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Bulletin CQV octobre 2010

À Campagne Québec-Vie nous voulons un Québec qui accueille la vie au lieu de la supprimer; nous voulons que cesse dans notre société l’avortement et les autres atteintes à la dignité humaine.

Nous savons, par contre, que ce changement ne surviendra pas sans l’assentiment des Québécois. Nous n’imaginons pas qu’il soit possible, comme par magie, d’arriver du jour au lendemain à une loi protégeant les 30 000 enfants à naître condamnés à mort chaque année au Québec par leurs parents. En outre, en supposant qu’une loi contre l’avortement soit adoptée, si elle ne s’appuie pas sur un changement en profondeur, c’est-à-dire sur des cœurs de chair et non sur les cœurs de pierre des avorteurs, des parents, des citoyens, etc. (cf. Ézéchiel 11:19), il y aura quand même des avortements, mais, cette fois, dans la clandestinité.

Pour protéger de l’avortement les enfants à naître, pour défendre nos aînés et les autres personnes vulnérables visées par l’euthanasie, il nous faut transformer les cœurs en profondeur, afin que jaillisse des cœurs des Québécois le désir de protéger, par des loi justes et des mœurs saines, la vie et la dignité des personnes vulnérables parmi nous. Bref, les résultats que nous cherchons à atteindre, ce renouvellement du Québec que nous espérons amorcer, c’est un changement en profondeur, non seulement législatif, mais surtout spirituel et moral.

Je vous écris aujourd’hui pour vous annoncer que nous avançons vers notre but, mais d’une manière qui pourrait vous surprendre :

parce que nous cherchons à changer les choses en profondeur, nous avançons dans la noirceur de la foi, comme le font des racines entrelacées sous la terre. Sans voir de résultats concrets pour le moment, nous œuvrons à former un réseau souterrain, un réseau qui, au moment propice, sortira enfin de la noirceur de l’anonymat pour se déployer au grand jour.

En clair, nous construisons un réseau de personnes de bonne volonté, des personnes qui travaillent dans l’ombre, dans l’anonymat, paroisse par paroisse, église par église, groupe par groupe, centre d’accueil par centre d’accueil, à Montréal comme à Val d’Or, à Québec comme à Granby. C’est essentiel, car, même si nous voulons une forêt (c’est-à-dire un Québec moralement et spirituellement en santé avec des lois qui protègent l’enfant à naître), cette verdure ne peut vivre sans racines, et c’est les racines qu’il faut d’abord nourrir. Le mois passé, je vous ai envoyé une liste de moyens à employer pour faire partie de ce réseau (voir la feuille « Activités pour le respect de la vie – communautés chrétiennes »). Par votre prière, par vos initiatives dans votre milieu, par votre participation aux 40 jours pour la vie, et par beaucoup d’autres moyens, vous compléterez ce réseau pan-québécois qui alimentera un jour un Québec véritablement juste, vivant et prospère.

Bien que nous travaillions dans la noirceur de la foi – donc sans toujours distinguer de résultats concrets –, cela ne signifie pas que, de temps en temps, certains indices ne nous signalent pas que nous avançons vers la lumière. Je peux vous donner comme exemple la campagne de promotion pour les 40 jours pour la vie à Montréal.

C’est la 4e fois que nous faisons cette vigile à Montréal. Au cours de l’automne, du 22 septembre au 31 octobre, c’est-à-dire 40 jours consécutifs, nous allons prier 12 heures par jour devant l’avortoir Morgentaler. Nous annonçons la vigile à toutes les églises et les paroisses. À force d’appeler les prêtres et les pasteurs, à force d’envoyer des gens dans leur communauté chrétienne parler des 40 jours, à force de prier devant l’avortoir, les choses commencent à bouger, et, bien que nous soyons encore dans la noirceur de l’injustice (car à Montréal on avorte 50 enfants par jour), nous discernons de jeunes « pousses » perçant la terre :

  • Un prêtre à qui j’ai téléphoné m’a dit que, grâce aux 40 jours pour la vie, il a consacré une homélie à l’avortement. Il m’a raconté que des gens sont venus le voir après la messe pour lui avouer que cela faisait 20-30 ans qu’il n’avait jamais entendu parler d’avortement à l’église ! Ce prêtre lors de la première édition des 40 jours en 2009 ne voulait pas promouvoir les 40 jours dans sa paroisse, mais lorsque plusieurs de ses paroissiens lui ont demandé de le faire et que son équipe de pastorale jeunesse lui a confié vouloir prier pour les 40 jours, il vit en cela le mouvement de l’Esprit Saint, et finalement, cette année, il s’est résolu à m’inviter à 3 messes présenter les 40 jours à sa paroisse.
  • Un autre pasteur m’a expliqué qu’il s’est risqué à parler d’avortement dans son église parce qu’une vigile des 40 jours avait lieu à proximité.

Ces deux cas illustrent à quel point le développement d’une culture de vie au Québec sera le résultat de l’effort commun de plusieurs personnes, travaillant et priant indépendamment les uns des autres, des personnes qui auront l’humilité de se confier à Dieu, car ils savent que sa grâce comblera leurs lacunes, leur manque d’expertise, leur lâcheté, etc. Nous n’avons qu’à œuvrer dans la noirceur de la foi et, même si « rien ne se passe » en surface, Dieu tissera lui-même son réseau et, à l’heure qu’il aura choisie, il nous fera passer de la noirceur à la lumière de jour pour que, nous aussi, nous puissions voir dans toute sa splendeur sa glorieuse œuvre de salut.

Bon mois d’octobre, et merci de vos dons et de vos prières !

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