M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Dossier sur les mères porteuses dans le Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 26 octobre 2013 :

(En France, des manifestations réunissant plus d'un million de personnes se sont déroulées pour rappeler que le bien de l'enfant doit passer avant le désir des personnes désirant un enfant...)

(Photo : ericwaltr sur wikimedia.org, licence Creative Commons

 

Qu’est-ce qu’une mère porteuse ?

C’est une femme qui accepte de porter un enfant pour rendre service à quelqu’un d’autre. L’enfant peut être ou non issu d’un de ses ovules. Lorsque l’enfant vient au monde, elle le remet à la personne ou au couple qui a retenu ses services, que ce soit gratuitement ou contre paiement. Il existe deux grandes catégories de gestation pour autrui, celle génétique quand l’ovule de la mère porteuse est utilisé et celle non génétique quand l’ovule de la mère porteuse n’est pas utilisé. Cette dernière est la plus répandue.

NEW YORK | Face au vide juridique entourant les mères porteuses au Québec, des couples québécois se tournent vers des agences aux États-Unis et sont prêts à débourser jusqu’à 150 000 $ pour avoir un enfant.

«Si notre mère porteuse avait changé d’idée à la naissance, on n’aurait eu aucun recours devant les tribunaux au Québec. C’est pour ça qu’on s’est tourné vers les États-Unis», explique Pierre, 47 ans. Le Montréalais et son conjoint sont pères de deux filles de cinq ans nées de la même mère porteuse en Californie.

La mère porteuse a fourni deux ovules, et les pères en ont fertilisé chacun un. Ainsi, leurs filles sont à la fois demi-sœurs et jumelles.

Contrairement aux États-Unis, la gestation pour autrui (GPA) au Québec est tolérée seulement s’il n’y a pas eu rémunération. La mère porteuse, même si elle n’a aucun lien génétique avec l’enfant, est considérée la mère légale à l’accouchement.

De plus, un contrat entre la mère porteuse et les parents d’intention ne sera pas reconnu devant les tribunaux. Adopter son propre enfant devient donc très compliqué.

PAYER LE GROS PRIX

Pour éviter de tels risques, des Québécois sont prêts à payer le gros prix.

«La moyenne pour avoir un enfant est d’environ 150 000 $. Ce n’est malheureusement pas donné à tous», dit Pierre.

«Pour un deuxième enfant, c’est normalement moins cher parce que les embryons sont déjà congelés. Il faut donc prévoir environ 75 000 $», explique Georges Sylvestre, gynécologue-obstétricien québécois installé à New York.

(...)

Un marché en pleine croissance

Aux États-Unis, le marché des agences de mères porteuses est en pleine croissance. Dans une dizaine d’États, la pratique est totalement légale et très encadrée.

«C’est un domaine en plein essor puisque les femmes ont des bébés plus tard aujourd’hui, donc ont plus de difficultés. La légalisation du mariage gai aux États-Unis a aussi ouvert plusieurs portes aux couples homosexuels», explique Sandra Lippard, présidente de Family Forward, une agence de mères porteuses à Bethesda, près de Washington.

Certaines agences se spécialisent d’ailleurs pour servir les couples homosexuels, c’est le cas de Growing Generations en Californie.

(...)

(...)Et cet autre article paru dans le Journal de Montréal du 27 octobre 2013 :

Au Québec

Selon le Code civil du Québec, «toute convention par laquelle une femme s’engage à procréer ou à porter un enfant pour le compte d’autrui est nulle de nullité absolue».

La loi fédérale sur la procréation assistée interdit de payer des intermédiaires comme des avocats, agences ou sites internet pour avoir accès à des mères porteuses. Il s’agit d’une infraction. Par contre, la prati­que est tolérée si elle n’est pas rémunérée.

Au Québec, un contrat de mère porteuse est nul et ne peut être reconnu devant les tribunaux si jamais les services n’étaient pas rendus.

