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Colloque sur l'éducation catholique

(Photo : Mgr Christian Lépine par Peter Potrowl  sur wikimedia, licence Creative Commons)

Vous êtes invités à un colloque sur l'éducation catholique, samedi le 7 décembre 2013, sous la présidence de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.

Au programme: ressaisir la mission éducative des parents, connaître le droit parental et les choix éducatifs, école et école-maison. Nous aurons aussi l'occasion de réfléchir sur le projet éducatif scolaire catholique, avec monsieur Paul Donovan, directeur du Collège Loyola.

De plus, notre invitée spéciale de France, Anne Coffinier, présidente et co-fondatrice de Créer son école,  partagera avec nous son expérience avec les écoles indépendantes en France, souvent fondées et gérées par des parents.

voir: http://www.creer-son-ecole.com

SVP inscrivez-vous auprès de l'APCQ, dont le courriel et les téléphones sont tout en bas de ce courriel.

et partagez cette invitation.

Au plaisir de vous voir au colloque,

Marie Bourque

vice-présidente, APCQ

PS N'hésitez pas à me téléphoner pour plus d'information.

tél:  514 484-0524

_______________________________________________________________________________________________________________________________

 

L’Association des parents catholiques du Québec – APCQ, sous la présidence de Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal, présente

Colloque sur l’éducation catholique – L’éducation, un projet de famille et d’école

Samedi, le 7 décembre 2013 de 9H00 à 17H00

Au Grand séminaire de Montréal

2065, rue Sherbrooke Ouest, Montréal QC  H3H 1G6

·Mgr Christian Lépine – L’éducation de l’enfant : noble mission des parents

·Anne Coffinier, de France, présidente et cofondatrice de l'Association Créer son école – Choix parental et liberté en éducation

·Jean-Yves Côté, avocat – Le droit parental et les choix éducatifs au Québec

·Paul Donovan, directeur de l'École secondaire Loyola – Le projet scolaire catholique

Animation pour enfants et adolescents, messe à 16H00. Dîner servi sur place ; possibilité d’apporter votre lunch.

Inscription : 20 $/adulte ; dîner : 10 $/personne, gratuit pour les 12 ans et moins.

Réservations: [email protected] – Téléphone : 514-276-8068 ou 514-279-0670

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Sondage sur l'euthanasie dans le journal Le Droit du 31 octobre 2013

N'hésitez pas à cliquez ici pour aller voter non à ce sondage sur la légalisation de l'euthanasie. Voici la question :

Selon vous, l'État doit-il favoriser l'aide médicale pour mettre fin à la vie ?

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« Je trouve souvent que l'on exagère ce passé-là, je commence à en avoir ras le bol d'entendre parler de la grande noirceur »

Sur le site du journal Le Soleil du 31 octobre 2013 :

 

 

(Photo : Non à la charte par  Mathias-Garabedian sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

 

(Québec) Mgr Gérald Cyprien Lacroix est profondément inquiet de la tournure que prend le débat sur la charte des valeurs québécoises, qu'il conteste. Avec le «procès public» que subit la religion selon lui, l'archevêque de Québec se demande même si la province n'entre pas dans une grande noirceur.

C'est en évoquant les propos des «Janette» sur le joug de l'Église catholique que le prélat en arrive à cette conclusion sur le texte de loi proposé par le Parti québécois visant notamment à bannir le port de signes religieux dans la fonction publique.

«Je trouve souvent que l'on exagère ce passé-là, je commence à en avoir ras le bol d'entendre parler de la grande noirceur, je me demande des fois si, à certains égards, on n'est pas en train d'entrer actuellement dans une grande noirceur quand on veut faire un procès public des religions», déballe l'archevêque.

«Il me semble que nous ne sommes pas en train de rassembler les Québécois. Ce que je vois depuis que ça circule, c'est de plus en plus de divisions, de peurs, de craintes de l'autre et de l'étranger», expose-t-il.

(...)

