M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

D'un viol horrible, un « diamant brut » inestimable : l'histoire de Monica

(Monica Kelsey)

par Peter Baklinski, traduit par Campagne Québec-Vie

WOODBURN, Indiana 8 novembre 2013 (LifeSiteNews.com) — La jeune femme de 17 ans avait été terrorisée, humiliée, écrasée par ce qui lui était arrivé. Elle avait été violée. Maintenant, pour aggraver les choses, elle était enceinte. Sa mère l'avait forcée à se rendre chez un avorteur clandestin pour résoudre « le problème ». Mais au dernier moment, Sandy avait décidé de ne pas aller jusqu'au bout de la procédure illégale. C’était en 1972.

Deux semaines plus tard, le père de Sandy mourait subitement. Son univers s’était maintenant complètement écroulé sur elle. Tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver sa vie. Et surtout, elle se demandait ce qui allait advenir d'elle et de la nouvelle petite vie qui commençait à remuer en elle...

Le mois dernier, Monica Kelsey, 40 ans, a vécu quelque chose de remarquable qui lui a confirmé qu’aucune vie, peu importe comment elle vient au monde, n’est une erreur : elle a trouvé un diamant dans un champ de terre labourée.

Monica a été abandonnée dans un hôpital par sa mère biologique violée, Sandy, deux heures après sa naissance et elle a rapidement été adoptée. Elle a grandi en ignorant complètement son origine tumultueuse. Il y a trois ans à peine qu'elle a pu prendre contact avec sa mère biologique et entendre pour la première fois le compte-rendu fidèle de sa vie.

« Quand j'ai trouvé ma mère biologique, elle m'a dit : “C'est incroyable de voir comment une chose si belle a pu sortir de quelque chose d’aussi horrible” », a raconté Monica dans une interview à LifeSiteNews.com.

Quand Sandy est décédée subitement en mars dernier, Monica a rencontré à l'enterrement des membres de sa famille qui ne connaissaient même pas son existence. « J'ai prié pour entrer en relation avec ma famille biologique », a confié Monica. « Quand je l’ai finalement trouvée, personne ne me connaissait. J'étais littéralement le secret de famille. »

Le mois dernier, pour explorer ses racines, Monica a décidé de faire le voyage de l'Indiana où elle réside, jusqu’en Arkansas, le lieu de sa naissance. Elle voulait ressentir elle-même les images et les sons qui ont été une partie de la vie de sa mère biologique.

Durant son séjour, Monica et quelques-uns de ses parents nouvellement découverts ont décidé de tenter leur chance à la chasse au trésor au Parc du cratère de diamants (Crater of Diamonds State Park) en Arkansas, le seul site de production de diamants au monde où le public peut trouver de vrais diamants et les garder.

Les géologues pensent qu’un volcan a amené les diamants à la surface il y a environ 100 millions d'années. Les diamants se forment très profondément dans la terre à des températures et pressions extrêmement élevées. Moins d’un pour cent des 150 000 visiteurs du parc chaque année trouvent un diamant.

Après avoir fureté pendant deux heures sur les 37 hectares de terre volcanique érodée et labourée du parc, le groupe, vêtements mouillés et chaussures sales, a décidé qu’il était temps de s’arrêter. Mais comme Monica allait chercher son seau et s’apprêtait à rejoindre sa famille nouvellement retrouvée, elle a remarqué sur le terrain quelque chose qui brillait au soleil. En se baissant pour le ramasser, elle a immédiatement reconnu ce qu'elle avait trouvé : un diamant jaune.

« La manière dont j’ai trouvé ce diamant qui étincelait dans un champ de terre est stupéfiante », dit-elle. Le personnel du parc a confirmé la découverte. Le diamant, le 400e trouvé cette année, pesait un peu plus d'un demi-carat (56 points).

