M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Déclaration commune pour le retrait du projet de loi 52

Au moment où le Québec cherche à faire fi de l’interdiction fédérale de l’euthanasie en adoptant sa propre loi pour légaliser cette pratique, des organisations nationales de tout le Canada se réunissent pour s’opposer à une telle mesure par voie de déclaration commune. La déclaration, publiée par VieCanada, a été signée par 15 organisations qui demandent au Québec de retirer le projet de loi 52. 

 
La déclaration demande aux législateurs, non seulement du Québec mais aussi de tout le reste du Canada, de s’acquitter de leur devoir de protéger les gens les plus vulnérables de la société. Elle affirme que le projet de loi 52 constituerait « une modification capitale de l’éthique médicale et de la politique d’intérêt public ».
 
« Nous savons que l’acceptation et la légalisation de [l’euthanasie] entraînerait un immense affaiblissement de l’engagement en faveur de la vie des gens, une perte de motivation à fournir des soins de fin de vie de qualité, un amoindrissement de la volonté des professions des soins de santé à vraiment travailler pour le bien des patients et une porte ouverte aux abus envers les personnes vulnérables qui n’ont personne pour plaider pour eux », affirme la déclaration.
 
« Le projet de loi 52 s’inspire de la loi de la Belgique, mais de graves abus sont commis dans ce pays, comme le démontre le Journal de l’Association médicale canadienne, et cela devrait être un signal d’alarme pour les législateurs du Canada », affirme la directrice générale de VieCanada, Natalie Sonnen.
 
La formulation du projet de loi 52 désigne l’euthanasie comme un acte médical relevant de la loi provinciale et non de la loi fédérale. Le projet de loi 52 contient des expressions comme « aide médicale à mourir » et « sédation palliative terminale », langage qui trompe un public sans méfiance. Ces termes désignent directement le meurtre des patients, acte qui a toujours été interdit, et avec raison, par le Code criminel.
 
« Avec de si grands enjeux, le gouvernement du Québec, à tout le moins, doit être honnête envers le public au sujet de ce qu’il essaie de faire », a dit Mme Sonnen.
 
La déclaration commune encourage les législateurs à demeurer fermes et à soutenir une voie qui est éprouvée et véridique, qui utilise les formidables progrès des soins palliatifs et défend les valeurs ethiques de la dignité humaine. 
 
« Une voie totalement différente est possible pour les soins de santé », affirme la déclaration, « une voie profondément empreinte de compassion, légitime, qui s’appuie sur les progrès médicaux actuels pour offrir des soins de fin de vie de qualité à tous ceux qui en ont besoin, et qui supprime la douleur sans supprimer le patient. C’est une voie fondée sur le principe voulant que chaque personne, si malade ou si faible soit-elle, a une dignité inhérente et irrévocable. En fait, c’est cette dignité qui est le fondement de tous nos droits de la personne. »
 
Parmi les signataires de la déclaration commune, on remarque la Euthanasia Prevention Coalition British Columbia, Albatros Mont-Laurier (MRC Antoine-Labelle), Campagne Québec-Vie, et l’Association for Reformed Political Action (ARPA) Canada.
 
PERSONNES-RESSOURCES : Pour de plus amples renseignements, communiquer avec Natalie Sonnen, au 1-866-780-5433 ou au 778-239-0061, ou avec Peter Ryan, au 1-888-796-9600.
 
VieCanada / LifeCanada est une organisation nationale sans but lucratif qui travaille à assurer le respect et la dignité de tous les Canadiens.
Laissez un commentaire

Le gouvernement québécois est-il en conflit d'intérêt sur la question de l'euthanasie?

Sur le site de newswire.ca du 24 septembre 2013 :

 

(Le Dr Paul Saba, co-président de la Coalition des médecins pour la justice sociale)

 

Lors de l'audience publique sur les soins de fin de vie se tenant le 24 septembre 2013, la Coalition des médecins pour la justice sociale dénonce les fondements de la loi 52, qui vise la promotion d'un acte médical illégal (criminel) et à l'encontre de l'éthique médicale. À l'appui de cette affirmation, Dr. Paul Saba, co-président de la Coalition des médecins pour la justice sociale, a critiqué férocement le manque d'éthique de la loi, qui s'éloigne du principe de protection de base de la personne en ce qui a trait à sa sécurité et sa vie. « Il faut rappeler que 9, 000,000 de médecins, qui font partie de l'Association Médicale Mondiale à travers 100 pays, dénoncent l'euthanasie comme pratique médicale ». Les risques de dérapage sont réels dans les 4 pays autorisant l'euthanasie ou assistance au suicide (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Suisse) et 2 états américains. Il ne faut pas oublier qu'il y a 192 pays où l'euthanasie est rejetée comme pratique.
 
Comme exemple de dérapage, Dr. Saba a cité l'augmentation de l'euthanasie en Belgique où les décès par injection ont augmenté au rythme vertigineux de 235 en 2003, pour passer à 1,432 en 2012. Lors d'une visite à Montréal, le professeur Tom Mortier a dénoncé la mort de sa mère par euthanasie à l'âge de 64 ans le 19 avril 2012, dans le contexte de son état dépressif, sans préavis à la famille, laissant en deuil et en choc deux enfants adultes et trois petits-enfants. Selon Dr. Mortier, « En Belgique, nous avons dix ans d'avance sur le Québec en la matière. À l'origine, la loi qui encadrait l'euthanasie avait des balises semblables [à celles du projet de loi 52]. Ce qui se passe en Belgique actuellement offre une perspective de ce qui  peut survenir au Québec dans dix ans si la loi 52 voit le jour.»
 
