsion de collègues homosexuels qui se sentaient « discriminés », les collègues de Mme Ladèle l'ont accusée d'alourdir leur tâche de manière intolérable. Si bien que son employeur a fini par lui proposer un avenant à son contrat, fondé sur la politique avancée de « non-discrimination » de la commune. Les négociations furent longues, Lillian Ladèle ne voulait pas céder, et elle finit par renoncer à son poste. Mais non sans se plaindre devant la justice du « harcèlement » subi. Dans un premier temps elle obtint gain de cause devant un tribunal du travail de Londres. Mais elle devait perdre ensuite à tous les échelons judiciaires, en terminant par cet arrêt de chambre de la CEDH.
 
En rejetant la demande d'appel formulée par Mme Ladele, la Cour solennise l'idée que les droits de chrétiens doivent pouvoir céder le pas devant les droits de personnes « protégées » face à la discrimination, comme les homosexuels. (...)

 

Si le droit à l'objection de conscience n'est plus respecté, le retour du martyr dans les pays occidentaux est très proche...

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« Pour une culture de Vie » en vacances pour les 2 prochaines semaines...

Il y aura donc moins d'informations quotidiennes et de revues de l'acutalité. De retour le 17 juin 2013...

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Salvador : l'enfant de Beatriz qu'Amnistie Internationale voulait faire avorter est sauvé!

Sur le blog de Jeanne Smits du 30 mai 2013:

 

 

 

48 jours après le déclenchement d'une procédure pour obtenir un avortement dépénalisé sur une jeune femme malade, la chambre constitutionnelle de la Cour suprême de justice (CSJ) d'El Salvador a rejeté définitivement, mercredi, la demande par un jugement majoritaire, en affirmant qu'aucune atteinte n'avait été portée à ses droits.
 
Beatriz, 22 ans, actuellement enceinte de 25 semaines, déjà mère d'un petit garçon de deux ans, a sollicité l'« avortement thérapeutique » pour deux raisons : atteinte de lupus, ses jours seraient menacés par la poursuite de la grossesse, et son enfant est anencéphale et « mourra » donc à la naissance, ainsi que l'affirme la presse salvadorienne. Et avec elle, une nuée de pasionarias de l'avortement et du féminisme qui mènent campagne pour enfoncer un coin dans les lois intégralement pro-vie du Salvador.
 
Le double motif ne manque pas d'interpeller : en fallait-il autant ? Ou bien cherchait-on simplement de faire d'une pierre deux coups ?
 
Quoi qu'il en soit, la Cour a totalement blanchi le chef de service hospitalier qui avait, d'emblée, refusé l'avortement à Beatriz, en soulignant que l'état de santé de la jeune femme a été constamment sous étroite surveillance, et que celle-ci est stable. Il appartient aux médecins, ont-ils ajoutés, de prendre toutes les décisions, voire les risques propres à leur profession, aussi bien qu'ils le peuvent compte tenu des données actuelles de la science médicale et des examens qu'ils doivent réaliser sur leur patients, pour « garantir la vie tant de la mère que de son enfant à naître ».
 
C'est d'ailleurs là le motif fondamental de cette décision « pro-vie » : la Constitution salvadorienne impose la protection de l'être humain « dès l'instant de la conception ». Les juges ont souligné que les droits de la mère ne pouvaient donc l'emporter sur ceux de l'enfant à naître – ni l'inverse.
 
Malgré des appréciations légèrement divergentes, tous les juges étaient d'accord pour affirmer leur opposition à l'avortement. L'un d'entre eux a souligné que Beatriz n'a jamais été en danger de mort ; le laps de temps écoulé entre sa demande et l'arrêt de la Cour, ainsi que le fait qu'elle ait pu venir tranquillement pour être entendue par les juges à la mi-mai le confirment.
 
.(...)
 
