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Dénonciation de la théorie du genre dans le Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 26 juin 2013, cet article de Mathieu Bock-Côté :

 

 

 

Le quotidien français Le Figaro a consacré samedi un reportage à la théorie du genre en Suède. On connaît cette théorie: les sexes seraient des constructions sociales artificielles et autoritaires. Il faudrait démanteler les conventions liées à chacun pour permettre à l’humanité de se libérer de la différence sexuelle.
 
On peut penser qu’il s’agit d’une autre de ces folies scandinaves que les esprits crédules prennent pour des innovations progressistes. On se tromperait. Car cette théorie progresse en Occident. Elle a notamment été adoptée par la France ces dernières années. Et elle a de l’écho dans certains manuels scolaires québécois.
 
Confusion
 
Ainsi, dans la littérature suédoise pour enfant, certains font disparaître les garçons et les filles. Nous avons plutôt affaire à des créatures indifférenciées à l’identité sexuelle insaisissable. Les mots «garçons» et «filles» eux-mêmes n’existent plus. Tout comme «papa» et «maman». Et «grand-papa» et «grand-maman».
 
Au nom de la déconstruction des stéréotypes, on veut abolir le masculin et le féminin. Cette théorie participe à la grande confusion des repères sociaux et anthropologiques sur lesquels était fondée notre civilisation. Cette confusion est notamment visible dans la promotion systématique de l’androgyne comme nouvelle icône dans l’univers de la mode.
 
La division sexuelle serait la dernière grande entrave sur le chemin de l’émancipation humaine. Elle assignerait à tous un sexe, sans donner à chacun la possibilité de choisir le sien. Alors qu’il s’agirait d’un droit fondamental. Nous serions devant la nouvelle expression de la grande bataille pour les droits de la personne.
 
(...)
 
Projet totalitaire
 
Mais il ne faut pas se laisser bluffer. Nous sommes devant un projet totalitaire. (...)
 
Évidemment, les enfants soumis à une telle théorie seront profondément déstructurés. On traite les enfants comme des cobayes, comme une pâte à modeler à partir de laquelle fabriquer la société idéale de savants fous. L’individualisme devient pathologique. Il déshumanise l’homme et la femme en prétendant les libérer.
 
Les différences sociales hommes/femmes ne sont pas automatiquement discriminatoires. Évidemment, dans chaque culture, le masculin comme le féminin s’expriment différemment. Ils évoluent. Mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. L’égalité entre les hommes et les femmes est fondamentale: l’abolition des sexes dans un grand magma indifférencié relève du nihilisme.
 
Là où la théorie du genre avance, il faut lui faire barrage. La politique ne porte pas seulement sur la bonne gestion des comptes publics. Il arrive qu’elle mette en scène des conceptions contrastées de l’humanité. Ceux qui héritent de la tradition humaniste ne devraient plus hésiter à combattre cette tentative de déconstruction programmée de la civilisation.
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« Ce peuple que nous aimons de toutes les fibres de notre être »... devant le choix de l'euthanasie

Magnifique réponse à la tentative du Parti Québécois de faire avaler l'euthanasie. Sur le site éveques.qc.ca

(Mgr Pierre-André Fournier, président de l'assemblée des évêques catholiques du Québec, à la marche printannière contre l'euthanasie)

 

Montréal, le 13 juin 2013 – Le Québec est à une croisée des chemins. Le projet de loi 52 du gouvernement québécois, introduisant l’euthanasie comme pouvant devenir un soin de fin de vie, place ce peuple que nous aimons de toutes les fibres de notre être devant un choix crucial.
 
Le projet de loi tend à assurer le déploiement de soins palliatifs, initiative dont nous nous réjouissons. Toutefois, il y a tout lieu de s’inquiéter lorsqu’une manière de provoquer intentionnellement la mort est considérée comme un soin et lorsqu’elle est revendiquée comme un droit.
 
Oui, il est légitime de refuser des traitements qui ne font que prolonger la souffrance, de refuser l’acharnement thérapeutique qui ne fait que prolonger le processus de mort, de consentir à la sédation palliative administrée dans le but de soulager la douleur et non de provoquer la mort. Mais nous affirmons aussi qu’il y a des limites à cette autonomie si on l’invoque pour donner ou se donner la mort. Le respect de la dignité humaine implique en premier lieu le respect de la vie humaine.
 
Nous apprécions grandement l’engagement et la contribution des citoyens et citoyennes, des familles et des associations qui sont solidaires des plus vulnérables et qui tentent de bâtir une culture de la vie et de la compassion.
 
Nous encourageons les professionnels de la santé engagés et soucieux de servir la vie et la dignité des personnes, ainsi que le bien de toute la collectivité, à poursuivre leur action unique et irremplaçable. 
 
Il faut surtout et en priorité, comme le reconnaît et le propose le rapport du comité présidé par Me Ménard, étendre les soins palliatifs à l’ensemble du réseau des soins de santé. Une fin de vie dans la dignité passe par des soins palliatifs accessibles à tous, et non par l’euthanasie.
 
Baliser l’euthanasie, c’est la banaliser. Par amour pour la vie, nous nous objectons à ce projet de loi.
 
+ Pierre-André Fournier
Archevêque de Rimouski
Président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec
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Rappel de la position du Canada sur l'euthanasie, par le ministre de la justice Rob Nicholson

Sur le site de justice.gc.ca

 

(Rob Nicholson, ministre de la Justice au Canada)

 

OTTAWA, le 12 juin 2013 – L’honorable Rob Nicholson, C.P., c.r., député de Niagara Falls, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a fait la déclaration suivante en réponse au projet de loi sur l’aide médicale au suicide et l’euthanasie qui a été déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Québec.
 
« Le gouvernement du Canada étudiera les répercussions du projet de loi du Québec sur l’aide médicale au suicide et l’euthanasie.
 
 Les lois qui interdisent l’euthanasie et le suicide assisté existent pour protéger tous les Canadiens et Canadiennes, y compris ceux et celles qui peuvent être les plus vulnérables, comme les personnes malades ou âgées et les personnes handicapées.
 
La Cour suprême du Canada a reconnu l’intérêt de l’État à l’égard de la protection de la vie humaine et a maintenu la constitutionnalité de la loi actuelle interdisant le suicide assisté dans l’arrêt Rodriguez (1993).
 
En avril 2010, la grande majorité des parlementaires ont voté pour ne pas modifier ces lois, ce qui exprime la volonté démocratique sur la question. (...) »
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Québec Solidaire et les personnes « transgenre »

Si nous étions en Europe, Québec Solidaire porterait probablement le nom de Parti Communiste, avec sa volonté bien affirmée de travailler à la «réingénierie» humaine. En voici un exemple tiré du site de Québec Solidaire du 4 juin 2013:

 

Alors que s’ouvre son étude détaillée en commission parlementaire, Québec solidaire souhaite que le projet de loi 35 modifiant le Code civil évolue pour encore mieux protéger les droits des personnes transgenres et transsexuelles. Sa porte-parole, Françoise David, invite le gouvernement à faire preuve d’ouverture à ce chapitre.
 
(...)
 
Françoise David, députée de Gouin, estime « que le projet de loi permet déjà quelques avancées pour les personnes transgenres, mais il peut aller plus loin pour éliminer les autres embûches légales auxquelles elles font face. Nous allons donc travailler dans ce sens. »
 
Au premier chef, le projet de loi devrait faire en sorte de relever les personnes de l’obligation de subir une opération chirurgicale de changement de sexe avant de pouvoir changer de sexe légalement à l’État civil, estime la députée de Gouin. La Commission des droits de la personne et de la jeunesse juge que cette obligation d’une opération chirurgicale qui stérilise la personne porte atteinte aux droits à l’intégrité et à la reconnaissance de leur personnalité juridique. Déjà, l’Ontario a abandonné cette exigence à la suite d’un avis similaire émis par son Tribunal des droits de la personne tout comme plusieurs pays.
 
À l’instar de nombreuses organisations, Québec solidaire suggère également que l’âge minimum requis pour obtenir ce même changement de mention de sexe aux registres de l’état civil soit réduit. Une personne transgenre résidant au Québec qui n’aurait pas encore obtenu sa citoyenneté canadienne devrait  aussi pouvoir demander un changement de mention de sexe.
 