Aux yeux de la loi, c’est la mère porteuse qui est la mère de l’enfant, même si elle n’a aucun lien génétique avec lui. L’enfant doit ensuite être adopté.

En 2009, le juge Michel DuBois a refusé à une mère d’adopter légalement sa fille née d’une mère porteuse. Il s’agissait du premier jugement de ce type au Québec.

La question baigne donc toujours dans un vide juridique. À la suite d’une consultation publi­que cet été, le commissaire mandaté par le ministre de la Santé et des Services sociau­x doit produire un avis sur les activités de procréation assistée au Québec. Il sera publi­é cet hiver.

(...)

En France

Recourir à une mère porteuse est une infraction passible de trois ans de prison et 63 000 $ d’amende. La peine de prison peut atteindre 10 ans dans le cas d’une fausse déclaration à l’état civil.

(...)

En Inde

La gestation pour autrui commerciale est permise depuis 2002. Selon une étude des Natio­ns unies, l’industrie est évaluée à 400 millions $ par an et il y aurait plus de 3000 clini­ques de fertilité.
 

Sur la situation des mères porteuses en Inde, genethique.org du 28 octobre 2013 apporte des précisions qui montrent à quel point il s'agit bel et bien d'exploitation :

La réputation de l’industrie de la gestation pour autrui (GPA) en Inde a été maintes fois entachée par des révélations sur ses dysfonctionnements dommageables pour les mères porteuses. En effet, des situations d’exploitation ont été soulignées ainsi que l’absence de protection en cas de crises médicales (mort de l’enfant, etc.) "(...)

L’Indian Society for Third-Party Assisted Reproduction (INSTAR) a été mandatée pour proposer des recommandations éthiques. Parmi celles-ci figure la rédaction des documents dans la langue maternelle des femmes, ce qui n’est apparemment pas respecté actuellement.
 

 

 

 

Laissez un commentaire

Magnifique et courte vidéo sur une unité de soins palliatifs à Montréal : à voir absolument!

Pour voir la vidéo, cliquez ici. Sur le site du journal La Presse du 28 octobre 2013 :

 

(Photo : Birthday Cake de I Craig sur Wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

Des années après leur mort, les patients de l'unité des soins palliatifs de l'hôpital Mont-Sinaï ne sont pas oubliés. Leur nom, leur visage restent à jamais imprégnés dans la mémoire du personnel qui les a soignés.

Travailler auprès de patients qui vont mourir, c'est d'abord miser sur la vie. C'est le summum des soins infirmiers, estime Judith Marchessault, infirmière en chef aux soins palliatifs. « Notre travail, c'est d'accompagner quelqu'un qui est déjà mourant pour qu'il vive sa fin de vie le mieux possible. Quand on réussit, on est content. »

(...)

«On donne la paix, la sérénité aux patients»

Lidia Wiatrowski
infirmière en soins palliatifs depuis 15 ans

« Donner la paix »

Les soins palliatifs ramènent à l'essence même du travail infirmier. Les soins sont moins techniques, ils sont axés sur l'humain. C'est ce qu'apprécient les infirmières. « On donne la paix, la sérénité aux patients », explique Lidia Wiatrowski.

Chaque jour est différent du précédent. Les infirmières ne savent jamais si leurs patients seront encore là, au petit matin. Elles s'adaptent à l'humeur du moment. Elles rient avec leurs patients quand l'heure est à la bonne humeur. Il leur arrive aussi de pleurer.

(...)

Laissez un commentaire

369 bébés sauvés au 32e jour des 40 Jours pour la Vie!

Sur le site de ripostecatholique.fr du 27 octobre 2013 :

 

(Photo : Pensacola par Heartbeat International, Licence Creative Commons)

 

 

Au 32ème jour de la campagne d’automne des 40 Days for Life, c’est-à-dire hier samedi 26 octobre, le nombre d’enfants à naître déjà sauvés de l’avortement s’élevait à 369 ! Cette campagne s’achèvera le dimanche 3 novembre prochain.

