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Il y a une semaine environ, j’envoyai une lettre à la Commissaire à la santé du Québec, Joanne Castonguay, sur les véritables causes des décès survenus en milieu de soins de longue durée au Québec ce printemps. Mon argument, essentiellement, fut le suivant : le gouvernement semble avoir tout intérêt à nous faire penser que la montée fulgurante des décès de personnes vulnérables ce printemps au Québec fût directement le résultat du Coronavirus; or, nous affirmons au contraire que plusieurs autres facteurs expliquent la hausse de décès, tels :
1) une grossière négligence, provoquée entre autres par un manque criant de main d’œuvre dans les établissements de soins de longue durée, lui-même provoqué en large partie par une campagne de peur médiatique semant la panique chez les employés d’établissements pour personnes âgées ;
2) une situation de stress causé par l’isolement et les autres mesures sanitaires, affaiblissant le système immunitaire de personnes déjà très fragiles, les rendant plus susceptibles de succomber à des maladies normalement non mortelles ;
3) une politique de « triage » des personnes aînées, leur refusant en temps de pandémie un accès à des services hospitaliers qu’en temps normal leur serait accordé ;
4) une contamination des établissements pour personnes âgées par des personnes âgées malades et hospitalisées qu’on aurait évacuées des hôpitaux (par la « libération » de 7000 lits, dont 1400 patients malades), en anticipation d’une « vague » de malades plus « prioritaires » qui n’est jamais venue ;
5) une suspension de plusieurs interventions chirurgicales et autres, encore pour motif de « libérer » des lits pour faire face à la crise, pouvant ainsi avoir causé indirectement plusieurs décès ce printemps ;
6) la mise sur pied de protocoles à consonance euthanasique ;
Ceci dit, je demandai à la Commissaire de ne pas tomber dans le piège, et de vérifier la cause des décès de ce printemps avant d’évaluer la performance du système de santé québécois vis à vis du fameux virus. Nous n’avons pas à ce jour reçu de réponse de la Commissaire, mais heureusement, la coroner en chef, Pascale Descary, que nous avions copié à la lettre, avait aimablement répondu qu’elle, aussi, avait lancé une enquête sur la cause des décès de ce printemps en établissements de soins de longue durée et qu’elle avait transmis notre information à son équipe, dont la cheffe pour cette enquête serait Me Géhane Kamel.
Il y a par contre un paragraphe que j’avais décidé de retirer de la version finale de la lettre envoyée à Joanne Castonguay. Ce paragraphe était de nature plus spéculative, sur les raisons pour lesquelles nos dirigeants persisteraient à nous maintenir dans cet état d’alerte constante, pour un virus ayant un taux de mortalité de 2 à trois pour mille infections, soit seulement de 2 à 3 fois supérieur à la grippe.
Voici ce paragraphe :
Finalement, il est de votre devoir d’évaluer l’impact de divers lobbys, intérêts idéologiques et autres sur le système de santé québécois et sa capacité de soigner convenablement la population. Par exemple,
1) quel impact a eu le lobby pharmaceutique dans les décisions prises de ne pas administrer, même de façon préventive, l’hydroxychloroquine et l’azithromycine aux populations vulnérables au covid 19 ?
2) Quel rôle a eu ce même lobby, par l’entremise de ses relais au sein des médias, dans le moussage de la peur en vue de la vente d’un vaccin lucratif, créant sciemment une atmosphère de panique qui a provoqué cette désastreuse désaffection des travailleurs des établissements de soins de longue durée ?
3) Aussi, quel rôle ont joué certains courants idéologiques qui auraient tout intérêt à ce qu’une crise sanitaire aiguë perdure, pouvant ainsi servir de prétexte pour leur « grande réinitialisation » du système politique et économique mondial ?
Voilà autant de questions qui selon nous méritent d’être traitées, car, vous le savez mieux que nous, la santé est un enjeu complexe et plusieurs facteurs, parfois déterminants, ont leur origine à l’extérieur du système de santé à proprement dire.
Gardant en tête ces questions que j’avais formulées, je vous invite à entendre le témoignage du chercheur Dr Roger Hodkinson, lors d’une audience auprès du Conseil municipal d’Edmonton. Un courriel dernièrement m’a été transmis décrivant le contenu-choc de cette intervention, encore présente sur Facebook. En l’écoutant (ou en la lisant) demandez-vous : n’a-t-il pas feu en la demeure ? N'a-t-il pas des raisons pour croire qu'on nous mène sur une galère ? Où allons-nous en tant que société ?
