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« Ce n'est pas une question de légalité, ce sont des infanticides » constate l'Association des obstétriciens et gynécologues

Sur le site du Journal de Montréal du 12 novembre 2013 :

« Les avortements de troisième trimestre sont comme des «infanticides» pour les médecins, selon l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ).

«Ce n’est pas une question de légalité, ce sont des infanticides. Un enfant de 36 semaines à qui tu décides de faire une injection intracardiaque pour que le cœur arrête de battre et provoquer l’accouchement, c’est un infanticide. [...] Il aurait pu avoir une famille en adoption», souligne Isabelle Girard, la présidente de l’AOGQ.

Protéger la vie

Bien que Mme Girard reconnaisse que, légalement, on ne puisse parler d’infanticide, pour les praticiens, la perception est différente.

«Demandez à n’importe quel médecin qui le fait, il n’a pas l’impression que ce n’est pas un infanticide.»

«Ce n’est pas une question de tabou, c’est une question de responsabilité. Nous autres, on protège la vie», ajoute-t-elle.

(...)

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« Viol spirituel » : des écoles prises la main dans le sac à entraîner les élèves dans des pratiques du Nouvel Âge

par Peter Baklinski, traduit par Campagne Québec-Vie

QUEBEC, le 18 octobre 2013 (LifeSiteNews.com) – Il est attesté que les « animateurs spirituels » du système scolaire religieusement neutre du Québec initient les élèves à des exercices de méditation de type Nouvel-Âge et à des séances de respiration rythmique.

« Ils comprennent assez facilement et assez rapidement », a déclaré Elizabeth Pellicone, une animatrice à la vie spirituelle de la Commission scolaire anglophone de Montréal, à l'Agence QMI.

« Ils disent qu'ils ont senti que “le son se déplaçait autour de ma tête ou que je me soulevais de ma chaise” », a-t-elle dit, ajoutant que la plupart de ses collègues guident les élèves dans des exercices similaires.

Brian Daly de l'Agence QMI a observé une séance dans une école élémentaire, plus tôt ce mois-ci, au cours de laquelle Pellicone sonnait une cloche tandis qu'un groupe d'élèves de 2e année étaient tranquillement assis, les mains sur leurs pupitres.

Un autre animateur a révélé qu’il dirigeait des séances de respiration rythmique, pendant lesquelles les enfants doivent compter leurs respirations.

Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, qualifie l’introduction dans les écoles de ces activités apparentées au Nouvel-Âge d’indication « évidente » de l’échec qui était à prévoir lorsqu'un gouvernement impose une version soi-disant neutre de la religion et de la morale.

« Il était évident alors, et il est encore plus évident maintenant que le programme neutre n'est pas “neutre” et devait s’infléchir vers une religion ou l’autre », a-t-il déclaré à LifeSiteNews.com.

Le gouvernement du Québec a dépouillé les catholiques et les protestants de leur droit à l'éducation religieuse dans les « écoles confessionnelles » publiques en 1997, en demandant avec succès au gouvernement du Canada d’exempter la province de l'article 93 de la Loi sur la Constitution de 1867 qui garantit le droit à des écoles religieuses confessionnelles. L'instruction religieuse confessionnelle a été autorisée à continuer, mais pour peu de temps.

En 2000, toutes les commissions scolaires ont été tenues d'embaucher des « animateurs de vie spirituelle ». Les « services » chrétiens dans les écoles (les services d’animation pastorale) devaient être remplacés par un programme soi-disant neutre d’« animation de vie spirituelle et d’engagement communautaire ».

Puis, en 2005, la province a adopté une loi éliminant tout à fait l'enseignement religieux confessionnel dans les écoles publiques.

À ce moment, un cours « neutre » en matière d'éthique ou de culture religieuse a été proposé. Par la suite, en 2008, le gouvernement provincial a rendu obligatoire dans toutes les écoles de la province, qu'elles soient publiques, privées ou à la maison, l’enseignement de ses cours d'éthique et culture religieuse (ECR) de la première année jusqu'à la fin du secondaire. Salué comme un programme « laïque » et « neutre » par ses créateurs, le cours a été critiqué pour sa promotion du relativisme moral ainsi que ses positions éthiques violant le christianisme.

À l’époque, le cardinal Marc Ouellet, alors archevêque de Québec, avait estimé que le programme manquait de vision à long terme.

Il faut beaucoup de naïveté pour croire à ce miracle d’enseignement culturel des religions qui va fabriquer un nouveau petit québécois pluraliste expert en relations interreligieuses et critique envers tout credo même celui de ses propres parents », écrivait-il en 2007 dans un document à la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements religieux. « Le moins qu’on puisse dire est que le vide spirituel sera loin d’être atténué et que s’instaurera une dictature du relativisme tout à fait contraire à la liberté religieuse dont doivent jouir les familles dans le choix d’un enseignement religieux conforme à leurs convictions.

Le cardinal Ouellet était clairvoyant. Au cours des cinq dernières années, les écoles catholiques privées se sont vu interdire d’enseigner la morale et la religion catholiques. Elles ont plutôt été contraintes de donner le cours « laïque » et « neutre » sur les religions du monde conçu par le gouvernement. Les parents et les écoles recherchant une exemption du cours basée sur la liberté religieuse ont porté leur cause devant le plus haut tribunal du pays, mais ont systématiquement échoué dans leur tentative.

Le programme actuel de la province inclut maintenant de familiariser les élèves avec la « méditation », en leur apprenant à « entrer dans l’univers de la célébration et des rites », et en les aidant à « se familiariser avec les symboles (religieux ou non) de la culture d’ici et d’ailleurs. »

« Aucune activité, y compris les fêtes religieuses, ne doit être englobée dans un processus dont l'objectif est de développer la foi des étudiants », indique un document du gouvernement du Québec daté de 2001, intitulé « Développer la vie intérieure et changer le monde ».

