Déclaration commune pour le retrait du projet de loi 52
Au moment où le Québec cherche à faire fi de l’interdiction fédérale de l’euthanasie en adoptant sa propre loi pour légaliser cette pratique, des organisations nationales de tout le Canada se réunissent pour s’opposer à une telle mesure par voie de déclaration commune. La déclaration, publiée par VieCanada, a été signée par 15 organisations qui demandent au Québec de retirer le projet de loi 52.
Le gouvernement québécois est-il en conflit d'intérêt sur la question de l'euthanasie?
Sur le site de newswire.ca du 24 septembre 2013 :
(Le Dr Paul Saba, co-président de la Coalition des médecins pour la justice sociale)
Lors de l'audience publique sur les soins de fin de vie se tenant le 24 septembre 2013, la Coalition des médecins pour la justice sociale dénonce les fondements de la loi 52, qui vise la promotion d'un acte médical illégal (criminel) et à l'encontre de l'éthique médicale. À l'appui de cette affirmation, Dr. Paul Saba, co-président de la Coalition des médecins pour la justice sociale, a critiqué férocement le manque d'éthique de la loi, qui s'éloigne du principe de protection de base de la personne en ce qui a trait à sa sécurité et sa vie. « Il faut rappeler que 9, 000,000 de médecins, qui font partie de l'Association Médicale Mondiale à travers 100 pays, dénoncent l'euthanasie comme pratique médicale ». Les risques de dérapage sont réels dans les 4 pays autorisant l'euthanasie ou assistance au suicide (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Suisse) et 2 états américains. Il ne faut pas oublier qu'il y a 192 pays où l'euthanasie est rejetée comme pratique.Comme exemple de dérapage, Dr. Saba a cité l'augmentation de l'euthanasie en Belgique où les décès par injection ont augmenté au rythme vertigineux de 235 en 2003, pour passer à 1,432 en 2012. Lors d'une visite à Montréal, le professeur Tom Mortier a dénoncé la mort de sa mère par euthanasie à l'âge de 64 ans le 19 avril 2012, dans le contexte de son état dépressif, sans préavis à la famille, laissant en deuil et en choc deux enfants adultes et trois petits-enfants. Selon Dr. Mortier, « En Belgique, nous avons dix ans d'avance sur le Québec en la matière. À l'origine, la loi qui encadrait l'euthanasie avait des balises semblables [à celles du projet de loi 52]. Ce qui se passe en Belgique actuellement offre une perspective de ce qui peut survenir au Québec dans dix ans si la loi 52 voit le jour.»Actuellement, le sénat belge discute de la possibilité d'élargir l'accès à l'euthanasie aux mineurs souffrants et affectés par une maladie sévère. Au Pays-Bas, on a adopté, en 2005, une loi (avec le protocole Groningen) permettant l'euthanasie pour des nouveaux nés et les jeunes enfants qui sont « sans espoir d'une bonne qualité de vie ». (35 BMJ, 2006).Les études internationales démontrent clairement que les balises et les contrôles sont insuffisants ou déficients. Le tiers des patients euthanasiés en Belgique n'aurait pas été en mesure de donner un consentement libre et informé (J Médical Association Canada, 15 juin 2010). Toujours en Belgique, presque 50% des cas d'euthanasie n'ont pas été rapportés aux autorités (British Medical Journal, 5 octobre 2010). Aux Pays-Bas, plusieurs patients n'ont pas été évalués par un deuxième médecin (BMJ, 24 septembre 2005). En Oregon, 20% de patients déprimés n'ont pas eu accès à une évaluation psychiatrique ou psychologique avant d'être euthanasiés (BMJ, 2 août 2008).Après une analyse de 57 articles dans Current Oncology en 2011, le docteur Jose Pereira, directeur des soins palliatifs à l'université de l'Hôpital d'Ottawa, arrive à la conclusion que la sécurité des balises et des contrôles exigés en matière d'euthanasie est illusoire.Les risques résultant du fait de donner accès à l'euthanasie sont aussi très importants sur le plan du « pronostic ». Selon le projet de loi 52, les patients porteurs d'une maladie sévère et incurable associée à une détérioration importante et irréversible de leur condition médicale sont des personnes aptes à l'euthanasie. Pour ces patients avec maladies sévères et chroniques, l'expectative de vivre pour les prochains 6 mois est de l'ordre