«Est-ce que ce serait trop fort de dire que c'est une tempête dans un verre d'eau? Je trouve que ça ne méritait pas une charte», finit par trancher celui qui croit néanmoins que l'on peut penser à certaines balises pour les fonctionnaires en autorité. Il ne voit cependant aucun inconvénient à être soigné par une musulmane avec un voile ou un catholique avec une petite croix dans le cou.

L'archevêque de Québec fait également écho à la Commission des droits de la personne, qui soutient que la charte des valeurs québécoises contrevient à la Charte des droits et libertés. Selon lui, l'idée de restreindre le port de signes religieux s'oppose notamment à la liberté d'expression publique. «Je trouve qu'il y a de quoi pour nous faire réfléchir», conclut-il. 
 

(...)

 

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« On ne me fera jamais accroire(...) qu'une injection létale est un médicament, jamais » - Mgr Lacroix

Sur le site du journal Le Soleil du 31 octobre 2013 :

(Le primat de l'Église catholique du Canada réfute le détournement de langage de la ministre Véronique Hivon)

(photo : Basilique-cathédrale Notre-Dame-de-Québec de Claude Boucher, sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

(Québec) «On ne me fera jamais accroire que l'euthanasie, c'est un acte médical, qu'une injection létale est un médicament, jamais.» L'archevêque de Québec, Mgr Gérald Cyprien Lacroix, est tranchant lorsqu'il est question du projet de loi sur l'aide médicale à mourir et juge qu'en ouvrant cette porte, la province s'expose à des dérapages.

Premièrement, les mots utilisés ne lui plaisent pas. «Je suis préoccupé quand j'entends ce vocabulaire autour de l'euthanasie. L'acte de mettre fin à une vie n'est pas une aide médicale, je regrette», tient-il à mettre au point. S'il se dit heureux que les Québécois aient pu débattre du sujet sereinement, le religieux croit cependant que la question n'est pas vidée, au contraire.

D'ailleurs, il a sursauté lorsque le ministre de la Santé a présenté le projet de loi et qu'il a dit qu'il y avait «consensus dans la société québécoise». Or, rien n'est plus faux selon l'archevêque, qui cite en exemple le vote de mardi à l'Assemblée nationale où la moitié des libéraux se sont opposés à l'adoption de principe sur le texte.

«Le monde médical a toujours été là pour soigner, accompagner et aider à guérir. Jamais provoquer la mort. Si vraiment ça nous préoccupe de voir des gens souffrir et à l'agonie, les soins palliatifs sont le chemin à prendre», fait-il valoir, ajoutant au passage que la souffrance existe depuis «la création du monde».

(...)
 

Mgr Gérald Cyprien Lacroix n'a, par ailleurs, pas du tout été convaincu des études présentées en provenance d'Europe et devant prouver qu'il n'y aurait pas de dérapage. «Entrouvrir la porte pour moi, c'est très dangereux», affirme-t-il, ajoutant sarcastiquement qu'il serait peut-être intéressant, dans un contexte de population vieillissante où les soins coûtent cher, de se débarrasser des personnes lourdement handicapées pour lesquels nous estimons qu'ils n'ont plus de qualité de vie.

«Je n'ai pas confiance, je trouve que ce n'est pas un bon choix de société pour un Québec qui a toujours aimé la vie et qui s'est toujours battu pour vivre et survivre. (...)
 

Que ce soit en Hollande ou en Belgique, les dérapages sont quotidiens. La Commission « Mourir dans la dignité » et la ministre Véronique Hivon ont perdu toute crédibilité en refusant de voir ce que tout le monde voit, y compris la commission d'enquête française qui deux ans auparavant, ne recommandait surtout pas d'imiter la Belgique et la Hollande...

 

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Des effets de l'alcoolisme sur l'embryon dès le 17e jour de la grossesse

Sur le site de Radio-Canada du 31 octobre 2013 :

(Photo : l'alcool qui rend flou de Mamsel*D sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

Chaque année au Nouveau-Brunswick, environ 70 bébés naissent avec des troubles causés par la consommation d'alcool de la mère pendant la grossesse.