Buscemi a déclaré que le programme s’est « effondré » en enseignement du « paganisme ».

« La raison psychologique en est la suivante : les humains sont ontologiquement religieux, faits pour Dieu. Et si leur faim (“le vide spirituel”) n'est pas comblée, ils bricolent quelque chose qu’ils peuvent adorer », a-t-il dit. « Et maintenant, les technocrates envoient des “animateurs spirituels” pour “aider” les enfants à créer leurs propres divinités. »

« Je considère que cela constitue un viol spirituel dégoûtant », a-t-il dit. « Nous enseignons à nos enfants à être idolâtres “de leur ego”. Ce que nous avons maintenant est quelque chose de semblable au monde païen, où tout le monde doit brûler de l'encens en l’honneur de l'État-Mère, et où le culte des idoles individuelles est encouragé. »

Andrea Mrozek, directeur de l'Institut du mariage et de la famille Canada, est d'accord avec Buscemi, expliquant à l'Agence QMI qu’un programme spirituel n'est jamais neutre du point de vue religieux.

« Vous ne pouvez pas réellement enseigner ces sortes de choses dans le vide », a-t-elle dit. « Après avoir retiré (la religion) entièrement, ils ne peuvent maintenant commencer à introduire un équivalent pseudospirituel post-moderne ».

Buscemi a déclaré que les parents chrétiens devraient voir clairement que leurs enfants sont en danger spirituel dans les écoles du Québec.

« Il est assez évident que les chrétiens doivent prendre les mesures nécessaires pour que leurs enfants sortent de ces écoles maintenant. En tant que parent moi-même de trois jeunes enfants, je n’enverrais pas mes enfants à ces écoles même si ma vie en dépendait », a-t-il dit.

 « C’est le temps de l’instruction à domicile », a-t-il ajouté.

Le Québec continue d'aller très loin pour se démarquer de son héritage catholique, obligeant ses citoyens à emboîter le pas. Québec a récemment proposé une charte des valeurs controversée qui interdirait aux fonctionnaires, aux juges et jusqu’aux travailleurs de garderie, de porter des signes religieux « ostensibles et manifestes ».

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Demande de suppression de la liberté de conscience en France sur l'avortement et autres graves dérives

(Photo : Najat Vallaud-Belkacem par Antoine Tavenaux sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

Visiblement persuadé que la suppression de plus de 222 000 enfants à naître par an n’est pas suffisante, un rapport du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes remis ce jeudi 7 novembre à Mme Najat Vallaud-Belkacem, préconise rien moins que l’introduction de l’avortement dans le programme des études de médecine, un moratoire sur la fermeture des centres d’avortement et la suppression de la clause de conscience pour les médecins ! 

La présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) considère par ailleurs “hallucinante” et “culpabilisante” la présence du terme “détresse” dans la législation actuelle et réclame sa disparition.

Convaincue que les femmes qui souhaitent avorter “n’ont pas besoin de réfléchir” et “pas besoin de conseils”, Mme Bousquet exige également l’abrogation du délai légal de 7 jours précédent un avortement.

“L’avortement est et restera toujours un drame”. Près de quarante ans après ces propos de Simone Veil à la tribune de l’Assemblée nationale, les féministes réclament le détricotage de la loi de 1975, jugé dépassée.

Madame Belkacem, si l’aveuglement idéologique de vos amis les conduit à une telle dérive, nous vous exhortons – quant à nous - d’écouter le simple bon sens : ce n’est pas en biffant la détresse de la loi que vous la ferez disparaître chez les femmes !

Par ailleurs, sachez, Madame le Ministre, que la remise en cause de la clause de conscience concernant un acte aussi grave que le meurtre delibéré d’un être innocent provoquerait légitimement un véritable tsunami contre le gouvernement auquel vous appartenez.

Face à ce totalitarisme que tentent de nous imposer les officines qui dictent votre agenda,  Droit de Naître appelle d’ores et déjà les Français à se mobiliser à l’occasion de la Marche pour la Vie qui se déroulera à Paris le dimanche 19 janvier 2014.

Dans la défense du caractère sacré de la vie humaine innocente, on ne lâchera rien ! Jamais ! Jamais ! Jamais !                    

Droit de Naître 39 avenue Pasteur – 92400  COURBEVOIE

               Tel : 01 49 05 48 99          Fax : 01 47 68 84 79

   e-mail [email protected]   www.droitdenaitre.org

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Campagne Québec-Vie dénonce une volonté d’imposer les avortements de dernier trimestre au Québec

En réaction à un reportage de Mme Héloïse Archambault, paru dans le Journal de Montréal du 11 novembre 2013, qui informe la population que des médecins avorteurs de dernier trimestre désirent être soustraits de toute pression de comité d’éthique et protégés de la désapprobation du personnel médical les entourant, Mario Richard, directeur-général de Campagne Québec-Vie, annonce son soutien à ces comités d’éthique.

« Nous tenons à soutenir le personnel médical, administratif et éthique qui s’oppose à ces avortements tardifs. Bien que le vide juridique canadien permette d’éliminer l’enfant à naître jusqu’au moment de l’accouchement à terme, la très grande majorité des Québécois refusent ces procédures barbares visant à tuer un enfant » de dire Mario Richard.

Malheureusement, pour Mario Richard, le personnel médical refusant de participer à un avortement est toujours tenu de référer, selon le guide du Collège des médecins, une patiente le demandant, à un collègue pratiquant ce type d’avortement.

