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Qu'est-ce que la théorie du genre?

Un article paru sur le site du magazine La Vie est Belle répond à cette question :

(Photo : wikimedia.org sans copyright)

 

Dans les années 1980, les études de genre se dissocient peu à peu du simple droit des femmes à l’égalité lorsqu’elles commencent à affirmer que le sexe biologique, mâle ou femelle, n’a pas forcément d’influence sur la sexualité des êtres humains. Cela revenait à dire que la différence sexuelle homme-femme n’était que d’ordre biologique, comme si l’identité profonde de la personne n’était pas concernée par cette donnée de la nature. Être femme ou homme relevait d’une construction sociale non plus uniquement dans les rôles culturels, mais désormais dans l’identité. Bref, tous, à la naissance, nous étions «neutres».

On conclut que c’était cette «construction» qui brimait la liberté individuelle et que nous devions nous libérer de ce modèle qui avait opprimé non seulement les femmes, mais surtout toute personne qui ne cadrait pas ou peu avec la norme sexuelle, dite hétérosexuelle. La véritable identité sexuelle était devenue subjective; je peux agir selon ce que je ressens, même si cela veut dire aller à l’encontre de mon identité féminine ou masculine.
(...)

Se construire une identité sexuelle unique et originale est le dernier fantasme d'un monde trompé par l'idée que la redéfinition ou l'abolition d'une nature humaine pourrait amener la joie d'une créativité sexuelle sans limite.

Mais justement, la limite qu'ils ne pourront jamais franchir, c'est celle de trouver un réel bonheur dans cette négation de la nature humaine.

Se mentir sur soi-même, puis mentir aux autres, pour créer une société où tous les genres sont promus entraîne le désespoir de ne plus savoir qui on est et celui de rechercher frénétiquement une identité qui était là, tout simplement, dans notre biologie à accepter...

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En Allemagne, des parents vont en prison parce qu'ils ont refusé l'enseignement de la théorie du genre à leurs enfants

Sur le site de ruvr.ru du 22 janvier 2014 :

(Qui ne se souvient de la bêtise des cours d' « éducation sexuelle », qui n'enseignait qu'une conception pornographique de la sexualité sans rien connaître de l'amour et de la responsabilité?)

(Photo : wikimedia.org, sans copyright)

Le 18 janvier 2014, des parents ont organisé en Allemagne, à Cologne, une manifestation contre les cours obligatoires d'éducation sexuelle version gender, où les enfants dès la maternelle sont confrontés à un contenu pornographique explicite les invitant à tester sur eux des pratiques pas encore connues à leur âge.

L'organisateur Besorgte Eltern annonce la présence de plus de 1000 parents lors de cette manifestation. En Suisse, les parents n'ont pas pu interdire la mise en place des cours d'éducation sexuelle dès la maternelle. En Allemagne, plusieurs parents ont déjà été mis en prison 40 jours pour n'avoir pas laissé leurs enfants suivre ces cours. Ainsi l'éducation des enfants n'appartient plus aux parents même dans le domaine si intime de la sexualité. Les effets pervers de ces nouveaux projets se font ressentir chez nos voisins.
(...)

Des parents au Québec ont dénoncé déjà le matériel érotique retrouvé dans les bibliothèques nos écoles primaires. Le manque d'éducation sexuelle des professeurs et des fonctionnaires du Ministère de l'Éducation leur fait transmettre une vision irresponsable de la sexualité, quand elle n'est pas simplement une forme de bestialité.

Comment travailler à former des fonctionnaires ayant une vision adulte et humaine de la sexualité? L'éducation progressive vers une sexualité humaine doit se faire d'abord par les parents, soutenus par l'école, et non l'inverse...

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Très beau texte sur l'espérance, à partir de la Marche pour la Vie parisienne jusqu'à la loi fondamentale de Hongrie

Sur le site de politique magazine du 21 janvier 2014 (via le Salon Beige) :

(Photo : politique magazine)

Dimanche, belle manifestation « pour la vie » à laquelle participaient 40000 personnes...Qui en représentent bien plus, nous le savons. Tout en marchant le long de ces belles avenues qui relient le lion de Belfort noblement couché sur la place Denfert-Rochereau au dôme doré des Invalides, nous goûtions la relative douceur du temps comme la belle humeur des manifestants, qui paraissaient heureux de commencer une nouvelle année de cortèges ; les argousins embusqués dans les transversales se faisaient discrets, assurés qu'ils étaient de passer un après-midi tranquille...

(...)

Or, cette petite espérance prend parfois des détours inattendus pour se manifester : hier, elle chantait par la voix de nos amis Espagnols venus avec  Mgr Juan Antonio Reig Plá, évêque de Alcala de Henares, président de la commission Famille et Vie de la conférence épiscopale espagnole. Tout au long de l'après-midi, de fraternels « Viva España » ont fusé du cortège, lançant un pont par-dessus les Pyrénées pour les hommes de bonne volonté des deux côtés.

Et puis, venant de l'autre bout de l'Europe, voici une autre lueur : connaissez-vous la profession de Foi nationale qui prélude à la Loi fondamentale de la Hongrie ? Elle commence ainsi : « Isten, aldd me a maggyart ! Bénis les Hongrois, ô Seigneur ! ». Vous imaginez la figure « moisie » des fonctionnaires européens à cette lecture, et à ce qui suit ? Car les législateurs magyars n'en restent pas là comme les américains avec leur « in God we trust » inscrit sur les billets de banque ! Jugez-en plutôt par ce petit florilège :

« Nous sommes fiers que notre roi Saint Etienne ait placé l'Etat hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l'Europe chrétienne ».

« Nous reconnaissons la vertu unificatrice de la chrétienté pour notre nation. Nous respectons les différentes traditions religieuses de notre pays ».

« Nous affirmons que les cadres essentiels de notre vie en communauté sont la famille et la nation et que les valeurs fondamentales de notre unité sont la fidélité, la foi et l'amour »

« Nous affirmons notre devoir d'aider les pauvres et les démunis ».

(...)

Même si le combat est extrêmement difficile au Québec, il y a l'espérance que la force de la vérité sur l'enfant à naître fait son chemin. Une force que rien ne peut arrêter...

Il a fallu de nombreuses années avant qu'une majeure partie de la population américaine réalise que la population noire avait les mêmes droits que les blancs. C'est un travail semblable qui se produit actuellement pour les droits de l'enfant à naître.

Bien que nos politiciens soient toujours les derniers à changer d'opinion, l'évolution de la pensée de la population nous laisse l'espérance que des modifications sont à prévoir dans la prochaine décennie. En commençant par l'arrêt des avortements sélectifs.

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Combattre l'avortement et le « mariage » gay serait de l'intégrisme catholique selon le Ministre français Manuel Valls

Sur le site de L'Express du 22 janvier 2014 :

(Photo de Manuel Valls par © Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons)

 

Intégristes catholiques ou musulmans, la bataille est la même selon Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur a appelé ce mercredi la gauche à combattre avec "la même vigueur" tous les intégrismes et les revendications religieuses dans les banlieues, tous deux dangereux, selon lui, pour la laïcité. "Il faut mener un combat parce qu'il y a danger", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une rencontre sur la laïcité organisée par le groupe socialiste de l'Assemblée nationale.

Un débat "qui gêne la gauche"

Une première menace vient, selon lui, "des intégristes de l'ultra-droite catholique, rejoints par une partie de la droite" lors des débats sur l'avortement ou sur le mariage homosexuel. Les socialistes ont, selon lui, "réagi" sans hésiter pour les stopper.

Le fait que le ministre Manuel Valls soit initié d'une secte anti-chrétienne, la société secrète de la Franc-Maçonnerie (voir l'article du Nouvel Observateur), ne semble pas lui poser de problèmes de conscience. On ne l'a probablement pas avisé qu'il faut combattre l'intégrisme maçonnique de sa volonté de contrôler l'État...

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Le vieillissement de la population entraînera déficit sur déficit et un choc budgétaire pour 2050 au Québec

Sur le site du Journal de Québec du 22 janvier 2014. les conclusions d'une étude faite par les économistes Pierre Fortin (professeur à l'UQUAM), Luc Godbout (professeur à l'Université de Sherbrooke), et Matthieu Arsenault (Financière Banque Nationale) :

(Photo : nodulation (d) sur wikimedia.org, licence creative commons)

La croissance du PIB québécois ralentira à 1,3 % à l’horizon 2050 et les gouvernements feront déficit par-dessus déficit, prédit une étude universitaire.

(...)

