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"Deux autres années de simulacres de protection des droits de l'homme"

Sur le site de C-Fam du 8 juin 2012:

(Navi Pillay, Haut Commissaire aux droits de l'homme)

 

WASHINGTON, DC, 8 juin (C-FAM) C’est dans un brouhaha de critiques sur la manière d’ordonner les priorités que Navi Pillay, le numéro 1 des droits de l’homme onusien, a lancé le mois dernier une vidéo sur « l’homophobie et la transphobie ». Dans cette vidéo, elle y conjure les Etats membres d’abroger les législations et pratiques « discriminatoires ». Elle appelle aussi toutes les personnes à « combattre les comportements homophobes » par l’éducation des enfants et des adultes.

Les dirigeants des Etats-Unis et les organisations militantes des droits de l’homme ont critiqué Mme Pillay pour son échec dans la dénonciation des abus les plus graves dans le monde. Les députés américains ont appelé l’administration Obama à revenir sur l’extension de son mandat de deux ans, pour son manque de fermeté à l’égard des violateurs des droits de l’homme. Les organisations militantes ont publiquement désavoué Mme Pillay en 2010 pour avoir cédé aux pressions de la Chine et avoir décliné l’invitation à la cérémonie de remise du Prix Nobel de la Paix au dissident politique en captivité, Liu Xiaobo.

Il y a deux semaines, les Etats-Unis avaient déjà failli bloquer la reconduction de Mme Pillay au poste de Haute Commissaire, et critiqué son bilan par rapport aux violations des droits de l’homme – hors du domaine de l’IVG et de l’homosexualité. L’administration Obama a consenti à un compromis, en acceptant que Mme Pillay soit reconduite dans ses fonctions pendant seulement deux ans au lieu de quatre. Le représentant des Etats-Unis, Ileana Ros-Lehtinen, commentant sa reconduction, déclarait : « L’ONU continuera encore deux ans son simulacre de protection des droits de l’homme. » Les membres de l’administration Bush avaient déjà exprimé leur inquiétude il y a quatre ans, lorsque Mme Pillay avait été pressentie pour le poste, à cause de son soutien à la cause de l’avortement.

La vidéo a été mise en ligne par le Bureau du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme le 7 mai dernier, pour la « journée internationale contre l’homophobie et la transphobie ». Œuvre réalisée par un professeur canadien en 2004, l’initiative se distingue de la Journée pour la journée de la « marche des fiertés LGBT ». Le thème de cette année était : « Combattre l’homophobie et la transphobie DANS et PAR l’éducation ».

La journée de la « marche des fiertés », pour « LGBT Pride », est une journée de manifestation où les personnes engagées dans le comportement gay, lesbien, bisexuel et transgenre proclament leur fierté d’être comme ils sont. La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHO) a pour but de montrer du doigt « l’homophobie » comme un phénomène honteux et qui devrait être « déconstruit dans sa logique sociale et combattu ouvertement » dans les institutions, les écoles et les quartiers.

Les autres agences de l’ONU et gouvernements ont participé à cette journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, la gratifiant de leurs déclarations et initiatives visant les écoliers.

L’UNESCO vient de publier son dossier pédagogique, qui contient des activités élaborées pour des enfants du primaire et du secondaire ( de 6 à 13 ans) pour remettre en questions les caractéristiques masculines et féminines, et dialoguer sur l’attirance envers les personnes de même sexe, et les brimades scolaires.

Des députés européens ont publié une vidéo, inspirée par la campagne anti persécution crée par le chroniqueur Dan Savage, mettant en scène des politiciens qui affirment en 17 langues qu’ils travaillent pour que « ça s’améliore » (« It Gets Better »). Dan Savage est un militant homosexuel américain qui s’est récemment distingué lors d’un discours public contre les discriminations où il commentait la Bible de manière gravement blasphématoire. Lorsque les étudiants chrétiens ont quitté la salle, il les a ouvertement humiliés en public.

La représentante officielle du département d’Etat des Etats-Unis, Anne Richard, a pour sa part fait un discours sur la « peste de l’homophobie » le 17 mai dernier, affirmant que les « réfugiés et demandeurs d’asile LBGT sont une population prioritaire pour les Etats-Unis ».

L’homophobie et la transphobie sont définis par les militants comme de l’expression de la haine à l’encontre de personnes qui sont ou se croient homosexuelles ou transgenres. Les militants considèrent cette expression de haine comme une forme de violence fondée à caractère sexiste.

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