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RAPPEL: Journée de jeûne contre le projet de loi 52 (euthanasie) le vendredi 8 novembre

(Photo : Jean Fortunet sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

Le 8 novembre sera une journée de jeûne pour contrer le projet de loi en faveur de l'euthanasie.  Tous ceux qui désirent se joindre à ce mouvement sont les bienvenus.

 
  
Nous savons que 4 des 6 étapes ont été franchies en faveur du projet de loi,
il n'y a plus que la prière pour que la vie puisse avoir le gain de cause!
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Les euphémismes québécois... un très bon article paru dans le journal Le Soleil

Sur le site du journal Le Soleil du 5 novembre 2013 :

(Les euphémismes ou comment endormir le sens commun)

(Photo : Justin Hanes Magician, sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

Le Petit Robert définit ainsi ce mot: expression atténuée d'une notion dont l'expression directe aurait quelque chose de déplaisant, de choquant. L'euphémisme est une figure de style qui permet de recourir à une périphrase afin d'atténuer la réalité.

Par exemple, on parlera de pays en voie de développement pour parler de pays pauvres. De sans domicile fixe pour signifier un mendiant, un clochard. D'âge d'or pour vieillard. De non-voyant pour aveugle. De malentendant pour sourd. De personne de petite taille pour nain. D'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour avortement. (...) De solution finale pour le génocide des Juifs. (...)

Le Québec n'échappe pas à la multiplication d'euphémisme. Je retiens trois exemples.

Premier exemple. Le mot avortement est quasiment disparu du discours journalier. On parle d'interruption volontaire de grossesse. Ou d'IVG. Mais, cela ne change rien à la réalité. Au Canada, depuis la fin janvier 1988, un enfant à naître n'est pas considéré comme une personne humaine tant qu'il n'a pas complètement quitté le canal de la naissance. L'IVG n'est plus un acte criminel. N'importe qui peut tuer n'importe quel enfant à naître, pour n'importe quelle raison, de la conception à la naissance.

L'euphémisme «interruption volontaire de grossesse» ne change cependant rien à la réalité (...)

Deuxième exemple. Plus récent celui-là: la charte des valeurs québécoises. Le gouvernement souhaitait présenter une charte de la laïcité mais il a atténué sa démarche en présentant un projet de charte des valeurs. Son projet à deux valeurs sème la division. Il eut été plus simple de présenter clairement une loi sur la laïcité. Celle-ci, comme dans tous les pays du monde, implique deux choses: la séparation des pouvoirs des Églises des pouvoirs religieux et la neutralité de l'État face à toutes les religions sans n'en interdire aucune.

Troisième exemple. Très récent: l'adoption en première lecture le 29 octobre dernier d'un projet de loi encadrant l'aide médical à mourir, ou, si vous voulez, les modalités à suivre afin de mourir dans la dignité. (...) Selon certains députés, on ne parle pas des vraies choses. Il faudrait parler d'euthanasie et faire le débat sur cette question-là. (...) Certains groupes accusent le gouvernement de camoufler l'acte de l'euthanasie dans son projet de loi fourre-tout et prétendent que le PQ veut favoriser l'euthanasie plutôt que les soins palliatifs.

(...)

Nestor Turcotte, Matane
 

 

 

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Excellente réflexion et témoignage d'un médecin sur l'euthanasie dans le Devoir

Sur le site du journal Le Devoir du 5 novembre 2013 :

(Photo : Seattle Municipal Archives sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

Pourquoi je ne pratiquerai pas l’euthanasie

5 novembre 2013 | Olivier Yaccarini - Québec | Éthique et religion

(...)
 
Tout d’abord, j’ai entendu et lu que s’opposer au libre choix d’un patient qui désirerait devancer et choisir le moment de sa mort était une forme de paternalisme, parce que c’était vouloir choisir à la place du patient ce qui est le mieux pour lui. Or, je crois être bien placé pour savoir qu’en matière de soins de fin de vie, c’est presque toujours le médecin qui amorce les discussions et qui propose les solutions. Et que c’est presque toujours l’opinion du médecin, lorsqu’il en exprime une, qui influe le plus sur le choix du patient. Il ne faut pas croire que les choses sont différentes quand le sujet de la discussion est l’euthanasie, car ce choix est souvent d’abord proposé par le personnel traitant. Et ce geste représente à mon avis un raccourci qui, à la longue, prendra de plus en plus de place dans la pratique médicale, toujours confrontée au manque de temps et de ressources financières et humaines. Des médecins hollandais avouent eux-mêmes que l’euthanasie est souvent pratiquée pour des raisons avant tout financières.
 
