Chers amis de la Vie,
Monastère Saint Danilov de Moscou.
Par Savannah Evans (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Oleg Yu.Novikov/Wikimedia Commons
Le soir du mercredi 27 décembre 2023, le porte-parole de l’Église orthodoxe russe, Vladimir Legoyda, s’est exprimé avec force sur l’avortement, le qualifiant de « meurtre ». Cette déclaration contredit la position du président russe Vladimir Poutine sur l’avortement.
Cette déclaration a été émise à la suite d’une réunion, la semaine dernière, du Saint Synode de l’Église — l’organe directeur de l’Église présidé par le patriarche Kirill de Moscou — au cours de laquelle les participants ont discuté du sujet de l’avortement et ont réaffirmé la position de l’Église, à savoir que l’avortement est un meurtre.
« L’Église assimile sans équivoque l’avortement chirurgical ou médical arbitraire à un meurtre, quel que soit l’âge gestationnel et la manière dont il est pratiqué », a déclaré M. Legoyda. C’est pourquoi la proclamation du « droit à l’avortement », autrement dit du « droit au meurtre », est inacceptable.
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L’avortement, quelle qu’en soit la raison, est légal en Russie jusqu’à 12 semaines et, selon l’Associated Press, l’avortement reste légal en cas de viol jusqu’à 22 semaines. Toutefois, au cours des derniers mois, au moins 14 régions russes ont interdit les avortements sous contrainte, ou ont interdit aux établissements privés de pratiquer des avortements.
Au début du mois, le président Poutine a rejeté un projet de loi qui aurait interdit les établissements privés pratiquant des avortements dans toute la Russie. Il a également affirmé que les femmes ont un « droit » à l’avortement. S’il a exhorté les femmes enceintes qui envisagent d’avorter à « préserver la vie de l’enfant » dans l’intérêt de l’État, M. Poutine a déclaré qu’il appelait les fonctionnaires à « respecter les droits et les libertés des femmes ». Il a également souligné que l’Église orthodoxe russe « se bat pour la vie de chacun ».
Par ailleurs, l’Église orthodoxe russe continue de soutenir les femmes enceintes en difficulté en renforçant le soutien aux centres de ressources pour femmes enceintes dans toute la Russie. En plus de dénoncer l’avortement, le synode de mercredi a exprimé le besoin de créer et de soutenir des « centres de crise » pour aider les femmes à mener leurs enfants à terme et à « remplir leur vocation de mère après l’accouchement », selon M. Legoyda.
Il a également parlé des femmes qui ont subi un avortement en déclarant : « Sans rejeter les femmes qui ont subi un avortement, l’Église les appelle à se repentir et à surmonter les conséquences néfastes du péché par la prière et la pénitence ».
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