La pédiatre Nicole LeBlanc a travaillé d'arrache-pied pour mettre sur pied le Centre d'excellence sur l'alcoolisation fœtale, le seul du genre à l'est de l'Ontario.

« Plusieurs de ces jeunes-là ont été barouettés d'un système à un autre système à un autre système. Vraiment, il y avait un manque dans la coordination, dans la façon d'adresser ces jeunes-là », explique-t-elle.

Selon Mme LeBlanc, les effets de l'alcool pendant la grossesse sont encore méconnus.

L'embryon est le plus fragile à l'alcool entre la 17e et la 24e journée après la conception alors que beaucoup de femmes ignorent qu'elles sont enceintes.

Selon les statistiques, 60 % des gens atteints d'alcoolisation fœtale auront des problèmes avec la justice s'ils ne reçoivent pas les soins adéquats.

« Ce sont des gens qui ont beaucoup de défis au niveau d'être capable de faire des bons choix, de comprendre les conséquences, de reconnaître le bien du mal. » — Nicole LeBlanc, pédiatre

(...)

« Dans certaines études, on a démontré que ce sont les femmes éduquées, professionnelles dans la trentaine qui commencent à être plus à risque parce que souvent ces gens-là vont prendre des consommations sur une base sociale plus régulière », ajoute Mme LeBlanc.
 

(...)

À 17 jours de la conception, pour beaucoup de personnes désirant vivre dans le déni, l'enfant à naître n'est ni vivant, ni un être humain...

 

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L’abbé Raymond Gravel ouvre la porte au suicide par euthanasie -- s'il était député provincial, il aurait voté pour l'euthanasie

Campagne Québec-Vie a réglé à l’amiable avec l’Abbé Gravel, mais voilà que nous devons de nouveau parler de notre abbé. Dans une entrevue sur les ondes de Radio-Canada du 30 octobre 2013, l’abbé Gravel affirme envisager l’euthanasie comme porte de sortie :
« Dieu ne veut pas qu'on souffre, mais malheureusement, la vie fait mal. Lorsqu'il n'y a plus d'espoir du tout, il n'y a plus de survie. Alors, je crois qu'on ne peut pas imposer à tout le monde la souffrance. Selon moi, elle est négative et je ne veux pas la vivre. Je laisse la porte des possibilités ouverte lorsque le moment sera venu. »
(…)
« Moi j’ai toujours dit que, Mon Dieu auquel je crois ne veut pas que je souffre, mais la vie est faite de façon que l’on n’a pas à s’inventer des souffrances, la vie se charge de nous en donner. Alors qu’est-ce qu’on fait devant la souffrance, on essaie de l’enrayer le plus possible, mais il y a une partie qu’on ne peut pas rien faire donc il faut la subir. Ça, j’ai de la misère. Et là je me dis il faut que je trouve un moyen de l’enrayer cette souffrance-là qui a aucun médicament pour l’enrayer là, faut que je trouve une solution. Et c’est là que je trouve que le projet de loi de Mme Hivon devient intéressant. C’est que lorsqu’il y a plus d’espoir du tout de survie, et conscient de ce qui nous arrive, je pense que c’est là, je peux comprendre des personnes qui demandent à mourir. Et je pense que c’est possible. » (…)
« Je n’ai pas encore fait la demande officielle, dire, je veux en finir avec la vie. Mais je laisse une porte ouverte, parce que c’est possible que ça arrive le jour où le médecin va me dire “Il n’y a plus rien à faire, le cancer des os c’est très souffrant, et la médication est insuffisante. Alors là je vais y penser par deux fois parce que je sais que ce que l’on fait actuellement, ce qui est permis par la loi et par l’Église, c’est que l’on va mettre des gens dans le coma pour ne pas qu’ils souffrent. Mais qu’est-ce qu’on fait quand on fait cela?” (…)
Les gens qui sont en phase terminale, parfois on va augmenter la médication, et ça va les faire mourir plus vite. Donc on ne veut pas voir cette réalité-là, mais cela fait partie de nos programmes de nos pratiques actuelles. Là je me dis, il ne faut pas être hypocrite non plus. Il faut voir.
-Donc vous êtes tout à fait pour ce projet de loi si je vous comprends bien?
-Oui, mais avec des modifications, comme Mme Hivon disait, pour apporter les modifications qu’il faut pour pas que ça devienne dangereux pour les personnes qui ne décident pas par elle-même. »
Malheureusement l’abbé Gravel rapporte ici les préjugés que l’on entend couramment et qui ne correspondent pas à la réalité.
Une dose de morphine savamment utilisée ne donne pas la mort, elle soulage la souffrance et le patient meurt de sa mort naturelle. Et personne ne sait ce que vit une personne dans le coma palliatif. Combien de témoignages existe-t-il de personnes continuant de percevoir tout ce qui se passait dans son entourage?
Nous l’invitons à lire le témoignage de spécialistes en soins palliatifs qui lui enlèveraient plusieurs peurs infondées. Il trouvera dans le livre « Ombres et lumières en fin de Vie » du spécialiste en soins palliatifs Patrick Vinay, plusieurs observations scientifiques qui viendront faire tomber nombre de ces préjugés basés sur l’ignorance de soins que beaucoup prétendent connaître.
Et pour ce qui est de son ouverture à demander l’euthanasie, à ce qu’on le tue, ne sait-il pas que dans sa religion, son Dieu a eu des paroles très claires sur le fait de ne pas tuer? Comment peut-il envisager de demander à ses médecins de lui enlever la vie?
Comment peut-il prétendre représenter une Église dont jour après jour, il conteste l'enseignement? L'abbé Gravel parlait d'hypocrisie dans l'entrevue. Dans l'Église catholique il y a une doctrine partagée par tous les catholiques. L'abbé Gravel est libre de ne pas la partager, mais qu'il ait du moins l'honnêteté intellectuelle de ne plus se dire catholique. Il peut se dire chrétien, inspiré par le Christ, mais qu'il laisse de côté un catholicisme avec lequel il n'a rien à voir... Surtout sur des points aussi grave que le meurtre par « compassion »...
 
