M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Très bonnes réflexions du docteur en droit Louis-Léon Christians sur l'euthanasie des enfants en Belgique

Sur le site de belgicatho.hautefort.com du 10 février 2014

(On « donnera » possiblement dès cette semaine, le « choix » aux enfants d'être euthanasié en Belgique. À eux d'y réfléchir, en regardant dans les yeux ceux qui les entourent, pour savoir ce qu'ils en pensent...)

(Photo : D. Sharon Pruitt sur flickr.com, licence creative commons)

 

(...)Face à un choix « offert», une obligation est posée: celle de prendre une décision. Chaque enfant ne fera pas choix de la mort, mais chaque enfant sera confronté à ce choix. Jamais plus la vie ne sera acquise, malgré la souffrance ou son atténuement. Chaque jour deviendra hypothétique, suspendu à un acte de choix, à prendre ou ne pas prendre. Comment échanger encore un regard sans que la loi ne vienne rappeler qu’un «autre choix» est possible ? On a évoqué les enjeux économiques de telles décisions. L’avenir sera juge. Mais plus encore c’est la façon dont l’enfant va s’imaginer dans les yeux d’autrui qui va devenir une charge nouvelle de sa vie si difficile déjà. Il est mûr a-t-on proclamé. Il suffit d’un accord des parents. A-t-on oublié que le Parlement a adopté il y a peu une loi sur l’abus de vulnérabilité qui permet de «protéger» les victimes de déstabilisation psychologique, mêmes majeures ? A-t-on oublié la formule historique de Lacordaire: «Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit».

Ni la réalité de la souffrance, ni la dignité médicale ne sauraient être transformées par une loi. En revanche, la vie morale de l’ensemble des enfants hospitalisés serait confrontée à une nouvelle obligation: celle de choisir, à chaque seconde. (...)

Rappelons que l'euthanasie des enfants en Belgique sera permise si le vote est favorable, dès cette semaine. Sur le site du journal Le Devoir du 11 février 2014 :

L’euthanasie, légale en Belgique pour les adultes depuis 2002, deviendra également possible pour les enfants atteints d’une maladie incurable après un vote prévu jeudi des députés et malgré l’opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique belge.

(...)

La Belgique, deviendra le deuxième pays, après les Pays-Bas, à l’autoriser pour les mineurs. Mais, à la différence de la loi néerlandaise, qui prévoit que l’enfant doive avoir au moins 12 ans, le législateur belge n’a pas fixé d’âge minimum.

Laissez un commentaire

42 malades mentaux euthanasiés en Hollande en 2013...

Sur le blog de Jeanne Smits du 11 février 2014 :

(Le Dr Adolf Wahlmann et son assistant Karl Willig, pratiquant l'euthanasie des malades mentaux à la demande du gouvernement allemand dans les années 1940...)

(Photo : Troy A. Peters, sans copyright)

42 personnes souffrant de maladies psychiatriques ont été euthanasiées l'an dernier aux Pays-Bas, selon un chiffre officiel révélé aujourd'hui par le ministre de la Santé néerlandais, Edith Schippers, (...)

C'est un chiffre en très nette augmentation puisqu'en 2011, 13 patients psychiatriques ont été euthanasiées, en en 2012, 14. Si le chiffre a ainsi triplé d'une année sur l'autre, c'est sans doute, selon le ministre, que les médecins sont davantage disposés à pratiquer l'euthanasie dans ce contexte d'absence de maladie mais de souffrances jugées « insurmontables ».

Rappelons que la pratique consiste à demander l'avis d'un médecin et si l'avis est défavorable, de le demander à un autre, jusqu'à ce que l'on trouve un médecin favorable à l'euthanasie du patient.

Une souffrance « insurmontable » est un état de vie jugé trop pénible par un médecin qui ne voudrait pas être à la place du patient, alors qu'il ne l'est pas...

Habituellement, on finit toujours par en trouver un...

Laissez un commentaire

Mgr Lépine lance un appel à la conscience des citoyens et députés sur le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site du diocese de Montréal du 10 février 2014 :

(Photo de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal par Peter Potrowl sur wikimedia.orglicence creative commons)

 

 

 

(...)Nous sommes appelés à faire le choix inconditionnel du respect de la vie jusqu'à la mort naturelle. L'être humain est constitué pour respecter et servir la vie en toute situation de fragilité. Il ne peut se mettre à causer la mort de personnes innocentes - si encadrée soit la décision - sans blesser en lui-même la conscience de sa propre dignité.

Donner la mort à une personne humaine innocente, c'est aussi se donner la mort à soi-même...


† Christian Lépine
Archevêque de Montréal

Rappelons qu'il a également demandé que ce 11février soit une journée de prières et jeûne pour que ce projet de loi ne soit pas adopté.