de 50%, ce qui correspond à une performance aussi prévisible que si l'on tire une pièce de monnaie au jeu de pile ou face. Même pour les patients atteint du cancer, le taux de prévision de la mort n'est pas certain. À témoin, le docteur Kenneth Stevens, radio-oncologiste à Oregon Health and Science University à Portland Oregon, qui a présenté un Affidavit en Cour Supérieure à Trois Rivières, Québec (2012). Une de ses patientes, Mme Jeannette Hall, alors dans la cinquantaine, lui a demandé de mourir avec son assistance médicale il y 13 ans en raison de son cancer, plutôt que de se faire traiter. Heureusement pour elle, Dr. Stevens a refusé d'accéder à sa demande, et Mme Hall a accepté de se faire traiter pour son cancer. Aujourd'hui, Mme Hall est toujours vivante.Au Pays-Bas, l'euthanasie est légale depuis 2002. À première vue, on croirait que ce serait réservé pour les gens atteints de cancer et d'autres maladies physiques. Pourtant, dans le cas d'une femme hollandaise, elle a convaincu ses médecins de lui enlever la vie pour la seule raison qu'elle était profondément déprimée après son divorce! Dans un autre cas, une jeune femme anorexique insistait pour mourir, et le comité des médecins a décidé que c'était acceptable, selon la nouvelle loi.(...)Au Québec, les traitements ne sont pas suffisants ni ponctuellement disponibles dans bien des cas, en raison d'un manque de ressources financières.Le docteur Farquhar décrit, dans son analyse, comment le système est discriminatoire pour les patients souffrants de troubles de santé mentale et fait état des effets néfastes de la loi 52 pour la clientèle psychiatrique. Dr. James Farquhar s'inquiète du fait que les gens atteints de maladie mentale puissent choisir l'euthanasie faute des soins.(...)L'euthanasie active, encadrée par une législation, peut prendre l'allure d'un choix d'une société ouverte aux changements et audacieuse dans ses orientations. Dans la réalité quotidienne, la loi 52 illustre le manque de cohérence dans le discours du gouvernement et elle traduit un mépris de la vie humaine ainsi qu'une incapacité à protéger l'homme de lui-même. Une question s'impose. Est-ce que le gouvernement risque d'être en conflit d'intérêt en profitant des économies de millions de dollars chaque année grâce à la réduction des services de santé en raison de la pratique de l'euthanasie?(...)SOURCE Coalition des médecins pour la justice socialeRenseignements :Dr. Paul Saba 514-886-3447 ou 514-249-8541web : Coalitionmd.org
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Laissez un commentaireLes Québécois n'ont jamais rejeté la religion catholique et chrétienne, de nouveaux sondages le confirment...
C’est ce que viennent confirmer les maisons de sondage jour après jour. Et pourtant, à écouter les discours dans nos médias, « on » n’en finit plus d’affirmer qu’« on » a mis la religion dehors volontairement.
(L'éditorialiste André Pratte du journal La Presse)
ON?
Pas la majorité du peuple québécois, mais une petite élite athée regroupée autour du Mouvement laïque québécois qui n’a jamais toléré l’existence d’une transcendance reconnue par la population et travaille depuis des décennies à éradiquer progressivement les traces du christianisme sur le territoire québécois. Le procès fait par le Mouvement laïque québécois contre le Maire Tremblay et la prière traditionnelle centenaire à l’hôtel de ville en est un exemple flagrant, alors que la majorité de la population approuve la résistance du maire Tremblay.
Rappelons que le premier ministre Lesage affirmait avoir perdu ses élections aux mains de Daniel Johnson père parce qu’il avait retiré des mains du clergé le contrôle de l’éducation et que la perte de confessionnalité des commissions scolaires et des écoles s’est faite contre la volonté majoritaire de la population québécoise. De même pour l’instauration du cours d’Éthique et Culture religieuse que le bon sens populaire n’a jamais et n’aurait jamais demandé…
Ce qui est très étonnant dans ce débat, c’est justement le discours de réécriture de l’histoire sur la Révolution tranquille faite par « les Québécois »… Non, jamais les Québécois n’ont voulu l’exclusion de leur religion chrétienne.