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Excellente entrevue avec la députée Christine St-Pierre sur le projet de loi 52 (euthanasie)

Pour écouter l'entrevue sur Radio X (91,9 FM), cliquez ici. Mme St-Pierre mentionne que les députés sont à l'écoute des citoyens. N'hésitez pas à leur écrire, les rencontrer, leur téléphoner.

(photo : Simon Villeuneuve sur  wikimedia.com, licence Creative Commons)

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« La loi 52 va entraîner la mort de patients qui ne devraient pas être euthanasiés »

Sur le site de lelezard.com du 29 octobre 2013 (source CNW Telbec):

(Photo sur flickr.com par fedfil, licence Creative Commons)

 

 

MONTRÉAL, le 29 oct. 2013 /CNW Telbec/ - La Coalition des médecins pour la justice sociale dénonce l'adoption en principe du projet de loi 52 du Québec qui est une loi faisant la promotion de l'euthanasie et de la mort. La loi va entrainer la mort des personnes qui ne devraient pas être euthanasiées. L'expérience mondiale démontre que les balises et les contrôles ne fonctionnent nulle part. Les personnes qui n'ont pas leur consentement, les déprimés, les personnes qui sont fatiguées de la vie, les personnes abusées par la vie sont euthanasiées en Europe. En Oregon des personnes qui sont déprimées décèdent avec le suicide assisté.

Au Québec, le gouvernement a déjà commencé à réduire l'accès et l'acceptation des nouveaux médicaments contre le cancer tels que le cancer du sein, du poumon, de l'intestin et le lymphome. Le taux d'acceptation est diminué de 77% en 2012 à 31% en 2013. S'agit-il d'un hasard? Beaucoup de citoyens - même les jeunes de vingt, trente ou quarante ans - qui n'ont pas de bonnes raisons de mourir vont perdre leur vie en acceptant une dose létale si la loi est acceptée.

