Photo : Arpad Nagy. Conférence ARC 2025.
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo :
L’année dernière, lorsque je suis allée en Hongrie, j’ai vécu une expérience très intéressante. En prenant le bus, en marchant dans la rue, tout le monde parlait hongrois. C’était vraiment bizarre. Ayant grandi au Canada, je ne parlais hongrois qu’avec ma famille et mes amis, et je n’entendais presque jamais parler hongrois en public. Quand c’était le cas, c’était une expérience exaltante.
Cette semaine, je participe à la conférence de l’ARC à Londres, en Angleterre. L’ARC, ou Alliance pour une citoyenneté responsable, est un mouvement qui a été créé en grande partie grâce aux luttes de Jordan Peterson ici au Canada. Ce mouvement a pour objectif de créer une nouvelle vision de l’humanité, différente de celle qui nous est imposée actuellement.
Si j’ai parlé de mon expérience en Hongrie, c’est parce que j’ai ressenti la même chose ici, à la conférence de l’ARC. Au Québec, au Canada, dans la sphère publique, il est très rare que je parle à des gens qui partagent mes valeurs. Chaque fois que j’y parviens, c’est un vrai bonheur. J’ai l’impression de ne pas être seul. Ici, à l’ARC, c’est tellement bizarre ! Toutes les personnes à qui je parle partagent la plupart (si ce n’est la totalité) de mes valeurs et de mes convictions ! C’est très rafraîchissant d’en faire l’expérience.
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Photo : Arpad Nagy. Arpad avec Nejc et Nuno, deux pro-vie slovènes à la Conférence ARC 2025.
Cet événement a rassemblé plus de 4000 personnes de près de 100 pays. Les thèmes des conférences abordent tous les aspects de la vie. Bien qu’il n’y ait pas encore eu de conférence traitant spécifiquement de la réalité de l’avortement dans le monde, certains des orateurs et présentateurs ont clairement exposé une vision pro-vie pour notre société.
Photo : Arpad Nagy. Réunion pro-vie le dimanche soir avant la conférence ARC.
Dimanche soir, avant la conférence, nous avons organisé une réunion non officielle des participants pro-vie du monde entier. Il y a eu plusieurs présentations, de la pizza et une bonne occasion de nouer des liens entre les pro-vie de nos pays respectifs. Beaucoup d’entre nous ont partagé un sentiment commun. Nous devons nous efforcer de mieux travailler ensemble sur la scène internationale. Le lobby pro-avortement est puissant et bien implanté dans le monde entier. Et nous devons être plus efficaces pour nous soutenir les uns les autres.
J’ai eu le privilège de m’asseoir avec quelques collègues pro-vie. Un pro-vie du Honduras, une activiste de l’Ouganda, un pro-vie de Slovaquie, le fondateur d’une organisation pro-famille bulgare très performante, plusieurs collègues pro-vie allemands et britanniques et bien d’autres encore. J’ai également eu l’occasion de parler à de nombreuses personnes qui ne sont pas totalement pro-vie. Après une conversation ce matin, une dame m’a dit qu’elle n’avait jamais envisagé de participer à la marche pour la vie dans son pays, mais qu’elle pensait maintenant le faire. J’ai pu parler à de nombreuses personnes de ce qui se passe ici au Canada avec notre législation désastreuse sur l’avortement et l’euthanasie. Je dirais que la majorité des participants respectent profondément le caractère sacré de la vie et que nous pouvons avoir un dialogue constructif avec n’importe qui ici.
Photo : Arpad Nagy. Rencontre avec Katalin Novak.
Photo : Arpad Nagy. Avec Anabelle et Eva, activistes pro-vie en Ouganda.
J'aurai d'autres anecdotes, photos et vidéos à partager la semaine prochaine. Que Dieu vous bénisse.