Le nombre d’euthanasies pratiquées augmente rapidement dans tous les pays où elle est légale, et les balises sont toujours, par effet de glissement, transgressées progressivement, peu importe leur nombre et leur clarté dans la loi. Les exemples sont nombreux. De plus, le sens commun nous dit que là où on pratique l’euthanasie, l’intérêt à développer les soins palliatifs diminue. Malheureusement, cette intuition est confirmée par ce qui se passe ailleurs, notamment en Belgique.
 
On invoque aussi la compassion envers les patients pour accepter de pratiquer l’euthanasie. Et si on abordait la question sous un autre angle, celui de la très grande majorité des patients atteints de maladies terminales ou dégénératives ? Ceux qui n’ont jamais, du moins jusqu’à présent, considéré l’option de l’euthanasie ? Cela permettrait peut-être de comprendre quel genre de pression on leur fait subir quand l’euthanasie fait partie intégrante des choix thérapeutiques. Comme urgentologue, je suis témoin quotidiennement du fait que les grands malades craignent très souvent d’être un poids pour leur entourage, pour le personnel soignant, et pour la société en général. Je suis convaincu que ce phénomène très fort et omniprésent en mènera plusieurs à choisir l’euthanasie, non pas parce qu’ils auraient voulu spontanément y avoir recours, mais parce qu’ils sentent que c’est le seul choix « responsable ». N’est-ce pas triste d’en arriver là ? Je me sens mal à l’aise à l’idée que ce soit cela, être progressiste et agir par compassion. La loi sur l’euthanasie, en voulant accéder à la demande d’une infime minorité de patients, menace à mon avis un bien plus grand nombre de malades, qui voudraient finir leur vie autrement qu’en y ayant recours. Ceux-ci se voient placés devant le dilemme suivant : continuer à consommer des ressources de temps, de personnel, d’argent, continuer à représenter un « poids » pour leur entourage, ou recourir à l’euthanasie.
  
(...)

 

 

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Les cliniques de fertilité profitent du retard à enfanter...

Sur le site du Journal de Montréal 5 novembre 2013 :

(Stéroïdes anabolisants)

(Photo : wikimedia.com sans copyright)

 

 

 

Se reproduire n’est plus aussi simple qu’on se l’imagine. Au Canada, un couple sur six doit désormais composer avec des problèmes de fertilité.

(...)Une multitude de facteurs peuvent expliquer cette diminution de la fertilité humaine tant chez l’homme que chez la femme.

Selon Statistiques Canada, le taux d’infertilité des adultes en âge de procréer aurait doublé au cours des 20 dernières années.

Le contact avec de nombreux produits chimiques présents dans l’environnement et dans notre nourriture, nos habitudes de vie et choix personnels y sont tous pour quelque chose, mais en sommes-nous vraiment conscients?

«L’horloge biologique des femmes n’est pas un concept abstrait et tourne beaucoup plus vite qu’on peut le penser», rappellent les docteurs Pierre Miron et Mathieu Provençal dans leur livre, Concevoir, prévenir et traiter l’infertilité, qui vient de paraître aux éditions Trécarré.

Redonner espoir

Fondateur du centre de procréation Fertylis et instigateur de trois programmes de fécondation in vitro au Québec, le Dr Miron a écrit ce livre avec son collègue pour redonner espoir aux couples infertiles, mais aussi pour faire de la prévention et aider les couples à mettre toutes les chances de leur côté lorsqu’ils sont prêts à fonder une famille.

«Beaucoup de femmes de plus de trente ans qui viennent me consulter n’avaient pas vu venir leur problème de fertilité. Elles font le choix de retarder le moment d’avoir des enfants pour toutes sortes de bonnes raisons, mais elles doivent aussi savoir que leur réserve ovarienne diminue avec l’âge.»

Phénomène nouveau, le Dr Miron croise de plus en plus de jeunes hommes aux prises avec une chute importante de spermatozoïdes causée par la consommation de stéroïdes anabolisants, un marché noir qui se développe désormais dans les gyms ordinaires.

«L’image corporelle devient plus importante pour ces hommes. Ils sont prêts à tout pour augmenter leur masse musculaire et s’imaginent à tort que ce n’est pas dangereux pour leur santé», déplore-t-il. (...)