Pour voir des photos de l'événement à travers le monde, cliquez ici.

Laissez un commentaire

Un médecin américain dénonce le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site de newsire.ca du 27 octobre 2013 :

(On retrouve également un article sur le sujet dans le Journal de Montréal du 28 octobre 2013, 27 octobre sur le site)

(Photo :.MrArifnajafov, sur wikimedia.org)

 

MONTRÉAL, le 27 oct. 2013 /CNW Telbec/ - 2 jours avant un vote de principe sur le projet de la loi 52  à l'Assemblée nationale, la Coalition des médecins pour la justice sociale a présente un médecin de l'état d'Oregon, le Dr Kenneth Stevens. Il a décrit comment la loi sur le suicide assisté en Oregon au cours des dernières quinze années, a causé des centaines de suicides assistés. Il a décrit également comment, si le projet de la loi 52 sur l'euthanasie est adopté au Québec, des centaines de Québécois mourront chaque année par la main des médecins

Le Dr Kenneth Stevens est un cancérologue réputé avec plus de 40 ans d'expérience. Il est également professeur émérite et ancien directeur du département de radio-oncologie, Oregon Health & Sciences University, Portland, Oregon. Il a traité des milliers de patients atteints de cancer.

Pour être éligibles, selon la loi de l'Oregon, les patients doivent être considérés comme ayant moins de 6 mois à vivre. Le Dr Stevens a déclaré que la capacité de diagnostiquer et prédire la survie des personnes à la "fin de vie " avec des mois, voire des années à vivre manque de fiabilité. Beaucoup de patients qui sont considérés comme «terminaux » ou en « fin de vie» ne sont pas nécessairement à la veille de décéder.

Le Dr Stevens a décrit un patient dans la quarantaine chez qui on a diagnostiqué en 2004 un cancer avancé avec 13 tumeurs dans le foie et plus de 70 au poumon. La biopsie initiale a montrait " un adénocarcinome du foie. " On l'a informé d'un pronostic de survie de moins de 6 semaines. Suite à ces mauvaises nouvelles, il a vendu plusieurs de ses actifs et il a acheté sa sépulture. Quand il s'est rendu compte qu'il se sentait bien, il a demandé un deuxième avis. Après avoir consulté d'autres pathologistes, on a finalement conclu que sa condition était un " hémangioendothéliome épithélioide " qui peut être une condition chronique et non fatale. Maintenant, 9 ans plus tard, il se porte bien et il est heureux d'être en vie sans traitements contre le cancer.

Le Dr Stevens a décrit comment des centaines de « cas désespérés » avec des traitements peuvent continuer à survivre de nombreuses années précieuses ou même être guéris. Les administrateurs d'hôpitaux et les médecins auraient abandonné ces personnes sans leur offrir de traitement. Quatre autres de ses patients ont été présentés. L'une était une femme de 30 ans avec un cancer du foie qui avait produit des métastases dans sa poitrine et on lui avait annoncé « qu'il lui restait peu de temps à vivre. " Grâce à une combinaison de radiothérapie et de chimiothérapie, elle a vécu plus de 20 ans avec une vie de qualité. Un étudiant de 18 ans avec un glioblastome multiforme (la forme la plus maligne de cancer du cerveau) a reçu un traitement. Il a obtenu un diplôme du collège, puis de la faculté de droit, il a passé l'examen du barreau Oregon, il s'est marié et a eu 2 enfants, il a été élu au conseil municipal et il a survécu plus de 20 ans. Une autre femme de 50 ans avec un lymphome avancé, était alitée et incapable de se tenir debout ou de marcher. Elle a reçu des traitements de radiothérapie avec une résolution totale de sa maladie. Tous ces patients ont été traités en dépit de « mauvais pronostics » et des doutes émis par d'autres médecins qui mettaient  en doute l'utilité de ces " traitements agressifs et inutiles " pour ces conditions très sévères.