«Le changement dans la structure des âges fera en sorte que la croissance économique sera moindre dans le futur que dans le passé. Les recettes fiscales vont croître moins vite.»

(...)

on constate que la transition démographique sera assez prononcée au Québec. Elle aura des répercussions sur le marché du travail, il va se créer moins d’emplois et même si les taux d’emploi s’améliorent, il y aura des effets négatifs sur l’économie. Si rien ne change, le gouvernement fera des déficits à répétition.»

Même pour des raisons économiques, il est vital que le gouvernement québécois cesse de financer les avortements pour favoriser l'adoption...

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Le péché de trop grandes richesses : les 85 plus grandes fortunes possèdent autant que la moitié de la population mondiale

Le Vatican avait parlé du nouveau péché de trop grandes richesses. L'article du journal Le Soleil du 23 janvier illustre cette situation :

(Le Lady Mourana, 23e plus grand yacht privé du monde, construit à un coût dépassant les 200 millions de dollars...)

(Photo : Axou sur wikimedia.org, licence creative commons)

(...)Pourtant, la majeure partie de la population mondiale reste privée des chances de connaître la prospérité, alors qu'une petite élite accapare l'essentiel des bénéfices de la croissance. Nous vivons dans un monde où les 85 plus grandes fortunes possèdent autant que la moitié de la population mondiale. (...) 

Il est déjà largement reconnu que, non contentes d'être discutables sur le plan moral, les concentrations extrêmes de richesses freinent la croissance économique à long terme et compliquent les efforts de réduction de la pauvreté. Il faut à présent ouvrir les yeux sur le danger que représentent les inégalités extrêmes de revenus, car elles menacent aussi de saper la gouvernance démocratique. (...)

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Des paroles d'un député français au Parlement que l'on aimerait entendre ici...

Sur le blog de Jeanne Smits du 22 janvier 2014 :

(photo de l'Assemblée Nationale française par Funky Tee sur flickr.com, licence creative commons)

 

(...)M. Jacques Bompard. Monsieur le président, je voulais prendre la parole tout à l’heure dans le débat, mais je ne l’ai pas eue : je vais donc résumer ce que je voulais dire. La liberté, nous en avons beaucoup entendu parler ce soir, mais la liberté des uns s’arrête là où commence la liberté des autres. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) La liberté que vous évoquez, c’est la liberté pour la mère de tuer son enfant ! (Protestations sur les bancs des groupes SRC, GDR et écologiste.)

M. Michel Ménard. M. Bompard fait dans la nuance !

M. Jacques Bompard. Dans ce contexte-là, où est la liberté de l’enfant ? L’avortement est la pire des solutions, puisqu’il s’agit de supprimer une vie. La science le dit de manière indéniable : un fœtus n’est pas qu’un amas de cellules, c’est un être vivant. Faciliter encore l’accès à cet acte mortifère revient à le banaliser encore plus. Or, banalisé, l’avortement l’est déjà bien assez, puisque plus de 200 000 enfants en sont victimes en France chaque année – 220 000 exactement. Notre rôle en tant que parlementaires devrait être la défense à tout prix de la vie des plus faibles et de ceux qui ne peuvent pas encore s’exprimer. Nous devons mettre toutes les conditions en œuvre pour permettre l’arrivée de la vie. Or vous continuez à faire tout le contraire. Le nombre dramatique d’avortements pratiqués chaque année prouve bien que les garde-fous intelligemment prévus par la loi ne sont plus respectés et, parce qu’ils ne sont plus respectés, vous voulez les éliminer pour qu’il n’y en ait plus de traces. Ce que vous voulez, c’est mettre en place l’irresponsabilité généralisée. C’est le but de toutes vos lois mortifères qui tendent à détruire la civilisation. En supprimant cette notion de détresse, vous allez faire sauter la dernière barrière protégeant la vie de cet enfant. Sur une simple décision – vous le demandez, vous le revendiquez ! –, la femme pourra avorter comme elle prend un cachet d’aspirine !

(Protestations sur les bancs des groupes SRC, GDR et écologiste.) C’est ce que vous voulez ! Je vous ai écoutés ! Je suis terrorisé par vos propos ! (Mêmes mouvements.)

Mme Pascale Crozon. Nous aussi, nous sommes terrorisés !

