M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

94 enfants à naître éliminés par décongélation en Italie

Le site Genethique.org du 2 avril 2012 nous apporte cette triste nouvelle:

(Hôpital San Flippo Neri)

Par un communiqué daté de samedi, 31 mars 2012, l'hôpital San Filippo Neri de Rome a annoncé que le centre de procréation médicalement assisté a perdu "94 embryons, 130 ovocytes et cinq échantillons de sperme".
D'après l'hôpital, l'incident trouverait son origine dans le dysfonctionnement du système de refroidissement à l'azote liquide. Plus précisément, il y aurait eu "une hausse de la température due à la baisse du niveau d'azote, dont le réservoir s'est vidé".

Le Ministre de la santé Italien, Renato Balduzzi, a demandé qu'un rapport soit établit à la suite d'une inspection prévue le 3 avril prochain. Selon l'agence de presse ANSA, le directeur de l'hôpital a déclaré avoir "présenté un recours au parquet de Rome et [...] mis en cause l'entreprise responsable de la manutention de l'installation de cryoconservation".

Laissez un commentaire

688 enfants sauvés!

688 enfants ont pu être sauvés de l'avortement par les 40 jours pour la vie!!!

Un article paru sur le site Riposte Catholique du 2 avril 2012:

 

C’est la magnifique information que nous transmettait hier, dimanche des Rameaux et dernier jour de la campagne de Carême des 40 Days for Life, la coordination américaine de la campagne : à cette date, au moins 688 bébés ont été sauvés de l’avortement grâce à la présence, aux prières et au jeûnes de dizaine de milliers de pro-vie qui se sont relayés 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 dans 258 grandes villes des États-Unis et de quelques métropoles à l’étranger. Mais, comme l’indiquait le communiqué daté du 1er avril des 40 Days for Life, ce nombre de bébés sauvés de l’avortement, le plus haut à ma connaissance jamais enregistré de toutes les précédents campagnes : « De nombreuses campagnes locales sont toujours en train de compiler leurs rapports, il est donc hautement probable que ce nombre sera révisé à la hausse au fur et à mesure que notre équipe nationale recevra leurs mises à jour »…

Laissez un commentaire

Une belle histoire dans un CHSLD

Le journal Le Soleil du 1er avril 2012 nous apporte un très beau témoignage sur une fin de vie bien accompagnée, comme elle devrait l'être:

 

 

Avec toutes les histoires d'horreur qu'on entend sur les CHSLD, je juge important de faire le témoignage qui suit.

J'écris ces lignes le 8 mars 2012. Je suis au chevet de ma mère qui quittera ce monde dans les heures ou les jours qui viennent. Elle ne souffre pas puisqu'elle reçoit la médication qui lui permettra de quitter tout en douceur. Le personnel la tourne à chaque heure, en prenant soin de crémer son dos à chaque fois, humecte sa bouche avec autant de dévouement, d'amour et de compassion que si c'était leur propre mère. À chaque fois qu'ils lui font un soin, même si elle est inconsciente, ils disent Mme Montembault, on va vous tourner, on va vous donner votre médication.

On m'a apporté un gros fauteuil, qui devient un lit au besoin, un lecteur CD, une couverture, une cafetière avec du café et tasses, une lampe en cristal de sel pour l'ambiance, des livres et revues. Bref, on a pris soin de moi au-delà de ce que j'aurais pu souhaiter et les derniers moments de ma mère sont à l'image des six années qu'elle a passées ici. Une résidence 7 étoiles.

À notre arrivée, nous avons été accueillies par Marie-Claude, un vrai rayon de soleil. Nous sommes entrées dans un centre d'une grande propreté. Ensuite, nous nous sommes rendues à sa chambre, grande, vitrée, avec la vue sur le fleuve. Partout, à la cafétéria comme au salon, où il y a télévision et livres, ce sont des grandes fenêtres où la lumière éclaire la vie de ces personnes âgées, autant que le personnel remplit leur coeur par leur énergie et leur amour.