(...)

Une loi autorisant  l'euthanasie est indéfendable. Nous avons besoin d'une loi assurant un accès aux soins de santé par des rendez-vous ponctuels avec nos médecins et dans les services hospitaliers, des soins palliatifs si nécessaire et non un accès rapide à l'euthanasie.

(...)

SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 

 

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La liste complète des députés qui ont voté contre et pour le projet de loi 52 (euthanasie)

(Photo : Hôtel du parlement, ville de Québec, sur wikimedia.org, par Christophe Finot, licence Creative Commons)

Source de l'information :

http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/40-1/journal-debats/20131029/99489.html
• à droite cliquez à droite sur  Procès-verbal de l'Assemblée (PDF)

ANNEXE P. 1124
Votes par appel nominal
Sur la motion de Mme Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse :
(Vote n° 64) 
 
POUR - 84 Beaudoin (PQ)  de Santis (PLQ)  Leclair (PQ)  Rousselle (PLQ)
Bédard (PQ)  Deltell (CAQ)  Legault (CAQ)  Roy (PQ)
Bergeron (PQ)  Drainville (PQ)  Léger (PQ)  (Bonaventure)
Blanchet (PQ)  Drolet (PLQ)  Lelièvre (PQ)  Roy (CAQ)
Bolduc (PLQ)  Dubé (CAQ)  Lévesque (CAQ)  (Montarville)
(Mégantic)  Duchesne (PQ)  Lisée (PQ)  Roy (CAQ)
Bolduc (PLQ)  Duchesneau (CAQ)  Malavoy (PQ)  (Arthabaska)
(Jean-Talon)  Dufour (PQ)  Maltais (PQ)  Schneeberger (CAQ)
Bonnardel (CAQ)  Ferland (PQ)  Marois (PQ)  Spénard (CAQ)
Bouillé (PQ)  Fournier (PLQ)  Martel (CAQ)  St-Arnaud (PQ)
Boulet (PLQ)  Gaudreault (PLQ)  McKay (PQ)  Tanguay (PLQ)
Breton (PQ)  (Hull)  Moreau (PLQ)  Therrien (PQ)
Bureau-Blouin (PQ)  Gaudreault (PQ)  Ouellet (PQ)  Traversy (PQ)
Caire (CAQ)  (Jonquière)  Ouimet (PLQ)  Trottier (PQ)
Cardin (PQ)  Gendron (PQ)  (Fabre)  Trudel (PQ)
Carrière (PLQ)  Goyer (PQ)  Pagé (PQ)  (Saint-Maurice)
Champagne (PQ)  Hébert (PQ)  Pelletier (PQ)  Trudel (CAQ)
Chapadeau (PQ)  Hivon (PQ)  (Saint-Hyacinthe)  (Charlesbourg)
Charbonneau (PLQ)  Iracà (PLQ)  Proulx (PQ)  Turcotte (PQ)
Claveau (PQ)  Kelley (PLQ)  Ratthé (IND)  Vallée (PLQ)
Cloutier (PQ)  Khadir (IND)  Reid (PLQ)  Vallières (PLQ)
Daneault (CAQ)  Kotto (PQ)  Richard (PQ)  Vien (PLQ)
David (IND)  Larouche (PQ)  (Îles-de-la-Madeleine)  Villeneuve (PQ)
De Courcy (PQ)  Le Bouyonnec (CAQ)  Richer (PQ)  Zakaïb (PQ)
 

CONTRE - 26 Arcand (PLQ)  Dutil (PLQ)  Ménard (PLQ)  St-Amand (PLQ)
Bergman (PLQ)  Gautrin (PLQ)  Morin (PLQ)  St-Laurent (CAQ)
Billette (PLQ)  Hamad (PLQ)  Ouellette (PLQ)  St-Pierre (PLQ)
Blais (PLQ)  Houda-Pepin (PLQ)  Paradis (PLQ)  Thériault (PLQ)
Charlebois (PLQ)  Lessard (PLQ)  Poëti (PLQ)  Weil (PLQ)
D'Amour (PLQ)  Marcoux (PLQ)  Rotiroti (PLQ)
Diamond (PLQ)  Marsan (PLQ)  Sklavounos (PLQ)

 

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À quand un vrai débat sur la laïcité ?