« C’est sont des mesures qui ne coûtent rien et qui font du bien. Je suis persuadé que mes collègues autant du côté gouvernemental que des autres partis d’opposition pourront se rallier », lance Françoise David.
 
 
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Le chef actuel du Parti conservateur du Québec, Adrien Pouliot, se prononce pour l'euthanasie

Sur le site du Journal La Presse du 13 juin 2013

 

(Adrien Pouliot, chef du Parti conservateur du Québec)

 

MON CORPS M'APPARTIENT
 
Mon corps m'appartient et j'en suis responsable. Si, pour des raisons religieuses ou autres, vous ne voulez pas obtenir de l'aide médicale à mourir, c'est votre affaire. Ça ne regarde que vous. Mais cela ne vous donne pas le droit de décider pour moi si je peux ou non me prévaloir de ce droit. Si, par contre, je n'ai pas d'objections de conscience et que je veux mettre fin à mes souffrances dans des circonstances bien précises et bien balisées et que mon consentement éclairé est exprimé sans équivoque, alors que je suis sain d'esprit, le médecin traitant ne devrait pas être traduit en justice pour avoir exaucé mon souhait. Il en reviendra à moi de m'expliquer à mon Créateur le temps venu. Craindre des abus hypothétiques ou un possible élargissement de la loi dans l'avenir ne justifie pas de restreindre aujourd'hui mon droit de décider mon sort.
 
Adrien Pouliot
Chef du Parti Conservateur du Québec
 
M. Pouliot, vous n'avez pas le « droit » d'exiger qu'un médecin vous tue, ni ne soit complice de votre meurtre... Et vous n'avez pas le « droit » d'exiger que les contribuables paient pour votre meurtre... 
 
Selon votre réthorique,  à qui appartiennent leur corps et leur portefeuille?
 
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France : un maire risque cinq ans de prison par son refus de procéder à une imitation de mariage

Dans le Journal de Montréal du 25 juin 2013 :

 

(Le maire Jean-Michel Colo)

 

 

La sous-préfecture de Bayonne a convoqué hier, pour un rappel officiel à la loi, le maire divers droite d’Arcangues, qui refuse de procéder au mariage d’un couple gai.

Le sous-préfet Patrick Dalennes a invité Jean-Michel Colo à se soumettre à ses obligations de représentant de l’État. S’il persiste, le maire encourt une suspension par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls et des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros (103 000 $) d’amende, accompagnées d’une radiation. (...)

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Une fête de la St-Jean-Baptiste sans âme

Tous le constatent. Personne ne veut du remède. Et pendant ce temps, on confie la cérémonie nationale au clown national, sans vouloir constater qu’il y a déjà là une profanation d’un jour de rassemblement d’un peuple…

Une panne d’électricité symbolise bien le problème des Québécois : couper de leurs racines canadienne-française et chrétienne, le peuple québécois s’éteint tranquillement.

Avec 1,7 enfant par couple, et tant d’avortements, nous avons choisi de laisser le territoire à d’autres peuples, aux valeurs plus fortes et saines.

Le Parti Québécois s’éteint. Le Parti libéral anglophone et multiethnique, malgré tous les scandales, reprend déjà de la vigueur.

Tout comme le Parti conservateur n’a pas eu besoin du Québec pour être majoritaire au Canada, le Parti libéral du Québec n’aura plus besoin des francophones pour être élu, si ce n’est déjà le cas. L’allégeance inconditionnelle du fédéraliste Philippe Couillard à la constitution canadienne est le signe de cette nouvelle étape dans le processus d’abdication du Parti libéral québécois de tout respect de l’égalité de notre peuple fondateur.

Notre espérance est qu’en touchant le fond, le peuple québécois ait le réflexe de donner un vigoureux coup de pied, un coup qui le dégagera de l’absence de valeurs érigées en dogme depuis l’époque des Cyniques à la télévision. Un coup qui lui redonnera sa colonne vertébrale et par le retour d’une transcendance lui permettra de s’accrocher verticalement à ses racines, les deux pieds sur terre, pendant que la tête se tournera de nouveau vers le ciel pour y retrouver sa raison d’espérer.

