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Attaque contre Mère Teresa à Radio-Canada: la philanthropie contre la charité

La télévision de Radio-Canada, fidèle à sa réputation d’ignorance abyssale dans le domaine spirituel, a présenté un reportage français dénigrant l’œuvre de Mère Teresa (émission Les Grands Reportages du 5 septembre 2011).

Cette dernière serait une pauvre folle ne ressentant aucune trace de la présence de Dieu mais s’attachant rigoureusement à sa foi et entraînant dans sa folie les missionnaires de la Charité.

Tenant à leurs vœux de pauvreté, ces dernières s’entêteraient à refuser les moyens modernes d’aide aux plus démunis, par exemple en refusant le don de machine parce qu’elles veulent laver les vêtements elles-mêmes. Les soins ne seraient pas adéquats, tributaires de l’incompétence des soignants.

Ce genre de critique n’est pas nouveau. Au Québec, nous l’avons entendu pendant la révolution tranquille pour dénigrer le travail des religieux dans les institutions scolaires et hospitalières (fondés par ces mêmes religieux, mais le discours actuel affirme souvent qu’elles s’étaient « emparées » de ces institutions).

Heureusement, la révolution nous a apporté du personnel compétent, ce que chacun peut constater lorsque l’on vérifie la maîtrise de la langue française de nos étudiants universitaires ou la propreté de nos hôpitaux « nosocomiaux ».

Nous avons, au Québec, par naïveté volontaire, admis ces propos. Il aurait été beaucoup plus difficile de combattre le courant, de se tenir debout et de défendre réellement l’intérêt des élèves et des patients.

Je retranscris ici un extrait d’une interview anonyme donnée par un homme de pouvoir français, d’une lucidité et d’un cynisme effroyable, à un journaliste français:

« …la charité sans l’amour devient le plus remarquable système de pouvoir sur les autres. C’est le mépris radical du plus démuni. Les pauvres deviennent ainsi les otages d’une volonté de domination pratiquement absolue. A titre personnel un homme peut tout obtenir de quelqu’un qui lui doit argent, sécurité, avenir.

Alors imaginez ce qu’on peut obtenir lorsque l’on tient l’avenir des pauvres entre vos mains et votre intelligence.

C’est la raison pour laquelle, contre l’avis de beaucoup de nos amis, nous avons absolument voulu retirer à l’Église toute son action caritative et sa présence auprès des malades dans les hôpitaux en créant des grandes logiques humanitaires sur le « catéchisme des droits de l’homme ».

(…)

« Aujourd’hui nous en appelons aux sentiments Nietzschéens de trompe la mort et d’aventurier pour prendre la place des vieux missionnaires d’Afrique qui, pieds nus et dans la pauvreté sont ladres avec les pauvres et font rire par leur absence d’efficacité et de technique. L’humanitaire coûtera de plus en plus cher et sera, ainsi, interdit radicalement aux prêtres et aux chrétiens. Ce sera l’affaire des professionnels! Il n’y aura plus de densité humaine dans les rapports entre les hommes, fondée sur l’offrande d’une vie entière, mais un souci d’efficacité scientifique et technique. D’un trait de plume nous pourrons ainsi définir, de nos capitales, quels sont les bons ou les mauvais pauvres. Le pauvre missionnaire qui a donné toute sa vie et partage le sort de ses populations est bien incapable de concurrencer avec son cœur les aides redoutablement efficaces et séduisantes.

(…)

Lorsqu’un prêtre donne des soins, lorsqu’une religieuse nettoie les vieillards, ils incarnent concrètement par la tendresse pratique et le dévouement quotidien l’exigence évangélique et alors tout le message s’en trouve comme matérialisé. C’est très dangereux. » (Tiré du livre Les insurgés de l’auteur Yves Meaudre, directeur général de l’ONG « Les Enfants du Mékong », pages 104 à 106)

C’est très dangereux, parce qu’un pauvre voit alors, plus que des services techniques, l’amour concret de Dieu pour lui. Mère Teresa est dangereuse parce qu’elle n’est pas une philanthrope mais une personne transfigurée par l’amour de Dieu, même si dans sa nuit mystique elle ne sentait pas sa présence. Ce sont les personnes autour d’elle qui ressentait la présence de Dieu. Les pauvres indiens ne l’appelaient-ils pas « Dieu sur terre »?

Mère Teresa est insupportable aux yeux du monde parce qu’elle a témoigné de son amour profond des pauvres et que ce témoin intouchable s’est prononcé à maintes reprises et vigoureusement pour que cesse le crime abominable de l’avortement. Il fallait trouver le moyen de la discréditer. Comme on l’a fait au Québec dans le passé, un reportage biaisé cache tout le bien fait par les Missionnaires de la Charité, pour critiquer leur incompétence. Les abus commis dans certains orphelinats par certains religieux sont mis en évidence dans le monde pour effacer le dévouement gratuit de milliers de sœurs et frères qui ont donné leurs vies pour des dizaines de milliers d’enfants sans famille. Où sont-ils les milliers d’enfants prêts à être adoptés par une famille aimante aujourd’hui? Dans une poubelle. L’avortement médicalisé et techniquement efficace est le choix philanthropique de nos sociétés sans charité. Oui, plus que jamais, nous avons besoin des Missionnaires de la Charité. Merci pour tout, mes sœurs.

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