Pour Monica, la découverte du diamant était remplie d’une signification plus profonde. Elle a soudainement pris conscience qu'elle, conçue dans un acte horrible de viol, était vraiment « le diamant à l'état brut » de sa mère biologique. « Le fait de trouver ce diamant est comme une sorte de signe que ma vie [en dépit de ses débuts difficiles] brille toujours, que l'étincelle est toujours là », dit-elle. « Dieu a pris la profonde douleur de ma mère biologique et l'a transformée en le plus précieux des joyaux. » « Je rends grâce à Dieu de ce que ma mère biologique a été assez forte pour sortir de la clinique d'avortement », dit-elle.

Monica, une infirmière et femme pompier qui est mariée et mère de trois enfants, prend publiquement la défense des enfants conçus dans le viol maintenant qu’elle connaît son origine.

Elle dit qu'elle avait eu l'habitude d'être contre l'avortement, « sauf dans les cas de viol » — c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'elle « sache ». Maintenant, elle dit à qui veut l'entendre que « la façon dont j'ai été conçue ne rend pas ma vie différente de votre vie. »

Monica dit doucement aux gens que « l'avortement n'a jamais réparé un viol, il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais. »

« L'avortement ajoute un traumatisme supplémentaire à celui du viol et rend aussi l'enfant victime, mais, malheureusement, par les mains de sa propre mère », dit-elle. Monica croit que les femmes qui deviennent enceintes à la suite d’un viol devraient penser à la nouvelle vie qui se développe en elles comme de leur propre « diamant brut ». « Il y a dans cette grossesse un diamant qui brillera plus tard, il suffit de le laisser grandir », dit-elle. « Les filles d'aujourd'hui n’ont pas assez confiance dans leur possibilité d’être fortes. »

Monica envisage de faire un collier avec son diamant, en le laissant non taillé. Elle le portera en mémoire du sacrifice de sa mère biologique qui lui a donné les plus grands cadeaux qui soient, la vie et sa famille adoptive. « Elle est mon héroïne, elle l’est vraiment. »

Monica dit qu'elle n'a que de la gratitude pour les choix que sa mère violée a faits.

« La vie est sacrée. La vie est précieuse. La vie est un cadeau. Merci, Seigneur, pour ma mère biologique. »

Laissez un commentaire

Nouvelles déclarations chocs du pape François sur l'avortement (Evangelii Gaudium)

Voici un extrait de ce texte :

(peinture murale du pape François)

(Photo : Abode of Chaos sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

213. Parmi ces faibles, dont l’Église veut prendre soin avec prédilection, il y a aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels on veut nier aujourd’hui la dignité humaine afin de pouvoir en faire ce que l’on veut, en leur retirant la vie et en promouvant des législations qui font que personne ne peut l’empêcher. Fréquemment, pour ridiculiser allègrement la défense que l’Église fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Elle est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés. Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment. La seule raison est suffisante pour reconnaître la valeur inviolable de toute vie humaine, mais si nous la regardons aussi à partir de la foi, « toute violation de la dignité personnelle de l’être humain crie vengeance en présence de Dieu et devient une offense au Créateur de l’homme ».[176]

214. Précisément parce qu’il s’agit d’une question qui regarde la cohérence interne de notre message sur la valeur de la personne humaine, on ne doit pas s’attendre à ce que l’Église change de position sur cette question. Je veux être tout à fait honnête à cet égard. Cette question n’est pas sujette à de prétendues réformes ou à des “modernisations”. Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine. Mais il est vrai aussi que nous avons peu fait pour accompagner comme il convient les femmes qui se trouvent dans des situations très dures, où l’avortement se présente à elles comme une solution rapide à leur profonde angoisse, en particulier quand la vie qui croît en elles est la conséquence d’une violence, ou dans un contexte d’extrême pauvreté. Qui peut ne pas comprendre ces situations si douloureuses ?

 

 

Laissez un commentaire

Les Suisses vont se prononcer le 9 février sur la cessation du financement de l'avortement par l'État

Sur le site de rts.ch du 28 novembre 2013 :

(Drapeau de la Suisse)

(Photo : Marc Mongenet, sans copyright)

 

 

 

L'initiative "Financer l'avortement est une affaire privée" ayant abouti, les Suisses se prononcent le 9 février sur le remboursement de l'interruption volontaire de grossesse par l'assurance maladie de base. 

(...)