Laissez un commentaire

Non au financement public de l'avortement au Québec

Montréal, ce _________ 2014

Monsieur Nicolas Marceau 
Ministre des Finances
12, rue Saint-Louis, 1er étage Québec (Québec)
G1R 5L3 

Monsieur le Ministre,

Je m’oppose au financement des avortements par la RAMQ. Comme celle-ci est en principe un organisme promoteur de vie et que la grossesse n’est pas une maladie, je refuse d’être complice de cette mise-à-mort d’êtres humains innocents et sans défense en y contribuant par mes impôts.

Saviez-vous que les contribuables du Québec déboursent au moins 26 millions de dollars annuellement pour seule l’intervention chirurgicale de l’avortement ? Cette facture salée ne comprend pas les coûts reliés à l’avortement dus aux complications telles les perforations, l’hémorragie utérine, la maladie inflammatoire pelvienne, la septicémie, le syndrome de stress post-traumatique, le suicide, l’infertilité et le cancer du sein. Tous ces coûts indirects peuvent facilement faire grimper à des centaines de millions de dollars le coût annuel de l’avortement !

Pour 26 millions de dollars par année, le Québec pourrait engager 138 médecins de famille ou 360 infirmières pour pallier au manque de personnel dans le système de santé. Ou bien cet argent pourrait fournir de la thérapie pour 328 enfants autistes de plus par année. Tous ces moyens de dépenser l’argent des contribuables représenteraient de véritables dépenses pour la santé …au lieu de tuer des bébés.

Je vous demande donc de cesser de financer l’avortement avec l’argent public.

Aussi, je profite de cette lettre pour vous annoncer que je m’associe de plein cœur avec la campagne contre le financement public de l’avortement lancée ce 17 février à Montréal (Vous pouvez trouver tous les détails sur cette campagne au WWW.CQV.QC.CA).

En vous remerciant de votre attention,

 

______________________

Laissez un commentaire

Lancement de la campagne 2014 de définancement de l'avortement -- le 17 février 2014

Lundi le 17 février, date qui coïncide avec le début de la saison des impôts, Campagne Québec-Vie lancera sa campagne pour le définancement de l’avortement au Québec. Nous tiendrons une conférence de presse à l’extérieur du CSSS Jeanne-Mance sur la rue Sanguinet à Montréal (photo à gauche), lieu où sont pratiqués des avortements tardifs.

Moi-même et d’autres activistes de Campagne Québec-Vie serons sur les lieux pour déclarer que nous ne voulons plus, par nos impôts, nous rendre complices de meutre. La grossesse n’étant pas une maladie et des spécialistes en la matière ayant maintes fois déclaré que la santé physique de la femme n’exige jamais l’avortement direct, nous allons exprimer notre désaccord avec la politique courante de financement public de l’avortement sur demande. Le bar ouvert, c’est fini !

À la suite de cette conférence de presse, nous espérons que tous nos membres, et vous les premiers, feront connaître leur opinion à nos élus. Vous trouverez ci-joint un modèle de lettre que vous pourrez utiliser pour écrire au ministre des Finances du Québec déclarant que vous êtes tanné de payer pour les crimes des autres et demandant qu’il abolisse, dès maintenant, le financement public de l’avortement.

Notre campagne se clôturera avec plusieurs mini-manifs, le jeudi 10 avril à 12h00, devant divers bureau de députés provinciaux sur l’île de Montréal et dans le reste du Québec.

Nous avons besoin de chefs d’équipe pour organiser ces « mini-manifs ». Si vous êtes intéressé, appelez-nous dès maintenant aux coordonnées indiquées au haut de cette page.

J’espère vous voir participer en grand nombre à une manifestation. Mais vous pouvez tous envoyer un message clair à votre député par téléphone, par courriel ou même par une bonne vieille lettre livrée par un facteur : « Oui à la vie, non au gaspillage des fonds publics, non au financement public de l’avortement ! »

Vote décisif sur l’euthanasie à l’Assemblée nationale

Cette lettre est datée du 31 janvier, mais vous la recevrez probablement autour du 11 février, date à laquelle le vote pour la loi 52 est prévu.

Les miracles sont toujours possibles, mais il en faudrait un pour que l’Assemblée nationale rejette ce projet de loi. Rappelons qu’un nombre surprenant de députés libéraux ont voté « contre » lors du vote initial. Malheureusement, selon le journal La Presse, Philipe Couillard, chef du Parti libéral, voterait en faveur du projet de loi, dans son état final, ayant été « rassuré », au dire de La Presse, par les amendements inclus au cours des discussions.

Ne nous laissons pas leurrer : aucun amendement significatif n’a été apporté à ce projet scandaleux. Cette loi constitue un coup de bélier défonçant les portes qui jadis empêchaient l’accès à l’euthanasie dans nos hôpitaux.

Avec l’aval irresponsable de Couillard à cette loi criminelle, les autres députés libéraux se sentiront maintenant très mal à l’aise de s’opposer à leur chef. Par conséquent, la semaine nationale pour la prévention du suicide (du 2 au 8 février) se terminera probablement par un vote à l’Assemblée nationale en faveur du suicide dans nos hôpitaux !

Comme vous allez le voir dans notre bulletin, les évêques du Québec n’ont pas baissé les bras : Mgr. Fournier, président de l’Assemblée des évêques du Québec, a lancé un appel clair contre ce projet de loi, et nous a invités à prier le 11 février, jour du vote et journée internationale des malades.

Pour ce qui est de la prochaine bataille, elle sera très probablement de nature juridique : la province de Québec outrepasse sa compétence lorsque sa législation s’oppose frontalement à des dispositions du Code criminel canadien, en particulier celles contre le meutre par euthanasie. Cette bataille juridique, qui se prépare depuis déjà un certain temps, sera cruciale.

Pour la Vie,

Georges Buscemi, Président

P.S. Spécialement ce mois-ci, merci de prier et de donner pour que nous puissions mener à bien notre campagne contre le financement public de l’avortement !

Laissez un commentaire

Le « Parrain du Hipsterdom », Gavin McInnes : « Le féminisme rend les femmes malheureuses »

Article original sur le Daily Caller. Traduit par Campagne Québec-Vie.


Gavin McInnes, source.

Gavin McInnes, co-fondateur de Vice et souvent considéré comme « le Parrain du Hipsterdom », a donné un coup de pied dans un nid de frelons en suggérant que le féminisme moderne a fait du tort aux femmes.

« Nous avons tellement dévalorisé la maternité et la vie domestique que les femmes sont obligées de faire semblant d'être des hommes. Elles feignent cette dureté. Elles sont malheureuses », a déclaré McInnes, en partie lors d'un échange passionné et agrémenté de jurons, lors d’une table ronde de l’émission HuffPost Live.

À cause de ces réflexions, McInnes a écopé d’une forte riposte pendant le débat, et dans les médias et réseaux sociaux.

Toutefois, interviewé par The Daily Caller, le fondateur de Street Carnage a expliqué qu'il n'a aucun regret de ce qu'il a dit, et que ses commentaires étaient en fait très pro-femme.

« Je pense que la chose la plus intéressante de cette histoire, c’est qu’elle ait suscité autant de controverse. Je considère mes commentaires assez banals et quand je les lis dans leur contexte, je ne regrette rien », a-t-il dit. « Chaque fois que je vois mes paroles citées, je fais "yé! " »

« L’étude que je citais était partout dans les nouvelles il y a un an - Lou Dobbs la couvrait sur CNN - cela n’a pas semblé soulever autant de polémique quand elle est sortie, et je n'ai fait que citer cette étude et dire que beaucoup de femmes qui travaillent seraient plus heureuses à la maison. Où est le problème? » a-t-il demandé.

McInnes a déclaré que la véritable raison pour laquelle ses commentaires ont déclenché une telle tempête, c’est qu’au « plus profond d’elles-mêmes » les femmes réalisent que ce qu'il a dit est vrai.

« Je pense que beaucoup de femmes brisent le “plafond de verre” et atteignent le même niveau que les hommes et elles disent : “attendez une minute, je croyais que vous, les gars, vous preniez un cognac et alliez dans les clubs de danseuses, mais vous passez en revue les notes de frais?” Et elles voient, dans leur petite ville, leurs amis qui ont 3 enfants aller à la pratique de football et elles pensent : “Ça a l'air plutôt cool, en fait.” »

« Alors, je pense qu'elles savent toutes que je suis dans le vrai et c'est ce qui les fait paniquer. Je n'ai fait qu’indiquer l'éléphant dans la pièce [le sujet tabou], mais, comme je l'ai dit très clairement dans cette interview – ce qui m'a fait sortir de mes gonds, aussi –, je ne dis pas que les femmes ne devraient pas être sur le marché du travail. Si vous devez y être, par tous les moyens soyez-y, et quand je travaille avec une femme qualifiée qui est motivée, quelqu’un comme Barbara Corcoran, j’adore ça, parce qu’on mène le projet à bien. », a-t-il dit.

Il a déclaré que dans l'ensemble ses paroles ont été interprétées à tort comme étant anti-femme, alors qu'en fait, il croit que ses observations sont valorisantes.

« Je vois beaucoup de femmes sans enfants, dans la quarantaine, qui sont malheureuses; et je vois aussi beaucoup de femmes après qu'elles aient eu des enfants, disant : “Mais qu’est-ce que je foutais? Pourquoi est-ce que je travaillais aux relations publiques dans le monde de la mode? Je faisais des plans de sièges pour un défilé de mode décidant que telle personne s’assiéra dans tel fauteuil. Maintenant, je façonne la vie humaine” », a-t-il expliqué.

« Et il y a une autre chose peut-être je n'ai pas réussi à faire valoir, je vois la femme au foyer comme ayant une vocation de loin supérieure à la mienne, et à celle de la plupart des gens », a poursuivi McInnes. « Voici ce que je veux dire : je fais des publicités, des vidéos drôles et des émissions de télévision ou autres, des projets de films que les gens vont regarder pendant dix minutes et dont ils vont dire “hé” et se concentrer sur leur journée. Je fais essentiellement... des bandes dessinées. Vous feuilletez et vous avez terminé. Ma femme, elle, crée la vie de son vagin et ensuite – car ce n'est que le début – elle façonne cette vie humaine. »

McInnes a expliqué combien la journée de sa femme est beaucoup plus satisfaisante – fabriquer des souvenirs avec leurs enfants – que la sienne, travailler sur une « putain » de publicité pour fromage.

« Qui change davantage le monde? » a-t-il demandé.

Au sujet de sa vie à la maison, McInnes a déclaré que la sienne est celle d’une « famille traditionnelle » vivant à New York, « une exagération de l'utopie libérale ».

« Je décris toujours New York comme un énorme cimetière d’ovaires », a-t-il dit. « Toutes ces femmes malheureuses, et je parle d'environ 100% de mes amies qui attendent trop longtemps et le regrettent; et je ne dis pas que vous devez avoir des bébés et que vous devez absolument rester dans la cuisine et que vous ne pouvez pas avoir de vie. Personne ne dit cela. Ce serait tout à fait déraisonnable de le dire. Ce serait fasciste, communiste de forcer à le faire. Tout ce que je dis, c'est : pourquoi est-ce que vous dévalorisez un tel miracle? »

McInnes a expliqué que ses enfants – âgés de 9 mois, 5 ans, et 7 ans – lui ont fait croire en Dieu et devenir pro-vie.

« Cela m'a rendu religieux. J'ai été athée la plus grande partie de ma vie et maintenant je suis un pieux catholique, en raison du miracle de la vie. Et je suis pro-vie », a-t-il dit, notant qu'il avait eu l'habitude d'être pro-choix et qu’il est devenu pro-vie avec la naissance de son premier enfant.

« L’avortement est cool parmi mes pairs », a-t-il poursuivi. « C'est considéré comme valorisant, et ils font des blagues à ce sujet. Certains de mes meilleurs amis disent, “je reconnais que c'est un meurtre et je suis pro-choix”. C'est le monde dans lequel je vis. »

Il a rappelé une fête récente, à laquelle il participait, où se trouvait une femme enceinte; elle avait l'intention d'avoir un avortement la semaine suivante, et elle avait consommé des champignons hallucinogènes « et tout le monde riait de cela. Voilà mon univers. »

Selon McInnes, d’après son expérience personnelle, les femmes qui ont eu des enfants sont nettement moins susceptibles d'avoir un avortement.

« Je pense qu'une fois que les femmes font l’expérience de la maternité, elles changent d'avis assez rapidement – et c'est mon expérience personnelle, vous savez, je ne peux pas parler pour tout le monde. Mais je suis probablement en train de m’enfoncer encore plus dans la merde », a déclaré McInnes.

« Je suis malade d’entendre des femmes qui n'ont pas enfanté, en parler avec mépris », a-t-il ajouté.

D'un autre côté, McInnes a dit que les hommes sont devenus moins masculins, ironiquement, comme un moyen d'obtenir plus de femmes.

« Je pense que les hommes sont en train de devenir des “mâles bêta” parce que les féministes leur ont dit de l’être, mais vous remarquerez que les féministes ne baisent pas ces gars-là », a-t-il dit. « Je pense qu'ils font cela et sont soumis... parce qu'ils essaient de coucher. »

« Si les femmes disaient que les hommes qui s'habillent en costumes de clown sont chauds et cool, alors ils se colleraient un fichu nez rouge. »

McInnes a poursuivi en disant qu'il voit la pression anti-masculinité comme intrinsèquement anti-capitaliste.

« Il y a réellement, de façon latente, un esprit anti-entrepreneurial qui se répand en Amérique en ce moment avec la gauche et je ne vois pas cela comme ennuyeux ou démodé. Je vois cela comme un virus, car, finalement, c’est anti-américain. »

« L'Amérique est unique : elle a été construite avec détermination par des entrepreneurs, et quand ce qui ressemble juste à une bande de fillettes, des mâles bêta et des femmes, se mettent à râler contre moi simplement parce je défends les familles traditionnelles, ce n'est pas une affaire sans importance », a-t-il dit. « Je pense que c'est un véritable anti-américanisme latent qui, comme un virus, est très petit au début et peut vraiment nous faire du mal », a-t-il expliqué, ajoutant que les entrepreneurs doivent être considérés comme des héros.

Il a continué en déplorant la tendance actuelle dans les comédies de situation présentées par les médias, où le père figure l'idiot de la famille.

« Cela fait rire, OK, mais nous devons tous nous contrôler et nous demander : “Pourquoi pas du respect, pour changer?” Nous vénérons les mères célibataires et les trafiquants de drogue comme Jay Z. Que diriez-vous de vénérer les gens qui mettent la nourriture sur la table? De même, cette émission HuffPost Live : nous sommes là, assis, en train de cracher sur les hommes machos tout en utilisant le microphone qu'ils ont inventé et l'infrastructure qu'ils ont créée. Arianna Huffington est seulement riche en raison de son entrepreneur de mari. »

Laissez un commentaire

La vie réelle des hommes « gais »

par Austin Ruse, original sur Crisis magazine, traduit par Campagne Québec-Vie avec permission.

