Par Georges Buscemi — Photo : Max Pixel
Mise-à-jour le 15 février, 16h57.
Sodoma, un livre sur l'infiltration gaie de l'Église catholique, vient de paraître.
Selon l'auteur, « "l'homosexualité s'étend à mesure que l'on s'approche du saint des saints ; il y a de plus en plus d'homosexuels lorsqu'on monte dans la hiérarchie catholique. Dans le Collège cardinalice et au Vatican, le processus préférentiel a abouti : l'homosexualité devient la règle, l'hétérosexualité l'exception." »
Je ne peux confirmer, comme semble le faire le livre Sodoma, que le Collège cardinalice ou le Vatican sont principalement composés d'homosexuels. Cependant, suivant le Père Paul Sullins, je peux dire avec une plus grande certitude qu'il y a un taux de 16% d'homosexuels au sein du clergé, ce qui équivaudrait à au moins 8 fois la moyenne de la population en général.
D'ailleurs, nous avons produit dernièrement une vidéo qui démontrait exactement cela, ainsi que les conséquences désastreuses d'une telle réalité:
Ce que je veux surtout faire aujourd'hui est de mettre en garde contre les possibles intentions de cet auteur et de tous les médias de masse qui font tout à coup, à travers ce livre, la promotion d’une thèse jusqu’à maintenant complètement tue, celle de l’infiltration homosexuelle de l’Église.
Jusqu’à maintenant, on a pu prétendre que le problème des abus sexuels au sein de l’Église en était un de « pédophilie », et cela plaisait beaucoup aux médias de masse, qui pouvait allègrement poursuivre leur œuvre de destruction de l’Église en rapportant ces sordides nouvelles. Lorsqu’il fut établi que les victimes étaient à 80 % masculines et pour la plupart post-pubères, et donc que les coupables étaient probablement tous homosexuels, on attaqua, aussi longtemps que l’on pût, les porteurs de cette vérité, les traitant d’homophobes et décriant l’amalgame entre pédophilie et homosexualité...
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Aujourd’hui, il est trop tard : la chat est sorti du sac. Les personnes informées (je ne parle pas du grand public) savent qu’il s’agit d’abus sexuels sur mineurs perpétrés par une clique homosexuelle. Nos adversaires, au pied du mur, auraient trouvés un ultime moyen de virer la chose à leur avantage, par une stratégie à deux étapes : 1) alléguer que les plus gais parmi l’épiscopat sont ceux qui sont doctrinalement « rigides », donc traditionalistes ou conservateurs; 2) Dire que François combat cette même rigidité et reçoit donc constamment des attaques puisqu’il dérange cette mafia conservatrice gaie.
L’auteur, lui-même homosexuel et incroyant, proposerait une solution : puisque c’est l’homosexualité mal-assumée et refoulée des ultraconservateurs qui est à la source du scandale homosexuel, il ne faut pas faire le ménage des homosexuels, mais des... conservateurs !!
Nous comprenons très bien maintenant pourquoi ce livre sera traduit en multiples langues dès sa parution. Nos adversaires savaient qu’ils ne pouvait plus cacher la vérité, donc ils la révèlent au grand jour, mais teintée d'interprétations fautives. Comme quoi le public croira être informé, mais réagira selon les directives contenues implicitement dans le soi-disant « exposé objectif des faits ».
Pour vous en convaincre, lisez cet article complaisant du journal The Tablet, journal catholique de gauche. Normalement ils n’auraient jamais parlé de cette problématique sous l’angle de l’homosexualité, mais maintenant, ils parlent de ce livre en rapportant fidèlement les faits avérés ainsi que leurs interprétations fautives. En passant, cet article a été relayé par Drudge et... la boucle est bouclée, le plan est mis en action, des milliers de lecteurs vont avoir lu l’article du Tablet, etc. Ce livre et sa solution proposée domineront le prochain réunion à Rome sur les abus sexuels sur mineurs (le 21 février), où on risque de décider, à moins de prendre conscience de cette énième manipulation médiatique, que ce sont le « cléricalisme », « l’autoritarisme » et la « rigidité » qui doivent à tout prix être combattus — et non le péché de l’homosexualité au sein du monde et de l'Église.
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