« Campagne Québec-Vie demande que soit respectée la liberté de conscience du personnel médical, ce qui implique la liberté de ne pas collaborer à ces avortements en servant d’intermédiaire dans ce processus décrié. »

En plus de reconnaître l’objection de conscience, Campagne Québec-Vie, de la bouche de son directeur, demande que cesse le financement des avortements au niveau provincial.

« Nous demandons que le ministre de la Santé reconnaisse que la réprobation du personnel médical, administratif et de la population en général de la pratique de l’avortement tardif est fondée et que le gouvernement québécois cesse le financement des avortements, notamment de dernier trimestre, que ce soit aux États-Unis ou au Québec. »

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Le personnel hospitalier serait hostile, avec raison, aux avorteurs qui pratiquent des avortements tardifs

Quelques informations tirées du Journal de Montréal du 11 novembre 2013 :

(L'hôpital Ste-Justine où sont pratiqués des avortements tardifs)

(Photo : Jeangagnon sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

Les cas les plus fréquents de femmes qui veulent un avortement après 23 semaines

Adolescentes victimes d’inceste

Toxicomanes

Femmes qui croyaient être en ménopause

Adolescentes qui nient ce qui leur arrive

Femmes qui apprennent que leur mari a une double vie

 

Le service d’avortement au Québec Toutes les régions offrent des avortements jusqu’à 14 semaines de grossesse.

Entre la 15e et la 20e semaine, trois corridors de service sont disponibles: Montréal, Québec, Sherbrooke.

Après 20 semaines, la coordination provinciale se fait au CSSS Jeanne-Mance, à Montréal. Les avortements sont pratiqués au CSSS Jeanne-Mance.

Après 24 semaines, les femmes sont envoyées dans des cliniques américaines. (Note de CQV, cette information est en partie vrai. De nombreux avortements après la 24e semaine de grossesse sont faits dans les hôpitaux québécois.)

Trois gynécologues québécois spécialement formés pour pratiquer des avortements après 23 semaines refusent souvent de faire leur travail, craignant une réaction hostile des employés dans les hôpitaux. Résultat: des dizaines de patientes doivent aller aux États-Unis.

(...)

Pas de raison médicale

Depuis 25 ans au Canada, les femmes ont droit à l’avortement jusqu’à la toute fin de leur grossesse.

Chaque année, au Québec, entre 200 et 250 patientes subissent une IVG de troisième trimestre, soit après 23 semaines (moins de 1% des IVG*). La procédure a lieu dans un hôpital puisque la femme doit littéralement «accoucher».

(...)

Le guide du Collège des médecins prévoit qu’un médecin n’est pas obligé de faire un avortement si cela va contre ses valeurs. Il doit toutefois adresser la patiente à un collègue.

Médecins formés aux États-Unis

En 2004, le ministre de la Santé Philippe Couillard avait annoncé qu’au moins un médecin serait spécialement formé pour répondre aux besoins d’IVG tardives au Québec. Au total, trois gynécologues ont suivi cette surspécialité en planning familial aux États-Unis.

Or, l’hostilité de certains employés d’hôpital à l’égard de ces trois spécialistes les empêche de pratiquer ces avortements controversés.

(...)

Selon le Dr Guimond, qui connaît bien deux des trois spécialistes, le simple fait de parler des IVG tardives dans les hôpitaux pourrait remettre la pratique en question.

«C’est toujours un risque de perdre des acquis. C’est tellement controversé que l’administration pourrait dire “on n’en fait plus”», croit-il.

L’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec a refusé de mettre le Journal en contact avec les trois spécialistes pour comprendre le con­texte de ces IVG.

«Ce n’est pas de la publicité, ce n’est pas des affaires que les gens ont besoin de savoir. Nos médecins ne veulent pas que les gens sachent qu’ils font ça», a répondu la présidente Isabelle Girard.

(...)

si la femme a un casier judiciaire ou qu’il y a un risque de césarienne, elle ne peut aller aux États-Unis. Dans ces quelques cas, les IVG sont pratiquées au Québec.

(...) 

Rappelons que l'on sauve maintenant des enfants prématurés à la 21e semaine de la grossesse.

Le Journal mentionne également que l'hôpital Ste-Justine, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal, l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le Centre universitaire de santé McGill, le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke ont refusé d'accorder une entrevue sur le sujet.

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Des avorteurs réclament l'avortement sur demande au 3e trimestre de grossesse au Québec.

