M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, des planqués moralisateurs...

(Café Les Deux Magots, où les poseurs réfléchissaient aux moyens de devenir célèbres...)

(Photo :  Damien [Phototrend.fr] sur flickr.com, licence creative commons)

Sur le site de L'aut'Journal du 19 juin 2014, l'auteure Micheline Lachance fait une revue des récentes parutions livresques, dont celle du livre de Andreï Makine, Le pays du lieutenant Schreiber, qui exprime l'indignation de l'auteur devant l'indifférence des Français à la biographie parue précédemment d'un vétéran de l'armée française. Micheline Lachance écrit :

Son récit égratigne au passage les intellectuels — Sartre, de Beauvoir, Camus — qui se divertissaient pendant que les chambres à gaz marchaient à plein régime. «Je ne les juge pas, l'assurait Schreiber. Qu'ils aient festoyé pendant que les autres allaient au casse-pipe, c'est leur affaire. [...] Sauf que ces planqués-là, après la guerre, n'arrêtaient pas de nous donner des leçons de morale.»

Servan-Schreiber est ici encore très généreux. Si seulement ces « écrivains » nous avaient du moins donné des leçons de morale, plutôt que leurs réflexions pompeuses et leurs idéologies désincarnées, ce moralisme idéologique de personnes qui n'avaient pas levé le petit doigt pour venir en aide aux personnes dans le besoin, et qui se permettaient d'attaquer tout un chacun, jusqu'à Dieu le Père, de ne pas être intervenu pour se substituer à leur absence d'implication concrète...

La vie d'un Servan-Schreiber, celle d'une petite vieille, une mère Teresa, plus que les paroles, illustrent toute la vacuité de ces vies de « philosophes », préoccupés avant tout de se faire un « nom » dans l'histoire. Peu importe l'imbécillité des propos, s'ils procurent la gloire, en avant ! Nous sommes très loin ici de l'humilité d'un Frédéric Ozanam alliant le travail intellectuel et l'exercice de la charité auprès des démunis...

Sartre seul, à la fin de sa vie, reconnaissait qu'il s'était laissé porter par la mode environnante, par ce que les médias voulaient entendre... Du moins pouvons-nous ne pas oublier, l'honnêteté de ces derniers mois de vie.

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire