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Pas de nouvelles de la GRC sur les 491 enfants nés vivants, décédés en raison des blessures causées par leur avortement

La GRC devrait prendre exemple sur la police italienne.

Sur le site de Le Ciel est bleu du 15 juillet 2013:

 

 

Le père Antonio Martello a découvert l'enfant attaché à son cordon ombilical, 20 heures après la procédure. Le bébé bougeait et avait encore son cordon ombilical.
 
Il a alerté les médecins, qui l'ont amené à l'unité néonatale, mais il est décédé.
 
Un responsable du département de la santé dit qu'il y aura un enquête.
 
En Italie, tout enfant naissant vivant a le droit aux services de santé.
 
On connaît cette histoire parce qu'un prêtre a découvert le bébé.
 
La question se pose: combien de bébés sont laissés pour compte après un avortement?
 
Au Canada, on a appris que 491 bébés sont nés vivants après un avortement entre les années 2000 et 2009.

On trouve les détails sur le site telegraph.co.uk du 28 avril 2010 (via le ciel est bleu) :

La police italienne enquête sur cette affaire pour « homicide » parce que l'infanticide est illégal en Italie.

La loi signifie que les médecins ont l'obligation d'essayer de préserver la vie de l'enfant une fois qu'il a survécu à l'avortement.

Le gouvernement italien envisage également une enquête sur la conduite du personnel de l'hôpital.

Eugenia Roccella, sous-secrétaire d'État au ministère de la Santé, mercredi soir, a promis une enquête gouvernementale sur l'incident.

« Le ministre de la Santé va envoyer des inspecteurs à l'hôpital de Rossano Calabro pour enquêter sur ce qui s'est réellement passé,(…

Elle a dit que si l'information initiale est correcte, “ce serait un cas d'abandon volontaire d'un nouveau-né gravement prématuré, peut-être aussi une certaine forme de handicap, un acte contraire à tout sentiment de compassion humaine, mais aussi de toute pratique médicale professionnelle reconnue ».

Elle a ajouté : ‘Nous devons nous rappeler que le bébé, une fois né, est un ressortissant italien égal à tous les autres, et a droit à tous les droits fondamentaux, notamment le droit à la santé et donc nous devons lui donner un plein soutien.’

L'affaire a relancé la controverse sur la légalité de l'avortement dans le pays catholique.

(…)L'affaire est à l'origine d’un tollé en Italie, car elle est la deuxième concernant un fœtus de cet âge qui survit à la procédure, en trois ans seulement.

L'autre concernait un bébé à Florence qui pesait 17 onces, quand il a été avorté à 22 semaines en raison d'une maladie génétique suspectée, mais il a vécu pendant trois jours.

Depuis 1978, l'avortement est disponible sur demande en Italie au cours des trois premiers mois de grossesse, mais est limité à des circonstances particulières — telles que le handicap dans le deuxième trimestre. Le gouvernement envisage un examen du fonctionnement des lois.

(…)

Le nombre croissant de bébés qui survivent au-dessous de 24 semaines, en partie grâce aux progrès de la médecine, a conduit à de nombreux appels pour que la limite supérieure juridique soit encore réduite.

 (…)

Le journaliste Normand Lester avait écrit un article sur ces 491 enfants oubliés...

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Don d'ovocytes ou vente d'ovocytes?

Sur le site de genethique.org du 15 juillet 2013 cette étude belge:

 

 

 

(...) 1 423 femmes, donneuses, et de 11 pays d'Europe, dans lesquels la législation en la matière est différente, ont été interrogées. Il ressort que la majorité des donneuses l'ont fait par altruisme, mais qu'"une large proportion en attendait un gain financier".
 
En effet, 46% des donneuses de moins de 25 ans ont été guidées par un souci d'altruisme, et 12% d'entre elles n'ont été motivées que par la rétribution financière. Mais dans certains pays, comme en Grèce, le taux est bien plus fort : 40% des donneuses ont déclaré que "leur motivation était purement financière".
Il faut rappeler que le don d'ovocyte ne fait pas l'objet de contrepartie financière en France, mais qu'en Belgique par exemple, l'indemnisation de la donneuse s'élève à 2 000 euros.