Selon les initiants, 8 à 20 millions de francs sont dépensés chaque année pour les avortements, sans compter les coûts indirects induits par des troubles psychiques liés à l'avortement. (...)

Par ailleurs, ils estiment que la majorité des clients d'assurance maladie n'avortent pas et sont donc contraints de cofinancer les "meurtres" commis par d'autres personnes.

(...)

Laissez un commentaire

Le Mississippi sera-t-il le premier État américain sans avortement?

Sur le site du Monde Diplomatique de décembre 2013 :

(L'État du Mississippi, grand comme le Royaume-Uni)

(Photo :Hergebruik van die lêer sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

(...)

Le Mississippi deviendra-t-il le premier Etat américain à ne plus pratiquer l’avortement ? Le symbole serait fort, alors que ce territoire de trois millions d’âmes, vaste comme l’Angleterre, est aussi le plus pauvre des Etats-Unis. La clinique de Jackson se trouve en effet en infraction vis-à-vis d’une loi votée au niveau de l’Etat en 2012, qui requiert que les médecins pratiquant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) soient conventionnés avec un hôpital proche qui s’engage à prendre en charge leurs patientes en cas de problème. Les trois gynécologues de l’établissement se sont tous vu refuser ces conventions. « Aucun hôpital n’a accepté. Pour des raisons idéologiques, par peur, ou parce que certains de nos médecins ne sont pas résidents du Mississippi, explique Mme Derzis.(...) Les législateurs savaient parfaitement que cela nous mettrait en péril. »

Le gouverneur républicain Phil Bryant n’a pas masqué son intention de faire du Mississippi le premier abortion free state (Etat où l’avortement ne se pratique plus) du pays.(...)
 

Des hôpitaux aux Mississippi qui ont vraiment à coeur la santé des femmes et des enfants. 

 

Laissez un commentaire

Un premier vote favorable à l'euthanasie des mineurs en Belgique. Réaction unanime des chefs religieux

Sur le site de zenit.org du 27 novembre 2013 :

(Drapeau de la Belgique)

(photo : Dbenbenn sur wikimedia.org, sans copyright)

 

 

 C’est par 13 voix pour et 4 contre, que vient d’être votée, au Sénat belge, ce 27 novembre, la proposition de loi qui vise à étendre le cadre légal autorisant l’euthanasie, dans certaines conditions, aux enfants, rapporte l'Institut de bioéthique européen (IEB), à Bruxelles.

(...)

Déclaration commune des responsables religieux en Belgique après un vote au Sénat visant à élargir l’euthanasie aux mineurs

Le 6 novembre 2013, à titre tout à fait exceptionnel, tous les responsables religieux de Belgique déclaraient d’une seule voix, leur opposition à l’élargissement de l’euthanasie aux mineurs (cf. Zenit, novembre 2013, ndlr) :

Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu’exprimer notre déception et notre tristesse.

Nous partageons l’angoisse de parents si un enfant arrive à une fin de vie prématurée et, particulièrement quand il souffre. Nous croyons cependant que les soins palliatifs et la sédation sont une manière digne d’accompagner un enfant qui meurt de maladie. Des médecins praticiens, oncologues ou intensivistes, nous l’ont clairement affirmé. Ecoutons-les.

Nous plaidons pour un arrêt de l’acharnement thérapeutique et pour le remplacement des soins curatifs par des soins palliatifs.

Nous croyons que nous n’avons pas le droit de laisser un enfant souffrir : c’est pourquoi la souffrance peut et doit être soulagée. La médecine en a les moyens.

Ne banalisons pas l’acte de donner la mort alors que nous sommes faits pour la vie.

Aimer jusqu’au bout demande un immense courage,

Mettre fin à la vie est un acte qui non seulement tue, mais détruit un peu plus les liens qui existent dans notre société, dans nos familles, en proie à un individualisme grandissant.

Entourons et aimons les malades et leurs familles, ainsi que les soignants, et si la maladie l’emporte, qu’elle soit accompagnée de notre affection intense et par l’irréductible respect de la vie.