Comme la candidate à la mairie de Montréal de 34 ans, nombre de couples affirment vouloir repousser la venue d'enfants. C'est toute la société qui paie ensuite pour un mode de procréation inefficace (30% de réussite), coûteux et irrespectueux de la dignité de l'enfant...
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Inde : un ratio de 8 filles pour 10 hommes à Delhi

Sur le site de agoravox.fr du 4 novembre 2013 :

(Delhi)

(Photo : rakjumart1220 sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

(...)

Pratiqué depuis de longues années voire de trop longues années, le foeticide des filles est un avortement pratiqué par les gynécologues à la demande des familles dès lors que le sexe féminin du bébé est confirmé. Peu importe le nombre de mois de grossesse ! Cet avortement peut par exemple avoir lieu le 8ème mois d’une grossesse sans que personne y compris les médecins ne semble s'en offusquer !

Ainsi, près d’un million de fœtus féminins sont avortés chaque année en Inde, les filles étant considérées comme un fardeau économique par leurs parents, qui doivent s’acquitter d’une dot pour les marier.

Ces avortements sélectifs dans toute l’Asie, représenteraient une « pénurie » de 163 millions de femmes ! Selon l’ONU, rien qu’en Inde, 60 millions de femmes sont manquantes. Des chiffres à donner le tournis !

Quel Avenir pour ces pays ?

L’Inde qui compte un peu plus d’ 1 milliard d’habitants, le sexe ratio national est de 927 filles pour 1000 garçons. Ce chiffre chute autour de 800 à Delhi et particulièrement dans les quartiers les plus riches de la capitale. Car effectivement, ce phénomène ne touche pas uniquement les familles pauvres des campagnes les plus reculées de l’Inde comme on aurait pu le penser ! Le taux de foeticides des filles chez les riches est encore plus élevé !
 

De plus, une étude a même démontré que quand il s’agit d’un troisième enfant, seules 219 filles naissaient pour 1000 garçons.

Avec de tels ratios, on compterait 30 M d’hommes de trop ! Ce qui expliquerait en partie la recrudescence de viols, d’enlèvements, agressions pour satisfaire ce trop plein d’hommes !

Mobilisation contre les foeticides des filles

 En Inde, l’avortement est légal depuis 1971, mais face au détournement de la technique pour la sélection du genre, le gouvernement a fait voter le PNDT Act (Pre-Natal Diagnostic Technique Act) en 1994 qui interdit aux médecins de révéler le sexe du fœtus. En cas d’avortement, les cliniques et les hôpitaux doivent en informer les autorités.

Malheureusement, cette dernière mesure n’est pour ainsi dire pas appliquée. .

Et les « campagnes d'éducation » font bien rigoler, mais ne changent rien...

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La Belgique réfléchit sur la question de l'euthanasie pour les enfants

Sur le site de Radio-Canada du 2 novembre 2013 :

(Pourront-ils bientôt demander l'euthanasie?)

(Photo : Frédérique Laporte sur flickr.com, Licence Creative Commons)

 

 

 

Alors que le Québec commence à peine à se prononcer sur l'aide médicale à mourir, la Belgique en est à évoquer la possibilité d'étendre la loi sur l'euthanasie, légale pour les adultes de 18 ans et plus, aux enfants, une première dans le monde.

Des militants soutiennent que l'euthanasie des enfants, qui requerrait le consentement des parents, est nécessaire pour donner aux familles une issue à une situation désespérément douloureuse. Des opposants se demandent toutefois si un enfant peut raisonnablement réclamer de mettre fin à sa vie.

Déjà, la Belgique est une pionnière dans le dossier de l'euthanasie. En 2002, elle légalisait la pratique pour les adultes. Au cours de la dernière décennie, le nombre de décès rapportés par année est passé de 235 en 2003 à 1432 en 2012. Les docteurs interviennent habituellement en donnant aux patients une puissante dose de sédatifs avant de leur injecter un autre médicament qui arrête les battements du coeur.

Peu de pays ont légalisé l'euthanasie ou quoi que ce soit qui s'en approche. Aux Pays-Bas, elle est légale dans des circonstances très spécifiques et pour les enfants de plus de 12 ans avec le consentement des parents. Ailleurs en Europe, l'euthanasie n'est légale qu'au Luxembourg.

(...)