Effectivement, si un pays ne rétribue pas le don, il est difficile dans ce pays de vouloir le faire pour des raisons financières. La France, par exemple, fait des publicités pour encourager le don d'ovocyte, car elle manque de bénévoles pour donner leurs ovocytes... 

Le don d'ovocyte est une atteinte à l'intimité du couple. Comme si on avait virtuellement trompé sa femme... et  si on le fait virtuellement, pourquoi pas naturellement diront certains. Ce serait moins coûteux!

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Le magazine Le Point déplore la progression des droits des enfants à naître aux États-Unis

Sur le site du magazine Le Point du 16 juillet 2013, cet article d'Hélène Vissière:

(Suite à la lutte victorieuse contre l'esclavage, le combat pour la protection des enfants dans le sein de leur mère est le plus important combat pour la dignité humaine aux États-Unis. La nièce de Martin Luther King est une fervente pro-vie)

 

 

Le 11 juillet, la Chambre des représentants de Caroline du Nord a voté une disposition qui renforce les mesures de sécurité pour les motocyclistes. Mais subrepticement glissés par les Républicains - qui n'ont pas informé leurs collègues démocrates à l'avance - se trouvaient également quelques amendements qui limitent l'accès à l'avortement. Les défenseurs de l'IVG se sont donc rendus au Capitole avec des casques de moto pour protester, mais la législation qui impose des réglementations pour les médecins et les cliniques, en exigeant notamment des installations équivalentes à celles d'un hôpital, devrait être approuvée par le Congrès.
 
La croisade de la droite chrétienne contre l'avortement n'a jamais cessé depuis que celui-ci a été légalisé par la Cour suprême en 1973. Mais ces derniers mois, la bataille est revenue sur le devant de la scène avec une virulence accrue. Le procès de Kermit Gosnell, un médecin avorteur de Philadelphie condamné pour pratiques illégales et infanticides, a connu un gros retentissement. Surtout, de plus en plus d'États contrôlés par les Républicains ont mis en place des mesures restrictives, le dernier en date étant le Texas, après une résistance épique des démocrates au Congrès local. Une élue a même occupé la tribune pendant onze heures d'affilée sans s'arrêter pour bloquer le passage de la loi.
 
Rien que sur les six premiers mois de l'année, plus de 40 mesures destinées à limiter l'accès à l'IVG ont été approuvées, selon le Guttmacher Institute, soit autant que sur toute l'année 2012. Dans l'Indiana, les femmes qui cherchent à avorter doivent d'abord se soumettre à une échographie. Dans le Dakota du Sud, elles doivent respecter un délai de 72 heures - qui ne prend en compte que les jours ouvrables - après avoir consulté un médecin pour un avortement. Dans le Dakota du Nord, il est interdit d'avorter si le foetus a une maladie congénitale. Quant au Kansas, il oblige le médecin à mettre en garde sa patiente sur les risques potentiels de cancer du sein après une IVG, même si cette théorie est très controversée. L'État autorise aussi le médecin à ne pas mentionner d'éventuelles anomalies congénitales du foetus s'il craint que la future mère ne décide d'avorter. Et il ne peut faire l'objet de poursuites au cas où l'enfant naîtrait anormal alors qu'il n'a pas averti les parents des risques.
 
Cinq États ont également durci les conditions d'exercice des médecins avorteurs et des cliniques, ce qui risque d'entraîner des fermetures. Au Texas, sur les 47 cliniques pratiquant l'avortement, seules cinq ou six devraient subsister. Onze États ont prohibé l'avortement tardif, la plupart après la 20e ou la 22e semaine, sauf le Dakota du Nord, qui l'interdit après 6 semaines. (...)
 
De son côté, la Chambre des représentants de Washington a voté en juin une loi qui interdit l'avortement après la 22e semaine. Au dernier moment, les républicains ont tout de même ajouté une clause qui prévoit des exceptions en cas de viol ou d'inceste, mais seulement si la femme a porté plainte. Pour autant, cette mesure, purement destinée à faire plaisir à sa base conservatrice, n'a aucune chance d'être votée par le Sénat. D'autant qu'elle ne respecte pas l'arrêt de la Cour suprême qui autorise l'IVG jusqu'à ce que le foetus soit viable hors du ventre de la mère, soit autour de 24 semaines. La plupart de ces dispositions font l'objet de centaines de recours en justice, et l'on ne sait si elles entreront en vigueur un jour, mais les militants anti-IVG espèrent bien qu'in fine, cela obligera la Cour suprême à statuer de nouveau et à remettre en question la légalisation de l'avortement. (...)
 
