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Un premier vote sur le projet de loi 52 : 25 députés libéraux et un caquiste votent contre

Sur le site de Radio-Canada du 29 octobre 2013 :

Les députés de l'Assemblée nationale du Québec ont adopté, mardi, le principe du projet de loi qui doit encadrer l'aide médicale à mourir. Il sera maintenant étudié en commission parlementaire, avant d'être à nouveau soumis au vote. 

Quelque 84 députés ont voté pour et 26 contre, dont 25 libéraux et une caquiste. (...)
 

Et ces informations supplémentaires dans le journal Le Devoir du 29 octobre 2013 :

(...) Tous les députés du Parti québécois ont appuyé le projet de loi de la ministre Véronique Hivon. À la CAQ, seule Mycheline St-Laurent a dit non. Les deux députés de Québec solidaire ont voté pour.

 Vingt-cinq députés libéraux ont utilisé ce vote libre pour exprimer leur désaccord.

 En point de presse peu avant le vote, le chef du Parti libéral Philippe Couillard lui-même s’est dit « profondément mal à l’aise » avec l’aide médicale à mourir. Il aurait tout de même, s’il avait eu un siège, voté pour l’adoption du principe. « L’aide médicale à mourir, c’est un euphémisme pour l’euthanasie. Si j’étais en chambre aujourd’hui, je demanderais à ce qu’on me prouve que ce serait exceptionnel », a dit M. Couillard. Il ajoute que, comme médecin, il n’a pas vu souvent des cas de mourant « dont la souffrance ne pouvait être soulagée », mais que son « attitude n’est pas complètement fermée. » Le projet de loi déposé par la ministre Hivon est trop « flou », soutient-il.

Marguerite Blais dit non

 Hésitante la semaine dernière, l’ancienne ministre responsable des aînés Marguerite Blais a finalement dit « non ». « Le libellé du projet de loi ne me convient pas et c’est pourquoi je vais voter contre », a-t-elle dit. Elle démontre une certaine ouverture, affirmant qu’une fois les soins palliatifs bien implantés et accessibles, « on pourra regarder cette question de l’euthanasie ». L’ancien ministre de la santé, Yves Bolduc, ainsi que la porte-parole de l’opposition officielle en matière de services sociaux Stéphanie Vallée, on dit oui à l’avancement du projet de loi vers l’étude détaillée.

(...)

 

 

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Un nouveau sondage montre le peu de soutien que le public accorde au projet de loi 52, une loi visant à légaliser l'euthanasie