Ne pas se soucier de ce qui arrive aux hommes gais, c'est comme ne pas se soucier des viols en prison. Les prisonniers sont aussi nos frères, ainsi que les hommes gais. Nous devons profondément nous soucier des violences sexuelles que subissent nos frères en prison et nous devons nous soucier profondément de la vie menée par nos frères homosexuels.

Le viol en prison semble un monde lointain pour nous, un sujet auquel nous essayons de ne pas penser, mais il est endémique, déshumanisant et mortellement dangereux. De la même manière, nous détournons notre regard de la vie menée par les hommes gais. Ignorer la vie des homosexuels masculins est certainement ce que les paladins du mouvement gay veulent que nous fassions. Mais si davantage d’entre nous jetions un coup d'œil derrière la-blanche-palissade-de-l’homosexualité que ceux-ci ont dressée à destination du grand public, le soutien que reçoit ce mouvement dépérirait et mourrait probablement.

Je n'assimile pas les rapports sexuels entre hommes gais aux viols en prison. Je dessine le parallèle tout simplement pour comparer la façon dont nous regardons de loin certaines choses et agissons comme si les sujets de ces actes n’étaient pas une partie d’entre nous, une partie de la société, une partie de la famille humaine. L'homosexuel masculin actif et le prisonnier sont nos frères et nous devons nous préoccuper des deux. Or, tout à fait délibérément, nous détournons les yeux de ces deux réalités.

Mais nous avons le devoir de regarder, d'autant plus qu'on nous demande de considérer que l'homosexualité est comparable à l'hétérosexualité, que le mariage de même sexe et le mariage de sexe opposé sont pareils, que le sexe gai peut être conjugal.

Les arguments avancés par nos meilleurs défenseurs du mariage entre l'homme et la femme se concentrent presque exclusivement sur la définition du mariage et sur le droit des enfants à avoir une mère et un père, et ils disent explicitement que leurs arguments n'ont rien à voir avec la question sous-jacente de l'homosexualité. Leurs arguments sont très efficaces et je crois vraiment qu'ils font des convertis à la cause urgente du mariage. Mais dans ces arguments, nous perdons de vue la vie réelle des homosexuels masculins. C'est comme si nous ne nous souciions pas vraiment d’eux.

C'est un sujet difficile dont personne ne veut parler. Brian Brown, de l'Organisation nationale pour le mariage me dit que ces arguments ne sont pas efficaces lors des campagnes politiques actives, car ils peuvent se retourner contre ceux qui les utilisent. Toutefois, nous devrions nous montrer plus respectueux envers nos frères homosexuels en accordant plus d’attention à leur vie.

Récemment, je lisais l’excellent manuscrit d'un livre à paraître de Robert Reilly, collaborateur de longue date de Crisis Magazine, sur la façon dont le mouvement gai a progressé dans nos institutions et notre culture. Il y fait référence à un essai paru en 2006, écrit par un homme du nom de Ronald G. Lee, qui se décrit comme « un réfugié de l'asile d'aliénés homosexuels. »

Lee a vécu comme homosexuel déclaré et actif pendant trois décennies et ce qu'il décrit est non seulement insensé, mais aussi profondément navrant. On a menti à Lee avant qu’il sorte du placard. On lui a menti tout le temps qu'il a vécu le mode de vie gai. On lui a menti chaque jour. Quel était le mensonge? Que les hommes gais sont intéressés à des relations sexuelles monogames.

Lee décrit une librairie gaie à Austin, au Texas, appelée Lobo’s : si vous regardez par la vitrine, vous voyez des étagères pleines de livres, des livres gais certes, mais des livres. À l’arrière, derrière un rideau, se trouve une section sur la pornographie. Il n’y a jamais personne parmi les piles de livres, tout le monde est dans l'arrière-boutique. Il dit qu’une telle disposition est une parfaite illustration de ce grand mensonge qui voudrait faire croire que l'homosexualité active est normale et non menaçante pour toute personne hétérosexuelle regardant dans la vitrine. La réalité, cependant, c'est que tout le monde est dans l'arrière-boutique avec le porno. C’était la réalité de sa vie et c’est celle des hommes gais.

Lee voulait l’amour, l'amour homosexuel, bien sûr, mais un amour qui s’alignerait sur l'éthique sexuelle chrétienne, c'est-à-dire une liaison affective et sexuelle à vie. Toute sa vie il a cherché cela. Il a lu le livre influent paru en 1976, The Church and the Homosexual (L'Église et l'homosexuel), écrit par un prêtre catholique qui déclare que l'Église a mal interprété tous ces passages de la Bible condamnant l'homosexualité. Le livre prétend que les couples monogames de même sexe sont compatibles avec les enseignements de l'Église. Lee dit que le livre du Père John McNeill l’a « décidé à sortir du placard ». Le Père McNeill a écrit plus tard une autobiographie dans laquelle il explique qu'il a vécu une vie de débauche homosexuelle, très loin de toute notion d'éthique sexuelle chrétienne, gaie ou autre.