Actuellement, le sénat belge discute de la possibilité d'élargir l'accès à l'euthanasie aux mineurs souffrants et affectés par une maladie sévère. Au Pays-Bas, on a adopté, en 2005, une loi (avec le protocole Groningen) permettant l'euthanasie pour des nouveaux nés et les jeunes enfants qui sont « sans espoir d'une bonne qualité de vie ».  (35 BMJ, 2006).
 
Les études internationales démontrent clairement que les balises et les contrôles sont insuffisants ou déficients. Le tiers des patients euthanasiés en Belgique n'aurait  pas été en mesure de donner un consentement  libre et informé (J Médical Association Canada, 15 juin 2010). Toujours en Belgique, presque 50% des cas d'euthanasie n'ont pas été rapportés aux autorités (British Medical Journal, 5  octobre 2010). Aux Pays-Bas,  plusieurs patients n'ont pas été évalués par un deuxième médecin (BMJ, 24 septembre 2005). En Oregon, 20% de patients déprimés n'ont pas eu accès à une évaluation psychiatrique ou psychologique avant d'être euthanasiés (BMJ, 2 août 2008).
 
Après une analyse de 57 articles dans Current Oncology en 2011, le docteur Jose Pereira, directeur des soins palliatifs à l'université de l'Hôpital d'Ottawa, arrive à la conclusion que la sécurité des balises et des contrôles exigés en matière d'euthanasie est illusoire.
 
Les risques résultant du fait de donner accès à l'euthanasie sont aussi très importants sur le plan du « pronostic ». Selon le projet de loi 52, les patients porteurs d'une maladie sévère et incurable associée à une détérioration importante et irréversible de leur condition médicale sont des personnes aptes à l'euthanasie. Pour ces patients avec maladies sévères et chroniques, l'expectative de vivre pour les prochains 6 mois est de l'ordre de 50%, ce qui correspond à une performance aussi prévisible que si l'on tire une pièce de monnaie au jeu de pile ou face. Même pour les patients atteint du cancer, le taux de prévision de la mort n'est pas certain. À témoin, le docteur Kenneth Stevens, radio-oncologiste à Oregon Health and Science University à Portland Oregon, qui a présenté un Affidavit en Cour Supérieure à Trois Rivières, Québec (2012). Une de ses patientes, Mme Jeannette Hall, alors dans la cinquantaine, lui a demandé de mourir avec son assistance médicale il y 13 ans en raison de son cancer, plutôt que de se faire traiter. Heureusement pour elle, Dr. Stevens a refusé d'accéder à sa demande, et Mme Hall a accepté de se faire traiter pour son cancer. Aujourd'hui, Mme Hall est toujours vivante.
 
Au Pays-Bas, l'euthanasie est légale depuis 2002.  À première vue, on croirait que ce serait réservé pour les gens atteints de cancer et d'autres maladies physiques. Pourtant, dans le cas d'une femme hollandaise, elle a convaincu ses médecins de lui enlever la vie pour la seule raison qu'elle était profondément déprimée après son divorce!  Dans un autre cas, une jeune femme anorexique insistait pour mourir, et le comité des médecins a décidé que c'était acceptable, selon la nouvelle loi.
 
(...)
Au Québec, les traitements ne sont pas suffisants ni ponctuellement disponibles dans bien des cas, en raison d'un manque de ressources financières.
 
Le docteur Farquhar décrit, dans son analyse, comment le système est discriminatoire pour les patients souffrants de troubles de santé mentale et fait état des effets néfastes de la loi 52 pour la clientèle psychiatrique. Dr. James Farquhar s'inquiète du fait que les gens atteints de maladie mentale puissent choisir l'euthanasie faute des soins.
 
(...)
 
L'euthanasie active, encadrée par une législation, peut prendre l'allure d'un choix d'une société ouverte aux changements et audacieuse dans ses orientations. Dans la réalité quotidienne, la loi 52 illustre le manque de cohérence dans le discours du gouvernement et elle traduit un mépris de la vie humaine ainsi qu'une incapacité à protéger l'homme de lui-même. Une question s'impose. Est-ce que le gouvernement risque d'être en conflit d'intérêt en profitant des économies de millions de dollars chaque année grâce à la réduction des services de santé en raison de la pratique de l'euthanasie?
 
(...)
 
SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 
 Renseignements :
Dr. Paul Saba 514-886-3447 ou 514-249-8541
web : Coalitionmd.org

Campagne Québec-Vie demeure à l'affût de l'actualité pour vous tenir informé rapidement des derniers événements. Merci de contribuer à notre mission de défense des plus vulnérables en contribuant à notre campagne de financement.

Laissez un commentaire

Les Québécois n'ont jamais rejeté la religion catholique et chrétienne, de nouveaux sondages le confirment...

C’est ce que viennent confirmer les maisons de sondage jour après jour. Et pourtant, à écouter les discours dans nos médias, « on » n’en finit plus d’affirmer qu’« on » a mis la religion dehors volontairement.

(L'éditorialiste André Pratte du journal La Presse) 

 

ON?