LifeCanada, le 28 octobre 2013 (traduction CQV)
Comme l'Assemblée nationale du Québec se prépare à voter demain sur le projet de loi 52 (Loi concernant les soins de fin de vie), un nouveau sondage d'opinion indique que la plupart des résidents du Québec ne favorisent pas les dispositions du projet de loi pour « l'aide médicale à mourir ».
Dans un sondage en ligne sur près de 500 habitants menée du 23 au 28 octobre par Abingdon Research , 47 % ont dit que le projet de loi 52 exige une étude plus approfondie, tandis que 14 % ont exprimé leur opposition. Seule une minorité — 35 % — était en faveur du projet de loi.
Le sondage a également mis en évidence des problèmes avec l'utilisation du terme vague, « aide médicale à mourir ». Avant d'être renseigné sur la définition, seulement 30 % ont répondu correctement que « l'aide médicale à mourir » tel que proposé par le projet de loi 52, implique « un médecin donnant au patient une injection mortelle. »
Natalie Sonnen , directrice exécutive de LifeCanada , qui a commandé le sondage, a déclaré que la confusion généralisée créée par des termes ambigus remet en question la fiabilité des sondages précédents aux résultats très favorables pour ce type de pratique. « Une fois que les gens comprennent et réfléchissent sur les implications de “l'aide médicale à mourir”, ils cessent de soutenir le projet de loi 52 », a déclaré Mme Sonnen.
Par exemple, lorsque les participants du sondage ont été informés que le projet de loi 52 est basé sur une loi belge, et qu'une étude a montré qu'un tiers des patients belges ayant reçu une injection létale ont été tués sans leur consentement, 83 % des répondants ont exprimé la crainte que cela puisse se produire au Québec.
« Ce sondage montre que la population du Québec n'a pas donné un consentement éclairé à une “aide médicale à mourir ‘», a déclaré Mme Sonnen. « Contrairement à ce qui a été prévu, les personnes n'ont pas donné au gouvernement le mandat de procéder à un tel changement monumental dans la pratique médicale. Les représentants du peuple doivent reconsidérer leur démarche avant d’entreprendre une nouvelle étape. »
Le Comité de l'Assemblée nationale sur la santé et les services sociaux a récemment tenu des audiences publiques sur le projet de loi 52. LifeCanada était l'un des sept organismes dont la demande de comparaître devant les audiences a été refusée. Porte-parole de l'opposition sur le projet de loi, madame Stéphanie Vallée a été citée dans la presse en disant qu'en raison de l'importance du projet de loi, tous les groupes doivent avoir été entendus avant tout vote de l'Assemblée nationale. « Le législateur n'a pas suffisamment entendu les gens », a déclaré Mme Sonnen , ce qui explique pourquoi son organisation a commandé le sondage.
La marge d'erreur pour le sondage en ligne est de +/-4,5 %, 19 fois sur 20.
Contact : Pour plus d'informations, s'il vous plaît communiquer avec Natalie Sonnen à [email protected] ou par téléphone au 1-866-780-5433.
LifeCanada /VieCanada est un organisme national, sans but lucratif qui travaille à assurer le respect et la dignité pour tous les Canadiens.
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Un nouveau sondage montre le peu de soutien que le public accorde au projet de loi 52, une loi visant à légaliser l'euthanasie

LifeCanada a mené un nouveau sondage sur « l'aide médicale à mourir », un euphémisme pour l'euthanasie. Le terme a été inventé par les partisans de l'euthanasie dans l'espoir de légaliser l'euthanasie au Québec, en vertu du projet de loi 52.
LifeCanada, le 28 octobre 2013 (traduction CQV)
Comme l'Assemblée nationale du Québec se prépare à voter demain sur le projet de loi 52 (Loi concernant les soins de fin de vie), un nouveau sondage d'opinion indique que la plupart des résidents du Québec ne favorisent pas les dispositions du projet de loi pour « l'aide médicale à mourir ».
Dans un sondage en ligne sur près de 500 habitants menée du 23 au 28 octobre par Abingdon Research , 47 % ont dit que le projet de loi 52 exige une étude plus approfondie, tandis que 14 % ont exprimé leur opposition. Seule une minorité — 35 % — était en faveur du projet de loi.
Le sondage a également mis en évidence des problèmes avec l'utilisation du terme vague, « aide médicale à mourir ». Avant d'être renseigné sur la définition, seulement 30 % ont répondu correctement que « l'aide médicale à mourir » tel que proposé par le projet de loi 52, implique « un médecin donnant au patient une injection mortelle. »
Natalie Sonnen , directrice exécutive de LifeCanada , qui a commandé le sondage, a déclaré que la confusion généralisée créée par des termes ambigus remet en question la fiabilité des sondages précédents aux résultats très favorables pour ce type de pratique. « Une fois que les gens comprennent et réfléchissent sur les implications de “l'aide médicale à mourir”, ils cessent de soutenir le projet de loi 52 », a déclaré Mme Sonnen.
Par exemple, lorsque les participants du sondage ont été informés que le projet de loi 52 est basé sur une loi belge, et qu'une étude a montré qu'un tiers des patients belges ayant reçu une injection létale ont été tués sans leur consentement, 83 % des répondants ont exprimé la crainte que cela puisse se produire au Québec.
« Ce sondage montre que la population du Québec n'a pas donné un consentement éclairé à une “aide médicale à mourir ‘», a déclaré Mme Sonnen. « Contrairement à ce qui a été prévu, les personnes n'ont pas donné au gouvernement le mandat de procéder à un tel changement monumental dans la pratique médicale. Les représentants du peuple doivent reconsidérer leur démarche avant d’entreprendre une nouvelle étape. »
Le Comité de l'Assemblée nationale sur la santé et les services sociaux a récemment tenu des audiences publiques sur le projet de loi 52. LifeCanada était l'un des sept organismes dont la demande de comparaître devant les audiences a été refusée. Porte-parole de l'opposition sur le projet de loi, madame Stéphanie Vallée a été citée dans la presse en disant qu'en raison de l'importance du projet de loi, tous les groupes doivent avoir été entendus avant tout vote de l'Assemblée nationale. « Le législateur n'a pas suffisamment entendu les gens », a déclaré Mme Sonnen , ce qui explique pourquoi son organisation a commandé le sondage.
La marge d'erreur pour le sondage en ligne est de +/-4,5 %, 19 fois sur 20.
Contact : Pour plus d'informations, s'il vous plaît communiquer avec Natalie Sonnen à [email protected] ou par téléphone au 1-866-780-5433.
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Le Parti Québécois et la CAQ refusent de respecter la liberté de conscience de leurs députés, tout comme celle des médecins...