Selon le Dr Stevens,  d'autres personnes sont encouragées à renoncer aux soins en raison de l'existence de la loi sur le suicide assisté. Le message des partisans du suicide assisté est que « les médecins peuvent faire un meilleur travail en vous  tuant plutôt qu'en s'occupant de vous. "

Jeanette Hall, une patiente du Dr Stevens, était présente à la conférence et elle a apporté son témoignage. En 2000, on a diagnostiqué un cancer du gros intestin avec une prédiction de survie de six mois à un an en l'absence de traitement. Elle considérait la chimiothérapie et la radiothérapie comme des traitements qui ne lui inspiraient pas confiance. Elle a demandé le suicide assisté comme prévu par la loi de  l'État de l'Oregon. Le Dr Stevens était en désaccord avec sa décision de suicide assisté et il l'a convaincue de procéder à la radiothérapie et la chimiothérapie. Elle est maintenant très heureuse d'être en vie 13 ans après le traitement du cancer et de ne pas avoir fait le choix de mourir avec une dose létale de barbituriques

Le Dr Stevens croit que les gens qui ne sont pas mourants sont attirés par le suicide assisté. Ils reçoivent une information erronée leur laissant croire que leur état de santé est irréversible et ils sont découragés de se soumettre à un traitement qui est «exagérément agressif et relevant de l'acharnement thérapeutique ".  Le  Dr Stevens explique  que « l'acharnement thérapeutique » est un terme relatif et ne peut être définie qu'avec le recul. Si un patient subit un traitement pour une maladie très grave et qu'il survit - une telle thérapie ne relève pas de l'acharnement thérapeutique puisqu'elle a réussi. Les gens se voient refuser des traitements qui pourraient prolonger et sauver leurs vies. Le Dr Stevens a également souligné comment les incitations financières dans le plan de santé du gouvernement de l'Oregon orientent les patients vers le suicide. En Oregon, les programmes du gouvernement déterminent des limites dans les soins contre le cancer. Le Dr Stevens prévoit  que si le suicide assisté ou l'euthanasie est légalisée au Québec, la Régie de d'assurance maladie du Québec  pourrait suivre une tendance semblable limitant la couverture des soins contre le cancer et ainsi encourager l'euthanasie.

(...)

Pour plus d'informations et de références supplémentaires, y compris des vidéos :

visiter- coalitionmd.org

SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 
Bas de vignette : "Mme Jeanette Hall (Groupe CNW/Coalition des médecins pour la justice sociale)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20131027_C7512_PHOTO_FR_32620.jpg

Bas de vignette : "Dr Kenneth Stevens (Groupe CNW/Coalition des médecins pour la justice sociale)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20131027_C7512_PHOTO_FR_32622.jpg
 

 Renseignements :

Renseignements:

Dr Paul Saba md
 514-886-3447
 514-249-8541
[email protected]
Coalitionmd.org
 

 

 

Laissez un commentaire

Le chef libéral Philippe Couillard se prononcera-t-il contre l'«aide médicale à mourir» (projet de loi 52)?

(Si le chef libéral ne s'oppose pas à «l'aide médicale à mourir», Justin Trudeau pourrait légaliser l'euthanasie pour tout le Canada s'il prend le pouvoir en 2015.)

(Photo : galerie de Justin Trudeau sur flickr.com licence Creative Commons)

 

Peu d'informations nous proviennent sur ce sujet. Il faut mentionner par contre que le chef libéral s'est déjà prononcé contre le suicide assisté en 2005. Il avait affirmé : 

-qu’il aurait un peu peur de vivre dans une societé qui définirait légalement comment tuer quelqu’un .
-qu' il y a un potentiel d’abus, un réel potentiel de dérapage éthique (citations traduites à partir d’un article de la Gazette de Montréal du 11 juin 2007).