Seul un petit groupe d’intellectuels intolérants s’est arrogé le droit de parler au nom des « Québécois ». Il est étonnant que des journalistes et des éditorialistes bien renseignés feignent de s’en étonner…
Sur le site du journal La Presse du 24 septembre 2013 :
(...)Cela dit, l’opinion de la majorité «de souche» n’est pas dépourvue de paradoxes. Par exemple, l’extraordinaire attachement au catholicisme. (...) Néanmoins, comme le Québec est censé avoir rompu radicalement avec l’Église, je trouve étonnant que, selon notre récent sondage CROP:- 78% des Québécois trouvent «important de préserver les symboles historiques catholiques;- 56% estiment que «la religion catholique devrait avoir un statut spécial au Québec.Où est passée notre colère contre les curés qui, selon nos historiens et nos souvenirs, nous auraient si durement dominés? N’aurions-nous pas dû souhaiter la disparition de tout ce qui nous rappelle cette époque supposément pénible?(...) Pourtant, toujours selon le sondage CROP:- 62% des Québécois disent appartenir à une religion. «Appartenir», ce n’est pas rien.- 61% des personnes interrogées affirment que «ma religion est importante pour moi». De quelle religion parlent-elles? Du catholicisme? Je pensais qu’on l’avait rejeté…(...) Chose certaine, le Québécois moyen ne semble pas aussi éloigné de la religion, catholique ou autre, qu’on l’entend souvent dire. (...)
Peut-être que la minorité du « ON » devrait cesser de s'imaginer qu'elle parle au nom du peuple québécois? Et ce « ON », selon les sondages, c'est le laïc intolérant et fermé, flirtant avec le Mouvement laïc québécois, dont le sociologue Guy Rocher, prix Condorcet 2009, est l'illustration...
(Guy Rocher, co-auteur du rapport Parent que la population avait rejeté, est l'un des propagateur de la fable « historique » sur le « rejet » de la population québécoise de la foi chrétienne.)
Laissez un commentaireL'offre de soins palliatifs au Québec est nettement déficiente au Québec selon la protectrice du citoyen
Bien que cette dernière n'ait pas vu le lien dénoncé par les spécialistes de soins palliatifs entre l'instauration de l'euthanasie et une offre déficiente de soins palliatifs, la protectrice du citoyen constate tout de même de graves lacunes au Québec. Sur le site du journal La Presse du 24 septembre 2013 :
(Raymonde St-Germain, « protectrice » de quels citoyens?)
La protectrice du citoyen donne un appui sans équivoque au gouvernement Marois, dans sa démarche visant à légaliser l'aide médicale à mourir.(...)Elle avait cependant quelques recommandations à formuler, comme le fait de considérer que le soutien médical accordé aux mourants devait être doublé d'une offre accrue de soins palliatifs. Car l'accès à de tels services est à l'heure actuelle nettement déficient dans plusieurs régions, a-t-elle noté.De plus, pour que les mourants aient droit à leur intimité et à leur dignité jusqu'à la fin, elle recommande que le projet de loi soit amendé pour faire en sorte que toute personne malade en fin de vie puisse jouir sans frais d'une chambre individuelle à l'hôpital. (...)
Chute drastique et encourageante de la pratique de l'avortement dans l'État du Maine
Sur le site de Nouvelles de France du 23 septembre 2013 :
(Le Maine, à la frontière du Québec)
Entre 2011 et 2010, le Maine a vu la pratique de l’avortement chuter de 23,3%, indique le « 2011 Induced Abortion Report » récemment publié par le Maine Center for Disease Control. Autrement dit : en 2011, un total de 1 773 avortements ont été provoqués dans le Maine, soit 538 de moins que l’année précédente. C’est la 4e année consécutive que cette pratique recule fortement, se réjouit Teresa McCann-Tumidajski, la directrice de Maine Right to Life.On est loin des 2 689 avortements provoqués en 2007 et des 4 767 de 1987 ! (...)
Laissez un commentaireComment expliquer de tels résultats ? « Les merveilles de la technologie moderne réhabilitent une vérité éternelle : la vie commence à la conception, et chaque vie humaine est précieuse », estime Teresa McCann-Tumidajski. « Des milliers d’images échographiques de nos bébés à naître sont maintenant les premières photos de nos enfants. Parents et grands-parents affichent fièrement ces belles images sur leurs iPads et sur leurs réfrigérateurs. Elles sont utilisées dans des annonces de naissance, et même montrées dans les classes de maternelles par des enfants impatients de partager une photo de leur petit frère ou sœur avec leurs camarades de classe, » rapporte la directrice de Maine Right to Life. Autre explication : ces seize dernières années, Maine Vitae Society, la régie publicitaire de l’organisation, a diffusé quelques 100 000 spots sur les chaînes de télévisions de l’État du Pin. Sans parler de la mission d’éducation de Maine Right to Life via des interventions sur le terrain (130 000 jeunes ont été sensibilisés depuis 2005) ou le site Teenbreaks.com. 25 centres de soutien aux femmes en détresse ont également ouvert leur porte et fonctionnent sans un centime d’argent public. Un seul mot : chapeau !