Dans un «7 étoiles», on a les menus d'hiver et les menus d'été. C'est avec grand plaisir et l'eau à la bouche que je choisissais avec ma mère. Deux choix de repas le midi, 2 choix pour souper, soupe ou jus, deux choix de dessert, et ce, à chaque jour.

Du temps où elle était bien et avait toute sa tête, sa douceur après le souper était de mettre sa jaquette, de se coucher et de mettre ses écouteurs pour écouter la télé jusqu'à très tard, comme lorsqu'elle était chez elle.

Au fil des années, ma mère, toute déformée par l'arthrite rhumatoïde, perd ses facultés. Comme elle ne marchait pas et qu'elle pesait 70 lb, on lui a fait un fauteuil roulant adapté avec un coussin qui empêche les plaies sur ses fesses et facile à rouler pour ses mains déformées. Lorsque la démence s'est installée, un jour elle a oublié qu'elle ne marchait pas, elle a enjambé son lit et elle est tombée. Elle a été transportée à l'hôpital, heureusement, pas de fracture. Alors, le branle-bas de combat, on change son lit. Un lit qui descend jusqu'au sol. On y ajoute un matelas de sol collé en permanence du côté gauche et un qu'on ajoute du côté droit lorsqu'elle se couche. Comme ses os lui font mal, on installe le lève-patient pour la transporter de son fauteuil roulant à son lit, comme une petite cigogne. Aucune souffrance.

Je me souviens aussi lorsque ma soeur est décédée subitement à l'âge de 47 ans et que les funérailles étaient à Montréal et qu'elle n'avait pas la force d'y assister, Guylaine, une préposée qui était en congé cette journée là, était venue passer l'après-midi avec elle.

Quel cadeau, quel privilège où durant ces 6 années, j'ai pu être à mon travail, vaqué à mes nombreuses occupations, m'occuper de mes enfants, pendant que des anges s'occupaient de ma mère. À la moindre égratignure ou petit bleu, on m'appelait, on m'avisait.

En plus de tous ces soins, le personnel prenait le temps de la peigner, de lui mettre son rouge à lèvres et son fard à joues. Ma mère portait des culottes gériatriques. Jamais je n'ai senti une quelconque odeur d'urine. Aucun médicament n'est donné inutilement contrairement aux discours véhiculés : qu'on les endort pour avoir la paix.

On cherchait toujours plus pour égayer la vie des patients. La zoothérapie, un petit oiseau, bref, c'était plein de vie. Toutes les fêtes étaient soulignées.

Ma mère nous a quittés le 10 mars, tout en douceur. C'était un moment de grâce. Je n'étais pas dans une chambre de mourant, mais dans un espace d'amour et de vie. Jusqu'à son dernier souffle, elle a été accompagnée et supportée par des anges. Ma mère vivait dans un «7 étoiles», n'ayant que pour seul revenu la Rente du Québec et son fonds de pension du fédéral. Ce milieu de vie s'appelle le CHSLD Chanoine-Audet, situé à Saint-Romuald.

Lorsqu'à nous serons âgés à notre tour et dans l'incapacité de rester chez soi, je nous souhaite à tous d'avoir la chance de terminer nos jours dans ces conditions, qui sont au-delà de ce qu'on peut souhaiter. Dans ces conditions que chaque humain en fin de vie mérite. Dans le respect et la dignité.

Jamais je n'oublierai le dévouement et l'amour de tous ces êtres de lumière qui ont accompagné ma mère jusqu'à la toute fin et m'ont plus que supportée dans ce moment difficile. À Danielle, Guylaine, Jean-François, Linda, Lisette, Pascale, Dr Lapierre, Dr Morneau, Louise Doucet, chef d'unité, et tous ceux et celles que j'ai moins connus, du plus profond de mon coeur, un gros merci!

Manon Pelletier, fille de Françoise Montembault

Laissez un commentaire

Le soutien des malades à domicile, une solution de rechange à l'hospitalisation?