(Photo : ZXZ 2006 sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

Deux lettres dans La Presse du 29 octobre 2013 dénoncent la volonté du gouvernement d'imposer un acte d'une immense gravité. Cette volonté est déjà un signe de totalitarisme qui ne laisse présager rien de bon pour le personnel infirmier qui s'opposera au permis de tuer gouvernemental. Le Parti Québécois actuel ne permet pas à ses députés de voter selon leur conscience sur le « droit » de tuer les patients, une question beaucoup plus grave que la souveraineté d'un peuple que des démocrates d'une autre époque avaient soumis à un référendum... Le Parti Québécois dira-t-il de nouveau « oui » au respect de la conscience de son peuple?

Le vote doit être libre

Imaginez que vous êtes infirmière ou pharmacien et qu'on vous demande de préparer une seringue avec une quantité excessive de barbituriques et de substance paralysante (curare), clairement assez pour provoquer la mort de quelqu'un. Vous avez alors le choix: soit ne rien faire et vous en remettre au jugement de la personne qui a passé la commande, soit vous informer du bien-fondé de cette demande, car vous comprenez les conséquences de votre participation à ce geste. En somme, vous pouvez utiliser votre conscience ou bien non. Imaginez maintenant que vous êtes député québécois et qu'on vote aujourd'hui pour le projet de loi légalisant l'euthanasie, l'«aide médicale à mourir». Si vous n'avez pas le droit de vous exprimer selon votre conscience et devez vous soumettre à la ligne de parti, vous vous retrouvez dans la même situation que l'infirmière et le pharmacien mentionnés plus haut. Un tel abus de pouvoir de la part de votre formation politique détruit toute légitimité éthique de ce projet de loi. Pour cette raison, les partis politiques du Québec doivent permettre à leurs députés de voter librement, c'est-à-dire selon leur conscience.

Marc Beauchamp, Chirurgien orthopédiste

(...)

Une trop lourde responsabilité

Il est difficile de voir comment le projet de loi 52, donnant droit à l'aide médicale à mourir (AMAM), respectera la liberté de conscience des travailleurs de la santé. En effet, l'existence d'un droit suppose nécessairement celle d'une obligation. On ne s'en sort pas vraiment en spécifiant qu'aucun médecin ne sera pas forcé d'accéder à la demande d'un patient pour l'AMAM puisque, dans un tel cas, la Direction des services professionnels de l'établissement concerné sera chargée de trouver un autre médecin qui acceptera. Or, la Direction des services professionnels n'est pas une entité abstraite, elle est composée de personnes. C'est également une personne qui remplira la prescription du médecin et encore des personnes qui seront chargées d'acheminer vers le patient, et peut-être de lui administrer, une dose fatale. Est-ce moral de demander à tant de personnes de faire taire leur conscience au nom de l'obéissance aux ordres d'un supérieur?

Mario D'Angelo, Montréal
 

 

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Les sophismes du projet de loi 52 (euthanasie)

Un article du philosophe Thomas de Koninck de l'Université Laval, sur le site du journal Le Devoir du 29 octobre 2013, :

(«Disloquer le sens de la réalité»)

(Photo : Brent Evans sur Flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

 

Le sophisme « le plus naturel et le plus répandu est celui qui tire parti des mots », constatait déjà Aristote au début de ses Réfutations sophistiques. Mais il y a plus. Il y a ce que le poète québécois Paul Chamberland a su parfaitement résumer récemment en une phrase incisive : « L’altération totale du sens des mots permettra de fabriquer la version officielle de ce qui devra passer pour la réalité elle-même » (Le Devoir, 8 mai 2013, p. A 8). On ne saurait mieux énoncer la loi en vertu de laquelle, faute de pouvoir transformer la réalité, l’idéologie altère le sens des mots qui désignent cette réalité. Désormais, pour le dire d’un mot avec Orwell, « le noir est blanc », « la guerre est la paix » et ainsi de suite. Le principe est admirablement formulé, en effet, par George Orwell dans 1984: il s’agit de « disloquer le sens de la réalité ». Cela s’appelle « contrôle de la réalité », en langue ordinaire.
 
Le projet de loi 52 commence en beauté par l’énoncé suivant : « La présente loi a pour but d’assurer aux personnes en fin de vie des soins respectueux de leur dignité et de leur autonomie » (Titre I, 1). Il semble ainsi faire sien d’entrée de jeu ce qui a toujours été la raison d’être des soins, et de leur grandeur, à savoir la dignité de la personne humaine, invariablement présente au-delà des apparences, et qui s’impose tout spécialement à la conscience lorsque la personne est en état de dépendance et de faiblesse. Il s’agira notamment de soulager au maximum sa souffrance physique et morale.
 
Dignité humaine
 
Plus loin cependant, au titre II, chapitre 1, 3, on peut lire qu’« aux fins de la présente loi », par « soins de fin de vie » on entend « les soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie, y compris la sédation palliative terminale, de même que l’aide médicale à mourir ». Ce projet de loi tombe donc dans le même piège que la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, en conférant à la belle expression « aide médicale à mourir » un sens tout à fait contraire, celui de tuer. Ce dernier verbe fait pousser des cris d’orfraie, car il est dur, mais pas moins que ne l’est l’euthanasie elle-même, qui est une mort extrêmement violente, nullement une mort douce, malgré les masques qu’on lui donne. Dans le cas qui nous occupe, l’expression « aide médicale à mourir » a été transmuée en oxymore, en alliant deux sens contradictoires puisqu’il s’agit cette fois de donner la mort et pas du tout d’aider le mourant. Appeler cela, de surcroît, un « soin » est le comble du cynisme.
 
Le second sophisme qui grève ce projet de loi joue cette fois sur le mot « autonomie ». La dignité humaine a été de tout temps, sous des formules diverses, associée à notre nature raisonnable et à la liberté de la volonté qui s’ensuit. Il est aisé de voir pourquoi, et c’est donc à bon droit qu’on associe, dans ce projet de loi, dignité et autonomie. Mais justement, il s’agit alors d’une autonomie qui doit être préservée jusqu’à l’instant de la mort naturelle, pour cette raison même. Cet instant demeure indéterminé, ainsi que l’a excellemment relevé Vladimir Jankélévitch, n’y voyant rien de moins que « le fondement de la déontologie médicale » : « Mais si la prolongation de la vie [écrit-il] ne peut être indéfinie, la date de la mort, on l’a vu, reste indéterminée, et cette indétermination, qui autorise toutes les espérances, est le fondement de la déontologie médicale. Si tard que la mort intervienne, elle arrive toujours trop tôt […]. En d’autres termes, pour faire mourir un mourant plus qu’aux trois quarts mort, pour faire mourir un mourant à peine vivant, et cependant bien vivant et même irrécupérable […], une distance infinie reste à franchir. »
 
(...)On se souviendra peut-être de Kirilov, ce fou des Démons de Dostoïevski qui rêvait d’affirmer sa liberté en la supprimant par le suicide. Tuer quelqu’un parce qu’il m’a demandé de le faire au nom de son « autonomie » à lui ou à elle, ne rend pas ce geste moins contraire à l’éthique la plus élémentaire et n’en est pas moins porter atteinte à son autonomie et à sa dignité à leur niveau le plus profond. Il s’agit bien d’éthique et non de religion, comme le prétendent trop facilement celles et ceux que la réflexion critique impatiente. Dès l’antiquité grecque, la philosophie - dont l’éthique est une partie - s’est définie comme meletê thanatou, « exercice à la mort ».
 