Un drapeau du Québec, sans sa croix qui en constitue la colonne vertébrale, se décompose en une gélatine fleur de lysée vomitive pour tous. Ce que nous voyons maintenant chaque année à la fête de notre clown national.

Que Dieu nous vienne en aide. Que la fête de la St-Jean redevienne un jour l’appel à la protection du patron des Canadiens-français.

Jean-Baptiste, celui qui n’a pas craint les gouvernants, au prix de ta vie, prie pour nous.

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« Continuez de manifester ! » : interview du Cardinal Burke sur la culture de la vie

Sur le site de Famille Chrétienne du 20 juin 2013, cette entrevue du cardinal Burke:

 

La défense de la vie est un combat incessant pour l’Église, comme l’atteste entre autres la continuation des journées Evangelium vitae lancées par Jean-Paul II. Où s’enracine cette priorité ?

La loi que la Révélation nous a donnée nous apprend que le premier droit d’un être humain est de vivre. Cette vérité qu’est l’inviolabilité de la vie innocente, est d’autant plus évidente lorsque l’on se souvient que le Christ est mort pour tous les êtres humains, sans exception. Rappelons également la parabole du jugement dernier : « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » (Matthieu 25,40). Or, ceux qui sont vivants mais qui ne sont pas encore nés, sont les plus petits. C’est pour cela que l’Église appellera toujours à protéger cette vie innocente. De plus, le premier précepte de loi naturelle est de promouvoir et de protéger la vie humaine. Inscrit dans le cœur de chacun, ce précepte est partagé par tout le monde, quelle que soit l’orientation spirituelle.

Une note de la Congrégation pour la doctrine de la foi, signée par le cardinal Ratzinger en 2004, indiquait qu’il ne fallait pas donner la communion aux hommes et femmes politiques catholiques soutenant publiquement l’avortement. Est-elle toujours d’actualité ?

Absolument ! Les hommes politiques qui se disent catholiques, mais qui soutiennent l’avortement en prétendant ne pas vouloir imposer leurs convictions religieuses sont dans l’erreur puisque, ainsi que je l’ai dit, la révélation divine ne vient que confirmer ce que la loi naturelle, accessible à tous, a déjà établi. Et ceux qui font ouvertement la promotion de l’avortement ne doivent donc pas avoir accès à la sainte communion. Cette règle de discipline canonique est prévue par le Code de droit canonique à l’article 915. Les catholiques doivent savoir manifester leur opposition, y compris dans la rue, lorsque cela est nécessaire.

Quel doit être le rôle de la famille dans le respect de la vie ?

La famille a le premier rôle car ce sont les parents qui doivent apprendre à leurs enfants à respecter la vie humaine et à se respecter eux-mêmes. Dans un deuxième temps, l’éducation religieuse doit préparer les enfants à avoir ce regard. Dans cette optique, la catéchèse est très importante. Pendant des années, la manière d’enseigner le catéchisme aux enfants a été tellement pauvre qu’il y a une nécessité de réaliser un vrai travail sur ce point. 

(...)

En France, la loi légalisant le mariage homosexuel a été votée. Que doivent faire les catholiques désormais ?

J’ai suivi le combat des Français contre cette loi. Je peux leur dire ceci : continuez à manifester, continuez à montrer que cette loi est injuste et immorale. L’Église vous soutiendra dans ce combat pour la justice. J’encourage ainsi les prêtres et les évêques à continuer sur cette voie et manifester leur opposition dans la rue si nécessaire. C’est important qu’ils montrent l’exemple. Moi-même, il m’est arrivé de manifester, notamment à l’occasion de Marche pour la vie. Dans Evangelium vitae, Jean-Paul II fait référence à la désobéissance civile, c’est dans ce genre de cas que nous devons la pratiquer.

Les parents ont également un travail à effectuer contre ces lois insidieuses. Ils doivent surveiller ce que font leurs enfants. Le pire aujourd’hui est sans nul doute la pornographie. Les parents doivent faire attention notamment lorsque les enfants utilisent l’ordinateur et regardent des choses dont ils ne mesurent pas les effets et qui font beaucoup de mal.