(Pour le Ministre de la Santé Réjean Hébert, les Québécois peuvent être rassurés : les comités d'éthiques n'ont aucun pouvoir décisionnels sur les façons de procéder des avorteurs ou sur leur pratique d'avorter dans les 3 derniers mois de la grossesse...)
Un reportage dans le Journal de Montréal du 11 novembre 2013 expose la terrible réalité québécoise. Certains avorteurs pratiquent des avortements de troisième trimestre au Québec pour des « raisons » exceptionnelles qui l’exigeraient. Parmi les raisons indiscutables : — des femmes qui croyaient être en ménopause, des adolescentes qui nient ce qui leur arrive, des femmes qui apprennent que leur mari a une double vie.
Il n’y a pas de mots pour décrire la quasi-totale absence de conscience de ces médecins, journalistes, avocats, réclamant l’avortement sur demande pour le 3e trimestre de grossesse. Et s’il y a des philosophes qui réclament déjà que l’infanticide jusqu’à deux ans après la naissance soit permis, puisqu’en toute logique ils ne voient aucune différence entre ces enfants et un enfant à naître, on peut demander combien parmi ces Québécois pensent la même chose.
Car il n’y a plus aucune éthique qui tienne pour certains. Le journal donne la parole à Maître Ménard, comme par hasard le même qui défend la possibilité de pratiquer l’euthanasie au Québec. Voici un extrait de l'article du Journal de Montréal 11 novembre 2013  :
En 1988, la Cour suprême du Canada a déclaré les comités thérapeutiques inconstitutionnels et autorisé l’avortement sans limites. Jusque-là, le comité thérapeutique d’un hôpital décidait si la femme avait droit à l’avortement.
« On revient en arrière »
Or, Me Ménard déplore que les comités d’éthique d’aujourd’hui les aient remplacés. Il constate aussi une augmentation de ces comités. « On revient carrément en arrière, mais par la porte d’en arrière. Ce n’est pas conforme aux droits de la femme », plaide-t-il. « Ils vont dire que les comités n’ont pas de droit décisionnel, mais on présente ça comme une vérité à la femme sans lui expliquer ses droits », ajoute-t-il.
Une opinion partagée par Louise Langevin, avocate spécialisée dans les droits des femmes. « Ils ne peuvent pas décider pour ces femmes-là, et ils n’ont aucun pouvoir. »
(…)
Or, Me Ménard répond que « l’avortement est un acte médical comme un autre, point. Il n’est assujetti à aucune forme de contrôle préalable. » De son côté, le Dr Guimond déplore que des médecins acceptent de pratiquer certains avortements et d’autres pas. « Mon problème, ce n’est pas que des médecins refusent de le faire. Mais, ils le font quand ils jugent que c’est nécessaire. Ils contreviennent à toutes les règles. »
Choqué de voir des comités décider ainsi du droit à l’avortement, Me Ménard croit que les femmes doivent réagir. « C’est une injustice pour les femmes. Il faudrait qu’elles dénoncent ces pratiques. »
Bien sûr, pour ces partisans de l’extrémisme féministe, toute décision prise par une femme est la bonne…
Le ministre de la Santé Réjean Hébert se fait également rassurant : les comités d’éthiques dans les hôpitaux n’ont pas de pouvoirs décisionnels.
Autant les avorteurs présentés dans le journal que les avocats et le ministre de la Santé n’éprouvent de honte à exposer ainsi que pour eux, quelque soit la raison, une femme qui désire un avortement au 9e mois de grossesse doit l’obtenir. Qu’on ne leur parle surtout pas d’éthique et de pouvoir extérieur sur « LA » décision de la femme…
Le comité d’éthique de l’hôpital Ste-Justine peut bien s’époumoner à recommander du moins que l’on donne un anesthésiant à l’enfant que l’on va bientôt torturer et éliminer, les médecins ne font qu’à leur tête et plusieurs avouent ne pas s’empêtrer avec la douleur de l’enfant. (Nous avons dénoncé avec force la situation inacceptable à l'hôpital Ste-Justine dans cet arcticle sur l'avortement tardif et la souffrance de l'enfant)
L’avorteur Guimond, qui chapeaute le service d’interruption volontaire de grossesse après 20 semaines au Québec espère que l’avortement de troisième trimestre sera accessible à toutes les femmes dans les prochaines années. « Or l'hostilité de certains employés d'hôpital à l'égard de ces trois spécalistes les empêche de pratiquer ces avortements controversés.» affirme la reporter Héloïse Archambault.
Certains médecins n’oseraient procéder, en éprouvant ce regard réprobateur… « Ils ont la technique et l’expertise et ils sont empêchés de les faire parce que les comités d’éthiques et les lobbys pro-vie sont très puissants affirme le Dr Guimond.
Le Dr Guimond parle bien des comités d’éthique qui n’ont aucun pouvoir décisionnel, ou de notre organisme Campagne Québec-Vie? Nous pouvons rassurer le Dr Guimond, nous n’avons malheureusement pas le pouvoir de l’empêcher de gérer tous ces crimes.
Mais l’hostilité justifiée de leurs confrères de travail est le signe réconfortant qu’il y a toujours dans les hôpitaux des médecins et du personnel infirmier qui ont une conscience et ne sont pas prêts à commettre des crimes, même s’ils sont rémunérateurs…

 

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La montée de l'antichristianisme au Québec

Il y a des signes qui ne trompent pas. Et le signe ostentatoire de la charte des valeurs québécoises en est un. Le Parti Québécois a développé une tactique qui ne peut, lui semble-t-il qu’être gagnante. Peu importe le chaos…
Depuis les années 50, une minorité antichrétienne s’est emparée des médias québécois, forgeant le mythe de la grande noirceur. La seule et unique raison de l’abandon du christianisme au Québec fut son remplacement par l’hédonisme contemporain. Ou plus exactement, le désir de jouir sans entrave des nouveaux biens de consommation, spécialement des personnes de son entourage… La relation amour-sexualité que favorisait le christianisme était insupportable à une génération qui tranquillement n’aurait plus qu’un seul mot justifiant tous ses crimes : l’épanouissement. Personnel, il va de soi…
Contraception, divorce, avortement, euthanasie, suicide, dans la bonne chère, et il est interdit d’interdire.
Devant cette génération hédoniste, la réponse des chrétiens fut de se terrer devant une vague créée et propagée par les médias. Qui avait la force de résister au poids du ridicule dont on couvrirait ceux qui s’opposaient aux nouveaux mythes forgés par des anticléricaux, catholiques de nom, le temps de ne plus avoir besoin de cette couverture?
Mais on ne déchristianise pas un peuple en un tour de main. Il faut y aller étape par étape. Il fallait retirer le christianisme des hôpitaux, des écoles, des garderies. Cela s’est fait graduellement et la charte des valeurs n’est qu’une étape supplémentaire dans ce processus d’éradication d’un christianisme profondément haï.
Dans les dernières années, il a suffi de quelques cas montés en épingle, pour que le parti québécois ne s’attaque pas à un problème spécifique, mais interdise à toutes les religions le droit d’exister dans la fonction publique. Avec le résultat grave d’une ouverture à la persécution verbale des personnes affichant leurs croyances, peu importe qu’elles soient ou pas employées de la fonction publique.
Par sa charte des valeurs, l’État s’affirme comme supérieur à des religions qui ne sauraient être vecteurs de paix, et qui doivent par conséquent être circonscrites, tolérées…
Et tous les intolérants de s’incruster dans ce discours aujourd’hui permis. C’est Fabienne Larouche affirmant qu’elle ne veut pas voir de voile dans la rue. Janette Bertrand qui ne veut pas être soignée par une femme voilée, Denise Filiatrault qui traite de folles toutes les personnes portant un voile… Toujours des accusations envers la même minorité, tout en enlevant les droits à tous. Les plus nombreux à être touchés sont les chrétiens, mais cela ne paraît pas dans les médias…
Lise Payette vient d’écrire un article qui se veut, comme l’était la charte, un ballon sonde. Comment réagiront les Québécois devant l’idée que les anticléricaux ont souvent raillée comme étant impossible, mais qui ne demandait pour eux qu’à réapparaître en son temps? Maintenant.
Celle de transformer la toponymie québécoise pour y censurer tout nom de saint. Parce que le signe religieux, où qu’il soit, leur est insupportable.
Le fait de lancer cette idée sérieusement sous la plume de la femme mentore de la première ministre du Québec est grave. Il vient apporter de la respectabilité à cette mesure totalitaire que l’on retrouvait dans les pays communistes.
Il y a une guerre qui ne se termine pas. Celle entre les chrétiens et toute personne de bonne volonté, désirant conserver une laïcité respectueuse de la liberté de conscience de chacun, et les anticléricaux qui désirent créer une société matérialiste et hédoniste, où la vie spirituelle est invisible… Le laïcisme.
Plusieurs nous ont reproché dans ces pages de combattre ce qui n’est qu’à leurs yeux un signe extérieur superflu. Mais, nous croyons qu’ils n’ont pas pris la mesure de la haine sous-jacente à cette intolérance au signe religieux. La foi se vit dans le cœur, mais si elle ne se vit que là, elle est vouée à la disparition.
C’est ce que comprennent très bien ceux qui veulent faire de la foi une affaire privée et invisible. L’étouffement de la spiritualité sur la place publique vise à l’extinction même de la foi. L’ancienne ministre Lise Payette est le reflet de cette minorité toujours agissante cherchant à supprimer cette vie de foi. Elle ne se contentera pas de modifier toute la toponymie québécoise, se fichant de notre héritage religieux et patrimonial. En son temps, oui, elle enlèvera la croix du Mont-Royal et celle du drapeau du Québec. Et quand il n’y aura plus rien d’extérieur à attaquer, c’est alors que l’on passera à l’intérieur.
Comment pourra-t-on accepter que des chrétiens puissent critiquer les bienfaits admirables que sont l’avortement, l’euthanasie, les « familles » homoparentales, les communes à 3 parents ou plus? Et qu’ils transmettent leur pensée à leurs enfants?
La morale du laïcisme ne tolère aucune divergence. Nous le voyons déjà avec le cours relativiste obligatoire d’éthique et culture religieuse qui a remplacé le choix d’un enseignement moral ou religieux. Les parents savent que leurs enfants sont en danger depuis des décennies. Trop souvent, ils ont dû combattre la naïveté même de chrétiens indifférents au sort des enfants plongés dans une atmosphère scolaire antichrétienne.
Le combat pour la liberté religieuse dans le port d’un signe religieux est un combat pour le droit de manifester sa foi publiquement. La liberté de porter ce signe religieux est l’indication qu’il est légitime d’être croyant et de s’afficher comme tel. Avec la perte de ce droit, c’est la vie spirituelle même qui est étiquetée comme étant nocive et dangereuse pour la paix sociale.
Le Parti Québécois a d’abord un objectif électoraliste. Mais si par « miracle » il réussissait quand même à resserrer les liens qui étouffent la vie spirituelle au Québec, il ne pourrait que s’en réjouir. Et la ministre Marois, athée, pourra continuer de témoigner à la télévision de sa religion, fièrement. C’est cela, la neutralité à la sauce du Parti Québécois.
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ivg.net, un site à connaître et à fréquenter

(Photo :Jiri Hodan, sans copyright)

Le gouvernement français s'est fabriqué un site internet visant à désinformer la population sur l'avortement. Il veut ainsi prendre la place des sites d'informations déjà en place sur la toile et procurant une véritable aide aux femmes enceintes en difficultés. Actuellement, l'excellent site ivg.net est le premier à apparaître sur Google. Mais cela ne tient qu'aux nombres de personnes le visitant. N'hésitez pas à visiter cette page pour trois minutes chaque jour, pour lui conserver sa première place de conseiller et d'écoute auprès des femmes réfléchissant à la possibilité d'un avortement :

On nous a transmis cette lettre d'une personne écoutante pour le site :

La position du site « IVG.net » en danger :

Depuis plusieurs mois,  les tenants de la « Culture de mort », avec le soutien actif du gouvernement et de Mme Vallaud-Belkacem, étouffent de rage en voyant que le site "www.ivg.net" reste N° 1 sur Google sur le mot clé IVG.

Les attaques sur le mariage et la famille ne suffisent pas ! Ils font du buzz en lançant de nouveaux sites pour encourager encore plus les femmes à utiliser leur « droit » à l’avortement avec aussi l’espoir de voir régresser ivg.net qui donne une autre « tonalité » sur l'ivg ! Les écoutantes d'ivg.net qui se relayent tous les jours reçoivent plus de 20 appels par jour avec des « résultats » qui, bien que devant rester confidentiels et dans « l’ombre », ouvrent les portes de l’Espérance et de la Vie pour beaucoup…

Aujourd’hui, cette position stratégique de N° 1 ou 2 sur Google n’est plus acquise ! Ce sont les visites fréquentes, quotidiennes (via google) et pendant 3 minutes minimum qui contribueront au maintien du site bien visible dans le top 3 de Google, et permettra ainsi de SAUVER des mères et des bébés !