(...)
 

 

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Dossier sur les mères porteuses dans le Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 26 octobre 2013 :

(En France, des manifestations réunissant plus d'un million de personnes se sont déroulées pour rappeler que le bien de l'enfant doit passer avant le désir des personnes désirant un enfant...)

(Photo : ericwaltr sur wikimedia.org, licence Creative Commons

 

Qu’est-ce qu’une mère porteuse ?

C’est une femme qui accepte de porter un enfant pour rendre service à quelqu’un d’autre. L’enfant peut être ou non issu d’un de ses ovules. Lorsque l’enfant vient au monde, elle le remet à la personne ou au couple qui a retenu ses services, que ce soit gratuitement ou contre paiement. Il existe deux grandes catégories de gestation pour autrui, celle génétique quand l’ovule de la mère porteuse est utilisé et celle non génétique quand l’ovule de la mère porteuse n’est pas utilisé. Cette dernière est la plus répandue.

NEW YORK | Face au vide juridique entourant les mères porteuses au Québec, des couples québécois se tournent vers des agences aux États-Unis et sont prêts à débourser jusqu’à 150 000 $ pour avoir un enfant.

«Si notre mère porteuse avait changé d’idée à la naissance, on n’aurait eu aucun recours devant les tribunaux au Québec. C’est pour ça qu’on s’est tourné vers les États-Unis», explique Pierre, 47 ans. Le Montréalais et son conjoint sont pères de deux filles de cinq ans nées de la même mère porteuse en Californie.

La mère porteuse a fourni deux ovules, et les pères en ont fertilisé chacun un. Ainsi, leurs filles sont à la fois demi-sœurs et jumelles.

Contrairement aux États-Unis, la gestation pour autrui (GPA) au Québec est tolérée seulement s’il n’y a pas eu rémunération. La mère porteuse, même si elle n’a aucun lien génétique avec l’enfant, est considérée la mère légale à l’accouchement.

De plus, un contrat entre la mère porteuse et les parents d’intention ne sera pas reconnu devant les tribunaux. Adopter son propre enfant devient donc très compliqué.

PAYER LE GROS PRIX

Pour éviter de tels risques, des Québécois sont prêts à payer le gros prix.

«La moyenne pour avoir un enfant est d’environ 150 000 $. Ce n’est malheureusement pas donné à tous», dit Pierre.

«Pour un deuxième enfant, c’est normalement moins cher parce que les embryons sont déjà congelés. Il faut donc prévoir environ 75 000 $», explique Georges Sylvestre, gynécologue-obstétricien québécois installé à New York.

(...)

Un marché en pleine croissance

Aux États-Unis, le marché des agences de mères porteuses est en pleine croissance. Dans une dizaine d’États, la pratique est totalement légale et très encadrée.

«C’est un domaine en plein essor puisque les femmes ont des bébés plus tard aujourd’hui, donc ont plus de difficultés. La légalisation du mariage gai aux États-Unis a aussi ouvert plusieurs portes aux couples homosexuels», explique Sandra Lippard, présidente de Family Forward, une agence de mères porteuses à Bethesda, près de Washington.

Certaines agences se spécialisent d’ailleurs pour servir les couples homosexuels, c’est le cas de Growing Generations en Californie.

(...)

(...)Et cet autre article paru dans le Journal de Montréal du 27 octobre 2013 :

Au Québec

Selon le Code civil du Québec, «toute convention par laquelle une femme s’engage à procréer ou à porter un enfant pour le compte d’autrui est nulle de nullité absolue».