L'euthanasie comme aide au suicide ? Une question posée par le Dr Daneault dans le journal La Presse
Sur le site du journal La Presse du 24 septembre 2013 :
(Le Dr Serge Daneault, Médecin au service de soins palliatifs à l'hôpital Notre-Dame du CHUM)
Laissez un commentaire(...)Nous avons fait peu d'enfants et ceux que nous avons mis au monde ont souvent choisi d'habiter une autre ville, une autre province ou même à l'étranger. Pour beaucoup d'entre nous, les derniers mois de vie riment avec la terrible solitude. Une humoriste bien connue avouait à la radio d'état son appui à l'euthanasie parce qu'elle ne voulait pas être soignée par des gens qui ne partagent pas sa culture et peut-être même pas sa langue. Comme quoi tous les débats sont liés...Comme aux Pays-Bas, ce débat acerbe nous a été apporté par notre Collège des médecins, dont la mission est de protéger le public. La balle alors lancée a été reprise au bond par le bouillant président de la Fédération des médecins spécialistes. Certains malins ont eu le réflexe de penser qu'il y avait derrière cette prise de position presque militante un quelconque avantage financier.Je crois plutôt que ce réflexe médical s'explique par la panique intérieure qui s'empare de plusieurs de mes collègues qui ont choisi ce métier pour guérir les malades afin de leur redonner la santé.Or, avec le vieillissement de notre société, la médecine guérit beaucoup moins qu'elle n'accompagne. La plupart des médecins n'ont jamais reçu de formation pour accompagner des malades aux prises avec des maladies inguérissables. Quand on n'a pas choisi ce rôle et qu'on n'y a jamais été formé, l'avenir est forcément sombre. La solution euthanasique permet de passer au-dessus de ce problème.Également, on ne peut pas ne pas songer aux formidables progrès de la science médicale qui ont souvent généré des situations de souffrance pouvant facilement devenir intolérables pour des personnes abandonnées à leur sort lorsqu'elles ne sont plus en «traitement actif». Chaque citoyen réclame ces miracles médicaux lorsqu'ils sont à sa portée, mais il incombe à la médecine de se donner une réflexion éthique qui doit évoluer en parallèle avec les progrès médicaux.Si vous offrez à un malade un tube d'alimentation gastrique qui lui permettra de vivre 6 ou 12 mois de plus, il est probable qu'il va l'accepter. Par contre, si vous l'informez des conditions dans lesquelles cette vie gagnée va se dérouler, avec des séjours dans les urgences ou un placement en CHSLD, il se peut que certains optent plutôt pour le laisser mourir.Il y a une énorme différence entre le «laisser mourir», qui pourrait succéder à pratiquement toutes les complications de la maladie grave, et le «faire mourir». Les autorités médicales de notre société semblent bien avoir choisi la deuxième alternative.Il n'y a en général aucun questionnement sur l'homicide pratiqué pour répondre à la demande d'une personne qui est libre de douleurs physiques, mais qui ne veut plus vivre. Or, ne plus vouloir vivre équivaut à vouloir se suicider. Il est étonnant que tout ce débat ait éludé cette question: l'euthanasie n'est-elle pas seulement une forme sociale d'aide au suicide?
Depuis 2006, le nombre de cas d'euthanasie a doublé en Hollande...
Sur le site du journal Le Devoir du 24 septembre 2013 :
(La Hollande est un tout petit pays d'Europe...)
Le nombre de cas d'euthanasie a augmenté de 13 pour cent aux Pays-Bas entre 2011 et 2012, soit une sixième hausse annuelle consécutive.(...)On a recensé 4188 cas en 2012, soit environ 3 pour cent de tous les décès aux Pays-Bas, comparativement à 1923 cas en 2006.La majorité des cas sont liés au cancer.La commission qui encadre l'euthanasie aux Pays-Bas a indiqué dans un rapport publié mardi que les raisons de cette hausse ne peuvent être déterminées avec certitude. Certains évoquent une plus grande tolérance de la pratique parmi la population, les patients et les médecins.
Nous sommes présentement en campagne de financement. Campagne Québec-Vie travaille à faire connaître les nombreuses dérives que cause l'euthanasie dans les quelques pays qui ont permis ces crimes. Merci de nous aider à garder l'oeil ouvert, pour vous, sur les conséquences de l'euthanasie. Merci de tout ce que vous pourrez faire pour nous aider à construire une véritable culture de Vie!
Laissez un commentairePrésentation de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec à la dernière consultation particulière sur le projet de loi 52
Voici un extrait de cette excellente analyse :
40 jours pour la vie: lancement demain
Demain soir, Campagne Québec-Vie vous invite à la soirée d'envoi des 40 Jours pour la vie.