Les patients passent de l'urgence surchargée à la demande d'euthanasie, alors que les solutions plus humaines ET plus économiques existent. Il s'agit des soins palliatifs et des soins à domiciles. Ariane Krol dans un article paru dans le journal La Presse du 2 avril 2012 nous explique la situation:

Encombrement des urgences, des lits d'hôpitaux et des centres de réadaptation, épuisement des proches... Le sous-financement des services de soutien à domicile coûte cher, démontre la Protectrice du citoyen. Québec aurait intérêt à en parler un peu moins et à en faire un peu plus.

Entre rester chez eux et vivre en institution, la grande majorité des Québécois préfèrent la première solution. Ça tombe bien, c'est la moins coûteuse pour le système de santé. L'État, cependant, doit remplir sa part du contrat. Or, on est loin du compte. Québec économise sur le dos des citoyens, montre le rapport publié vendredi par la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain.

Son bureau a reçu 142 plaintes durant les neuf premiers mois de 2011-2012, soit 60% de plus que durant toute l'année 2009-2010. La proportion de plaintes qui se sont révélées fondées a aussi beaucoup augmenté.

Le Protecteur a donc fait enquête sur le soutien à domicile à long terme, comme l'aide à l'hygiène, à l'alimentation ou aux tâches ménagères. Le système de santé comprend-il l'importance de ces interventions non médicales? On se le demande. Services inégaux d'une région à l'autre, très inférieurs aux besoins diagnostiqués ou supprimés arbitrairement. Patients en attente depuis des années, ou refusés sous toutes sortes de prétextes... Les injustices abondent.

Elles ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat des directives officielles des centres de santé et de services sociaux, conçues pour l'atteinte du déficit zéro. Ce qui n'empêche pas les politiciens et les gestionnaires de la santé de nous vanter les mérites du maintien à domicile, présenté comme le remède à tous les maux du système.

Le dernier budget Bachand en a rajouté une couche, annonçant des millions supplémentaires pour les services à domicile. Encore faut-il que le chéquier suive les communiqués. Ce qui, pour l'instant, n'est pas toujours le cas. Les annonces faites dans la dernière année sont inférieures aux 150 millions promis par Jean Charest pour accroître les soins à domicile et créer des places en hébergement, a constaté récemment notre collègue Tommy Chouinard. De plus, les sommes annoncées n'ont pas été versées en entier aux agences régionales.

Coupant court au brouhaha, le Protecteur du citoyen a demandé à la Santé de calculer combien d'argent serait nécessaire pour répondre aux besoins, de planifier ces sommes et de l'informer de la façon dont elles seront dépensées.

Neuf ans après sa création, la politique québécoise de soutien à domicile demeure grossièrement sous-financée. Pas étonnant qu'on tarde à en voir les résultats. Si on fournit seulement une fraction de l'aide dont un malade chronique a besoin pour vivre chez lui, et qu'on lui coupe ces services sans crier gare, il ne faut pas s'étonner qu'il aboutisse à l'urgence.

Laissez un commentaire

Sa belle Marie, trisomique 21 et rayon de soleil dans sa vie

Un superbe témoignage paru dans le journal Le Devoir du 31 mars 2012:

 

 

 

Marie, ma fille, ma belle adolescente... Tu auras 17 ans le 19 avril prochain. Comme la vie va, comme le temps est bon et nous donne, jour après jour, la chance de nous connaître mieux, de nous aimer encore plus. Tu es arrivée dans ma vie le jour de mes 29 ans. J'avais tout préparé: ta chambre, mon cœur de maman, une belle vie heureuse avec un papa qui t'aime et t'ouvre grands les bras.

Mais tu es arrivée avec un petit quelque chose en plus, un chromosome accroché bien malgré nous à la 21e paire... Tu es porteuse d'une trisomie 21. Ce fut un choc. Ton père et moi avions du mal à comprendre pourquoi la vie nous présentait cette épreuve. Et puis, tout doucement, tu es venue te blottir dans mes bras et notre fabuleuse histoire d'amour a commencé. Tu m'as regardée droit dans les yeux et j'ai senti que tu me demandais de t'aimer comme tu étais et qu'ensemble, nous franchirions les obstacles un à un, avec la conviction que ta vie serait remplie, valorisante et ancrée dans notre communauté.