La loi fédérale sur la procréation assistée interdit de payer des intermédiaires comme des avocats, agences ou sites internet pour avoir accès à des mères porteuses. Il s’agit d’une infraction. Par contre, la prati­que est tolérée si elle n’est pas rémunérée.

Au Québec, un contrat de mère porteuse est nul et ne peut être reconnu devant les tribunaux si jamais les services n’étaient pas rendus.

Aux yeux de la loi, c’est la mère porteuse qui est la mère de l’enfant, même si elle n’a aucun lien génétique avec lui. L’enfant doit ensuite être adopté.

En 2009, le juge Michel DuBois a refusé à une mère d’adopter légalement sa fille née d’une mère porteuse. Il s’agissait du premier jugement de ce type au Québec.

La question baigne donc toujours dans un vide juridique. À la suite d’une consultation publi­que cet été, le commissaire mandaté par le ministre de la Santé et des Services sociau­x doit produire un avis sur les activités de procréation assistée au Québec. Il sera publi­é cet hiver.

(...)

En France

Recourir à une mère porteuse est une infraction passible de trois ans de prison et 63 000 $ d’amende. La peine de prison peut atteindre 10 ans dans le cas d’une fausse déclaration à l’état civil.

(...)

En Inde

La gestation pour autrui commerciale est permise depuis 2002. Selon une étude des Natio­ns unies, l’industrie est évaluée à 400 millions $ par an et il y aurait plus de 3000 clini­ques de fertilité.
 

Sur la situation des mères porteuses en Inde, genethique.org du 28 octobre 2013 apporte des précisions qui montrent à quel point il s'agit bel et bien d'exploitation :

La réputation de l’industrie de la gestation pour autrui (GPA) en Inde a été maintes fois entachée par des révélations sur ses dysfonctionnements dommageables pour les mères porteuses. En effet, des situations d’exploitation ont été soulignées ainsi que l’absence de protection en cas de crises médicales (mort de l’enfant, etc.) "(...)

L’Indian Society for Third-Party Assisted Reproduction (INSTAR) a été mandatée pour proposer des recommandations éthiques. Parmi celles-ci figure la rédaction des documents dans la langue maternelle des femmes, ce qui n’est apparemment pas respecté actuellement.
 

 

 

 

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Magnifique et courte vidéo sur une unité de soins palliatifs à Montréal : à voir absolument!

Pour voir la vidéo, cliquez ici. Sur le site du journal La Presse du 28 octobre 2013 :

 

(Photo : Birthday Cake de I Craig sur Wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

Des années après leur mort, les patients de l'unité des soins palliatifs de l'hôpital Mont-Sinaï ne sont pas oubliés. Leur nom, leur visage restent à jamais imprégnés dans la mémoire du personnel qui les a soignés.

Travailler auprès de patients qui vont mourir, c'est d'abord miser sur la vie. C'est le summum des soins infirmiers, estime Judith Marchessault, infirmière en chef aux soins palliatifs. « Notre travail, c'est d'accompagner quelqu'un qui est déjà mourant pour qu'il vive sa fin de vie le mieux possible. Quand on réussit, on est content. »

(...)

«On donne la paix, la sérénité aux patients»

Lidia Wiatrowski
infirmière en soins palliatifs depuis 15 ans

« Donner la paix »

Les soins palliatifs ramènent à l'essence même du travail infirmier. Les soins sont moins techniques, ils sont axés sur l'humain. C'est ce qu'apprécient les infirmières. « On donne la paix, la sérénité aux patients », explique Lidia Wiatrowski.

Chaque jour est différent du précédent. Les infirmières ne savent jamais si leurs patients seront encore là, au petit matin. Elles s'adaptent à l'humeur du moment. Elles rient avec leurs patients quand l'heure est à la bonne humeur. Il leur arrive aussi de pleurer.

(...)

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369 bébés sauvés au 32e jour des 40 Jours pour la Vie!

Sur le site de ripostecatholique.fr du 27 octobre 2013 :

 

(Photo : Pensacola par Heartbeat International, Licence Creative Commons)

 

 

Au 32ème jour de la campagne d’automne des 40 Days for Life, c’est-à-dire hier samedi 26 octobre, le nombre d’enfants à naître déjà sauvés de l’avortement s’élevait à 369 ! Cette campagne s’achèvera le dimanche 3 novembre prochain.