Il avait également posé une excellente question :

« Qui définit ce qu’est la qualité de vie? Qui détermine quand la qualité de vie n’est pas bonne ou quand elle ne vaut pas la peine d’être vécue? »
 

Des questions et réflexions qui peuvent très bien s'appliquer à la question de l'euthanasie.

Laissez un commentaire

Le projet de loi 52 sur l'euthanasie : un premier vote le mardi 29 octobre? De nouveaux députés libéraux disent non

Selon l'une de nos sources, un premier vote aurait lieu la semaine prochaine. Sur le site du journal Le Soleil du 25 octobre 2013 :

(La ministre Christine St-Pierre)

(Photo : Wikimedia Commons, Simon Villeneuve, License Creative Commons)

(Québec) Pour la toute première fois, des élus de l'Assemblée nationale ont fait part de leurs réticences à l'égard du projet de loi sur l'«aide médicale à mourir». Les libéraux Robert Dutil, Danielle St-Amand, Nicole Ménard, Christine St-Pierre et Kathleen Weil, entre autres, disent vivre un réel et profond malaise.

Les cinq députés libéraux viennent de faire savoir qu'ils voteront contre le «principe» du projet de loi porté par la ministre Véronique Hivon. Ils ne seront pas les seuls de leur formation politique à voter contre.

En général, l'«adoption de principe» d'un projet législatif ne représente qu'une formalité, puisque c'est à l'étape parlementaire suivante, celle dite de «l'étude article par article», que les oppositions se manifestent et que d'éventuelles demandes d'amendements sont présentées.

Que Robert Dutil, Danielle St-Amand et d'autres aient déjà indiqué qu'ils diront non à cette première étape est révélateur.

La vie, la mort

En exposant leurs réserves, leur malaise et leurs déchirements, ces députés libéraux ont parlé de leur vie personnelle, de proches qu'ils ont vus mourir.

«C'est probablement l'un des projets de loi les plus importants, sinon le plus important qu'il m'ait été donné de débattre», a déclaré Robert Dutil, un vétéran de l'Assemblée nationale.

Il touche «aux croyances des gens sur le plan de la pensée, de la philosophie de la vie; de la spiritualité dans certains cas».

Robert Dutil affirme que les soins palliatifs ne devraient jamais prendre la forme d'«une aide à mourir» - qu'ils devraient toujours être «un soutien en attendant la mort».

Le député de Beauce-Sud se demande s'il n'existe pas «un risque de pente glissante, de dérapage». Il pense qu'il aurait fallu «faire des retouches» au projet dès maintenant, avant qu'il poursuive son chemin législatif.

Danielle St-Amand a exprimé son malaise différemment, mais dans des mots sentis aussi. «J'ai toujours pensé que la mort était un processus naturel, que l'on devait l'accompagner» sans abréger la vie. «On arrive en politique avec nos valeurs, nos croyances et notre vécu», a-t-elle dit.

Dans ce projet de loi, «il y a des éléments fondamentaux qui n'ont pas été clarifiés», selon elle. «Le concept de l'aide médicale à mourir, celui de la sédation palliative terminale et celui de la déclaration médicale anticipée doivent encore être définis.»

La libérale Nicole Ménard a aussi annoncé qu'elle votera contre l'«adoption de principe».

Idem pour Kathleen Weil, qui veut d'abord que «l'accessibilité aux soins palliatifs soit renforcée et élargie».

La libérale Christine St-Pierre a appuyé son opposition sur la réflexion que le Dr Michel L'Heureux, de la Maison Michel-Sarrazin, a récemment livrée au Soleil.

Leur collègue Marguerite Blais réfléchit à ce qu'elle fera. Elle se dit déchirée.

(...)

Malgré l'opposition de députés libéraux, le «principe» du projet de loi sera entériné par une majorité d'élus mardi.

L'«étude article par article» en commission parlementaire débutera par la suite.