M. Jacques Bompard. C’est scandaleux ! C’est dramatique ! Au nom d’un prétendu principe d’égalité, le projet de loi exclut, en plus, le père de toute prise de décision. Or le père est aussi responsable de l’enfant, mais cela vous embête manifestement beaucoup puisque vous le niez complètement.
Soutenant un autre amendement visant à supprimer l'article 5 de la loi, il est intervenu une deuxième fois :

M. Jacques Bompard. Monsieur le président, madame la ou le ministre – « la ou le » pour concilier le respect de la langue française et l’envie de faire plaisir –, l’avortement est une blessure psychique et physique au cœur de la cité ; 220 000 enfants sont supprimés chaque année. (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) Vous avez raison de vous exclamer, je me trompe : ce sont 225 000 enfants, et non 220 000, qui sont supprimés chaque année, rompant avec l’ordre naturel de la cité, qui veut que l’enfant soit un don et non un risque pour le devenir économique de la femme. La loi Veil, dont l’auteure a dit récemment qu’elle regrettait de l’avoir présentée, n’a jamais cessé d’être aggravée par des réformes retirant, par exemple, l’assistance parentale aux jeunes filles enceintes. Chaque fois que nous montrons la réalité des fœtus déchiquetés… (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)

Mme Émilienne Poumirol. Ça suffit !

Mme Danièle Hoffman-Rispal. Quelle honte !

M. Jacques Bompard. C’est la réalité !
Chaque fois que nous montrons la réalité des souffrances et des regrets des femmes avortées, vous hurlez et réprimez l’expression de notre refus de voir la femme asservie au diktat de la société marchande.

D’ailleurs, vous continuez sur cette voie en vous attaquant aux sites internet disant la vérité sur les conséquences et le sens de la suppression d’un enfant à naître et en durcissant un délit d’entrave qui fait honte à notre démocratie, puisque c’est une interdiction de montrer la réalité.

Mme Carole Delga. C’est honteux d’oser dire cela dans l’hémicycle !

M. Jacques Bompard. Pire, en supprimant le terme de « détresse », vous transformez fondamentalement le rapport de la société à ses enfants. Ainsi, vous niez la souffrance des femmes, qui honnissent leur potentielle maternité au point d’attenter à la vie, mais également la perte pour la société des richesses qu’auraient apportées tous ces embryons, balayés par une société qui se défait elle-même, au point de ne pas respecter les plus faibles dans leur dignité et leur droit à la vie.
 

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« On a besoin comme société, de remettre le mourant au centre ; au centre de la société, au centre de la famille »

Un magnifique texte à lire sur le sens des derniers instants de notre vie sur terre, par l'archevêque de Montréal, sur le site du diocèse de Montréal :

(Photo du mouroir de kalighat, Nirmal Hriday ou maison du coeur pur, sans copyright)

(...)Parfois on traite la souffrance et la mort, un peu comme si c’était quelque chose à côté de la vie. Et on voit bien qu’on a peut-être quelque chose à apporter aux mourants, aux personnes qui souffrent, mais on ne voit pas toujours qu’eux aussi nous apportent quelque chose. Que la personne qui souffre, que la personne qui est mourante nous apporte quelque chose et je dirais que nous avons besoin de ce qu’elle nous apporte. Lorsque dans notre famille on est confronté à accueillir l’événement d’une maladie tragique, qui semble avoir pour issue la mort, cela demande du courage, cela demande de la générosité. Et quelle que soit la façon des gens de le vivre, cela demeure difficile.

Mais il n’est pas rare d’entendre dire par des personnes, combien le fait de s’être engagées à être présents auprès d’un membre de leur famille qui en était à ses dernières semaines ou à ses derniers jours, a enrichi leur vie. Comment au-delà du premier moment, quand on se dit qu’il faut se dépasser parce que cela change notre horaire et nos activités, et qu’il faut y mettre du temps, que l’on veut mettre mais qu’il n’est pas toujours facile de trouver, il n’est pas rare qu’il y ait des moments de réconciliation et d’espérance. Il n’est pas rare qu’on découvre qu’une seule seconde peut avoir un poids d’éternité, le pouvoir d’évoquer l’éternité. Je pense à cette dame qui me disait qu’au chevet de sa mère qui en était à son dernier souffle, elle voit ses yeux se tourner vers elle, elle ne parlait plus depuis quelques jours, elle voit ses yeux se tourner vers elle et la regarder avec une telle tendresse, c’est une fraction de seconde mais cela lui a donné un immense souffle d’espérance. Au-delà des difficultés, de très belles choses peuvent se vivre lorsqu’on prend conscience que la personne que l’on accompagne, certainement qu’elle a besoin de nous, mais qu’en même temps on découvre qu’elle aussi nous apporte quelque chose. Quand on s’expose, quand on se rend disponible pour vivre l’événement et en accueillir l’épreuve, on s’ouvre à découvrir la bonté qui rayonne à travers l’épreuve. On a besoin des mourants.