Et la manipulation est encore plus évidente si l'on considère qu'aucune preuve attestant du danger de mort où se trouverait Beatriz, comme la presse le répète pourtant, n'a été produite au cours de la procédure. Et que la jeune femme elle-même, selon le directeur de l'Institut de Médecine Légale qui s'était lui aussi prononcé contre l'avortement il y a quelques jours, n'a pas été correctement informée des procédures de soins dont elle pourrait bénéficier sans passer par la mise à mort de son enfant : « Il est faux qu'il y ait un dilemme entre sa vie et celle de son enfant. Les deux peuvent et doivent être sauvées. »
 
L'AFP rend compte de cet arrêt en donnant une large place aux institutions et aux organisations féministes qui crient au scandale.
 
Dès le lendemain de la décision, rendue mercredi soir,  la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), liée à l'Organisation des Etats américains (OEA), a ordonné à l'Etat du Salvador « d'adopter et de garantir de manière urgente toutes les mesures nécessaires » pour sauvegarder la vie de la jeune femme. « En raison de l'état de santé de la mère, cette grossesse menace sa vie », a estimé la CIDH dans un communiqué publié à San José.
 
L'idéologie est décidément plus importante que le dossier médical.
 
Et l'idéologie, c'est Amnistie Internationale section Canada Francophone qui tente de faire avorter ce bébé en demandant aux lecteurs de faire parvenir cette lettre au président salvadorien:
  
 

Bien que sa grossesse soit considérée à haut risque, Beatriz, 22 ans, se voit refuser un avortement médical vital dont elle a besoin de toute urgence au Salvador. Sa vie est menacée et elle est victime d'un traitement cruel, inhumain et dégradant.

J’appelle les autorités à faire le nécessaire pour que Beatriz ne soit plus privée de soins ni laissée dans une situation s'apparentant à un mauvais traitement, et demandez-leur d'ordonner qu'elle puisse bénéficier immédiatement et sans aucune restriction de l'intervention médicale vitale dont elle a besoin, conformément à son souhait et aux recommandations du personnel de santé.
 
Je vous exhorte à veiller à ce que les professionnels de la santé puissent pratiquer l'intervention nécessaire pour sauver la vie de Beatriz sans courir le risque d'être poursuivis en justice pour avoir agi selon le souhait de cette jeune femme.
 
Je vous engage à dépénaliser l’avortement en toutes circonstances et à garantir l’accès à des services d’avortement sûrs quand une grossesse menace la vie ou la santé d’une femme ou d’une jeune fille, ou en cas de grossesse survenue à la suite d’un viol.
 
Bien à vous,
 
Une mère et son enfant, malgré tout ce qu'aura fait Amnistie Internationale pour en faire tuer l'un des deux...
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Réflexions de l'éditorialiste André Pratte de La Presse sur la laïcité québécoise

Réflexions du journaliste André Pratte, sur le site du journal La Presse du 31 mai 2013:

 

(Pauline Marois et le Parti Québécois veulent imposer le laïcisme d'État, religion du Mouvement laïc québécois qui aimeraient supprimer toute autre religion de l'espace public...)

 

La religion n'est pas privée
 
Le citoyen n'a pas seulement le droit d'avoir des croyances religieuses, il a le droit de les exprimer. Mécontents du jugement de la Cour d'appel sur la prière au conseil municipal de Saguenay, plusieurs ont soutenu que la religion devrait être confinée au domaine privé.
 
(...)
Si cette donnée représente fidèlement l'opinion d'une majorité des Québécois, il faut conclure que la population a une compréhension bien trop restrictive de la liberté de religion. Il en est de celle-ci comme de la liberté d'opinion: le citoyen n'a pas seulement le droit d'avoir des convictions et des croyances, il a le droit de les exprimer. Sans ce dernier, le premier droit perd pratiquement tout son sens.
 
La liberté de manifester sa foi publiquement est affirmée par maints textes juridiques nationaux et internationaux, à commencer par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Elle a été confirmée par de nombreux tribunaux, en Europe comme en Amérique.
 
Contrairement au droit d'entretenir une foi, celui de la manifester n'est toutefois pas absolu. Un État peut l'encadrer, par exemple pour des motifs d'ordre public ou pour protéger les droits d'autrui. C'est là que s'ouvre une vaste zone grise, le lieu des accommodements et des conflits, source d'inquiétudes légitimes et de préjugés déplorables.
 