« C'est étrange que l'on considère que les mineurs ne peuvent pas prendre de décisions clés, comme de se marier, mais qu'ils pourraient décider de mourir. » — André-Joseph Léonard, archevêque catholique

Un professeur en droit médical et éthique de l'université d'Oxford, Charles Foster, croit que les enfants ne pourraient jamais prendre de décision sur leur mort, les adultes ayant eux-mêmes du mal à saisir ce concept.

D'autres personnes, comme le professeur en bioéthique de l'université du Manchester John Harris, soutiennent qu'alors que les adultes belges y ont droit, il serait injuste de priver les enfants du droit de mourir.

« C'est injuste de fournir l'euthanasie à certains citoyens et pas à d'autres si les besoins sont égaux », a affirmé M. Harris.
 

Permettre l'«aide médicale à mourir», c'est permettre l'euthanasie sur demande dans un avenir très rapproché...

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Les militants du Parti Conservateur votent contre l'avortement sélectif et l'euthanasie

Sur le site du Journal Le Devoir du 2 novembre 2013 :

 

(Stephen Harper, photo : Thavis sur wikimedia.org,Licence Creative Commons)

 

 

 

Calgary — Les militants conservateurs ont servi une rebuffade à leur chef Stephen Harper et son équipe parlementaire. Réunis samedi à Calgary pour leur congrès bisannuel, les quelque 1100 militants se sont prononcés à la quasi-unanimité pour dénoncer les avortements sélectifs en raison du sexe, une dénonciation que l'aile parlementaire conservatrice n'avait pas autorisée à la Chambre des communes.

 La résolution était mise de l'avant par la circonscription du député Mark Warawa, celui-là même qui avait tenté en vain cet hiver de faire voter au Parlement une motion condamnant les avortements pour se débarrasser de foetus féminins. Un vote électronique sur le plancher n'a même pas été nécessaire, le vote par cartons étant suffisamment tranché.

 Par diverses procédures parlementaires jugées tordues par M. Warawa, sa motion n'avait pas été autorisée à être mise aux voix à la Chambre des communes. C'est donc dire que la base militante du Parti conservateur n'appuie pas cette tournure des événements.

 D'autres résolutions à saveur sociale ont été votées par les militants lors de la plénière de samedi. Ainsi, la résolution disant que «le Parti conservateur n'appuiera pas une législation pour légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté» a été adoptée, mais de justesse. 615 personnes ont voté pour et 502 ont voté contre.

 Comme un vote électronique a été nécessaire, on a pu constater que les militants québécois ont été, avec ceux de Terre-Neuve et de Nouvelle-Écosse, les seuls à s'opposer à cette résolution: (...)

 Selon le ministre Maxime Bernier, «cela signifie que le Québec est une nation. Cela signifie que les gens du Québec des fois pensent différemment. C'est sain.»

Les militants conservateurs ont aussi appuyé par une très vaste majorité la résolution prévoyant que les organisations religieuses soient soustraites de l'application de la Charte des droits et libertés. Elles pourraient ainsi refuser de louer leurs locaux à des groupes qui ne partagent pas leurs croyances (par exemple les groupes homosexuels) sans crainte de poursuite pour discrimination.

 Enfin, quatre des neuf résolutions initiales portant sur les syndicats se sont rendues en plénière et ont toutes été adoptées. Ainsi, les militants ont approuvé l'idée que la portion des cotisations syndicales servant au militantisme politique soit optionnelle, tout comme ils ont endossé l'idée d'interdire que ces cotisations soient utilisées à des fins non directement reliées au milieu de travail. Ils ont aussi dit «oui» à l'idée que les cotisations et l'adhésion à un syndicat dans un milieu de travail donné soient non-obligatoires.

(...) 

 

 

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S'ils ne choisissent pas l'euthanasie, que les vieux paient pour les soins de santé à l'hôpital...

Une phrase que l'on entendra bientôt dans les pays où l'euthanasie est acceptée... Sur le blog de Jeanne Smits du 31 octobre 2013 :

(Drapeau de combat flamand)

(Photo  : Frans Nijs sur wikimedia,org, licence Creative Commons)

 

 

Santé : pas de prise en charge des très vieux et des très malades, disent les Flamands

 Une enquête réalisée par l’université libre de Bruxelles (Vrije universiteit Brussel, VUB) auprès de quelque 3 000 Flamands âgés de 18 à 75 ans révèle que plus de la moitié d’entre eux estiment que les personnes âgées, en coma, en phase terminale ou ayant un style de vie malsain devraient prendre elles-mêmes en charge les soins médicaux lourds.