MERCI de nous aider à conforter nos référencements google d'ivg.net et d'avortement.net, et d’encourager le plus possible vos amis à visiter ces deux sites  !

Il suffit de taper “ivg” sur Google et ensuite de cliquer sur ivg.net. Puis d’y rester 3mn au moins (vous pouvez faire autre chose en même temps). Idem pour “avortement” et “avortement.net”

Pour l'équipe d'ivg.net et avortement.net

Sabine de la part de l’une de mes amies qui est écoutante pour IVG.net
 

 

 

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Lise Payette, mentor de Pauline Marois, dévoile la prochaine étape de sa « laïcité »

Dans le journal Le Devoir du 8 novembre 2013 :

(On peut imaginer la colère d'un Henri Bourassa, s'il avait lu l'article de Mme Payette paru aujourd'hui dans les pages du journal Le Devoir...)

(Photo : wikimedia.org, sans copyright)

 

 

Je sais donc depuis jeudi que les signes ostentatoires vont devoir se tasser. Je crois sincèrement qu’on ne peut pas parler de laïcité en pensant qu’il peut en être autrement.
 
Le problème qui m’a frappé en plein front le 3 novembre au soir, c’est que le Québec, du nord au sud et de l’ouest à l’est, est en soi-même une provocation ostentatoire… Je m’explique : les gens qui racontent l’emprise que la religion catholique avait réussi à imposer aux Québécois et aux Québécoises - bien sûr, qui en prenaient pour leur rhume - se font souvent dire qu’ils exagèrent, qu’ils sont incapables de reconnaître ce que l’Église a fait pour eux et pour elles. Et pourtant…
 
Pour bien comprendre, il fallait suivre les résultats des élections sur le bas de l’écran où on parlait des villes et des villages et des résultats connus à ce moment-là. C’est là où je me suis mise à rire, quand j’ai réalisé que la liste des municipalités du Québec pouvait ressembler à un livre sacré dans lequel défilent tous les saints connus dans l’Église. J’ai alors commencé à me demander ce qu’on ferait de tout cela avec une Charte de la laïcité ?
 
Le crucifix va quitter le mur de l’Assemblée nationale, ce qui est justice. Il ira reposer ailleurs avec les honneurs qu’on voudra bien lui rendre. Mais pensez un moment à ce qu’on va faire des Sainte-Julie, Saint-Cuthbert, Sainte-Adèle, Saint-Faustin, Saint-Jérôme, Saint-Césaire, Sainte-Agathe, Sainte-Flavie, Saint-Sauveur, Saint-Paul, Saint-Gabriel ou Saint-Prosper ?
 
Même chose dans nos villes : la rue Sainte-Catherine, la rue Notre-Dame, la rue Saint-Laurent et le fleuve du même nom ? Si ça ne vous frappe pas comme ostentatoire, je me demande ce que ça vous prend.
 
Soumis à l’Église ou soumis aux conquérants, le résultat est semblable : la rue Sherbrooke, la rue Wellington, la rue Wolfe, la rue Victoria, la rue Atwater…
 
Comment se surprendre que les Québécois, 400 ans plus tard, se demandent encore qui ils sont et qu’elle est leur véritable identité.
 
Se pourrait-il que nous soyons le seul peuple au monde à vivre au milieu des symboles du catholicisme sans pousser un peu plus loin notre désir de libération ? Il faudrait combien d’années, avec un programme cohérent, pour changer les noms des villages et des petites villes du Québec ? Ce ne sont pourtant pas les poètes qui manquent ici pour les renommer, et on ne manque pas non plus d’êtres plus grands que nature que nous pourrions enfin honorer.
 
Le débat va s’ouvrir sur la fameuse loi sur la charte de la laïcité. Puis-je suggérer qu’on fasse vraiment le tour du problème au lieu de picosser seulement sur ce qui saute aux yeux ?

 Qui aurait pu imaginer qu'une chroniqueuse témoigne d'un tel rêve un jour? Et Mme Payette ne dit pas si c'est la fin de son rêve, ou si ce dernier se poursuit. Après l'éradication de tous les noms religieux du territoire québécois, Mme Payette, que rêvez-vous?

 

 

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Réfuter le mythe de la surpopulation

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Par Anne Roback Morse et Steven W. Mosher (Population Research Institute). Traduit par Campagne Québec-Vie

Nous sommes continuellement contactés par des gens qui nous demandent comment réfuter les arguments de ceux qui croient que le monde est surpeuplé. Nous avons donc décidé de créer un bref guide d’introduction intitulé : « Comment briser le mythe de la surpopulation en trois étapes faciles. »

Toutefois, avant de commencer, nous allons définir la surpopulation. « Surpopulation » décrit une situation où le nombre de personnes épuise les ressources d’un environnement fermé si bien que celui-ci ne peut plus subvenir aux besoins de cette population.

Imaginons que nos bureaux PRI deviennent tout à coup un milieu confiné, et que rien ne puisse entrer ni sortir. Évidemment, mes collègues et moi épuiserions les ressources disponibles très rapidement : le refroidisseur d'eau serait à sec, le réfrigérateur serait vide et l'oxygène serait entièrement consommé.

À l’évidence, mon bureau contient trop de personnes pour ses ressources naturelles, mais je n'ai pas commencé à essayer d'éliminer mes collègues pour assurer ma propre survie. Je n'ai pas lancé une campagne de stérilisation contre mes collègues plus jeunes ou encouragé mes collègues plus âgés à sauter par les fenêtres. Pourquoi?