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Petite lettre d'un médecin refusée par la Presse et le Devoir

Le projet de loi sur « les soins de fin de vie » déposé par la ministre Véronique Hivon le 12 juin dernier contredit tout ce que l'Occident défend en matière médicale depuis Hippocrate, soit depuis un peu plus de 2000 ans. Je ne retiendrai ici que cette jolie clause qui promet des formulaires standardisés et notariés devant témoins, dans lesquels le patient aura (hypothétiquement) précisé les conditions de sa mort (c'est-à-dire les traitements qu'il accepte et ceux qu'il rejette). Le médecin qui refusera d'administrer cette ordonnance sera contraint de recommander le patient à un collègue ! « Cher confrère, auriez-vous l'amabilité de me soulager de ce cas ? » On voit d'ici le doux et léger climat qui s'installera entre médecins… Ce projet de loi morbide méprise la médecine ; son adoption consacrera le règne de l'antimédecine.

--Mme Nathalie de Grandpré

 

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La députée de Richmond, Karine Vallières, veut connaître votre opinion sur l'euthanasie.

Vous pouvez répondre à ce sondage en cliquant ici.

 

 

 

 

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Un miracle pour un bébé...

Sur le site de 7sur7.be du 11 juillet 2013, cette histoire :

 

 

 

 

 

L'histoire de Yasmin Gomes est troublante. Le bébé a été déclaré mort à l'hôpital de Londrina, dans le sud du Brésil. Elle a cessé de respirer juste après sa naissance. Les médecins ont essayé de la réanimer, sans succès.
 
Sans qu'on ne comprenne pourquoi, l'enfant a repris vie trois heures plus tard sur l'autel de la chapelle de l'hôpital. L'infirmière qui devait se charger de son corps n'avait pas eu le courage de l'envoyer directement à la morgue. Elle a posé le nouveau-né à l'hôpital, dans un petit cercueil. "C'était un petit ange, un enfant, je ne pouvais m'imaginer l'envoyer à la morgue." Elle a lavé et habillé le bébé avant de l'emmener à la chapelle. "Je vous assure que ce bébé était mort. Je l'ai vu de mes propres yeux. Elle était bleue, complètement morte", raconte-t-elle.
 
Quand sa grand-mère s'est présentée à l'hôpital pour récupérer le corps avec un entrepreneur de pompes funèbres, le miracle a eu lieu. La fillette a bougé les jambes avant d'ouvrir les yeux. 
 
La grand-mère a confié sa surprise au journal Globo G1. "Je n'en revenais pas. Elle respirait. Nous nous sommes embrassés et nous avons crié: Elle est vivante, elle est vivante."
 
Le Docteur Aurelio Filipak, qui a signé le certificat de décès de l'enfant, a déclaré: "Les gens peuvent faire leurs propres conclusions, mais seuls ceux qui étaient là savent ce qui s'est réellement passé. En 20 ans de médecine, je n'ai jamais vu ça. Elle n'avait plus de pouls, tous les instruments montraient qu'elle ne respirait plus."
 
Le bébé se trouve aujourd'hui en soins intensifs mais son état est stable.
 
Yasmin a été rebaptisée Victoria, qui signifie "victoire" en portugais.
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Une ministre irlandaise a choisi de perdre sa carrière politique plutôt que d'approuver l'avortement

Sur le blog de Jeanne Smits du 15 juillet 2013:

(La ministre Lucinda Creighton, déterminée et prête à payer le prix pour avoir défendu les plus faibles de la société irlandaise)

 

 

Elle s'appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l'était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l'y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l'avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.
 
Cela s'est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l'amendement 56 rendant l'avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.
 
Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu'elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l'avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu'elle serait automatiquement exclue et qu'elle n'aurait plus qu'à démissionner du poste ministériel qu'elle occupait depuis plus de deux ans.
 
Souriante et calme, elle s'est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu'elle n'était pas une militante pro-vie, mais qu'elle était absolument opposée à l'adoption d'une loi que le parti s'était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.
 