Rabbin Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles

Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l’Église Anglicane en Belgique

Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique

 

Laissez un commentaire

L'activité homosexuelle masculine est le plus important facteur de risque pour le HIV

Sur le blog de Jeanne Smits du 27 novembre 2013 :

 

(Pr Kevin Fenton)

(Photo : CDC sur wikimedia.org, sans copyright)

 

 

Au Royaume-Uni, on a un Directeur national de la Santé et du Bien-être, qui est professeur et par conséquent au dessus-de tout soupçon. Il n'est pas certain pour autant que le Pr Kevin Fenton passe pour « gay-friendly », car voici qu'il vient de mettre en garde, lors de la conférence d'automne de l'Association britannique du HIV, contre une épidémie de séropositivité potentiellement « catastrophique » dans le monde… des hommes homosexuels.

(...)
 

Et contrairement à une croyance répandue, a-t-il précisé, le taux d'infection des hommes homosexuels des pays riches est bien plus élevé que celui constaté parmi la population en général dans les pays pauvres.

« On estime que le taux d'infection HIV parmi les MSM est huit fois plus élevé que parmi la population en général dans les pays pauvres, et 23 plus élevé que parmi la population en général dans les pays à forts revenus.

(...)
 

Pourquoi cette prévalence parmi les « MSM » ? Parce que le HIV se propage 18 fois « mieux » par le sexe anal que le sexe vaginal et que, divers calculs statistiques étant posés sur la fréquence des rapports avec un même partenaire, « le risque d'être infecté par un partenaire séropositif quand on ne l'est pas est d'environ 40 % chez les hommes gays ».

Le deuxième facteur de risque, a souligné le Pr Fenton, est celui-ci : « Parce que les hommes gays ont davantage de partenaires et en changent plus rapidement, leurs réseaux sexuels sont plus interconnectés : 25 % des hommes gays séropositifs étaient membres d'un groupe dont les virus HIV étaient génétiquement identique, ce qui suggère une transmission rapide au sein du groupe, à comparer avec un taux de 5 % chez les personnes hétérosexuelles ».

(...)

 

 

Laissez un commentaire

Est-ce que les pédiatres vont euthanasier les enfants au Québec en 2016?

Les caricatures en Belgique montrent des enfants comme étant les seuls obligés de souffrir et ne pouvant « bénéficier » de l'euthanasie. Effectivement, si l'euthanasie est une solution médicale, pourquoi en priver les enfants? Sur le site de newswire.ca du 27 novembre 2013, le Dr Paul Saba de la Coalition des médecins pour la justice sociale s'oppose à cette dérive :

(Photo : Bertrand Devouard sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

MONTRÉAL, le 27 nov. 2013 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui on attend que le Senat Belge aille élargir la loi pour inclure les enfants et les jeunes selon les critères suivantes : souffrance physique intolérable avec l'accord des parents, sans limite d'âge et si le décès est susceptible d'intervenir à brève échéance. Aux Pays-Bas le protocole Groningen est suivi depuis 2005 (3 ans après l'adoption de la loi) et autorise l'euthanasie des enfants. Le projet de loi 52 sur l'euthanasie au Québec propose une législation qui ressemble à celle des Pays Bas et de la Belgique adoptée en 2002.
 
(...) 
Selon Dr Paul Saba, « Nous sommes en face d'un projet de loi au Québec avec des critères très louches - plus louches même que les lois adoptées aux Pays Bas et en Belgique en 2002. Le Québec va devenir un bar ouvert à l'euthanasie. Déjà, le projet de loi 52 au Québec propose une législation avec très peu d'encadrement. La limite de temps de la « fin de vie » n'est pas définie : 3 jours, 3 semaines, 3 mois, 6 mois, 6 ans, 20 ans? Le pronostic de la fatalité d'une maladie et la durée de la vie sont souvent difficilement prévisibles. De plus l'appréciation de  la souffrance physique et mentale dépend de nombreux facteurs qui ne sont pas tous reliés à la maladie.
 
Les Québécois ne veulent pas des médecins qui tuent les patients mais plutôt des médecins qui prodiguent des soins de qualité de la naissance jusqu'à la vieillesse. Le projet de loi 52 va entamer des décès des adultes et éventuellement des enfants qui ne doivent pas mourir.