Pas la majorité du peuple québécois, mais une petite élite athée regroupée autour du Mouvement laïque québécois qui n’a jamais toléré l’existence d’une transcendance reconnue par la population et travaille depuis des décennies à éradiquer progressivement les traces du christianisme sur le territoire québécois. Le procès fait par le Mouvement laïque québécois contre le Maire Tremblay et la prière traditionnelle centenaire à l’hôtel de ville en est un exemple flagrant, alors que la majorité de la population approuve la résistance du maire Tremblay.

Rappelons que le premier ministre Lesage affirmait avoir perdu ses élections aux mains de Daniel Johnson père parce qu’il avait retiré des mains du clergé le contrôle de l’éducation et que la perte de confessionnalité des commissions scolaires et des écoles s’est faite contre la volonté majoritaire de la population québécoise. De même pour l’instauration du cours d’Éthique et Culture religieuse que le bon sens populaire n’a jamais et n’aurait jamais demandé…

Ce qui est très étonnant dans ce débat, c’est justement le discours de réécriture de l’histoire sur la Révolution tranquille faite par « les Québécois »… Non, jamais les Québécois n’ont voulu l’exclusion de leur religion chrétienne.

Seul un petit groupe d’intellectuels intolérants s’est arrogé le droit de parler au nom des  « Québécois ». Il est étonnant que des journalistes et des éditorialistes bien renseignés feignent de s’en étonner…

Sur le site du journal La Presse du 24 septembre 2013 :

(...)
 
Cela dit, l’opinion de la majorité «de souche» n’est pas dépourvue de paradoxes. Par exemple, l’extraordinaire attachement au catholicisme. (...) Néanmoins, comme le Québec est censé avoir rompu radicalement avec l’Église, je trouve étonnant que, selon notre récent sondage CROP:
 
- 78% des Québécois trouvent «important de préserver les symboles historiques catholiques;
 
- 56% estiment que «la religion catholique devrait avoir un statut spécial au Québec.
 
Où est passée notre colère contre les curés qui, selon nos historiens et nos souvenirs, nous auraient si durement dominés? N’aurions-nous pas dû souhaiter la disparition de tout ce qui nous rappelle cette époque supposément pénible?
 
(...) Pourtant, toujours selon le sondage CROP:
 
- 62% des Québécois disent appartenir à une religion. «Appartenir», ce n’est pas rien.
 
- 61% des personnes interrogées affirment que «ma religion est importante pour moi». De quelle religion parlent-elles? Du catholicisme? Je pensais qu’on l’avait rejeté…
 
(...) Chose certaine, le Québécois moyen ne semble pas aussi éloigné de la religion, catholique ou autre, qu’on l’entend souvent dire. (...) 

Peut-être que la minorité du « ON » devrait cesser de s'imaginer qu'elle parle au nom du peuple québécois? Et ce « ON », selon les sondages, c'est le laïc intolérant et fermé, flirtant avec le Mouvement laïc québécois, dont le sociologue Guy Rocher, prix Condorcet 2009, est l'illustration...

 

(Guy Rocher, co-auteur du rapport Parent que la population avait rejeté, est l'un des propagateur de la fable « historique » sur le « rejet » de la population québécoise de la foi chrétienne.)

Laissez un commentaire

L'offre de soins palliatifs au Québec est nettement déficiente au Québec selon la protectrice du citoyen

Bien que cette dernière n'ait pas vu le lien dénoncé par les spécialistes de soins palliatifs entre l'instauration de l'euthanasie et une offre déficiente de soins palliatifs, la protectrice du citoyen constate tout de même de graves lacunes au Québec. Sur le site du journal La Presse du 24 septembre 2013 :

(Raymonde St-Germain, « protectrice » de quels citoyens?)

 

La protectrice du citoyen donne un appui sans équivoque au gouvernement Marois, dans sa démarche visant à légaliser l'aide médicale à mourir.
 
(...)
 
Elle avait cependant quelques recommandations à formuler, comme le fait de considérer que le soutien médical accordé aux mourants devait être doublé d'une offre accrue de soins palliatifs. Car l'accès à de tels services est à l'heure actuelle nettement déficient dans plusieurs régions, a-t-elle noté.
 
De plus, pour que les mourants aient droit à leur intimité et à leur dignité jusqu'à la fin, elle recommande que le projet de loi soit amendé pour faire en sorte que toute personne malade en fin de vie puisse jouir sans frais d'une chambre individuelle à l'hôpital. (...)
 
(...)En Belgique, les spécialistes en soins palliatifs ont constaté l'effet délètere qu'a entraîné la légalisation de l'euthanasie sur la qualité des autres soins. L'absence de service de soins palliatifs sur le territoire québécois ne sera pas comblée avant l'instauration de l'euthanasie, ce qui exprime déjà où sont les priorités du gouvernement. D'abord l'euthanasie, et si quelqu'un s'entête, on pensera aux soins palliatifs...
Laissez un commentaire

Chute drastique et encourageante de la pratique de l'avortement dans l'État du Maine

Sur le site de Nouvelles de France du 23 septembre 2013 :

 

(Le Maine, à la frontière du Québec)

 

Entre 2011 et 2010, le Maine a vu la pratique de l’avortement chuter de 23,3%, indique le « 2011 Induced Abortion Report » récemment publié par le Maine Center for Disease Control. Autrement dit : en 2011, un total de 1 773 avortements ont été provoqués dans le Maine, soit 538 de moins que l’année précédente. C’est la 4e année consécutive que cette pratique recule fortement, se réjouit Teresa McCann-Tumidajski, la directrice de Maine Right to Life.

On est loin des 2 689 avortements provoqués en 2007 et des 4 767 de 1987 ! (...)