Bien sûr, je suis contraint par la morale catholique. Mais à part cela, je sais que mon bureau n'est pas un environnement fermé. Ni la plupart des cas cités par les fanatiques de la surpopulation, comme les villes surpeuplées ou les pays pauvres. Aucun de ces environnements n’est fermé.

D'autres cas de surpopulation bidon se produisent quand les humains créent des milieux artificiellement confinés. Si quelqu'un m'a enfermé dans mon bureau, la plupart des gens ne mettront pas mon décès sur le compte de ​​« la surpopulation du bureau », mais sur celui de la personne cruelle qui m'a enfermé. De même, si les politiques gouvernementales empêchent les aliments d'être transportés à l'endroit où ils sont nécessaires, ou distribués à ceux qui ont faim, la « surpopulation » n'est pas à blâmer. C'est la politique !

En outre, la surpopulation est définie comme un problème créé par le nombre de personnes, et non leurs comportements. Si chaque personne exige d’avoir son propre continent ou île, le monde semble « surpeuplé » très rapidement.

Gardons cela à l'esprit tandis que nous considérons l'argument selon lequel la terre, tel un milieu fermé, est surpeuplée. Le vaisseau spatial Terre (comme ils aiment à l’appeler), est-il à court de ressources? Essayons d'évaluer :

1) « La nourriture : il n’y en a pas suffisamment! » Depuis l'époque de Thomas Malthus, qui a vécu dans les années 1800, des prophètes de malheur ont prédit sombrement que l'humanité augmenterait plus vite que son approvisionnement alimentaire, entraînant des famines catastrophiques. Pourtant, le monde produit actuellement assez de nourriture pour nourrir 10 milliards de personnes, et nous ne sommes que 7 milliards. C'est-à-dire qu’avec 7 milliards d'esprits humains au travail, nous produisons suffisamment de nourriture pour 10 milliards d'organismes humains. [1] Imaginez la quantité de nourriture que nous pourrions produire avec 10 milliards d'intelligences!

« Mais il y a encore des gens qui ont faim dans le monde! » Oui, la faim demeure un problème dans certaines parties du monde, mais elle n'est pas causée par le nombre de personnes. Commentant la récente famine en Somalie, Oxfam, une organisation humanitaire internationale, a déclaré : « Les famines ne sont pas des phénomènes naturels, ce sont des échecs politiques catastrophiques. »

« Eh bien, nous avons eu de la chance avec la révolution verte, et la production alimentaire a rapidement augmenté, mais nous ne pouvons pas escompter que cela se produise de nouveau! » Pourquoi pas? Il n'y a aucune raison de penser que nous sommes à court d'ingéniosité humaine. En fait, une population plus nombreuse signifie plus de possibilités pour le type de collaboration scientifique et de spécialisation accrue qui se traduit par de telles avancées scientifiques.

« OK, mais les humains se nourrissent maintenant à un palier plus élevé de la chaîne alimentaire que nous n’en avions l’habitude. Nous ne pouvons pas continuer comme cela et avoir encore assez pour tout le monde! » Bien sûr, les gens des pays développés mangent plus de viande, ce qui nécessite beaucoup plus d'apports énergétiques par calorie consommée que si nous mangions des céréales et des protéines végétales. Mais cela ne signifie pas que nous allons manquer de nourriture. Nous mangeons des aliments à haute énergie parce qu'ils sont moins chers qu’auparavant et les prix ne baissent pas lorsque les biens sont rares. La baisse des prix des aliments à haute énergie indique qu'ils sont de plus en plus abondants, et non le contraire. Selon le Service mondial sur l’éducation, « l'agriculture mondiale produit 17 % de calories de plus par personne aujourd'hui qu'il y a 30 ans... C'est assez pour donner à chacun dans le monde au moins 2.720 kilocalories (kcal) par personne et par jour. »

2) « Nous manquons d'eau! » La terre regorge d'eau. Les océans couvrent 70 pour cent de la surface de la planète à une profondeur moyenne de 6.000 mètres. C'est pourquoi, vue de l’espace, la terre est bleue. Vous ne pouvez pas épuiser ou détruire l'eau, vous ne pouvez changer que son état (de l’état liquide à l’état solide ou gazeux) ou la contaminer jusqu’à la rendre impropre à la consommation.

« C'est une théorie épatante, mais si j'ai soif, la théorie ne signifie pas grand-chose pour moi. Il n'y a pas assez d'eau douce pour tout le monde! » Il y en a assez! Depuis 1900, les prélèvements d’eau douce (à savoir la production d'eau utilisable) ont augmenté beaucoup plus rapidement que la population humaine n’a augmenté. Les prélèvements d'eau douce ont été multipliés par sept depuis 1900 alors que la population mondiale ne s’est multipliée que par un facteur de quatre. [2] Ceci suggère que notre capacité à accéder à l'eau potable augmente plus rapidement que la croissance de la population.

« Allez dire cela aux gens qui vivent dans le Sahel! » Vous avez raison, le manque d’eau est un problème humanitaire grave. Mais ce n'est pas un problème de surpopulation. L’eau, bien qu’abondante, peut être difficile à distribuer à ceux qui en ont besoin, d’où pénurie d'eau locale. Comme Karen Bakker (2003) le stipule : « L'eau est une des substances les plus lourdes que les êtres humains ont à mobiliser dans leur recherche quotidienne de moyens de subsistance.... L'eau coûte cher à transporter par rapport à sa valeur par unité de volume, et les importants investissements en capitaux que nécessitent les réseaux d’infrastructure constituent un véritable obstacle. » Autrement dit, nous avons besoin de plus de barrages, de canaux et pipelines, pas de plus d’avortement, de contraception et de stérilisation.