Le temps a fait son oeuvre. Un frère et une soeur sont venus dans ta vie. Comme tu es une soeur aimante et attentive pour eux! Malgré les petites chicanes d'une famille pleine de vie, ils te le rendent bien. Par ta seule présence, tu nous as permis de nous révéler à nous-mêmes, tu as fait de nous des personnes plus ouvertes, plus tolérantes, plus respectueuses des différences.

Nous t'en serons toujours reconnaissants, ma belle Marie.

Prendre ta place, celle qui te revient

Tu as fréquenté la garderie avec beaucoup de bonheur. Tu aimais tellement jouer avec tes amis et apprendre mille choses qui t'auront été très utiles sur le chemin de l'école primaire. Avec ces mêmes camarades, tu as fait ton entrée à la grande école comme les enfants de ton âge. Dans cette école de quartier, tu as appris à lire, à compter et à prendre de l'autonomie. En retour, tu as laissé ta marque dans cette école et auprès de ces élèves qui seront certainement beaucoup plus réceptifs aux personnes qui vivent comme toi avec une déficience intellectuelle.

Tu étais un petit rayon de soleil et sur ton passage, bien des adultes ont dû remettre en question leur approche face aux enfants ayant des besoins particuliers. Crois-moi, Marie, il y en a des adultes qui ont du mal à comprendre que tu n'enlèves rien à personne mais que tu souhaites juste prendre ta place, la place qui te revient...

Et aujourd'hui, tu es au secondaire. Tu continues de nous épater. Comme un coffre aux trésors, tu nous fais découvrir toutes les facettes de ta personnalité, tes forces et ta détermination afin de franchir les obstacles.

Dépistage prénatal

Mais au même moment où tu poursuis ta route avec toute l'énergie qu'on te connaît, notre société bien-pensante considère Marie que ta vie ne vaut rien... Bien entendu, on ne l'exprime pas ainsi. On met en place un programme public de dépistage prénatal de la trisomie 21 afin de permettre aux femmes enceintes de connaître la probabilité que leur bébé soit porteur de cette «tare génétique».

Si ces tests étaient faits afin de permettre de contrer les effets du chromosome supplémentaire et de guérir ces enfants à naître, je ne pourrais que louanger cette initiative. Bien malheureusement, il n'en est rien. C'est bien pour les éliminer et «épargner» à la société ces personnes handicapées qui ultimement sont perçues comme coûtant beaucoup trop cher et rapportant trop peu.

Le 16 avril prochain, c'est au tour de la région de Laval de déployer ce programme public, la ville où nous vivons. En 2012, on veut dépister la trisomie 21 mais, dans les prochaines années, ce sera le tour de quelle différence? Que dira le corps médical à toutes ces futures mamans qui seront inquiétées très souvent pour rien? Est-ce que les enfants dans le ventre de leur mère devront recevoir l'aval de la médecine pour avoir le droit de vivre? Quoi te dire face à la société qui te crie haut et fort que, si elle avait eu la possibilité il y a 17 ans de dépister ta différence, tu ne ferais pas la joie de ta famille aujourd'hui?

Regarde-moi bien, Marie... Dans mes yeux tu verras tout l'amour d'une mère pour sa fille. Tu oublieras peut-être que les humains sont calculateurs et intransigeants. Il faudra encore se battre et prouver la pertinence de ta venue en ce bas monde. Et si seulement on prenait la peine de savoir qui tu es, peut-être que les savants calculs de nos décideurs sur les coûts/bénéfices prendraient le large? N'est-il pas vrai qu'une société civilisée, c'est une société qui accueille et prend soin des plus vulnérables?

***

Anik Larose - Mère de Marie Bélanger

Laissez un commentaire

Votre assurance santé rembourse-t-elle la pilule du lendemain et le stérilet?