 
Comment expliquer de tels résultats ? « Les merveilles de la technologie moderne réhabilitent une vérité éternelle : la vie commence à la conception, et chaque vie humaine est précieuse », estime Teresa McCann-Tumidajski. « Des milliers d’images échographiques de nos bébés à naître sont maintenant les premières photos de nos enfants. Parents et grands-parents affichent fièrement ces belles images sur leurs iPads et sur leurs réfrigérateurs. Elles sont utilisées dans des annonces de naissance, et même montrées dans les classes de maternelles par des enfants impatients de partager une photo de leur petit frère ou sœur avec leurs camarades de classe, » rapporte la directrice de Maine Right to Life. Autre explication : ces seize dernières années, Maine Vitae Society, la régie publicitaire de l’organisation, a diffusé quelques 100 000 spots sur les chaînes de télévisions de l’État du Pin. Sans parler de la mission d’éducation de Maine Right to Life via des interventions sur le terrain (130 000 jeunes ont été sensibilisés depuis 2005) ou le site Teenbreaks.com. 25 centres de soutien aux femmes en détresse ont également ouvert leur porte et fonctionnent sans un centime d’argent public. Un seul mot : chapeau !
Laissez un commentaire

L'euthanasie comme aide au suicide ? Une question posée par le Dr Daneault dans le journal La Presse

Sur le site du journal La Presse du 24 septembre 2013 :

 

(Le Dr Serge Daneault, Médecin au service de soins palliatifs à l'hôpital Notre-Dame du CHUM)

 

 

 

(...)
 
Nous avons fait peu d'enfants et ceux que nous avons mis au monde ont souvent choisi d'habiter une autre ville, une autre province ou même à l'étranger. Pour beaucoup d'entre nous, les derniers mois de vie riment avec la terrible solitude. Une humoriste bien connue avouait à la radio d'état son appui à l'euthanasie parce qu'elle ne voulait pas être soignée par des gens qui ne partagent pas sa culture et peut-être même pas sa langue. Comme quoi tous les débats sont liés...
 
Comme aux Pays-Bas, ce débat acerbe nous a été apporté par notre Collège des médecins, dont la mission est de protéger le public. La balle alors lancée a été reprise au bond par le bouillant président de la Fédération des médecins spécialistes. Certains malins ont eu le réflexe de penser qu'il y avait derrière cette prise de position presque militante un quelconque avantage financier.
 
Je crois plutôt que ce réflexe médical s'explique par la panique intérieure qui s'empare de plusieurs de mes collègues qui ont choisi ce métier pour guérir les malades afin de leur redonner la santé.
 
Or, avec le vieillissement de notre société, la médecine guérit beaucoup moins qu'elle n'accompagne. La plupart des médecins n'ont jamais reçu de formation pour accompagner des malades aux prises avec des maladies inguérissables. Quand on n'a pas choisi ce rôle et qu'on n'y a jamais été formé, l'avenir est forcément sombre. La solution euthanasique permet de passer au-dessus de ce problème.
 
Également, on ne peut pas ne pas songer aux formidables progrès de la science médicale qui ont souvent généré des situations de souffrance pouvant facilement devenir intolérables pour des personnes abandonnées à leur sort lorsqu'elles ne sont plus en «traitement actif». Chaque citoyen réclame ces miracles médicaux lorsqu'ils sont à sa portée, mais il incombe à la médecine de se donner une réflexion éthique qui doit évoluer en parallèle avec les progrès médicaux.
 
Si vous offrez à un malade un tube d'alimentation gastrique qui lui permettra de vivre 6 ou 12 mois de plus, il est probable qu'il va l'accepter. Par contre, si vous l'informez des conditions dans lesquelles cette vie gagnée va se dérouler, avec des séjours dans les urgences ou un placement en CHSLD, il se peut que certains optent plutôt pour le laisser mourir.
 
Il y a une énorme différence entre le «laisser mourir», qui pourrait succéder à pratiquement toutes les complications de la maladie grave, et le «faire mourir». Les autorités médicales de notre société semblent bien avoir choisi la deuxième alternative.
 
Il n'y a en général aucun questionnement sur l'homicide pratiqué pour répondre à la demande d'une personne qui est libre de douleurs physiques, mais qui ne veut plus vivre. Or, ne plus vouloir vivre équivaut à vouloir se suicider. Il est étonnant que tout ce débat ait éludé cette question: l'euthanasie n'est-elle pas seulement une forme sociale d'aide au suicide?
Laissez un commentaire

Depuis 2006, le nombre de cas d'euthanasie a doublé en Hollande...

Sur le site du journal Le Devoir du 24 septembre 2013 :

 

(La Hollande est un tout petit pays d'Europe...)

 

 

Le nombre de cas d'euthanasie a augmenté de 13 pour cent aux Pays-Bas entre 2011 et 2012, soit une sixième hausse annuelle consécutive.
(...)
On a recensé 4188 cas en 2012, soit environ 3 pour cent de tous les décès aux Pays-Bas, comparativement à 1923 cas en 2006.
La majorité des cas sont liés au cancer.
 
La commission qui encadre l'euthanasie aux Pays-Bas a indiqué dans un rapport publié mardi que les raisons de cette hausse ne peuvent être déterminées avec certitude. Certains évoquent une plus grande tolérance de la pratique parmi la population, les patients et les médecins.