L’étude, réalisée par le sociologue et professeur émérite Mark Elchardus à la demande des organismes mutualistes, visait à mieux fixer la politique de ces assureurs au cours des années à venir.

Une majorité de Flamands estime donc que ces personnes ne méritent pas qu’on dépense davantage pour elles : ce serait de l’argent gâché. Pour quatre Flamands sur dix, leurs compatriotes âgés de 85 ans et plus devraient se voir systématiquement refuser toute intervention d’un coût supérieur à 50 000 euros, à moins de la prendre en charge eux-mêmes. Même si ce refus équivaut à une condamnation à mort.

(...)

 

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Les morts de la pilule Diane 35 utilisée comme contraceptif...

Sur le blog de Jeanne Smits du 31 octobre 2013 :

 

(Photo : Ceridwen sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

La pilule contre l’acné Diane-35 de Bayer, souvent utilisée en tant que contraceptif, a été impliquée dans 27 morts aux Pays-Bas selon le Centre de Pharmacovigilance de Lareb. (...)

Cela fait plus de dix ans que Diane-35 est associé à des embolies mortelles chez des femmes qui sont par ailleurs en bonne santé. Dès 2001 les autorités britanniques avaient mis en garde contre le risque de thrombose veineuse profonde ; en 2009 une étude danoise montrait que l’utilisation de cette pilule multipliait par 7 le risque de caillots sanguins dès la première année d’utilisation.

(...)

LifeSite rapporte le cas de Marit McKenzie, 18 ans, morte le 28 janvier dernier au Canada : elle prenait le comprimé depuis moins d’un an. Pendant plusieurs semaines précédant sa mort, elle s’est plainte de fatigue importante. Puis un soir elle a appelé son père, Bruce, parce que son cœur battait à 145 et qu’elle n’arrivait quasiment plus à respirer.

Son père l’a aussitôt emmenée à l’hôpital où elle a fait quatre attaques cardiaques avant que les médecins ne se rendent compte du problème : un caillot sanguin bloquait la circulation dans ses poumons. Bruce raconte que l’urgentiste ne voyait rien, ne comprenait pas : c’est un interne qui a eu l’idée de signaler que Marit prenait une molécule contraceptive. Après quoi il n’y avait plus qu’à dépister les caillots… trop tard, car Marit est morte deux jours plus tard.

 « Ce qui me met en colère, c’est que ma fille ne souffrait pas d’acné sévère mais qu’on lui a quand même prescrit cette pilule », explique Bruce. Diane-35 n’est en principe prescrit que pour l’acné au Canada, souligne-t-il, ajoutant que cela permet aux jeunes filles qui veulent être sexuellement actives de prendre un contraceptif en racontant à leurs parents qu’elles prennent un médicament contre les boutons…

 Les statistiques des services de santé canadiens font état de 13 décès liés à Diane-35 depuis 2000, dont 8 avaient moins de 20 ans. 165 femmes ont par ailleurs subi des handicaps sévères ou permanents du fait de la pilule. Les résultats des enquêtes lancées par les autorités sanitaires canadiennes sur Diane-35 sont restées confidentielles pour cause de protection des données des affaires.

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Article digne de Dan Brown sur l'Opus Dei dans le journal Le Devoir... ou comment discréditer les opposants à l'euthanasie

(Photo : cforchaos sur flickr.com, licence Creative Commons)

C'est l'auteur de fictions américaines qui serait insulté que l'on compare ses œuvres de fictions rocambolesques à l'article paru dans le Devoir du 31 octobre 2013. Mais comme la journaliste le cite comme référence, nous ne pouvions que l'associer à cet article. Avec toutes nos excuses à M. Dan Brown pour les atteintes à sa crédibilité de romancier qui pourraient s'en suivre. Voici un extrait de cet article :

Ottawa — L’Opus Dei, cette organisation ultracatholique et ultrasecrète rendue sombrement célèbre par le best-seller Da Vinci Code, est derrière au moins six médecins ou individus qui se sont déplacés à Québec pour dire leur désaccord relativement au projet de loi sur l’aide médicale à mourir. Ce groupe religieux, qui ne compte que 210 membres au Québec, est représenté de manière disproportionnée dans les rangs des opposants.  

(...)

