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L'argent sale

Les finances de l’État québécois sont dans le rouge. Les coffres sont vides. La dette nationale explose et vient d’atteindre les 215 milliards de dollars ; et ça n’arrête pas d’augmenter. Le retour des déficits annuels fait trembler la communauté économique. Il faut trouver la solution miracle.

En novembre 2009, tous les médias annonçaient en grande pompe que le gouvernement envisage de permettre à Loto-Québec de lancer un site de poker en ligne pour cibler les 18-35 ans.

Quand, j’ai lu cette nouvelle, je m’attendais à une levée de boucliers tous azimuts pour contrer ce projet qui, soyons sérieux, n’a rien de bon sur le plan social.

Actuellement au Québec, le poker a la cote. Les étudiants de nos écoles secondaires et même primaires s’y adonnent religieusement, souvent avec la bénédiction des autorités scolaires. Sur toutes les tribunes, on fait l’apologie du poker ; on vante les grands talents et les habiletés de vedettes du monde politique et artistique ; on consacre des émissions de télévision à ces jeux d’argent. Tous ces gros joueurs sont présentés à notre jeunesse comme des modèles à suivre.

Le Québec ne serait-il pas en train de créer une génération de joueurs compulsifs ? Évidemment, notre nation est devenue accroc au jeu : loto, bingo, casino, vidéo-poker, etc... rapportent à l’État des sommes colossales sans que personne n’ose attaquer cette vache sacrée. Il ne faut surtout pas débattre de ce dossier sous l’angle des valeurs morales et sociales. C’est passé de mode.

Sous le « noble » prétexte que la pègre va s’en occuper si l’État ne le fait pas, on s’en lave les mains et on empoche en quantité industrielle tout cet argent sale. Le fric d’abord -- le gros bon sens chez le diable ! Nous en sommes rendus collectivement à un niveau abyssal de décadence morale. À la vitesse TGV, nous permettons à notre société malade de devenir encore plus malade.

Le vice, c’est très payant, mais ça ne fait pas des enfants forts. Pourtant, cela est très fortement encouragé par notre gouvernement. Toutes les publicités de Loto-Québec vantent les très grands bienfaits du jeu. Un jour ce sera ton tour ! On se fout royalement des coûts sociaux d’une telle politique, pourvu que l’argent rentre à pleines poches. La vache doit donner son lait empoisonné, même si le bon peuple en perd tous ses repères.

Après le poker, l’État insatiable va sûrement nous proposer de légaliser les drogues et la prostitution pour mieux contrôler ces phénomènes, c’est-à-dire pour remplir plus vite ses coffres. L’argent sale, c’est très payant.

Une société qui en est rendue là, c’est plutôt dégradant ! Mieux vaut donner son fric à l’État plutôt qu’à la mafia, claironnent les grands ténors des droits et libertés. Je leur répondrai qu’un État qui a une colonne vertébrale a le devoir de combattre l’argent sale, la mafia et le vice, tout le contraire de ce qui se passe actuellement au Québec.

Quel gouvernement aura assez de sagesse et de courage politique pour faire la promotion des valeurs fondamentales en prenant les moyens de vivre sans cet argent sale ?

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