Témoignage
Tout récemment, lors d’une réunion virtuelle du Comité des services communautaires et publics du Conseil municipal d’Edmonton, un homme qui s’est identifié comme étant le Dr Roger Hodkinson a pris la parole (voici l’audio). Il avertissait le comité que ce qu’il allait dire serait « direct et en langage profane, contre-narratif », disant : « n’allez donc pas penser immédiatement que je suis un charlatan ». Il exposa brièvement ses références pour montrer d’où il venait et que ce qu’il allait dire était basé sur des connaissances. J’ai pratiquement transcrit toute sa déclaration, soulignant certains points.
Le Dr Hodkinson se présenta en disant « je suis médecin spécialiste en pathologie, ce qui inclut la virologie. J’ai été formé à l’Université de Cambridge au Royaume-Uni. Je suis ex-président de la section de pathologie de l’Association médicale. J’étais auparavant professeur assistant à la Faculté de médecine, où j’ai beaucoup enseigné. J’ai été président du Comité d’examen de pathologie du Collège royal des médecins [et chirurgiens] du Canada à Ottawa », et « [je suis] actuellement président d’une société de biotechnologie en Caroline du Nord qui vend un test COVID-19. On peut dire que je connais un peu tout cela ».
Il poursuivit ensuite, disant :
L’essentiel réside simplement en ceci : il y a une hystérie publique totalement infondée, alimentée par les médias et les politiciens. C’est scandaleux ! C’est le plus grand canular jamais présenté à un public sans méfiance.
Il n’y a absolument rien qui puisse être fait pour contenir ce virus autre que de protéger les personnes âgées et plus vulnérables. Il ne faut pas y voir autre chose qu’une mauvaise saison de grippe. Ce n’est pas le virus Ebola. Ce n’est pas le SRAS. C’est la politique qui joue à la médecine, et c’est un jeu très dangereux !
Il n’y a aucun acte nécessaire à prendre, à part ce qui a été fait l’année dernière, lorsque nous nous sommes sentis indisposés. Nous sommes restés à la maison, nous avons pris de la soupe au poulet et aux nouilles, nous n’avons pas rendu visite à grand-mère, et nous avons décidé quand nous irions retourner au travail ! Nous n’avons eu besoin de personne pour nous le dire.
Les masques sont complètement inutiles. Il n’y a aucune preuve de leur efficacité, quelle qu’elle soit. Les masques en papier et les masques en tissu représentent simplement de la vertu de façade. Ils ne sont même pas portés efficacement la plupart du temps. C’est tout à fait ridicule ; voir ces malheureux, ces gens sans éducation (je ne dis pas cela dans un sens péjoratif) se promener comme des lemmings obéissant, sans aucune base de connaissances, mettre le masque sur leur visage. La distanciation sociale est également inutile, car le COVID est propagé par aérosols, qui parcourent une trentaine de mètres avant de se déposer.
Et le confinement a eu des conséquences non voulues si terribles. Tout devrait être rouvert demain, ainsi que l’indique la déclaration de Great Barrington que j’ai fait circuler avant cette réunion.
Et un mot sur les tests. Je tiens à souligner que je suis dans le domaine des tests pour le COVID. J’insiste sur le fait que le résultat positif des tests ne signifie pas — souligné au néon — un cas clinique d’infection. C’est simplement une hystérie publique et tous les tests devraient cesser ! Sauf si vous vous présentez à l’hôpital avec un problème respiratoire.
Tout ce qu’il faut faire, c’est protéger les personnes vulnérables et leur administrer dans les résidences qui sont sous votre contrôle 3 000 à 5 000 unités internationales de vitamine B chaque jour, ce qui s’est avéré réduire radicalement la probabilité d’infection.
Et je vous rappelle à tous que, selon les statistiques des provinces, le risque de décès chez les moins de 65 ans est de 1 sur 300 000. Il faut que vous vous en rendiez compte ! L’ampleur de la réponse que vous entreprenez, sans aucune preuve, est tout à fait ridicule, étant donné les conséquences de l’action telle que vous la proposez.
(...) Des suicides, des faillites d’entreprises, des enterrements et des mariages [annulés], etc. Laissez les gens prendre leurs propres décisions. Vous ne devriez plus du tout vous occuper de médecine ! Vous vous faites mener en bateau par le médecin hygiéniste en chef de la province. Je suis absolument scandalisé que cela ait atteint ce niveau. Tout cela devrait s’arrêter demain. Merci beaucoup.
En regardant un peu plus loin dans le passé du Dr Roger Hodkinson, j’ai découvert qu’il avait été pathologiste à Edmonton et président de Malpractice Check. Il a également été président de la Western Medical Assessments pendant plus de 20 ans.
Comment réagir lorsque nous entendons un tel témoignage, et le comparons au narratif dominant, martelé avec une insistance maniaque ? Quant à moi et les miens, nous allons suivre Dieu, plutôt que les hommes ; nous allons refuser le mensonge, embrasser la vérité, et Dieu pourvoira au reste. Amen !
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