La version finale du projet de loi de Véronique Hivon sera soumise au vote de l'ensemble des élus de l'Assemblée nationale dans quelques semaines ou quelques mois.

Le libellé final devrait être adopté sans aucune difficulté. Les députés qui demeureront opposés à la version amendée du projet de loi 52, dont certains ne se manifesteront qu'au tout dernier vote, seront minoritaires, selon toute vraisemblance.

(...)

Il est temps d'appeler notre député...
Laissez un commentaire

Nouveau financement de 330 000$ du gouvernement du Québec pour promouvoir la culture LGBT

Sur le site de gouv.qc.ca du 22 octobre 2013 :

(Le ministre de la Justice Bernard St-Arnaud)

(photo : L'ABCD de la souveraineté à Chambly, Parti Québécois,Flickr.com, License Creative Commons)

 

Le ministre de la Justice, Procureur général et ministre responsable de la lutte contre l'homophobie, monsieur Bertrand St-Arnaud, a profité samedi dernier de son passage au Gala Arc-en-ciel 2013 du Conseil québécois LGBT pour lancer officiellement l'appel de projets 2013-2014 du programme Lutte contre l'homophobie.

« Lutter contre toutes les formes d'homophobie est une priorité du gouvernement du Québec. Cet engagement s'est notamment traduit par la mise en place de ce programme visant à soutenir des projets du milieu communautaire qui contribuent à combattre les attitudes et les comportements homophobes et à favoriser la pleine reconnaissance des personnes de minorités sexuelles », a déclaré le ministre Bertrand St-Arnaud.

Projets recherchés pour 2013-2014

Cette année, l'aide financière sera accordée pour la réalisation de projets visant à contrer la violence et l'intimidation homophobes et transphobes sous toutes leurs formes. Elle appuiera également la tenue d'activités culturelles contribuant significativement à la lutte contre l'homophobie. Un montant de 331 195 $ est alloué à l'ensemble de ces nouveaux projets. Les propositions sont attendues au plus tard le 13 décembre 2013.

(...)

Rappelons que, depuis un an, l'engagement du gouvernement eu égard à la lutte contre l'homophobie s'est notamment traduit par une augmentation de l'appui financier de plus de 600 000 $ à une vingtaine d'organismes de promotion et de défense des droits des personnes de minorités sexuelles; par une campagne médiatique nationale de sensibilisation; et par le dépôt, en avril dernier, du projet de loi n° 35, Loi modifiant le Code civil en matière d'état civil, de successions et de publicité des droits, qui propose de lever certains obstacles auxquels les personnes transsexuelles et transgenres doivent faire face au sein de l'appareil gouvernemental.
 

 

Laissez un commentaire

Gaspiller sa vie par le suicide assisté, une conférence d'un médecin de l'Oregon

Sur le site de newswire.ca du 24 octobre 2013 :

 

(Photo : auberge Bonaparte à Montréal où aura lieu la conférence. De ssstock sur flickr.comLicense Creative Commons)

 

 

MONTRÉAL, le 24 oct. 2013 /CNW Telbec/ - La Coalition des médecins pour la justice sociale présente un médecin et son patient de l'état d'Oregon, où le suicide assisté est légal.

Dr Kenneth Stevens est un cancérologue avec plus de 40 ans d'expérience. Il est également professeur émérite et ancien directeur du département de radio-oncologie, Oregon Health & Sciences University, Portland, Oregon. Il a traité des milliers de patients atteints de cancer.

Jeanette Hall, une patiente de Dr Stevens, est heureuse d'être en vie 13 ans plus tard; elle lui a demandé de «faire» la loi de l'Oregon, c'est-à-dire de lui prescrire la mort avec une dose létale de barbiturates.