Pour voir des photos de l'événement à travers le monde, cliquez ici.

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Un médecin américain dénonce le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site de newsire.ca du 27 octobre 2013 :

(On retrouve également un article sur le sujet dans le Journal de Montréal du 28 octobre 2013, 27 octobre sur le site)

(Photo :.MrArifnajafov, sur wikimedia.org)

 

MONTRÉAL, le 27 oct. 2013 /CNW Telbec/ - 2 jours avant un vote de principe sur le projet de la loi 52  à l'Assemblée nationale, la Coalition des médecins pour la justice sociale a présente un médecin de l'état d'Oregon, le Dr Kenneth Stevens. Il a décrit comment la loi sur le suicide assisté en Oregon au cours des dernières quinze années, a causé des centaines de suicides assistés. Il a décrit également comment, si le projet de la loi 52 sur l'euthanasie est adopté au Québec, des centaines de Québécois mourront chaque année par la main des médecins

Le Dr Kenneth Stevens est un cancérologue réputé avec plus de 40 ans d'expérience. Il est également professeur émérite et ancien directeur du département de radio-oncologie, Oregon Health & Sciences University, Portland, Oregon. Il a traité des milliers de patients atteints de cancer.

Pour être éligibles, selon la loi de l'Oregon, les patients doivent être considérés comme ayant moins de 6 mois à vivre. Le Dr Stevens a déclaré que la capacité de diagnostiquer et prédire la survie des personnes à la "fin de vie " avec des mois, voire des années à vivre manque de fiabilité. Beaucoup de patients qui sont considérés comme «terminaux » ou en « fin de vie» ne sont pas nécessairement à la veille de décéder.

Le Dr Stevens a décrit un patient dans la quarantaine chez qui on a diagnostiqué en 2004 un cancer avancé avec 13 tumeurs dans le foie et plus de 70 au poumon. La biopsie initiale a montrait " un adénocarcinome du foie. " On l'a informé d'un pronostic de survie de moins de 6 semaines. Suite à ces mauvaises nouvelles, il a vendu plusieurs de ses actifs et il a acheté sa sépulture. Quand il s'est rendu compte qu'il se sentait bien, il a demandé un deuxième avis. Après avoir consulté d'autres pathologistes, on a finalement conclu que sa condition était un " hémangioendothéliome épithélioide " qui peut être une condition chronique et non fatale. Maintenant, 9 ans plus tard, il se porte bien et il est heureux d'être en vie sans traitements contre le cancer.

Le Dr Stevens a décrit comment des centaines de « cas désespérés » avec des traitements peuvent continuer à survivre de nombreuses années précieuses ou même être guéris. Les administrateurs d'hôpitaux et les médecins auraient abandonné ces personnes sans leur offrir de traitement. Quatre autres de ses patients ont été présentés. L'une était une femme de 30 ans avec un cancer du foie qui avait produit des métastases dans sa poitrine et on lui avait annoncé « qu'il lui restait peu de temps à vivre. " Grâce à une combinaison de radiothérapie et de chimiothérapie, elle a vécu plus de 20 ans avec une vie de qualité. Un étudiant de 18 ans avec un glioblastome multiforme (la forme la plus maligne de cancer du cerveau) a reçu un traitement. Il a obtenu un diplôme du collège, puis de la faculté de droit, il a passé l'examen du barreau Oregon, il s'est marié et a eu 2 enfants, il a été élu au conseil municipal et il a survécu plus de 20 ans. Une autre femme de 50 ans avec un lymphome avancé, était alitée et incapable de se tenir debout ou de marcher. Elle a reçu des traitements de radiothérapie avec une résolution totale de sa maladie. Tous ces patients ont été traités en dépit de « mauvais pronostics » et des doutes émis par d'autres médecins qui mettaient  en doute l'utilité de ces " traitements agressifs et inutiles " pour ces conditions très sévères.

