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Pourquoi tant de célébrités révèlent-elles soudainement qu’elles ont avorté leurs enfants ?


Britney Spears.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rocor/Wikimedia Commons

24 novembre 2023 (LifeSiteNews) — C’est l’année des mémoires sur l’avortement.

Dans ses mémoires intitulés Paris, publiées plus tôt cette année, Paris Hilton, première personne « célèbre en raison de sa célébrité », a révélé qu’à l’âge de 22 ans, elle s’était fait avorter. Hilton était — et est toujours — membre de l’une des familles les plus riches du monde. À 22 ans, elle était déjà sur la voie de la célébrité :

En novembre 2003, après le tournage de la première saison de The Simple Life et avant sa diffusion, je vivais le meilleur temps de ma vie. L’émission a commencé à faire parler d’elle. Ma co-vedette Nicole Richie et moi travaillions, nous nous montrions, nous faisions des entrevues. Je sortais en boîte presque tous les soirs, posant pour les paparazzis, parlant à tout le monde de cette série folle et merveilleuse sur le point de sortir, promettant à chacun qu’il serait époustouflé.

Je faisais la navette entre New York et Los Angeles, travaillant sur le tapis rouge lors des premières et des remises de prix, et où que j’aille, l’armée grandissante de paparazzi me suivait. Je vivais un moment d’enfant sauvage, et c’était en quelque sorte glorieux. Tout s’est effondré lorsque j’ai réalisé que j’étais enceinte à 22 ans.

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Hilton était certaine de ne pas être prête. Son petit ami de l’époque, comme on pouvait s’y attendre, était du même avis. C’est ainsi que le bébé a dû mourir :

Le choix d’un avortement peut être une agonie intensément privée qu’il est impossible d’expliquer. La seule raison pour laquelle j’en parle maintenant, c’est que tant de femmes y font face et qu’elles se sentent tellement seules, jugées et abandonnées. Je veux qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules et qu’elles ne doivent d’explication à personne. Quand il n’y a pas de bonne façon de faire, la seule chose qui reste, c’est ce qui est. Ce que vous savez que vous devez faire. Et vous le faites, même si cela vous brise le cœur.

Aujourd’hui, écrit Hilton, elle « repense à tout cela avec tristesse, même si je sais que j’ai fait le bon choix ». Elle a eu des « pensées du genre : et si j’avais tué ma Paris ? » Mais elle est certaine que « je n’étais en aucun cas capable d’être mère » et que « le nier aurait mis en péril la famille que j’espérais avoir à l’avenir, à un moment où je serais en bonne santé et guérie ». Des années plus tard, Hilton a acheté cette famille en recourant à la fécondation in vitro et en louant l’utérus d’une mère porteuse. Des dizaines de milliers de dollars plus tard, elle a reçu son fils Phoenix Barron Hilton Reum. Elle ne dit pas combien de ses frères et sœurs sont morts au cours du processus.

L’actrice Kerry Washington a également publié une autobiographie cette année, intitulée Thicker Than Water : A Memoir, et y parle de son propre avortement. Comme Hilton, elle utilise son expérience personnelle pour défendre l’avortement en général, écrivant que la vie est compliquée et qu’elle n’aurait jamais imaginé qu’elle se trouverait dans une clinique d’avortement, « livrant mes entrailles à un aspirateur chirurgical ». C’est son bébé qui a été livré à cet aspirateur, mais les très courtes vies des enfants avortés sont des fantômes qui rôdent en marge des mémoires, leur mort n’étant qu’un moment d’apprentissage pour le personnage principal. Washington s’est fait avorter à la fin de la vingtaine, alors qu’elle était déjà une actrice renommée et couronnée de succès. Elle est célèbre pour une scène, dans Scandal, où son personnage se fait avorter, littéralement, sur l’air de « Sainte Nuit ».

La comédienne Leslie Jones du Saturday Night Live a publié Leslie F***ing Jones : A Memoir en septembre. Elle est fière de ne pas avoir d’enfant et a lancé de nombreuses tirades virales contre les législateurs pro-vie, dont une où elle portait une chemise avec une flèche pointant vers le bas et le mot « Mine » (Mien) sur le devant. Jones écrit qu’elle a subi trois avortements entre 18 et 27 ans et qu’elle s’en servait comme moyen de contraception (elle admet que c’était une mauvaise idée). Cela ne lui a rien appris sur la tragédie de l’avortement, si ce n’est qu’il était, à ses yeux, nécessaire. Sans l’avortement de ces trois bébés, elle ne serait peut-être jamais devenue une humoriste de télévision qui fait des blagues rageuses sur les lois protégeant les enfants à naître contre l’avortement. Elle précise que le compromis en valait la peine pour elle.

Enfin, dans The Woman in Me, Britney Spears a décrit l’avortement brutal qu’elle a subi à la demande de son petit ami de l’époque, Justin Timberlake, qui refusait désespérément d’être père. Spears voulait garder l’enfant, mais elle a cédé à la pression ; c’est allongée sur le sol de la salle de bain, sanglotant, qu’elle expulsa son bébé dans le sang après avoir pris des pilules abortives, car le célèbre couple avait peur d’aller dans un hôpital ou une clinique par crainte d’être reconnu. Bien qu’ils gagnent des dizaines de millions de dollars, ils n’étaient pas « prêts », eux non plus, à avoir des enfants. La femme en Spears voulait garder le bébé ; le bébé de Spears est mort parce que Timberlake a refusé d’être père.

Les célébrités racontent leur histoire d’avortement pour normaliser une « procédure » qui est au centre de luttes politiques féroces dans tous les États-Unis de l’après-Roe. Mais ces histoires sont en fait révélatrices d’une autre manière. Dans presque tous les cas, l’argent n’était pas un problème. Les parents étaient financièrement à l’aise, certains même riches. Chacun de ces enfants est mort parce que les parents ont insisté sur le fait qu’ils n’étaient « pas prêts » d’une manière ou d’une autre, malgré le fait qu’ils étaient des adultes financièrement à l’aise. Chacun d’entre eux s’est engagé dans l’acte de procréation alors qu’il ne voulait pas d’enfant ; chacun d’entre eux a succombé si complètement à la mentalité contraceptive que les enfants qui sont arrivés naturellement après ces actes de procréation ont été traités comme un choc indésirable, comme s’il était en quelque sorte anormal que les rapports sexuels aboutissent fréquemment à des bébés.

Et par inadvertance, chacun de ces mémoires d’avortement nous apprend quelque chose de profond sur notre culture et l’Homme — non pas que l’avortement est normal, au contraire, mais son pourquoi : nous sommes tellement brisés que nous avons oublié les faits fondamentaux sur ce que signifie être mère, père et humain.



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