A peine son vote émis, Lucinda Creighton est allée parler au Premier ministre Kenny, restant assise quelques minutes sur la marche à côté de son fauteuil. Ayant serré les mains de quelques-uns de ses anciens collègues, tout aussi calmement, elle a quitté les lieux, non sans être félicitée chaleureusement par certains.
 
« Je ne ressens ni rancœur ni amertume, ni rien de tel. Je suis très triste, mais je souhaite tout ce qu'il y a a de mieux à Enda Kenny et à tout le gouvernement. Je suis très triste. J'aime vraiment mon travail. J'ai eu le très grand privilège d'accomplir mes fonctions et mes devoirs de ministre aux Affaires européennes au cours de ces deux dernières années et même un peu davantage, et c'est triste pour moi que cela soit fini. Mais je savais les conséquences lorsque j'ai voté. »
 
Son avenir politique est désormais incertain, puisqu'elle est exclue également du Fine Gael.
 
Dans une déclaration à l'Irish Independent, elle a déclaré :
 
« C'est très décevant et j'aimerais bien ne pas en être là. Pour moi, il s'agit d'une loi très importante, une loi qui est contraire à un engagement que nous avons pris aux dernières élections : une promesse avait été faite, une promesse très fondamentale, sur l'avortement. J'ai simplement pensé que nous ne pouvions pas nous écarter de cette promesse. »
 
Et pourquoi n'avait-elle pas accepté de faire un compromis sur une affaire relevant des négociations au sein de la coalition de partis de gouvernement ? Réponse claire au journaliste : « Eh bien, je pense que le compromis est essentiell à n'importe quelle coalition. Je pense que nous avons su trouver des compromis sur des questions économiques, la politique sociale, etc. Mais quand il s'agit d'une affaire de vie et de mort – et en tout cas pour moi ça l'est – je pense qu'il n'est pas vraiment possible de chercher un compromis. »
 
Le courage de Mme Creighton est particulièrement remarquable dans la mesure où elle a été elle-même favorable à l'avortement alors qu'elle était plus jeune : elle a expliqué au Dail, avant le vote, qu'elle comprenait très bien la position de ceux qui sont pour parce qu'ils pensent que le fœtus n'est pas un être humain : « J'ai moi-même pensé la même chose. »
 
Mais elle a expliqué que l'expérience de proches et de connaissances lui a fait comprendre que l'avortement est un « outil pour l'oppression des femmes » et que les termes de la loi permettent de « sacraliser la menace de suicide dans les livres de loi pour la première fois ».
(...)
 
Michael Cook rapporte ses propos dans BioEdge :
 
« Un consensus croît en Irlande selon lequel l'idée d'avoir un sens moral aurait quelque chose à voir avec l'Eglise catholique. On suppose automatiquement que si vous consultez votre conscience, vous êtes au fond en train de consulter Rome. Cela est profondément inquiétant. C'est une manière paresseuse de tenter de miner la valeur d'un argument sans aller jusqu'à s'attaquer à sa substance. Il ne s'agit pas ici d'un problème catholique, pas plus qu'il n'est protestant ou musulman. Il ne s'agit pas d'une question religieuse. Il s'agit d'un question de droits humains… Nous avons tous droit à l'objection de conscience. Elle est sacralisée par l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations unies. »
 
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Très bon commentaire sur l'euthanasie dans le Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 15 juillet 2013, cette lettre intéressante sur l'euthanasie :

 

 

 

Affirmer, comme le fait la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité (CSMD), que «la dignité dépend de l’autonomie» revient à dire que les personnes en perte d’autonomie comme les personnes âgées et les personnes complètement dépendantes, comme certaines personnes handicapées, sont moins dignes que les autres. Même si ce préjugé discriminatoire, et le traitement correspondant, ne sont peut-être pas l’intention de cette optique, c’en est le revers de la médaille, l’effet logique et indéniable. Voulons-nous vraiment, Québécois, consacrer cette logique avec le projet de loi 52 sur l’euthanasie? Exigeons une loi consacrant le droit aux soins palliatifs spécifiquement et uniquement pour tous les Québécois, ainsi que la formation en soins palliatifs de tous les professionnels de la santé susceptibles de les pratiquer, tel que préconisé dans la Politique sur les soins palliatifs du Québec (2004-2010).