3) « Mais notre croissance est exponentielle! » Euh... Non, ce n’est pas le cas. La population mondiale croît, mais certainement pas à un rythme exponentiel. En fait, nos taux de croissance sont en baisse. Entre 1950 et 2000, la population mondiale a augmenté à un taux de 1,76 %. Entre 2000 et 2050, on s'attend à une croissance de 0,77 pour cent. [3] Alors, oui, parce que 0,77 est supérieur à zéro, c'est un taux de croissance positif, et la population mondiale va continuer à croître.

La plus grande partie de cette croissance viendra des pays en voie de développement — leur espérance de vie devrait grimper en flèche au cours des 50 prochaines années, contribuant ainsi à la croissance de leur population. La croissance de l'Afrique n'est pas quelque chose à craindre.

Le déclin de l’Europe, cependant, est quelque chose d'inquiétant. Un rapport de l'ONU intitulé « Population mondiale 2300 » dresse un tableau de l'avenir de l'Europe si les taux de fertilité européens ne dépassent pas les niveaux actuels : « L'Union européenne, qui s’est récemment agrandie et qui englobe maintenant de 452 à 455 millions de personnes (selon les chiffres pour 2000-2005) ne compterait plus en 2300 que 59 millions de personnes. Environ la moitié des pays de l'Europe perdrait 95 pour cent ou plus de leur population, et des pays comme la Fédération de Russie et l'Italie auraient seulement 1 pour cent de leur population actuelle. » En d'autres termes, les Français, les Allemands, les Italiens et les Britanniques cesseront pratiquement d'exister. Arrivederci, Roma !

Autres pensées amusantes :

— La connaissance humaine peut être transmise par la parole écrite ou parlée alors que les avantages évolutifs ou biologiques ne peuvent pas l’être par ces moyens.

— Les démographes estiment qu'au moins 20 milliards de personnes ont vécu sur ​​la terre entre les années 8000 avant Jésus-Christ et l’an 0. (Eh oui, l'idée que la moitié de toutes les personnes ayant jamais vécu sont vivantes actuellement est un mythe!) [4]

 — Le plancton constitue 3 fois plus de biomasse que l’ensemble des 7 milliards d'humains [5].

— Chaque homme, femme et enfant sur terre pourrait avoir 5 acres de terrain chacun. [6]

— Chaque homme, femme et enfant sur terre pourrait avoir une demi-acre de terre arable chacun [7].

— Si nous voulions nous serrer, tout le monde pourrait se tenir épaule contre épaule sur l'île de Zanzibar [8].

— Environ 48 % de toutes les personnes vivent dans un pays où la fécondité est inférieure au seuil de remplacement [9]

— Le taux de fécondité global est de 2,53 enfants par femme [10].

— En 2050, le Nigeria devrait avoir une population plus importante que les États-Unis [11]

Notes

[1] Holt-Giménez, Eric, et al. "We Already Grow Enough Food for 10 Billion People… and Still Can't End Hunger." Journal of Sustainable Agriculture 36.6 (2012): 595-598.

[2] Gleick, Peter H. "A look at twenty-first century water resources development." Water International 25.1 (2000): 127-138.

[3] "WORLD POPULATION TO 2300." The Department of Economic and Social Affairs of the United Nations (2004): .

[4] Wachter, Kenneth W. "Cohort Person-Years Lived." Essential Demographic Methods. Berkeley: University of California, 2012.

[5] Garcia-Pichel, Ferran, et al. "Estimates of global cyanobacterial biomass and its distribution." Algological Studies 109.1 (2003): 213-227.

[6] Calculated from numbers found on: "Central Intelligence Agency." The World Factbook. Web. 30 Sept. 2013. .

[7] Ibid.

[8] "A Tale of Three Islands." Demography. The Economist,.

[9] "World Population Prospects the 2012 Revision." The Department of Economic and Social Affairs of the United Nations (2013):.

[10] Ibid.

[11] Barnes, Hannah. "Is Population Growth out of Control?" BBC News. BBC, 28 Sept. 2013. Web. 01 Oct. 2013.

Références

"A Tale of Three Islands." Demography. The Economist, .

Bakker, Karen J. "A political ecology of water privatization." Studies in Political Economy. 70 (2003).

Barnes, Hannah. "Is Population Growth out of Control?" BBC News. BBC, 28 Sept. 2013. Web. 01 Oct. 2013.

"Central Intelligence Agency." The World Factbook. Web. 30 Sept. 2013.

Garcia-Pichel, Ferran, et al. "Estimates of global cyanobacterial biomass and its distribution." Algological Studies 109.1 (2003): 213-227.

Gleick, Peter H. "A look at twenty-first century water resources development." Water International 25.1 (2000): 127-138.

Holt-Giménez, Eric, et al. "We Already Grow Enough Food for 10 Billion People… and Still Can't End Hunger." Journal of Sustainable Agriculture 36.6 (2012): 595-598.

Michael, Webber E. "How to Make the Food System More Energy Efficient: Scientific American." Scientific American, 29 Dec. 2011. Web. 30 Sept. 2013. .

Wachter, Kenneth W. "Cohort Person-Years Lived." Essential Demographic Methods. Berkeley: University of California, 2012.

"World Population Prospects the 2012 Revision." The Department of Economic and Social Affairs of the United Nations (2013):.

"WORLD POPULATION TO 2300." The Department of Economic and Social Affairs of the United Nations (2004): .

“2013 World Hunger and Poverty Facts and Statistics by World Hunger Education Service." Weblog post. World Hunger Education Service. Hunger Notes, n.d. Web. 30 Sept. 2013.

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