C'est à ce flou que bon nombre de Québécois voudraient mettre fin une fois pour toutes en confinant toutes les manifestations religieuses à l'espace privé. Toutefois, il y aurait là une violation grave des droits fondamentaux des croyants.
 
C'est aussi dans l'espoir de clarifier les choses que certains prônent la rédaction d'une «charte de la laïcité». Quoi qu'on pense de cette démarche, une chose est sûre: une telle charte n'empêcherait pas les accrochages entre la liberté de religion et d'autres droits et valeurs.
 
On le voit en France, où la laïcité de l'État est pourtant affirmée depuis plus de deux siècles. Dans une décision récente, le Défenseur des droits, équivalent français de notre Commission des droits de la personne, a rappelé que «même dans une société démocratique laïque, de simples citoyens ne peuvent être soumis à une obligation de discrétion dans l'expression publique de leurs convictions religieuses.»
 
Cela étant, sauf dans les cas où la collision est inévitable, la voie des accommodements et de la tolérance reste la meilleure.(...)

 

Et cet autre article paru dans La Presse du 31 mars 2013 :

S'il s'agissait d'affirmer la neutralité religieuse de l'État québécois et d'en préciser le sens, un exercice nécessaire, il suffirait d'un projet de loi de quelques articles, tel celui présenté par le précédent gouvernement. Ce texte n'allait pas assez loin au goût du PQ parce qu'il n'interdisait pas le port de tout signe religieux par les employés de l'État. Le ministre responsable, Bernard Drainville, n'a qu'à présenter un libellé amendé.

Mais il ne s'agit pas d'affirmer la neutralité religieuse de l'État québécois, mais de « neutraliser » les religions, effacer leur expression de l'espace public pour laisser toute la place au laïcisme, religion d'État du Parti Québécois soumis au Mouvement laïc québécois... Pour eux, la place de la religion théiste est uniquement dans l'espace privé de la personne, ou s'il faut vraiment laisser une place extérieure à ces autres religions, il y a toujours des catacombes inutilisées actuellement en Italie...

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Pourquoi «Le Devoir» a perdu son aura prestigieuse...

Journal de l'athéisme pratique, censeur de la pensée libre au Québec (voir ci-dessous), le journal Le Devoir se fait un plaisir d'utiliser ses pages pour faire la promotion du « droit » à l’avortement au Québec. Et d’une laïcité fermée. De quoi faire vomir de dégoût son fondateur Henri Bourassa.

Aujourd’hui, la parole est donnée à l’inquisiteur en chef athée, Daniel Baril, celui qui ne peut supporter qu’un maire au Saguenay poursuive la tradition centenaire de réciter 20 secondes de prières avant le début des travaux. Il n’en dort plus.

Dans la même page, la parole est donnée à Lise Payette, qui chante les louanges de Morgentaler, celui pour lequel elle a répandu des faussetés autrefois, affirmant qu’il se faisait 100 000 avortements clandestins (!) annuellement au Canada, alors que c’est le nombre actuel dans des conditions de vide juridique et de services médicaux offerts partout à travers le pays. Une semaine après l'article où Mme Payette rappelait son discours sur les 100 000 avortements, elle racontait dans les pages du Devoir du 17 février 2012 une petite histoire qu'elle devait bien pouvoir s'appliquer : 

Quand je suis arrivée en politique, il y avait une histoire qui se racontait dans le milieu à Québec, une histoire qui m'avait fait beaucoup rire. C'était l'histoire de ce ministre qui rencontrait son sous-ministre pour la première fois et qui lui tenait un long discours sur la nécessité de toujours lui fournir les chiffres dont il avait besoin afin de servir ses concitoyens au meilleur de sa connaissance. Pour tester le sous-ministre, il lui demandait s'il était fort en chiffres et le mettait à l'épreuve immédiatement.

— 2 + 2, ça fait combien?

Le sous-ministre réfléchit pendant un moment puis il répondit:

— Ça dépend. Combien voulez-vous que ça fasse, Monsieur le Ministre? 