Nous sommes présentement en campagne de financement. Campagne Québec-Vie travaille à faire connaître les nombreuses dérives que cause l'euthanasie dans les quelques pays qui ont permis ces crimes. Merci de nous aider à garder l'oeil ouvert, pour vous, sur les conséquences de l'euthanasie. Merci de tout ce que vous pourrez faire pour nous aider à construire une véritable culture de Vie!

Laissez un commentaire

Présentation de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec à la dernière consultation particulière sur le projet de loi 52

Voici un extrait de cette excellente analyse :

PRÉSENTATION DE L’ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DU QUÉBEC
Commission de la santé et des services sociaux
Consultations particulières et auditions publiques
sur le projet de loi no. 52 « LOI CONCERNANT LES SOINS EN FIN DE VIE »
Jeudi le 19 septembre 2013
 
I(...)
Nous comprenons que notre société veuille chercher des réponses aux questions cruciales de la souffrance et de la mort et leur apporter des remèdes ou des solutions qui cherchent à la fois le bien de la personne mourante et celui de la collectivité (familles, institutions hospitalières, professionnels de la santé, aidants naturels, etc.).
 
L’Église ne considère pas la souffrance comme un bien en soi. Elle nous rappelle constamment que nous avons tous le devoir de faire tout en notre pouvoir pour l’éradiquer ou, à défaut, pour l’atténuer. Dans la ligne de l’Évangile du Christ compatissant, les chrétiens et chrétiennes ont toujours cherché à soulager la souffrance et à soutenir les personnes qui souffrent, qui se sentent 
seules, démunies, diminuées, accablées, angoissées, abandonnées. La parabole du Bon Samaritain met en scène un homme volé et blessé par des brigands, gisant sur la route; c’est un étranger qui se laisse toucher par le sort de cet homme et qui vient à son aide. Les disciples de Jésus ont toujours accueilli cette parabole comme une invitation pressante à se faire proche des malades, spécialement quand ils sont en fin de vie.
 
Au Québec, au plan des services de santé, nous avons une longue tradition hospitalière. Dès les débuts de la Nouvelle-France (avec les exemples des Augustines hospitalières à Québec et de Jeanne Mance à Montréal) jusqu’à tout récemment, une véritable cohorte de communautés religieuses ont procuré des soins aux malades avec compétence et générosité. 
 
2 L’Église reconnaît aussi que la souffrance peut être porteuse de sens et d’un pouvoir de transformation, aussi bien pour la personne qui souffre que pour celles qui l’entourent. Qui n’a pas entendu parler de ces réconciliations et de ces messages laissés en toute fin de vie et qui ont marqué ceux et celles qui en ont été l’objet. Pour leur part les croyants et croyantes trouvent dans leur foi au Christ ressuscité le courage et la force de vivre leur vie jusqu’au bout. Pour eux et pour elles, la lumière du Christ éclaire l’énigme de la douleur et de la mort.
 
II- DIGNITÉ, SOLLICITUDE, INTERDÉPENDANCE ET SOLIDARITÉ
 
Pour nous, le souci pour les personnes souffrantes et mourantes vient d’abord de la reconnaissance de la dignité inhérente de tout être humain, dignité qui n’est pas altérée ou diminuée par la perte de la conscience ou d’autres capacités physiques ou intellectuelles. En effet, cette dignité ne dépend pas de la santé physique ou mentale, de l’autonomie ou de l’utilité pour la 
société. Elle se fonde sur la valeur intrinsèque de chaque personne humaine.
La sollicitude pour autrui vient aussi du fait que nous sommes des êtres de relation, capables d’aimer et de prendre soin des autres. Nous sommes interdépendants; nous avons besoin les uns des autres pour traverser les moments difficiles et trouver le soutien nécessaire pour affronter la douleur et la mort. En outre, nous avons une responsabilité particulière pour les gens faibles et démunis qui espèrent trouver dans la société cette solidarité essentielle non seulement à leur survie mais à une vie digne. « Le fait de prendre soin…demande bonté, demande d’être vécu dans la tendresse. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse » (Pape François, 19 mars 2013).
 
Jusqu’où doit-on aller dans les soins à offrir? Certaines personnes pensent à l’euthanasie parce qu’elles ne veulent pas d’acharnement thérapeutique. L’Église refuse l’acharnement thérapeutique, que ce soit à la demande du patient ou de ses proches, ou à l’initiative du médecin. 
 
« Faire vivre à tout prix peut également s’avérer contraire à la dignité humaine et une façon inappropriée de prendre soin. Quand la mort s’annonce inévitable et imminente, il devient déraisonnable de s’obstiner à la retarder par tous les moyens » (AECQ, En fin de vie…Prendre soin, dans le respect de la dignité humane, p.11). Vient un temps où il faut céder les armes et laisser le processus de mort suivre son cours pour qu’advienne la mort naturelle. Il ne s’agit pas 
de donner la mort, mais d’accepter de ne pouvoir l’empêcher. Il existe dans notre société une grande confusion entre l’euthanasie et le retrait des soins qui n’ont plus d’effet bénéfique; mais ce sont deux réalités totalement différentes, tant du point de vue médical qu’éthique.
 
3III- OUI AUX SOINS PALLIATIFS, NON À L’AIDE MÉDICALE À MOURIR QUI 
N’EST PAS UN SOIN ET QUI EST DE L’EUTHANASIE
 
Dans la recherche de moyens pour soulager la souffrance, nous voulons insister sur l’importance et la nécessité des soins palliatifs. À l’article 5, le projet de loi affirme que « toute personne, dont l’état le requiert, a le droit de recevoir des soins en fin de vie, sous réserve des exigences particulières prévues par la présente loi ». Et à l’article 3, on décrit les soins de fin de vie comme « les soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie, y compris la sédation palliative 
terminale, de même que l’aide médicale à mourir ».
 