Le peuple américain est en guerre contre son gouvernement pour qu'il respecte la liberté de conscience et n'oblige pas les communautés religieuses, les compagnies, et les assureurs à rembourser obligatoirement la contraception et la pilule du lendemain qui a des propriétés abortives. Qu'en est-il ici au Québec?

Si vous consultez la police d'assurance du plus plus grand assureur Québécois, les caisses Desjardins, vous pouvez lire comme frais remboursables:

"Les contraceptifs oraux ou stérilets fournis par un pharmacien ou par un médecin. Les frais admissibles engagés pour des stérilets sont limités à 50$ par année civile, par assuré."

Le remboursement de la contraception, serait obligatoire au Québec, mais le stérilet, en empêchant la nidation de l'ovule fécondé, produit un avortement dans les premiers stades de la grossesse.

Renseignez-vous pour ne pas payer par votre police d'assurance pour les avortements des autres! Si le remboursement de la contraception est obligatoire pour toutes les polices d'assurances, il n'en va pas de même pour le stérilet. Et n'hésitons pas à changer pour une police d'assurance qui respecte les enfants à naître!

Laissez un commentaire

Une jeune italienne traumatisée d'avoir expulsé, le lendemain de son avortement, un enfant à naître...

Le site de Riposte Catholique du 29 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

A Rome, une très jeune femme a subi un avortement pour cause de « malformation grave du fœtus » – mais elle a retrouvé l’enfant dans son slip, chez elle, au lendemain de l’intervention. L’avortement avait eu lieu à l’hôpital San Camillo-Forianini et s’était apparemment « bien » passé. La jeune femme avait obtenu son billet de sortie l’après-midi même. Une fois chez elle, elle avait ressenti de fortes douleurs mais les avait supposées normales et s’était couchée sans y prêter davantage attention. Le lendemain, elle était allée aux toilettes dès son réveil, pour faire la traumatisante découverte : son tout petit enfant était là, dans son slip. Elle s’était aussitôt évanouie.

Elle a été aussitôt secourue par sa famille. Toujours sous le choc, elle a recueilli le fœtus dans une boîte et s’est rendue dans un hôpital – un autre, elle n’avait plus confiance – où elle a dû recevoir nombre de soins dont la nature précise n’a pas été divulguée, sinon qu’il a fallu traiter entre autres le traumatisme qu’elle souhaite maintenant à tout prix oublier.

L’avocat de la jeune femme a rendu l’affaire publique sur l’antenne de Radio Radio et une enquête a été ouverte auprès de l’hôpital qui avait commis l’erreur – mais qui affirme que les vérifications d’usage avaient bien été faites.

La presse italienne parle d’« événement tragique », de « choc » et de « traumatisme ». On ne peut pas lui donner tort. Mais la tragédie consiste simplement, pour elle, en ce que la jeune maman a vu son tout petit mort après qu’elle eut décidé qu’il devait mourir. Pas un « amas de cellules », pas une masse de chair informe, ni même déformée par la « malformation », ou des tissus expulsés : non, un tout petit être humain, son bébé dont la mort est tragique, et non la présence aux yeux de sa mère.

Laissez un commentaire

Communiqué sur l'euthanasie de l'Assemblée des Évêques du Québec : changer les expressions ne modifie pas la réalité

Le site de l'assemblée des Évêques Catholiques du Québec nous apporte cette information:

 

 

 

Montréal, le 29 mars 2012. - La commission spéciale Mourir dans la dignité vient de publier son rapport suite à la consultation des experts et à la consultation générale sur les soins de fin de vie. Consciente que cette question est un enjeu sociétal de première importance, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec a présenté un mémoire devant la commission en juin 2010. Ce mémoire se conclut de la façon suivante : « Nous souhaitons que la Commission propose des recommandations qui aideront effectivement à rendre la fin de vie la plus humaine et la plus humanisante possible, tant pour les individus que pour notre société. Nous pensons que ce sera le cas si cette fin survient à son heure : pas avant par euthanasie ou aide au suicide, pas après à cause d’acharnement thérapeutique. » Cette prise de position en vue du bien commun ne signifie nullement que nous soyons insensibles à la souffrance de plusieurs de nos frères et sœurs.