 

 

Laissez un commentaire

Les combattants de l'euthanasie et du suicide sur demande...

Avec la légalisation de l'euthanasie, c'est le « droit » de mourir quand on le décide qui est en train d'être mis en place. Toute personne le désirant pourra exiger que l'État lui procure l'aide au suicide ou l'euthanasie.  En Belgique, sur le site de rtl.be du 26 novembre 2013 :

(Jean-Luc Romero, président de l'association pour le droit de mourir dans la dignité)

(Photo :http://www.flickr.com/photos/yxelle/, licence Creative Commons)

Frank Van Den Bleeken est incarcéré depuis 30 ans. Ce violeur ne veut pas sortir car il s'estime trop dangereux pour la société. Ce Belge demande à pouvoir être transféré dans une institution aux Pays-Bas ou à être euthanasié.

En France quelques cas de personnes âgées. Sur le site de elle.fr , en voici un:

« Ils craignaient la séparation et la dépendance bien plus que la mort », confie au « Parisien » le fils aîné du couple d'octogénaires qui s'est donné la mort, vendredi dans un palace parisien. Ses parents, Georgette et Bernard Cazes, âgés tous les deux de 86 ans, se sont suicidés en laissant deux lettres expliquant leur geste. L'une, manuscrite, est destinée à la famille, et l'autre, dactylographiée, est à remettre au procureur de la République. Dans la seconde, Georgette Cazes y clame sa colère de ne pas avoir pu partir « sereinement ».

Il existe des personnes sans coeur capables de penser qu'ils peuvent récupérer ce cas pour exiger la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté, plutôt que de travailler, comme le font les organismes de lutte au suicide sur les peurs de ces personnes, première cause de la demande de suicide. Sur le site de lepoint.fr du 26 novembre 2013 :

Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Île-de-France et président de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), ne cache pas son émotion devant de tels drames : "C'est émouvant, rare, ce genre de tragédie nous marque tous." Mais pour lui, il ne s'agit ni plus ni moins que de l'arbre qui cache la forêt. "La presse régionale se fait régulièrement l'écho de drames humains où des seniors se suicident dans des conditions violentes. Plus de 50 % d'entre eux se pendent ou se jettent dans le vide", affirme-t-il. Chaque année, la France dénombre environ 3 000 suicides chez les plus de 65 ans, soit 28 % des suicidés : "Avec le Japon, la France est le pays de l'OCDE où le nombre de suicides chez les seniors est le plus important."

"La France est extrêmement en retard sur ses voisins européens, s'inquiète Jean-Luc Romero. Elle doit s'inspirer de la Belgique, par exemple, où le droit à la fin de vie existe déjà." L'élu va jusqu'à dénoncer "un manque d'humanisme" et "une infantilisation des malades". Pour en finir avec "la situation inacceptable" qui règne à l'heure actuelle, Jean-Luc Romero réclame "une loi qui légalise l'euthanasie et le suicide assisté".
 

Un « manque d'humanisme » l'impossibilité de tous et chacun de se suicider de façon propre, aux frais de l'État? Peut-on parler de folie?

Laissez un commentaire

UNICEF : la branche Suisse renie l'héritage de l'organisme et veut combattre l'avortement des enfants à naître de sexe féminin

Le site les observateurs.ch rappelle la politique de l'Unicef qui a prévalu jusqu'à aujourd'hui :

(photo : andrejdwin sur flickr.com, licence Creative commons)

 

Nonobstant d'innombrables dénégations, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, l'UNICEF, a soutenu régulièrement, au cours de trois dernières décennies, divers programmes d'accès à l'avortement dans les pays du Tiers-Monde sous prétexte, notamment, de santé sexuelle.

Dès la fin des années 80, l'UNICEF encourage de multiples projets de soutien à l'avortement en Afrique. Dès 1996, il se retrouve, dans divers documents de l'ONU, aux côtés de l'OMS, d'ONUSIDA et, surtout, du Fond des Nations-Unies pour la Population, financé, entre autres, par la Suisse et à l'origine des politiques forcées de planning familial telles que pratiquées en Inde ou en Chine (source).

À lire absolument, la suite de cet excellent article, en cliquant ici.

Unicef Suisse, par sa nouvelle politique, combat l'option en faveur de l'avortement de l'organisme international. Le discours a maintenant changé. Sur le site suisse de l'Unicef on peut lire ce discours à l'opposé de ce que l'on peut entendre encore aujourd'hui dans des organismes comme Amnistie Internationale et sa campagne dégoûtante intitulée J'aime mon corps. J'aime mes droits. Pour le respect des droits sexuels et reproductifs. Voici des extraits de ce discours :

Des millions de filles meurent aujourd’hui encore pour une unique raison: leur appartenance au sexe féminin.
(...)
Dans diverses parties du monde, les filles n’ont pas la moindre chance. Chaque année, les filles et les femmes sont entre 1.5 et 3 millions à perdre la vie en raison de la violence dirigée contre le sexe féminin et des négligences de tout ordre
(...)
Selon les estimations de l’UNICEF, plus de 100 millions de filles et de femmes ne seraient plus en vie en raison de pratiques discriminatoires
(...)
Tandis que les petites filles meurent précocement en Inde pour cause de négligence, de privation de nourriture, de soins médicaux trop tardifs ou d’infanticide, elles sont éliminées en Chine avant même de naître.
(...)
L’UNICEF attire l’attention sur le «manque» de filles et invite à combattre l’injustice à l’encontre des filles. Dans le cadre de la campagne de cette année, neuf chanteuses suisses élèvent la voix contre la violence infligée aux filles: BigZis, Emel, Heidi Happy, Francine Jordi, Anna Känzig, Lyn M., Eliane Müller, Angie Ott et Sina interprètent ensemble la chanson «Echo». Cette chanson évoque le moment angoissant de la naissance, quand la mère apprend que c’est une fille. Elle décrit l’absence d’un membre de la famille et la façon dont la famille refoule cette réalité. Et elle s’interroge sur ce que les filles manquantes auraient pu devenir si elles vivaient. Le refrain rappelle que les filles ont disparu pour toujours et qu’il ne reste d’elles qu’un souvenir diffus, un écho qui résonne. (...)

Unicef Suisse fait un pas dans la bonne direction. Maintenant espérons que cette prise de conscience n'est qu'un début et qu'elles pourront conserver le même discours tout en remplaçant le terme fille par enfant. Imaginons le même texte : Cette chanson évoque le moment angoissant de la naissance, quand la mère apprend que c’est un enfant. Elle décrit l’absence d’un membre de la famille et la façon dont la famille refoule cette réalité. Et elle s’interroge sur ce que les enfants manquants auraient pu devenir si ils vivaient. Le refrain rappelle que les enfants ont disparu pour toujours et qu’il ne reste d’eux qu’un souvenir diffus, un écho qui résonne. (...)
 

Il ne peut y avoir, comme ce fut le cas pour l'abolition de l'esclavage, qu'une prise de conscience planétaire progressive de l'humanité de l'enfant à naître. Écoutez les deux vidéos pour la préparation de la chanson que l'on retrouve sur le site d'Unicef.ch. C'est très encourageant d'entendre les commentaires des chanteuses.

Et surtout regardez la vidéo de cet chanson. Pour une prise de conscience mondiale. Avisez Amnistie Internationale de votre région de regarder la vidéo...

POUR VOIR CETTE VIDÉO CLIQUEZ ICI.

Laissez un commentaire

La pilule du lendemain inefficace pour les femmes d'un poids dépassant les 165 livres

Sur le site de Radio-Canada du 26 novembre 2013 :

(Photo : grasshopperkm sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

(...)

Les femmes européennes viennent d’apprendre que la pilule Norlevo est complètement inefficace pour les femmes qui pèsent plus de 175 livres et qu’elle commence à perdre de son efficacité à partir de 165 livres.
 
Cette nouvelle a des répercussions en Amérique du Nord, parce que la composition de Norlevo est semblable à celle d’autres contraceptifs vendus au Canada et aux États-Unis, comme la pilule Plan B.
 

(...)

Laissez un commentaire