Comment préserver les enfants de ces dérives sociétales lorsqu’elles s’affichent dans la rue ?

 

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L'appui à l'euthanasie renommée «aide à mourir» diminue dans la population

Alors que dans les derniers mois, l'injection létale par un médecin recueillait plus de 80% d'approbation lorsqu'elle était renommée «aide à mourir», cet appui majoritaire fond graduellement. Le dernier sondage révèle que 76 % de la population appuie toujours cette forme d'homicide. Sur le site du journal Le Soleil du 20 juin 2013:

 

Le coup de sonde, réalisé entre le 12 et le 17 juin, donne l'humeur des habitants de la province en lien avec ces deux sujets qui ont fait les manchettes au cours des dernières semaines.
(...)
De son côté, le projet de loi 52 sur les soins en fin de vie déposé la semaine dernière est beaucoup plus consensuel, alors que 76 % des répondants se disent pour, 11 % contre et 13 % «ne savent pas». Une différence est encore une fois observée entre les deux groupes linguistiques, puisque les non-francophones sont moins nombreux (60 %) à être en faveur de l'aide médicale à mourir que les francophones (80 %).

Tranquillement, avec la prise de parole des médecins travaillant auprès des mourants, la population pourra se rendre compte que l'« aide à mourir » n'aidera en fin de compte que les finances du gouvernement...

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La Russie refuse de donner ses enfants en adoption aux partenaires de même sexe

Sur le site du journal Le Soleil du 21 juin 2013:

 

(Maman?)

 

 

 

La Douma russe a voté vendredi une loi interdisant l'adoption d'enfants russes par des couples homosexuels ou des célibataires dans les pays ayant légalisé les unions entre personnes de même sexe, un texte dénoncé par les défenseurs des droits de l'homme.
 
La chambre basse du Parlement russe a donné son aval définitif à ce texte, en troisième et dernière lecture, à l'unanimité des 444 députés présents.
 
La loi doit encore être adoptée par la chambre haute du Parlement - le Conseil de la Fédération - et promulguée par le président russe, ce qui apparaît comme une formalité, Vladimir Poutine ayant récemment déclaré qu'il apporterait son soutien à une telle législation.
 
Dans ce texte, l'adoption d'enfants russes est interdite aux «personnes de même sexe dont l'union est reconnue comme un mariage et qui a été enregistrée dans un État où une telle union est autorisée, ainsi qu'aux citoyens de tels États qui ne sont pas mariés».
 
Les couples mariés hétérosexuels peuvent, quant eux, encore adopter des enfants russes.
 
Un des auteurs de la loi, Elena Mizoulina, députée du parti Russie Juste, n'avait pas caché pendant son examen en deuxième lecture cette semaine que la sévérité du texte visait à empêcher de facto «toute possibilité que des étrangers ayant une orientation sexuelle non traditionnelle puissent adopter des enfants russes».
 
Les mariages entre personnes de même sexe sont autorisés actuellement dans 14 pays, dont le Canada, la Belgique, l'Espagne, et, plus récemment, la France.
 
La loi autorisant le mariage homosexuel est entrée en vigueur à la mi-mai dans ce dernier pays, avec sa promulgation par le président François Hollande, et la première union de deux hommes a été célébrée le 29 mai à Montpellier (sud).
 
(...)
 
La Russie a pris dans le même temps des mesures visant à encourager l'adoption par des familles russes.
 
Le texte de loi adopté vendredi prévoit ainsi que la prime accordée aux Russes adoptant des enfants handicapés ou âgés de plus de sept ans est augmentée pour atteindre 100 000 roubles (3157 $).
 
Parallèlement, une campagne de défense des «valeurs traditionnelles» a commencé en Russie ces derniers mois, et, la semaine dernière, la Douma a voté une loi controversée punissant tout acte de «propagande» homosexuelle devant mineur.
 
Selon des experts, le but d'une telle campagne est en réalité de consolider le cercle des partisans de Vladimir Poutine autour de valeurs traditionnelles opposées à celles de l'Occident, présenté comme «dépravé». (...)
 
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