En 2000, un autre médecin a diagnostiqué un cancer chez Jeanette et lui a prédit une survie de six mois à un an en l'absence de traitement. Le médecin l'avait référée au docteur Stevens pour la radiothérapie et la chimiothérapie. Jeanette, cependant, avait apporté son soutien à la loi de l'Oregon. Elle avait décidé de profiter des dispositions de la loi de l'Oregon en place.

Dr. Stevens ne croit pas au suicide assisté. Il croyait aussi que les chances pour Jeanette avec le traitement étaient bonnes. Il l'a convaincu de se faire traiter au lieu de « faire la loi de l'Oregon. »

Dr. Stevens va expliquer comment l'existence du suicide assisté a dirigé Jeanette Hall vers le suicide assisté. Il parlera également comment les incitatifs financiers dans le plan de santé du gouvernement de l'Oregon favorisent l'option du suicide. Dr. Stevens va expliquer comment, si le suicide assisté ou l'euthanasie est légalisée au Québec, le gouvernement du Québec pourrait suivre un modèle  semblable - c'est à dire payer des frais d'assurances pour amener des patients vers la mort et non vers la vie.

Dr. Paul Saba, un médecin de famille et co- président de la Coalition des médecins pour la justice sociale va montrer comment la loi sur l'euthanasie proposée par Québec va encourager les québécois, mêmes les jeunes adultes atteints de maladies curables, d'accepter l'euthanasie et donc de gaspiller leur vie. La politique de la Coalition contre l'euthanasie est appuyée par l'Association médicale mondiale représentant neuf millions de médecins.

Date : 25 Octobre 2013
 Heure: 10:30
 Lieu: Auberge Bonaparte
 447, rue Saint -François- Xavier
 Montréal, QC H2Y 2T1
 (À côté du Théâtre Centaur)

Pour plus d'informations et de références supplémentaires, y compris des vidéos : visiter- coalitionmd.org.

SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 Renseignements :

Dr Paul Saba
 514-886-3447
 514-249-8541
[email protected]
Coalitionmd.org
 

 

Laissez un commentaire

Cette semaine, les parlementaires débattent du projet de loi sur l'euthanasie

(Photo : Injection Syringe 01.jpg sur wikipedia, license Creative Commons)

Comme vous le savez peut-être, la Commission de la santé et des services sociaux de l’Assemblée nationale du Québec a récemment conclu des auditions publiques sur le projet de loi 52, Loi concernant les soins de fin de vie. Cette semaine, l’Assemblée nationale débat l’adoption de principe du projet de loi.

En ce moment si crucial, nous vous encourageons fortement à exprimer votre opinion auprès du député de votre comté et  dans les médias.

Nos élus auront à voter sur ce projet de loi très bientôt. Il est essentiel qu’ils comprennent tous que nous ne voulons pas de la mort sur demande dans nos hôpitaux et que nous tenons à ce que nos institutions de santé demeurent des lieux sécuritaires pour les personnes âgées et malades. Déjà, les députés libéraux sont partagés, comme le dit Amélie Daoust-Boisvert dans Le Devoir (http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/390781/l-aide-medicale-a-mourir-divise-les-deputes-liberaux ). Mais il ne faut pas arrêter, la tâche est loin d’être complétée.

Si les médias reçoivent aussi ce message, ils en feront écho pour faire comprendre à tous les Québécois que le projet de loi 52 n’est pas une source de liberté pour les malades, mais plutôt une ouverture à la culture de la mort dans notre système de santé.

Vous trouverez une liste d’arguments utiles en vue de vos rencontres avec des députés ou de la rédaction de lettres aux médias sur notre site :

http://vivredignite.com/documents/Quelques-arguments-pour-deputes.doc

Pour connaître le nom et l’adresse électronique du/de la député(e) de votre circonscription, visitez la liste de députés de l’Assemblée nationale :  http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#listeDeputes

L’idéal est que vous en choisissiez un ou deux et que vous les reformuliez en vos propres mots, en incluant également des exemples tirés de votre expérience personnelle.