Ni la sédation palliative terminale ni l’aide médicale à mourir ne sont clairement définis dans le projet de loi. Ceci nous oblige à deviner le contenu de ces « soins compris dans les soins palliatifs ». Les médecins consultés nous expliquent qu’il s’agit en fait d’euthanasie, l’une pauvrement balisée (‘l’aide médicale à mourir’) et l’autre balisée (‘la sédation palliative terminale’).
 
Nous aussi, nous souhaitons ardemment que toute personne ait accès à des soins de vie de qualité mais en autant que ces soins EXCLUENT clairement l’aide médicale à mourir qui n’est pas un soin, et la sédation palliative terminale. Les soins palliatifs, qui ne sont pas définis dans le projet de loi, assurent aux patients le soulagement de la douleur et le soutien social, affectif et spirituel 
dont ils ont besoin pour vivre leur mort avec courage et sérénité. Il ne s’agit pas alors d’abréger la vie ni de la prolonger avec acharnement. Les interventions thérapeutiques curatives sont ici remplacées par des soins de confort dans un environnement humain et physique respectant au mieux la dignité de la personne humaine. « Misant sur un accompagnement personnel de qualité 
dans le respect de la condition et des croyances de chacun, ils constituent une excellente façon de prendre soin et de permettre une mort dans la dignité » (AECQ, « En fin de vie… prendre soin, dans le respect de la dignité humaine », p.11).
 
Nous savons qu’au Québec un grand nombre de malades en phase terminale ou mourants n’ont pas accès aux soins palliatifs. Nous sommes bien conscients que la mise en place de tels soins et la création de maisons pour les offrir requièrent des sommes énormes. La société y contribue déjà de façon importante par les taxes et avec des ressources privées. Nous sommes obligés de constater que dans les conditions actuelles des services de santé, l’accès à l’aide médicale à mourir et à la sédation palliative terminale – ce à quoi nous nous opposons – sera plus facile que l’accès aux soins palliatifs. Nous souhaitons que le gouvernement actuel – fidèle à ses promesses - opte résolument d’investir les sommes nécessaires pour rendre les soins palliatifs accessibles à toute la population et pour assurer une formation adéquate aux médecins et au personnel soignant chargés de ces soins. 
 
Nous saluons le travail des soignants et des bénévoles qui soutiennent l’activité de soin dans les maisons et les services de soins palliatifs : ils donnent des mains à notre communauté pour nous occuper des plus souffrants et ils méritent toute notre reconnaissance. Leur présence est un ferment qui maintient les vraies priorités humaines vivantes au cœur de notre société.
 
4IV- UNE REDÉFINITION DE LA MÉDECINE
 
Nous voulons souligner que ce projet de loi amène une nouvelle définition de la médecine dans notre société. Pour nous, il est impensable de considérer l’aide médicale à mourir et la sédation palliative terminale comme des soins de fin de vie. Ce sont purement et simplement des actes d’euthanasie qui détruisent les fondements du « vivre ensemble » qui repose entre autres sur l’interdit universel de tuer que nos gouvernements ont inséré dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne et dans la Charte canadienne des droits et libertés. Ils vont aussi à l’encontre des buts et de la mission de la profession médicale qui a pour but de soulager la douleur et de soigner les malades et non de mettre fin à leur vie. Ces pratiques mortifères vont miner la relation professionnel de la santé et patient, qui doit en être une de confiance et 
d’alliance, et non de crainte et de méfiance. C’est l’un des devoirs et engagements fondamentaux du médecin de chercher le meilleur intérêt et le plus grand bien de son patient dans une attitude de respect et de sollicitude. L’ « aide médicale à mourir », telle que présentée dans le projet de loi, ne fera qu’accentuer une vision techno-centrique des soins qui oublie les facettes 
relationnelles et spirituelles des soins. Comme l’écrit si bien un spécialiste des soins palliatifs, « La fin de vie est un temps précieux dans la vie des humains, mais ce temps n’a de valeur que si des soins attentifs et un entourage délicat sont disponibles ».
 
V- OBJECTION DE CONSCIENCE
 
Le projet de loi stipule à l’article 44 que la présente loi n’a pas pour effet de limiter le droit pour un professionnel de la santé de refuser, conformément à son code de déontologie, de fournir des soins de fin de vie ou de collaborer à leur fourniture en raison de ses convictions personnelles » 
 
Dans l’éventualité que la loi soit votée – ce qui, bien sûr, ne rejoint pas nos désirs -, il faudrait que cette possibilité d’objection soit étendue clairement à tout le personnel soignant et administratif des établissements de soins de santé. Il nous apparaît primordial que ces personnes ne soient l’objet d’aucune pression et ne subissent aucune discrimination en raison de leur refus de collaborer à l’aide médicale à mourir. Nous souhaitons aussi que les membres de l’Assemblée nationale soient dégagés de la ligne de pensée du parti et soient libres de voter selon leur conscience. 
 