Et c'est la réalité que Lee a découverte quand il a commencé à chercher la monogamie homosexuelle. « Depuis vingt ans, je pensais qu'il y avait quelque chose qui n’allait pas chez moi », écrit Lee. « Des dizaines de gens bien intentionnés m'assuraient qu'il y avait un monde totalement différent d’hommes homosexuels là-bas, un monde que, pour une raison ou une autre, je n'ai jamais pu trouver, un monde d’homosexuels craignant Dieu, loyaux, croyant à la monogamie, et pratiquant la fidélité. »

Lee s’est procuré un ordinateur et il a continué vainement sa quête pour trouver la monogamie gaie. Il a rejoint un groupe Yahoo vaguement affilié à Dignity, une organisation « catholique » qui conforte les gais dans leur vie homosexuelle active. Un jeune homme a publié une note demandant si « l'un ou l’autre des abonnés attachait la moindre valeur à la monogamie ». Il a reçu « des dizaines de réponses, certaines d'entre elles tout à fait hostiles et dégradantes, et toutes sauf une, la mienne, lui disant de sortir et de s'envoyer en l'air parce que c’est tout ce que ça signifie être gai ».

Lee a souscrit un abonnement avec le serveur AOL et il a rédigé un profil où il se décrit lui-même « comme un catholique conservateur... qui aime la musique classique, le théâtre, les bons livres et les conversations scintillantes sur tout ce qui précède. » Il a dit qu'il voulait rencontrer d'autres homosexuels comme lui pour « l’amitié et la romance ». Quelques minutes plus tard, il a reçu la première réponse, qui était « Combien de centimètres? » Les réponses qui ont suivi étaient encore pires.

La réalité sordide que Lee a découverte pendant sa vie gaie, c'est que ce mode de vie est presque entièrement axé sur le sexe et sur beaucoup de celui-ci. Même les relations supposées stables, celles qu’on nous présente dans le New York Times, sont en grande partie des façades. Un homme gai m'a dit une fois qu'il vivait avec un partenaire depuis longtemps, mais qu’ils n'avaient plus jamais de rapports sexuels, juste de la masturbation devant porno, mais avec beaucoup d'action à l’extérieur du « couple ». Il m’a dit que c'est typique. Lee dit aussi la même chose, tout comme la recherche.

Dans son excellent manuscrit, The Gaying of America: How Rationalizing Homosexual Behavior Is Changing Everything (L’homosexualisation de l’Amérique : comment la rationalisation du comportement homosexuel est en train de tout changer), qui sera publié en mars prochain par Ignatius Press, Robert Reilly énonce les horribles chiffres. Gardez à l'esprit que même seulement de répéter ces chiffres vous ouvre à un torrent de vitriol. Vous verrez dans les inévitables commentaires ci-dessous que juste de les mentionner est considéré comme un discours haineux, des mensonges, des mythes semblables à celui de l'homme noir obsédé sexuellement. À part les invectives et les accusations dont les études et leurs auteurs ont été « discrédités », les chiffres sont inattaquables. Et ils sont extrêmement importants pour un jeune homme qui envisage de jeter un coup d’œil au-delà de la porte du placard.

Il s'agit de la porte qu’il est sur le point de franchir.

Reilly écrit : « On peut se demander jusqu’à quel point les relations sexuelles anales sont typiques du comportement homosexuel. Est-ce fondamentalement une caractéristique ou une anomalie? Certains prétendent que le comportement homosexuel ne signifie pas nécessairement que les couples d'hommes s'engagent dans des relations sexuelles anales. La réponse, cependant, c’est qu'elles prédominent ».

Reilly cite l’ouvrage du psychiatre Dr Jeffrey Santinover, Homosexuality and the Politics of Truth (L'homosexualité et la politique de la vérité) : « L'homosexuel typique (inutile de dire qu'il y a des exceptions) est un homme qui a de fréquents épisodes de rapports sexuels anaux avec d'autres hommes, souvent avec beaucoup d'hommes différents. Ces épisodes sont 13 fois plus fréquents que les relations sexuelles anales des hétérosexuels, avec 12 fois plus de partenaires différents que les hétérosexuels. »

Reilly va plus loin. « L’étude unique la plus rigoureuse – Multicenter AIDS Cohort Study [1987] – a recruté près de 5000 hommes homosexuels et a constaté “que ces hommes, en grande majorité (69 à 80 %), ont déclaré avoir eu plus de 50 partenaires sexuels dans leur vie, et plus de 80 % d’entre eux avaient eu des rapports anaux réceptifs avec au moins certains de leurs partenaires dans les deux années précédentes.’’ »

Ces relations ne sont conjugales à aucun égard, et c'est ce que Ronald Lee a constaté au cours de plusieurs décennies de longues recherches pour trouver le véritable amour, une relation qui puisse correspondre à l'éthique sexuelle chrétienne.