Isabelle O'Connor

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Une nouvelle pétition contre l'euthanasie

Vous pouvez signez cette nouvelle pétition en cliquant ici. Voici le texte de la pétition:

 

 

 

PÉTITION CONTRE L'EUTHANASIE ET LE SUICIDE-ASSISTÉ AU QUÉBEC (52)
 
PÉTITION CONTRE LA LÉGALISATION DE L’EUTHANASIE ET DU SUICIDE-ASSISTÉ AU QUÉBEC. PROJET DE LOI 52.
 
NOUS, SOUS-SIGNÉS DEMANDONS AU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC DE NE PAS LÉGALISER L’EUTHANASIE AU QUÉBEC POUR DE NOMBREUSES RAISONS TOUTES AUSSI VALABLES LES UNES QUE LES AUTRES.  NOUS ESTIMONS COMME CITOYENS ET CITOYENNES DU QUÉBEC QUE NOTRE PAROLE EST IMPORTANTE ET DOIT ÊTRE PRISE EN CONSIDÉRATION. LA SAGESSE N’EST PAS TOUJOURS DU CÔTÉ DE LA MAJORITÉ. NOUS CONSIDÉRONS QUE LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC N’A PAS LE DROIT ET NE DOIT PAS SE DONNER CE DROIT, NI LE DONNER À LA FAMILLE D’UNE PERSONE MALADE, NI D’OUVRIR LA PORTE À CE QUI EST UN MEURTRE, DÉFINI COMME UN ACTE DONNANT LA MORT À UN AUTRE INDIVIDU HUMAIN QUELQU’EN SOIT LA MÉTHODE ET LA RAISON. LA MISE À MORT D’UNE PERSONNE EST UN ACTE INHUMAIN ET BARBARE ET NE DONNE AUCUNEMENT LA DIGNITÉ À UNE PERSONNE. NOUS CROYONS QUE SEULS LES SOINS DE QUALITÉ RÉDUISANT AU MAXIMUM LES SOUFFRANCES SANS CAUSER LA MORT PEUVENT AIDER UNE PERSONNE MOURANTE OU MALADE OU DÉPRESSIVE À RETROUVER ET GARDER SA DIGNITÉ.  NOUS CROYONS QUE LE RÔLE ET LA RAISON D’ÊTRE DES MÉDECINS ET INFIRMIÈRES EST DE DONNER LES MEILLEURS SOINS POSSIBLES ET JUSTEMENT DONNER LE PLUS DE DIGNITÉ POSSIBLE À TOUTE PERSONNE MALADE OU EN FIN DE VIE ET NON PAS DONNER LA MORT ET ABDIQUER. LES HÔPITAUX DOIVENT DEMEURER UN LIEU SÉCURITAIRE ET NON PAS DEVENIR L’ENDROIT LE PLUS DANGEREUX DU MONDE.  NOUS AVONS CHACUN ET CHACUNE DES RAISONS TOUTES AUSSI VALABLES LES UNES QUE LES AUTRES DE SIGNER CETTE PÉTITION ET CONSIDÉRONS QUE LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC ET LES DÉPUTÉS(ES) NE DOIVENT PAS CÉDER AU LOBBYING , NI AUX PRESSIONS ÉMANANT DE GROUPES OU D’INDIVIDUS QUI METTENT TOUS LES QUÉBÉCOIS ET TOUTES LES QUÉBÉCOISES EN DANGER DE MORT, EN JOUANT À LA ROULETTE RUSSE AVEC LA VIE DE SES CITOYENS ET DE SES CITOYENNES, HOMMES, FEMMES ET ENFANTS.
 
CETTE PÉTITION SERA DÉPOSÉE DURANT LE DÉBAT DES DÉPUTÉS LORSQUE CEUX-CI ET CELLES-CI DÉBATTRONT DE L’ACCEPTATION OU NON DU PROJET DE LOI 52, VOULANT LÉGALISER L’EUTHANASIE HUMAINE ET LE SUICIDE-ASSISTÉ.
 
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Bon sens et préjugés chez Richard Martineau sur les pro-vie et l'avortement

Bon sens et préjugés de Richard Martineau sur l’avortement

Dans son dernier article du 14 juillet 2013 paru dans le Journal de Montréal, le chroniqueur Richard Martineau revient sur la décision du Texas de restreindre l’avortement en l’empêchant après 20 semaines de grossesse.