CONCLUSION
 
En réponse aux souffrances physiques, affectives et morales des personnes souffrant de maladies débilitantes graves , des personnes sérieusement handicapées et des grands malades, dont ceux en phase terminale, nous appelons tous les Québécois et Québécoises, spécialement nos députés, à 
promouvoir les soins palliatifs et à refuser l’aide médicale à mourir qui n’est pas un soin et qui n’est rien d’autre que l’euthanasie. Une culture de la vie, dans laquelle chaque personne se sent responsable du bien-être des autres jusqu’à leur mort naturelle, doit inspirer davantage notre système juridique et nos services sociaux et de santé. Le Québec a davantage besoin d’une aide au mourant que d’une aide à mourir.
 
Comme l’écrit si bien le bienheureux Jean Paul II dans son encyclique « L’Évangile de la vie » : 
 
« La demande qui monte au cœur de l’être humain dans sa suprême confrontation avec la souffrance et la mort, spécialement quand il est tenté de se refermer dans le désespoir et presque de s’y anéantir, est surtout une demande d’accompagnement, de solidarité et de soutien dans l’épreuve. C’est un appel à l’aide pour continuer d’espérer, lorsque tous les espoirs humains 
disparaissent « ( n. 67). Le Bon Samaritain, en prenant véritablement soin de son frère blessé et à moitié mort sur la route, a fait preuve de solidarité, d’amour et de vraie compassion. Plus une société manifeste sa sollicitude pour ses membres les plus faibles et plus vulnérables, plus elle montre sa grandeur.
Nous sommes conscients que la voie des soins palliatifs accessibles à tous et toutes n’est pas une solution facile. Mais c’est le chemin qui protège et promeut le mieux la dignité de la personne humaine exposée à ces situations limites de l’existence que sont la maladie, la souffrance et la mort. Et c’est au cœur de ces drames existentiels que la personne attend d’être visitée. « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25) 
 
En terminant, nous faisons nôtres les interrogations et les doutes exprimés par David Roy, professeur d’éthique à Montréal, expert en soins palliatifs et fondateur du premier centre de bioéthique au Canada : « Ceux qui militent en faveur d’une loi sur l’euthanasie rêvent désespérément d’un monde d’hôpitaux parfaits, d’infirmières et de médecins parfaits, de familles idéales. Mais nous ne vivons pas dans un monde idéal de soignants compétents et dévoués, 
d’institutions au service de personnes et familles aimantes. Nous vivons dans un monde où l’argent, la rentabilité, le pouvoir dominent. Comment croire qu’une autorisation, même assortie de garanties, ne sera pas vouée à des détournements? Parce que nous ne vivons pas dans un monde idéal, penser que l’euthanasie pourrait se limiter à l’euthanasie volontaire relève de l’illusion…Si l’euthanasie devient un jour légalement, socialement, moralement acceptable, les pressions que l’on mettra sur les personnes qui représentent un poids important pour notre société pourraient bien augmenter. Les demandes d’euthanasie pourraient bien ne plus être du tout volontaires, mais être le résultat de pressions de la part d’enfants ou de petits-enfants qui ne voudraient plus avoir leurs parents ou leurs grands-parents à charge. Je ne suis pas sûr non plus que nous serons capables de résister à toutes les raisons fortes pour lesquelles on estimera devoir euthanasier ceux qui ne peuvent plus demander la mort eux-mêmes mais dont on estimera, de notre point de vue extérieur, que la vie n’a plus de sens. « Ce sera vraiment très difficile alors de résister à cette tentation. Je ne dis pas que cela arrivera forcément – je n’en sais rien! - mais je suis profondément inquiet quand je vois tous ces signes d’insouciance, de manque d’humanité, partout dans le monde, à l’égard des gens vulnérables, brisés, marginalisés » (Cité dans Marie de Hennezel, Nous voulons tous mourir dans la eudignité, Robert Laffont / Versilio, Paris, 2013, p. 125-126).
 
Laissez un commentaire

40 jours pour la vie: lancement demain

Demain soir, Campagne Québec-Vie vous invite à la soirée d'envoi des 40 Jours pour la vie.

Historique

Les 40 Jours pour la vie est un mouvement international qui a pour but de voir la fin de l'avortment par la prière et le jeûne.

Commencé au Texas en 2004, l'idée a suscité beaucoup d'intérêt autant aux États-Unis qu'à travers le monde. En 2007, elle a assumé sa version courante de deux vigiles par année et en 2009 la vigile a commencé ici, à Montréal, organisée par le président de Campagne Québec-Vie, M. Georges Buscemi.

Cet automne, Montréal est l'une des 305 villes dans le monde entier ayant une vigile. Il y en aura 15 en ​​sol canadien et nous retrouverons des vigiles dans dix pays différents.

Ici, à Montréal , c'est notre dixième, toutes ayant eu lieu devant l'avortoir Morgentaler, boul. Saint-Joseph Est, Montréal.

Soirée d'envoi

La soirée commence à 19 h dans l'Église Saint-Enfant-Jésus  (5037, rue Saint- Dominique) où des prières seront récitées -  un chapelet suivi d'une célébration eucharistique.

 

L'église est située en bordure orientale du parc Lahaie, où pendant les quarante prochains jours, débutant le 25 septembre, nous irons nous rencontrer afin d'offrir des prières de réparation pour notre culture qui permet l'abandon de ses membres les plus faibles et innocents - l'enfant à naître, par la plus cruelle façon - l'avortement.

Nos prières seront également offertes pour les jeunes couples qui sont aux prises avec la décision de garder ou d'abandonner leur enfant, ainsi que pour les couples qui ont déjà pris la décision tragique et irréversible.