L’Opus Dei est une association de laïcs catholiques faisant partie de l’Église. De stricte obédience papiste, le groupe suscite la  méfiance du fait de son caractère secret : les membres sont invités à ne pas révéler leur affiliation. On y encourage les pratiques de mortification, notamment la flagellation et le port du cilice deux heures par jour.

Ah oui, parmi les centaines de milliers d'opposants au projet de loi 52, la journaliste a trouvé six membres de l'Opus Dei... Ce qui l'inquiète énormément... Tout comme le fait que ces catholiques soient des papistes... Incroyable!

L'Opus Dei a tout de même jugé bon de prendre le temps de répondre et Le Devoir a publié cette réplique à son article. Sur le site du Journal Le Devoir du 1er novembre 2013 :

Si on a si peur que les convictions religieuses teintent les prises de position, est-ce à dire que seuls les athées ont droit de s’exprimer?

par Isabelle Saint-Maurice - Porte-parole de l’Opus Dei au Canada 

L'article « Mourir dans la dignité - L’influence discrète de l’Opus Dei » publié le 29 octobre dans Le Devoir reflète un malaise qu’il me semble important de relever et de clarifier. Les idées soulevées dans l’article touchent la sécularité, l’autonomie personnelle, la liberté de conscience et le respect pour la vie privée.
 
L’Opus Dei est une institution laïque de l’Église catholique. Ce sont donc des personnes laïques qui en font partie. Ses membres y reçoivent une éducation sur la foi tant sur le plan intellectuel que spirituel. Chacun pense et réfléchit sa foi. L’institution comme telle n’a pas d’autre raison d’être que de l’outiller pour vivre sa foi dans son individualité et avec sa propre personnalité. On n’accepterait pas de se faire dire quoi penser, comment agir ou ne pas agir. Si c’était le cas, personne n’en voudrait, ce qui n’est pas le cas.
 
L’accent est surtout mis sur la responsabilité personnelle lorsqu’on parle de formation dans l’Opus Dei. Personne ne se fait dire et ne peut dire à qui que ce soit de prendre une couleur politique déterminée ou une ligne d’action sociale ou culturelle particulière. Ceci explique pourquoi aucun membre ne peut s’approprier de représenter l’Opus Dei, car comme institution, elle n’a pas de ligne d’action autre que d’aider les chrétiens à être cohérents avec leur foi en la vivant dans la vie courante. Le seul qui peut parler au nom de l’Opus Dei est le prélat et les vicaires des différentes circonscriptions géographiques où oeuvre l’Opus Dei, directement ou à travers leur porte-parole.
 
Quand on arrive à un sujet qui relève de la loi naturelle et donc du code moral judéo-chrétien, ce n’est pas non plus l’Opus Dei qui dicte aux membres comment penser et quoi faire sinon l’enseignement de l’Église catholique clairement exposé dans le Catéchisme de l’Église catholique (révisé et publié en 1992 par le pape Jean-Paul II). Les membres de l’Opus Dei, comme beaucoup de catholiques, y adhèrent en pleine connaissance de cause et en toute liberté et responsabilité personnelle.
 
Pas de motif caché
 
On reproche à l’Opus Dei de ne pas divulguer la liste de ses membres et de là, bien souvent lui vient l’étiquette d’association secrète. Les membres individuellement sont totalement libres de dire leur appartenance à l’Opus Dei à qui que ce soit. La non-divulgation de la liste de ses membres relève du respect de la vie privée de chaque individu. Il ne devrait pas être difficile de comprendre cette manière d’agir puisqu’elle est pratique courante dans nombre d’associations culturelles et professionnelles. Aucun médecin ne donnerait la liste de ses patients au journaliste ou à quiconque appellerait à son bureau pour obtenir cette information. Cela relève du sens commun.
  
(...)

Et pourquoi alors faudrait-il qu’un catholique mentionne qu’il fait partie de l’Opus Dei ? Pour pousser plus loin l’exemple, est-ce qu’un athée devrait dire qu’il est athée avant de parler en commission parlementaire sur sa position sur l’euthanasie ?

Peur des convictions
 
Au coeur de toute cette question est la peur que les convictions religieuses teintent les prises de position. À ce prix, seulement les athées auraient pleinement droit au débat sur la place publique. Ils apportent pourtant eux aussi leurs couleurs particulières et leur conception de l’être humain. La neutralité est une construction idéologique et une illusion. Il est évident que chaque personne arrive avec son bagage d’éducation, de valeurs, de lectures, etc.
  
(...) 

 

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