Comme nous le savons, la Charte des valeurs québécoises annoncée par le gouvernement Marois a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Ce qui me déçoit profondément relativement à ce débat est de constater que le concept valeurs a éclipsé celui de laïcité. Le débat sur la laïcité, longtemps attendu, s’avérait pourtant essentiel à notre société pour lui redonner son âme, bien avant la question du patrimoine, des valeurs et des accommodements religieux. Je me pose donc cette question cruciale : pourquoi a-t-on sauté une étape aussi fondamentale à l’heure où notre société québécoise a besoin d’une importante réforme ?

  • Serait-ce parce que le gouvernement Marois n’a pas d’intérêt à considérer deux types de laïcité, l’une ouverte et l’autre fermée et que dans son esprit, le choix de la laïcité fermée (négation de Dieu dans la vie publique) est déjà fait et qu’il est un « acquis » non négociable ?
  • Serait-ce pour plaire aux athées déterminés à prendre tous les moyens d’obtenir leur fin : créer dans notre Québec un monde sans Dieu ?
  • Serait-ce parce que notre gouvernement entrevoyait que les chrétiens de souche ne feraient pas de grande vague face à la charte des valeurs proposée ? À l’exception, peut-être, de certains parents catholiques et protestants et de quelques éducateurs qui, encore aujourd’hui, réclament la liberté pédagogique, hélas méprisée depuis un long moment sous le règne de nos gouvernements successifs.

Le 18 septembre 2013, grâce à un sondage CROP-La Presse, nous constatons — avec joie — que les croyants du Québec sont toujours vivants et qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot. Ces derniers — auxquels je suis fière de m’associer — continuent de croire que la religion catholique devrait avoir un « statut spécial ».

Pourquoi donc ce statut spécial pour les catholiques ? En voici quelques raisons :

  1. Ils croient au Dieu de Jésus-Christ comme valeur suprême qu’aucune autre religion ne peut égaler.
  2. Ils reconnaissent que le message évangélique est un message de vérité et d’amour qui a traversé le temps.
  3. Ils tiennent à l’histoire et aux racines chrétiennes du Québec et ils refusent de les abandonner, sachant bien que d’autres religions ne sauraient en combler la disparition.
  4. Ils voient l’importance du partenariat famille-église-école pour la formation humaine et spirituelle de l’être humain ainsi que pour le préparer au bien- vivre ensemble.
  5. Ils savent par expérience que la neutralité n’existe pas ; elle est et sera partout et toujours un leurre. Et pour l’État et pour ses citoyens.

Plusieurs immigrants croyants ayant choisi le Québec comme terre de liberté pour échapper aux régimes de terreur de leurs terres natales, nous incitent à ouvrir les yeux et à nous solidariser pour défendre le droit qu’a la liberté chrétienne d’exprimer au grand jour sa conception de la personne et de la liberté religieuse. Nous ne devons pas les décevoir.

Resituer le Dieu de Jésus-Christ dans notre Québec jadis terre de chrétienté m’apparaît être le grand défi actuel du Québec. Mais pour que vienne ce jour, il est capital que cessent des réponses comme celle-ci faites aux croyants par des employés de leur gouvernement : « Votre affaire, c’est chrétien ! Je perdrais mon travail si je vous l’accordais. »

Un défi de taille que nous pouvons relever ensemble au Québec, avec l’aide d’un gouvernement responsable et équitable. Pouvons-nous compter sur Monsieur le Ministre Bernard Drainville pour assurer à ceux qui le désirent la laïcité ouverte à Dieu ? De tout cœur, je le souhaite !

--Solange Lefebvre-Pageau

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