Mettre le mourant au centre

On a besoin comme société, de remettre le mourant au centre ; au centre de la société, au centre de la famille. Dans un certain sens, il y a d’autres éléments dans la vie, et d’autres éléments sont importants, mais on comprend que l’être humain ayant soif de vie, étant fait pour la vie, mais étant exposé à la mort, le moment de la mort demeure un moment clef relié au sens même de la vie. Le moment de la mort peut nous terrasser, comme il peut devenir une ouverture pour l’espérance. Et de mettre le mourant au centre de la société, au centre de la famille, c’est justement donner un espace pour découvrir davantage qui nous sommes. Nous sommes des êtres vivants, mais nous sommes des êtres qui sommes faits pour plus que la vie en ce monde. Nous sommes habités par une soif d’absolu, nous sommes faits pour l’éternité, et dans cet accueil des mourants que l’on peut faire, on touche quelque chose de cette éternité qui se rend présente. Ce n’est pas toujours aussi lumineux à ce moment-là précis. Parfois c’est plus tard que la lumière se fait. Mais il y a des moments de lumière, et il y a une lumière.

Accompagner des vivants

Les mourants, avant d’être des mourants sont des vivants. Ce sont toujours des vivants qui sont des mourants. Quand on regarde un mourant, c’est un vivant, un vivant qui est à l’article de la mort, mais un vivant. Et dans ce sens, accompagner les mourants c’est tout d’abord accueillir et accompagner les vivants. Les vivants qui approchent la fin de leur vie. Accompagner des vivants jusqu’à la fin. Accompagner avec les soins, les soins physiques, les soins spirituels, les soins familiaux, jusqu’à la fin. Et cet accompagnement jusqu’à la fin, c’est celui par lequel on dit justement que cette personne qui est mourante, c’est un être humain qui est vivant. Et cela devient un acte de confiance en cette vie humaine et d’espérance en Dieu qui est présent et qui agit. De ce point de vue si on dit que pour vraiment aider quelqu’un qui souffre, ce qu’il faut faire c’est supprimer le malade, par euthanasie ou par suicide assisté, quel que soit le langage que l’on utilise, soin de fin de vie ou aide à mourir, on n’accompagne pas. Dès qu’il s’agit de causer directement la mort de quelqu’un, de poser un geste avec l’intention de faire mourir, on n’est pas en train d’accompagner le vivant, on est en train de supprimer le vivant. On n’est pas en train de procurer des soins, on est en train de supprimer le patient qui a besoin de soins.  On n’est pas en train d’aider à mourir, on est en train de faire mourir.

Donc dans ce sens, la question de l’accompagnement de la vie, c’est d’accompagner la vie jusqu’au bout. Vous êtes familiers avec les questions de vocabulaire qui sont importantes. Si on parle d’acharnement thérapeutique par exemple, cela veut dire vouloir tellement aider qu’on prend des moyens disproportionnés qui n’ont plus de rapport avec les résultats que l’on peut escompter. Quelque part, accompagner la vie c’est aussi accepter que nous soyons des êtres mortels. Mais en même temps, c’est accompagner la vie jusqu’au bout.

Ainsi il est légitime de cesser, d’arrêter des traitements disproportionnés qui n’ont plus comme conséquence d’aider quelqu’un. Donc arrêter le traitement c’est ici accepter qu’on soit des êtres mortels. Ce n’est pas causer la mort, c’est la maladie qui cause la mort. Par contre si on se met à vouloir devancer la mort, parce qu’il y a la souffrance, c’est là qu’on n’est plus en train d’accompagner. On est en train de supprimer.