(…)

C’est toujours comme ça quand il est question d’avortement : on tombe vite dans les extrêmes. Vous interdisez les avortements tardifs? Les pro-choix diront que vous êtes misogyne. Vous permettez aux femmes de prendre la pilule du lendemain? Les pro-vie diront que vous êtes un assassin.

D’un côté comme de l’autre, vous êtes un salaud.

À entendre certaines féministes, il n’y a pas de demi-mesures.

Ou vous êtes pour l’avortement jusqu’à la veille de l’accouchement, ou vous êtes contre. Pas question d’émettre un bémol et de dire qu’on devrait peut-être mieux encadrer cette pratique…

PLUS UN EMBRYON

C’est drôle, mais le fait d’interdire l’avortement au-delà de 20 semaines ne me choque pas plus que ça.

On te laisse cinq mois pour prendre une décision. Il me semble que c’est amplement suffisant, non? Ce n’est pas comme si on t’empêchait d’avorter!

De toute façon, après cinq mois, on ne parle plus d’un embryon, mais d’un fœtus. Ce n’est pas la même chose.

Le cerveau est presque complètement développé, les muscles se raffermissent, les organes génitaux sont formés, le fœtus bouge, il suce son pouce…

On ne parle plus d’un simple amas de cellules!

(…)

UN DÉBAT POLARISÉ

 Remarquez, les pro-vie sont tout aussi dogmatiques.

Pour eux, la vie est présente dès le moment de la conception! La première cellule vient à peine de se diviser qu’ils parlent déjà d’un être humain doué de conscience…

Pour les pro-choix, un fœtus de huit mois et demi n’est pas une personne. Et pour les pro-vie, un amas de cellules de trois jours est une personne en bonne et due forme!

Deux conceptions complètement flyées de la vie humaine.

M. Martineau, vous ne connaissez pas la position des pro-vie. Oui, scientifiquement, dès qu’il y a fécondation, il y a création d’un nouvel être humain unique au monde et dans le temps, avec son ADN et ses 46 chromosomes caractéristiques de l’espèce humaine. Il est un être humain. Et non pas un animal, une chose ou un végétal.

Il n’y a pas un seul pro-vie qui croit qu’il est doué de conscience comme un adulte, je ne sais pas d’où vous tenez une idée aussi farfelue…

Mais pour les pro-vie, cet être indéniablement humain doit être considéré comme une personne dès le moment de sa conception, car cela est le fondement de la dignité humaine. Si l’on sépare le concept de personne de l’être humain, alors on tombe dans l’arbitraire qui permet à une catégorie d’êtres humains de s’arroger le droit de désigner qui est une personne et qui ne l’est pas. Et cela donne naissance au racisme et aux génocides tels que nous en avons connu au 20e siècle.

L’être humain au moment de sa conception n’est pas un adulte, mais il est le même être humain, plus petit, au début de sa croissance, que l’adulte qu’il sera, 20 ans plus tard. Et il a le droit d’être protégé comme étant une personne unique au monde, ce qu’il est. Où est l’étape qui ferait qu’une personne, qu’un être humain, dans son développement, passerait de l’état de non-personne à celui de personne? Cette étape n’existe pas. Et ce n’est certainement pas la naissance, comparable à l’état d’un plongeur qui émergerait de l’eau, qui change quoi que ce soit à la nature de l’enfant à naître, ni la 20e semaine de grossesse, c’est-à-dire le stade de survie hors de la mère que permettent actuellement nos techniques médicales…

Tout être humain a droit au titre de personne, ou alors les plus forts décideront qui a le droit de l’être. C’est le résultat d’une philosophie utilitariste telle qu’enseignée dans nos universités et développée par le pseudophilosophe Peter Singer.

Dès son apparition, un être humain est ce qu’il est, en développement continu, puis en régression, jusqu’à sa mort. Il n’y a jamais de rupture dans ce processus, c’est toujours le même être humain, qui a droit d’être reconnu dans toute sa dignité dans sa personnalité unique au monde, qu’elle soit en développement, ou en perte d’autonomie.

Et le premier droit inviolable de tout être humain, c'est le droit à la vie.

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