Enfin, nous ne négligerons pas de prier pour la conversion des avorteurs et les autres travailleurs des établissements qui exercent à tort cette procédure.


Afin de maintenir une présence priante, nous demandons que tous les participants se comportent selon le code de conduite énoncé ci-dessous.

Code de conduite

  •  Je démontrerai de la compassion et reflèterai l’amour du Christ à tous.
  • Je comprends qu’en agissant d’une manière violente et abusive je me dissocie immédiatement et complètement de cette vigile.

  • Je n’obstruerai pas le trottoir ni la rue pendant que je me trouve sur le chemin public.

  • Je ne bloquerai pas l’entrée à la clinique d’avortement ni le passage à d’autres piétons sur le trottoir.

  • Je ne jetterai pas d’ordures sur le terrain public.

  • Je surveillerai attentivement tous les enfants que j’amènerai à la vigile de prière.

  • Je ne menacerai pas, n’agresserai physiquement ni verbalement personne.

  • Je ne vandaliserai aucune propriété privée.

  • Je coopérerai avec les autorités locales municipales.

  • Je ne montrerai aucune pancarte, image, photo, ni ne porterai des vêtements portant des mots ou images sans l’autorisation du personnel organisateur.

  • Je maintiendrai un esprit de prière et m’abstiendrai de juger, débattre et me quereller.

  • Je m’abstiendrai de toute discussion superflue avec le public et avec les autres membres de la vigile qui prient.

  • Je garderai une distance adéquate avec tous ceux dont le comportement est considéré contraire à ces règles. 

CONSIGNES SUPPLÉMENTAIRES - Comment partager le message Pro-vie

Fondamentalement, le message pro-vie consiste en ceci:

Un enfant à naître est un être humain dont la vie est précieuse et donc FR-CA">

mérite d'être protégée par notre société. FR-CA">

 Mais nous avons aussi un message important sur la façon dont l'avortement blesse les femmes - et les hommes - et comment le mouvement pro-vie s’engage à aider les femmes à faire face à des grossesses inattendues et à choisir la vie pour leur bébé.

Bien que notre but soit de prier, nous ne sommes pas contre le fait de parler avec des personnes non associées à la vigile qui s'approchent afin de nous poser des questions ou faire des commentaires. Ce qui suit peut aider dans ces échanges :

Quel est le message pro-vie ?

Lignes directrices pour partager le message pro-vie

      1. Écoutez - et faites attention.

2. Prenez le temps de penser - et priez

3. Soyez toujours respectueux.

4. Recherchez un terrain d'entente.

5. Personnalisez vos interventions.

6. Accordez le bénéfice du doute  et ne prenez jamais l’offense personnellement.

7. N’interrompez pas les conversations des autres.

8. Choisissez vos batailles et gardez les choses simples.

9. Avouez quand vous manquez d'informations.

     10. Gardez toujours la porte ouverte.

 

Laissez un commentaire

Nouvel appel à intervenir contre le projet de loi 52 voulant légaliser l'euthanasie

Chers amis signataires du Manifeste du Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie,
 
Comme vous le savez peut-être, la Commission de la santé et des services sociaux de l’Assemblée nationale du Québec a entrepris cette semaine des auditions publiques sur le projet de loi 52, Loi concernant les soins de fin de vie. Les débats de la commission dureront jusqu’au 10 octobre, au cours desquels des experts et  des représentants de plusieurs organismes viendront exprimer leur point de vue sur une éventuelle légalisation de l’euthanasie (« aide médicale à mourir ») au Québec.  Déjà, le Collège des médecins du Québec, les Fédérations de médecins omnipraticiens et spécialistes (FMOQ et FMSQ) et le Barreau du Québec ont présenté leur vision des choses.
 
En ce moment si crucial, le Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie vous encourage fortement à exprimer votre opinion auprès du député de votre comté et  dans les médias.
 
Nos élus auront à voter sur ce projet de loi dans quelques semaines. Il est essentiel qu’ils comprennent tous que nous ne voulons pas de la mort sur demande dans nos hôpitaux et que nous tenons à ce que nos institutions de santé demeurent des lieux sécuritaires pour les personnes âgées et malades.
Si les médias reçoivent aussi ce message, ils en feront écho pour faire comprendre à tous les  Québécois que le projet de loi 52 n’est pas une source de liberté pour les malades, mais plutôt une ouverture à la culture de la mort dans notre système de santé.
 
Pour plus d’information sur les débats et les arguments présentés par  chaque organisme jusqu’à ce jour, nous vous invitons à lire les pièces ci-jointes et à visiter les sites dont les liens apparaissent ci-dessous. Vous y trouverez aussi une liste d’arguments utiles en vue de vos rencontres avec des députés ou de la rédaction de lettres aux médias; l’idéal est que vous en choisissiez un ou deux et que vous les reformuliez en vos propres mots, en incluant également des exemples tirés de votre expérience personnelle. 
 
Merci de prendre le temps d’agir. Ensemble, faisons entendre nos voix!
 
Catherine Ferrier, MD
Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie
 
1. Pour connaître le nom et l’adresse électronique du/de la député(e) de votre circonscription, visitez la liste de députés de l’Assemblée nationale : http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#listeDeputes 
 
2. Pour suivre l’évolution de la commission et avoir accès à la transcription des consultations publiques avec plusieurs organismes, visitez la section « Consultations particulières » sur la page de l’Assemblée : http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-52-40-1.html
 
 

 

Laissez un commentaire