En politique, s'il faut en croire cette histoire, les chiffres peuvent s'utiliser de beaucoup de façons. On peut transformer des pertes en profits ou l'inverse, ça dépend de ce qu'on a à prouver.

Merci pour les explications Mme Payette, nous nous demandions effectivement d'où pouvaient provenir ces chiffres farfelus de 100 000 avortements clandestins annuellement au Canada... Un texte de Campagne Québec-Vie sur Lise Payette garde toute son actualité.

Les témoignages sur la censure du  journal Le Devoir des commentaires respectueux (mais qui ne sont pas dans la ligne du parti du journal) qui lui sont envoyés sont nombreux.  

Le Devoir place en exergue du site internet la devise « Libre de penser », remplaçant le « Fais ce que dois » des origines. Il devrait également changer de nom. Nous lui suggérons « Le Libertin », plutôt que « la Tête de linotte », cette dernière expression étant trop familière.

Lire le Devoir? Parce que nos péquistes au pouvoir, de Bernard Drainville qui se préoccupe de la réaction du Mouvement laïc québécois, à l’ancien premier ministre Bernard Landry, qui en fait sa lecture de chevet, lui accordent de l’importance. Sinon, pour perdre son temps… comme les libertins l’ont toujours fait.

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Abjection ultime du parlement québécois : les députés présents rendent un hommage unanime au Dr Morgentaler

Ces députés ont perdu toute dignité. Le Québec a maintenant une liste complète de politiciens collaborateurs du plus grand meurtrier de l'histoire canadienne. Les petites histoires de corruption montréalaise ne sont plus que des anecdotes devant cette descente aux égoûts des représentants du peuple québécois. La Presse du 30 mai 2013 rapporte cette infamie, terme théâtral, mais que l'avilissement inégalé de la classe politique québécoise justifie pleinement.

L'Assemblée nationale a rendu jeudi un hommage au docteur Henry Morgentaler, mort la veille à l'âge de 90 ans.
 
Les parlementaires ont observé une minute de silence après avoir adopté une motion unanime soulignant le travail de ce médecin, figure de proue de la lutte pour le droit à l'avortement au Québec et ailleurs au pays dans les décennies 1960, 1970 et 1980.
 
«Henry Morgentaler a payé un lourd tribut pour faire avancer notre société, pour la dignité, la sécurité et la santé des femmes, a affirmé la première ministre Pauline Marois, en Chambre. Henry Morgentaler était un grand Québécois, une figure historique dont nous pouvons être fiers.»
 
Le gouvernement du Québec «partage totalement la cause qu'a défendue Henry Morgentaler toute sa vie», a ajouté la première ministre, rappelant que le controversé praticien a formé plus de 100 médecins aux avortements thérapeutiques au cours de ses 35 ans de carrière.
 
Du côté de l'opposition officielle, la députée libérale Maryse Gaudreault a fait valoir que «tout un pays et de nombreuses générations de femmes seront éternellement redevables» au docteur Morgentaler.
 
(...) 
La députée Hélène Daneault, de la Coalition avenir Québec (CAQ), a pour sa part a insisté sur le rôle joué par le docteur Morgentaler pour l'égalité des sexes.
 
(...) 
Malgré l'emprisonnement, la haine, le racisme, le docteur Morgentaler «a tenu bon» pour la cause des femmes, a soulevé, quant à elle, la députée de Québec solidaire et militante féministe Françoise David.
 
(...) 
La députée de Groulx a aussi dit craindre que le concert d'éloges unanimes réservé au docteur Morgentaler au Québec ne soit pas aussi vibrant ailleurs au pays.
 
«Je voudrais (...) remercier la première ministre du Québec, parce que je ne suis pas certaine qu'aujourd'hui beaucoup de premiers ou premières ministres dans les provinces canadiennes tiendront les propos qu'elle vient de tenir, et avec tous les collègues d'ailleurs, au nom de la population du Québec», a-t-elle argué.

Si le Canada veut se séparer du Québec après cela, le reste de la planète le comprendra...

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