Historique
Les 40 Jours pour la vie est un mouvement international qui a pour but de voir la fin de l'avortment par la prière et le jeûne.
Commencé au Texas en 2004, l'idée a suscité beaucoup d'intérêt autant aux États-Unis qu'à travers le monde. En 2007, elle a assumé sa version courante de deux vigiles par année et en 2009 la vigile a commencé ici, à Montréal, organisée par le président de Campagne Québec-Vie, M. Georges Buscemi.
Cet automne, Montréal est l'une des 305 villes dans le monde entier ayant une vigile. Il y en aura 15 en sol canadien et nous retrouverons des vigiles dans dix pays différents.
Ici, à Montréal , c'est notre dixième, toutes ayant eu lieu devant l'avortoir Morgentaler, boul. Saint-Joseph Est, Montréal.
Soirée d'envoi
La soirée commence à 19 h dans l'Église Saint-Enfant-Jésus (5037, rue Saint- Dominique) où des prières seront récitées - un chapelet suivi d'une célébration eucharistique.
L'église est située en bordure orientale du parc Lahaie, où pendant les quarante prochains jours, débutant le 25 septembre, nous irons nous rencontrer afin d'offrir des prières de réparation pour notre culture qui permet l'abandon de ses membres les plus faibles et innocents - l'enfant à naître, par la plus cruelle façon - l'avortement.
Nos prières seront également offertes pour les jeunes couples qui sont aux prises avec la décision de garder ou d'abandonner leur enfant, ainsi que pour les couples qui ont déjà pris la décision tragique et irréversible.
Enfin, nous ne négligerons pas de prier pour la conversion des avorteurs et les autres travailleurs des établissements qui exercent à tort cette procédure.
Afin de maintenir une présence priante, nous demandons que tous les participants se comportent selon le code de conduite énoncé ci-dessous.
Code de conduite
- Je démontrerai de la compassion et reflèterai l’amour du Christ à tous.
- Je comprends qu’en agissant d’une manière violente et abusive je me dissocie immédiatement et complètement de cette vigile.
- Je n’obstruerai pas le trottoir ni la rue pendant que je me trouve sur le chemin public.
- Je ne bloquerai pas l’entrée à la clinique d’avortement ni le passage à d’autres piétons sur le trottoir.
- Je ne jetterai pas d’ordures sur le terrain public.
- Je surveillerai attentivement tous les enfants que j’amènerai à la vigile de prière.
- Je ne menacerai pas, n’agresserai physiquement ni verbalement personne.
- Je ne vandaliserai aucune propriété privée.
- Je coopérerai avec les autorités locales municipales.
- Je ne montrerai aucune pancarte, image, photo, ni ne porterai des vêtements portant des mots ou images sans l’autorisation du personnel organisateur.
- Je maintiendrai un esprit de prière et m’abstiendrai de juger, débattre et me quereller.
- Je m’abstiendrai de toute discussion superflue avec le public et avec les autres membres de la vigile qui prient.
- Je garderai une distance adéquate avec tous ceux dont le comportement est considéré contraire à ces règles.
CONSIGNES SUPPLÉMENTAIRES - Comment partager le message Pro-vie
Fondamentalement, le message pro-vie consiste en ceci:
Un enfant à naître est un être humain dont la vie est précieuse et donc FR-CA">
mérite d'être protégée par notre société. FR-CA">
Mais nous avons aussi un message important sur la façon dont l'avortement blesse les femmes - et les hommes - et comment le mouvement pro-vie s’engage à aider les femmes à faire face à des grossesses inattendues et à choisir la vie pour leur bébé.
Bien que notre but soit de prier, nous ne sommes pas contre le fait de parler avec des personnes non associées à la vigile qui s'approchent afin de nous poser des questions ou faire des commentaires. Ce qui suit peut aider dans ces échanges :
Quel est le message pro-vie ?
Lignes directrices pour partager le message pro-vie
1. Écoutez - et faites attention.
2. Prenez le temps de penser - et priez
3. Soyez toujours respectueux.
4. Recherchez un terrain d'entente.
5. Personnalisez vos interventions.
6. Accordez le bénéfice du doute et ne prenez jamais l’offense personnellement.
7. N’interrompez pas les conversations des autres.
8. Choisissez vos batailles et gardez les choses simples.
9. Avouez quand vous manquez d'informations.
10. Gardez toujours la porte ouverte.
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Nouvel appel à intervenir contre le projet de loi 52 voulant légaliser l'euthanasie
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