Des études montrent que les hommes gais ont des mœurs sexuelles remarquablement permissives. Dr Santinover cite une étude réalisée par deux chercheurs homosexuels qui ont trouvé que parmi « 156 couples étudiés, seuls sept ont maintenu la fidélité sexuelle ; parmi des centaines de couples qui avaient été ensemble pendant plus de cinq ans, aucun n'avait été capable de maintenir la fidélité sexuelle. » Ils ont remarqué : « C’est la règle dans les couples homosexuels masculins de s’attendre à des activités sexuelles en dehors du couple, tandis que c’est l’exception dans les couples hétérosexuels. »

Reilly cite une étude australienne datant de 1997 qui a montré que « seulement 15 % des hommes ont déclaré avoir eu moins de 11 partenaires sexuels à ce jour, tandis que sur l'autre extrémité du spectre 15 % (des répondants) a eu plus de 1000 partenaires sexuels. Un énorme 82 % avait eu plus de 50 partenaires et près de 50 % en avait eu plus de 100. » La recherche se poursuit, monotone.

Certains ont dit que les gais pratiquent la promiscuité parce qu'ils ont intériorisé l'homophobie, qu'ils ont été « contraints de chercher l'amour dans les bars mal éclairés, les bains publics et les parcs publics par peur du harcèlement de la part du grand public. » Lee répond : « Mais 35 années ont passé depuis les infâmes émeutes de Stonewall en 1969 à New York.... Pendant ce temps, les homosexuels ont taillé pour eux-mêmes des espaces publics dans chaque grande ville américaine, et dans beaucoup de villes mineures aussi. Ils ont eu la chance de créer ce qu'ils voulaient dans ces espaces, et qu'ont-ils créé? De nouveaux espaces pour la recherche de partenaires sexuels. »

Je vais donner à Ronald Lee le dernier mot, tiré de son magnifique essai.

Quand un jeune homme d’un groupe Yahoo reçoit toutes ces réponses hostiles à sa quête de monogamie, « il ne sait pas quoi en faire, car rien dans la propagande à laquelle il a été exposé avant de sortir ne l'a préparé à la réalité qui se trouve de l’autre côté de la porte du placard. Je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait lui dire, parce qu'à l'époque j'étais encore pris dans le mensonge moi-même. Maintenant, la solution semble évidente. Ce que j'aurais dû lui répondre, c’est : “On vous a menti. Demandez pardon à Dieu et revenez au Kansas aussi vite que vous le pouvez. Tante Em vous attend.” »

Note de la rédaction : Des émeutes ont éclaté au bar Stonewall Inn sur Christopher Street, dans Greenwich Village, à New York, en juin 1969. L'événement est considéré comme la naissance du mouvement des droits des homosexuels.

Les opinions exprimées par les auteurs et la rédaction ne sont pas nécessairement les vues de Sophia Institute, Holy Spirit College, ou Thomas More College of Liberal Arts.

Austin Ruse est président de C-FAM (Catholic Family & Human Rights Institute), un institut de recherche basé à New York et Washington DC qui s’intéresse particulièrement à la politique juridique et sociale internationale.

Laissez un commentaire

Gilles Duceppe lance l'idée de maisons intergénérationnelles

Sur le site du Journal de Montréal du 10 février 2014, un article de Gilles Duceppe :

(Photo : Asclepias sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

 

Comment mieux nous occuper de nos aînés avec moins de moyens ? (...)

Pourquoi ne pas accorder des subventions à la construction de maisons intergénérationnelles qui coûteraient moins cher à l’État que les CHSLD et les centres pour les aînés? Il faudrait augmenter les services à domicile, mais on améliorerait les liens familiaux tout en préservant la vie privée de tous.

Si cette solution est intéressante, les causes économiques peuvent inquiéter. Un lecteur fait remarquer :

 Le parti québécois prône un système ou les aînés resteraient chez eux, l’état providence leur envoyant de l’aide directement à la maison.

Si nous tenons compte de l’expérience du passé avec la dérèglementation des institutions psychiatriques de Denis Lazure, les aînés se retrouveront seuls à la maison.

Un dossier à suivre...

Laissez un commentaire

La morale est impossible sans Dieu et l’âme immortelle

Certains se demanderont pourquoi Campagne Québec-Vie « se mêle de religion ». Pourquoi insistons-nous, comme nous le faisons, sur l’existence et la nécessité pour le bon fonctionnement de la société d’une croyance en un Dieu bon et tout-puissant ? Pourquoi affirmons-nous l’existence d’une âme spirituelle?

Cela peut sembler étrange à première vue, mais avec les années, les réflexions, les lectures, nous avons compris qu’il était essentiel d’aborder ces sujets, car les arguments que nous avançons (contre l’avortement, l’euthanasie, pour le vrai mariage, etc.) dépendent de l’existence d’une morale objective qui, à son tour, découle de la certitude rationnelle que nous avons de l’existence de Dieu et de l’immortalité de l’âme.

Il importe d’expliquer ce que nous voulons dire par « morale objective » et comment elle seule est digne d’être nommée « morale » et pourquoi cette morale dépend de l’existence de Dieu et exige l’immortalité de l’âme.