Merci de prendre le temps d’agir. Ensemble, faisons entendre nos voix!

Nicolas Steenhout
Directeur Général
Vivre Dans la Dignité
 

Laissez un commentaire

Lettre ouverte à Janette Bertrand

Madame Janette Bertrand,

En vous lisant et en vous écoutant ces jours-ci relativement au projet de la Charte des valeurs, j’ai reconnu (avec des nuances, il est vrai) que sur deux points, je suis d’accord avec vous. Primo : notre problème d’aujourd’hui, n’est pas un problème d’immigration, mais de(s) religion(s). Secundo, les islamistes vont gagner sur nous.

Il me saute aux yeux et au cœur que le problème majeur actuel de notre société québécoise est le rejet de la religion judéo-chrétienne pour y substituer celle de l’athéisme. Cela, sous le prétexte fallacieux de la neutralité. On nous laisse croire que la neutralité est essentielle pour un bien vivre ensemble dans notre société québécoise pluriethnique. Quelle inacceptable ironie ! C’est faire fi de l’adage bien connu et bien expérimenté : Sans Dieu, l’homme est un loup pour l’homme.

Je suis toujours étonnée de vous entendre dire et redire, madame Bertrand, que les religions ont été faites par les hommes. Oublieriez-vous qu’au moins une parmi elles ne l’a pas été? C’est la religion chrétienne qui a pour fondateur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Lui qui a dit : Je suis la voie, la vérité et la vie ! Pour moi, rejeter la religion catholique comme vous le faites depuis si longtemps en méprisant le clergé — comme si tous les prêtres avaient failli à transmettre le message de vérité de l’Évangile, particulièrement en ce qui a trait aux valeurs de l’amour et de la sexualité sur lesquelles vous revenez si souvent — est une grave erreur. Entraîner d’autres à vous suivre avec l’aide du pouvoir médiatique, c’est déprécier l’œuvre et l’enseignement de Jésus.

Vraiment, votre comportement destructeur de la foi chrétienne m’attriste, car j’y reconnais que vous n’en êtes pas encore arrivée à guérir ce qui dans le passé vous a blessée et, de plus, que vous favorisez la continuité d’un climat hostile envers notre Église, ce qui n’est pas sans avoir un effet nocif pour la saine évolution de notre société. Particulièrement dans notre Québec, où enfants, adolescents et jeunes adultes n’ont plus la liberté de recevoir en milieu scolaire une éducation intégrale imprégnée du sens religieux chrétien.

Les athées se servent de l’école pour faire la promotion d’un monde sans Dieu.

Pourtant, les enfants, les adolescents et les jeunes adultes à la recherche de l’entière vérité ont et auront toujours besoin, non seulement de leurs parents, mais aussi d’éducateurs chrétiens pour les aider à former leur être intérieur en harmonie avec les besoins de leur nature créée par Dieu. Je pourrais amplement en témoigner après avoir travaillé en divers milieux de l’éducation.

Les islamistes vont gagner sur nous, dites-vous, madame Bertrand. Par ces paroles, je vous entends dire que les athées auront à se soumettre aux dictats des leaders de l’Islam imposant la charia et le Coran, comme cela se passe dans plusieurs pays d’Afrique et de l’Occident, avec la collaboration de leaders religieux islamiques radicaux. La persécution, cette fois, s’étendra non seulement aux chrétiens, mais aussi aux athées de chez nous.

Personnellement, je regrette de devoir appuyer votre prédiction. Nous ne serions pas étonnés si elle se réalisait, en constatant l’évolution d’une partie de notre société québécoise qui rejette son héritage chrétien. Une nation divisée en elle-même ne saurait survivre !

Avant que vienne ce jour non désiré d’une autre dictature que celle de nos athées d’aujourd’hui, nous chrétiens ne devons-nous pas espérer la venue sur terre d’un jour meilleur?

--Solange Lefebvre-Pageau

Laissez un commentaire