Alors que nous sommes heureux de constater que les membres de la Commission recommandent un plus grand accès aux soins palliatifs pour toute la population, nous nous dissocions des recommandations qui proposent de modifier les lois « afin de reconnaître l’aide médicale à mourir comme un soin approprié en fin de vie ». Le fait de changer les expressions « suicide assisté et euthanasie » par « aide médicale à mourir » ne modifie pas la réalité.

L’Assemblée des évêques catholiques du Québec continue d’approfondir cette question et jugera des moyens pertinents d’intervention à utiliser afin que le gouvernement prenne en considération les exigences du respect de la vie qui ont été exprimées avec force tout au long de la démarche de la commission. En cette matière, les conséquences morales et éthiques sont nombreuses.

Laissez un commentaire

Un nouveau film sur l'avortement : "October Baby"

Ce film qui raconte l'histoire d'une survivante de l'avortement, est déjà présenté aux États-Unis. Nous l'attendons avec impatience pour le Canada.

http://www.youtube.com/embed/L52Lciaui4o

Laissez un commentaire

Vouloir tout connaître de l'enfant à naître...

Un article publié sur le site genethique.org du 28 mars 2012 nous apporte cette réflexion sur notre attitude face à l'arrivée d'un nouvel enfant et ces possibles imperfections:

(Dr Myriam Szejer) 

Les moyens utilisés pour permettre la surveillance médicale de la grossesse n'ont cessé de se sophistiquer avec le développement des connaissances scientifiques sur le fœtus. Si ces moyens ont permis d'améliorer la santé de la mère mais également celle de l'enfant, ils suscitent de nombreuses questions parmi lesquelles l'importance ou non de "tout savoir de son bébé à naître".
Pour Myriam Szejer, pédopsychiatre et psychanalyste, fondatrice de l'association "La cause des bébés", association de professionnels constituée autour de l'accueil fait aux bébés, on "ne laisse plus les mères rêver tranquillement au bel enfant qu'elles sont en train de fabriquer. C'est comme si [...] à chaque rendez-vous, elles devaient venir chercher un certificat de conformité, le feu vert pour continuer la grossesse". A chaque examen, il y a "l'anxiété [...]de ne pas réussir l'épreuve du bébé parfait, de la mère parfaite". Elle ajoute que si "médicalement " il est "intéressant de pouvoir explorer, prévenir, soigner, voire guérir", elle note que "le psychisme maternel est plus ou moins équipé pour résister à cette exigence de bébé parfait que demande la société".
Par conséquent, Catherine Mathelin, psychologue dans les services de pédopsychiatrie et réanimation néonatale des hôpitaux de Saint-Denis, considère qu'il faudrait adapter la surveillance médicale de la grossesse à la mère, selon que cette surveillance "fragilise" ou au contraire "rassure énormément" la mère.
Aujourd'hui, la liste des maladies que l'on peut identifier s'accroît plus rapidement que celles que l'on peut soigner. De plus, la volonté de bien soigner, "le principe de précaution" ou encore l'inquiétude d'être attaqué par les parents en cas de problème qui n'aurait pas été décelé, incitent les médecins à prescrire davantage d'examens. Or, selon Myriam Szejer, lorsque les premières analyses sont effectuées, l'attente "peut être dévastatrice" car "les mères dont le bébé est 'potentiellement' atteint mettent leur grossesse comme entre parenthèse en attendant les résultats, ne portent plus leur bébé de la même façon". Et elle ajoute qu' "une fois rassurée, leur angoisse ne s'apaise pas complètement. Elles continuent à considérer l'enfant comme 'potentiellement' malade, y compris longtemps après la naissance".
Ainsi, si le dépistage prénatal peut permettre le traitement de certaines maladies in utero, cela n'est pas le cas pour toutes, comme la trisomie 21, dont la détection aboutit très généralement à une IVG.
 

Laissez un commentaire