Faire de notre mort un don

Alors ce sont des questions délicates qui n’ont pas de réponses faciles. Mais certainement que si on reste les yeux fixés sur Jésus Christ, on reçoit la grâce de pouvoir discerner, de pouvoir voir en tout malade un être humain et le bien qu’est tout être humain quelle que soit sa fragilité, quelle que soit l’étape de sa vie, où qu’il en soit dans sa santé, c’est la valeur de tout être humain, le caractère sacré de la vie de la conception à la mort naturelle.

Alors je vous invite à prier parce qu’il y a une lumière qui vient de Dieu. Dieu est vie. Dieu est auteur de la vie, il nous a créés. Et Dieu, dans ce sens, est le premier défenseur de la vie. Mais il défend la vie comment ? Il défend notre vie comment ? Il défend notre vie en donnant sa vie pour nous en Jésus Christ. Et il vient nous montrer que la vie est faite pour être donnée. Que la vie est faite pour qu’on apprenne à se donner. Si tout au long de notre vie, avec nos fragilités, avec nos péchés, avec nos lenteurs, on fait de notre vie un chemin de don, on se prépare à faire de notre mort un don. La mort se prépare en faisant de notre vie un chemin de don. La mort comme passage à la vie éternelle se prépare en faisant de notre vie un chemin de don, un chemin de prière et un chemin de don aux autres, un chemin d’ouverture à Dieu.

Lorsque dans la grâce on rencontre des gens qui ont eu cette grâce, qui ont été ouverts à cette grâce, parce qu’elle est offerte à tous cette grâce, qui ont été ouverts à cette grâce de vivre leur vie comme un don, dans la prière, dans la fidélité au don de soi aux autres, à leur famille, au moment de leur souffrance et de leur mort, alors même que l’on va pour les aider, alors que l’on va pour les réconforter, on découvre que c’est nous qui sommes réconfortés. Je suis certain que vous avez vécu l’expérience. Combien de fois on a voulu réconforter quelqu’un et c’est lui qui nous a réconfortés.

Lorsque quelqu’un fait de sa fragilité et de sa souffrance un don, la lumière jaillit à travers sa fragilité, à travers son regard. L’œuvre de Jésus Christ est puissante. C’est une œuvre d’amour, c’est une œuvre de bonté. Et tous nous avons besoin de cette bonté. Et nous pouvons prier pour que tous en cette société en ce temps que nous vivons, les croyants, comme ceux qui sont plus loin de Jésus Christ, découvrent ou redécouvrent cette bonté de Jésus Christ et ce pouvoir de Dieu sur la vie, et ce pouvoir de Dieu sur la mort. Dieu a le pouvoir de transformer nos morts en don de soi pour les autres par amour, en passage vers la vie éternelle.

+Christian Lépine
 

Nous vous invitons à lire la courte et magnifique introduction de ce texte, en cliquant ici.

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«Nous marchons parce que 56 millions d'Américains n'ont pas eu la chance de profiter de la neige»... ils ont été avortés

Sur le site du journal La Presse du 22 janvier 2014 :

(Photo : American Life League sur flickr.com, licence creative commons)

 


Plusieurs milliers de militants anti-IVG ont manifesté mercredi dans un froid polaire à Washington pour l'annuelle «Marche pour la vie», à l'occasion des 41 ans de la légalisation de l'avortement aux États-Unis.

Comme tous les ans pour cette manifestation considérée comme la plus importante au monde contre l'avortement, les manifestants ont envahi l'esplanade du Congrès, face au Congrès, pour une réunion avant une marche vers la Cour Suprême. (...)

«Nous marchons parce que 56 millions d'Américains n'ont pas eu la chance de profiter de la neige», avait annoncé l'organisation «March for Life» sur son compte Twitter.

Bien que les chiffres officiels du nombre de participants ne sont pas encore dévoilés, on peut déjà parler de dizaines de milliers de personnes...

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Le pape François soutient la 41e Marche pour la Vie à Washington

Sur le site du Huffington post du 22 janvier 2014 :

(Photo : American Life League sur flickr.com, licence creative commons)

(photo prise à la march for life 2013)

  

Le pape François s'est associé mercredi dans un tweet aux catholiques américains qui participent mercredi à "la Marche nationale pour la vie" organisée à Washington contre la libéralisation de l'avortement.

"Je m'unis par mes prières à la Marche pour la vie à Washington. Puisse Dieu nous aider à respecter toute forme de vie, en particulier les plus vulnérables", (...)

Nous pouvons également prier pour la réussite de cette marche.

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