1. Une morale objective

Une personne qui croit en une morale objective croit qu’il est possible de distinguer le bien du mal et que des principes moraux s’appliquent à tous et en tout temps et ne relèvent pas de l’opinion personnelle ou subjective de chacun. Pour une telle personne, ne pas tuer, ne pas mentir, ne pas voler, sont des exigences indépendantes de sa volonté ou de ses caprices.

En revanche, une personne qui nie la possibilité d’une morale objective ne croit pas qu’il existe des vérités morales. Elle prétendra plutôt, par exemple, que la morale n’est qu’une invention des plus forts en vue d’imposer leur conception du bien et du mal aux plus faibles. Pour cette personne le fait d’interdire de tuer, de voler ou de mentir provient généralement d’un décret de la société, un décret qui pourrait être modifié si on le juge bon. Cette société possède les moyens de punir ceux qui contreviennent aux lois et a donc le droit de définir ce qui est bien ou mal. Elle pourrait tout aussi bien dépénaliser le meurtre si elle le voulait.

Notre site ne peut s’adresser qu’aux gens qui croient en une morale objective. Ceux qui croient que la morale est définie par le plus fort ou par une décision arbitraire et uniquement subjective n’ont pas intérêt à fréquenter ce site, pour la simple raison qu’il est impossible de convaincre de telles personnes par des arguments rationnels. La morale du plus fort est une fausse-morale qui justifie toutes les horreurs de l’histoire allant des chambres à gaz aux famines forcées. Une morale subjective peut changer à chaque instant selon l’humeur des personnes. De telles pseudo-morales ne font que justifier la cruauté et l’indifférence.

Voilà pourquoi nous croyons que seuls les arguments qui présupposent un ordre moral objectif sont valables et que seules les personnes qui croient en un tel ordre sont aptes à être convaincues. Nous avons maintenant à expliquer pourquoi cet ordre moral objectif dépend de Dieu, de l’âme immortelle et du libre-arbitre.

2. Pourquoi cet ordre moral objectif et universel dépend de Dieu et de l’âme immortelle ?

A) Pourquoi l’ordre moral objectif et universel dépend de l’âme ?

Pour mieux comprendre comment un tel ordre moral dépend de l’existence de l’âme, essayons d’imaginer que seule la matière existe, sans aucune réalité spirituelle, ni Dieu, ni anges, ni âmes. La matière c’est ce qui est sujet au changement perpétuel : tout ce qui est matière finit par se désagréger, par pourrir, par disparaître et par renaître sous une forme différente. Or il est facile de comprendre que, si tout est matière, y compris ce que nous nommons « personnes humaines », il n’y a plus de nature humaine stable pour laquelle pourrait être fixée des normes de conduite objectives.

S’il existe des normes objectives pour la personne humaine, c’est parce qu’elle possède une nature qui ne change pas avec le temps. La matière en elle change, parce que celle-ci est périssable et instable, mais ce qu’il convient d’appeler l’âme, une donnée spirituelle (non-matérielle) ne change pas avec le temps. Et si cette âme ne change pas, c’est qu’elle est immortelle.

En conclusion, s’il y a des normes qui régissent le comportement humain, normes qui ne changent pas, c’est qu’elles sont inscrites dans des personnes humaines dotées d’une âme immortelle qui ne change pas.

B) Pourquoi l’ordre moral objectif et universel dépend de Dieu ?

Pour qu’une moralité objective soit possible – pour que chaque personne soit assujettie aux mêmes lois morales – il faut que chaque âme, bien que distincte, participe à un même principe de justice. C’est ce « principe de justice », principe spirituel auquel participent toutes les âmes, que nous nommons communément « Dieu ».

3. En conclusion

La morale objective, seule morale digne de ce nom, requiert que l’on affirme l’existence de Dieu et de l’âme immortelle. C’est pourquoi nous affirmons ces vérités sur notre site. L’alternative, c’est, dans un monde qui ne serait que matière, la loi du plus fort ou encore une loi que chacun modifierait à sa guise et qui ne posséderait aucun des caractères d’une loi véritable : stabilité, vérité, universalité.

Laissez un commentaire

Un exemple flagrant de mensonge sur le « mariage » gay au Canada pour le faire accepter en France

Sur le site de Pour une école libre du 3 février 2014 :

Avant-hier, lors d'une émission très populaire, un militant homosexuel socialiste, Jean-Luc Roméro a déclaré sans broncher que le mariage homosexuel était passé à l'unanimité (!) au Canada. Voir la vidéo ci-dessous. Évidemment, personne ne broncha, le Canada c'est si loin. Or, bien sûr Roméro désinforme. Peut-être voulait-il dire que les médias (moutonniers et endogames) francophones au Canada étaient unanimement pour le « mariage » homosexuel ? A beau mentir qui parle de choses lointaines...

Voici le genre de mensonge utilisé pour faire croire à une majorité soutenant le « mariage » gay.

Lire les commentaires de Pour une école libre.

Laissez un commentaire