Selon le Dr Stevens,  d'autres personnes sont encouragées à renoncer aux soins en raison de l'existence de la loi sur le suicide assisté. Le message des partisans du suicide assisté est que « les médecins peuvent faire un meilleur travail en vous  tuant plutôt qu'en s'occupant de vous. "

Jeanette Hall, une patiente du Dr Stevens, était présente à la conférence et elle a apporté son témoignage. En 2000, on a diagnostiqué un cancer du gros intestin avec une prédiction de survie de six mois à un an en l'absence de traitement. Elle considérait la chimiothérapie et la radiothérapie comme des traitements qui ne lui inspiraient pas confiance. Elle a demandé le suicide assisté comme prévu par la loi de  l'État de l'Oregon. Le Dr Stevens était en désaccord avec sa décision de suicide assisté et il l'a convaincue de procéder à la radiothérapie et la chimiothérapie. Elle est maintenant très heureuse d'être en vie 13 ans après le traitement du cancer et de ne pas avoir fait le choix de mourir avec une dose létale de barbituriques

Le Dr Stevens croit que les gens qui ne sont pas mourants sont attirés par le suicide assisté. Ils reçoivent une information erronée leur laissant croire que leur état de santé est irréversible et ils sont découragés de se soumettre à un traitement qui est «exagérément agressif et relevant de l'acharnement thérapeutique ".  Le  Dr Stevens explique  que « l'acharnement thérapeutique » est un terme relatif et ne peut être définie qu'avec le recul. Si un patient subit un traitement pour une maladie très grave et qu'il survit - une telle thérapie ne relève pas de l'acharnement thérapeutique puisqu'elle a réussi. Les gens se voient refuser des traitements qui pourraient prolonger et sauver leurs vies. Le Dr Stevens a également souligné comment les incitations financières dans le plan de santé du gouvernement de l'Oregon orientent les patients vers le suicide. En Oregon, les programmes du gouvernement déterminent des limites dans les soins contre le cancer. Le Dr Stevens prévoit  que si le suicide assisté ou l'euthanasie est légalisée au Québec, la Régie de d'assurance maladie du Québec  pourrait suivre une tendance semblable limitant la couverture des soins contre le cancer et ainsi encourager l'euthanasie.

(...)

Pour plus d'informations et de références supplémentaires, y compris des vidéos :

visiter- coalitionmd.org

SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 
Bas de vignette : "Mme Jeanette Hall (Groupe CNW/Coalition des médecins pour la justice sociale)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20131027_C7512_PHOTO_FR_32620.jpg

Bas de vignette : "Dr Kenneth Stevens (Groupe CNW/Coalition des médecins pour la justice sociale)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20131027_C7512_PHOTO_FR_32622.jpg
 

 Renseignements :

Renseignements:

Dr Paul Saba md
 514-886-3447
 514-249-8541
[email protected]
Coalitionmd.org
 

 

 

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Le chef libéral Philippe Couillard se prononcera-t-il contre l'«aide médicale à mourir» (projet de loi 52)?

(Si le chef libéral ne s'oppose pas à «l'aide médicale à mourir», Justin Trudeau pourrait légaliser l'euthanasie pour tout le Canada s'il prend le pouvoir en 2015.)

(Photo : galerie de Justin Trudeau sur flickr.com licence Creative Commons)

 

Peu d'informations nous proviennent sur ce sujet. Il faut mentionner par contre que le chef libéral s'est déjà prononcé contre le suicide assisté en 2005. Il avait affirmé : 

-qu’il aurait un peu peur de vivre dans une societé qui définirait légalement comment tuer quelqu’un .
-qu' il y a un potentiel d’abus, un réel potentiel de dérapage éthique (citations traduites à partir d’un article de la Gazette de Montréal du 11 juin 2007).

Il avait également posé une excellente question :

« Qui définit ce qu’est la qualité de vie? Qui détermine quand la qualité de vie n’est pas bonne ou quand elle ne vaut pas la peine d’être vécue? »
 

Des questions et réflexions qui peuvent très bien s'appliquer à la question de l'euthanasie.

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