M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

« Pour une culture de Vie » en vacances pour les 2 prochaines semaines...

Il y aura donc moins d'informations quotidiennes et de revues de l'acutalité. De retour le 17 juin 2013...

Laissez un commentaire

Salvador : l'enfant de Beatriz qu'Amnistie Internationale voulait faire avorter est sauvé!

Sur le blog de Jeanne Smits du 30 mai 2013:

 

 

 

48 jours après le déclenchement d'une procédure pour obtenir un avortement dépénalisé sur une jeune femme malade, la chambre constitutionnelle de la Cour suprême de justice (CSJ) d'El Salvador a rejeté définitivement, mercredi, la demande par un jugement majoritaire, en affirmant qu'aucune atteinte n'avait été portée à ses droits.
 
Beatriz, 22 ans, actuellement enceinte de 25 semaines, déjà mère d'un petit garçon de deux ans, a sollicité l'« avortement thérapeutique » pour deux raisons : atteinte de lupus, ses jours seraient menacés par la poursuite de la grossesse, et son enfant est anencéphale et « mourra » donc à la naissance, ainsi que l'affirme la presse salvadorienne. Et avec elle, une nuée de pasionarias de l'avortement et du féminisme qui mènent campagne pour enfoncer un coin dans les lois intégralement pro-vie du Salvador.
 
Le double motif ne manque pas d'interpeller : en fallait-il autant ? Ou bien cherchait-on simplement de faire d'une pierre deux coups ?
 
Quoi qu'il en soit, la Cour a totalement blanchi le chef de service hospitalier qui avait, d'emblée, refusé l'avortement à Beatriz, en soulignant que l'état de santé de la jeune femme a été constamment sous étroite surveillance, et que celle-ci est stable. Il appartient aux médecins, ont-ils ajoutés, de prendre toutes les décisions, voire les risques propres à leur profession, aussi bien qu'ils le peuvent compte tenu des données actuelles de la science médicale et des examens qu'ils doivent réaliser sur leur patients, pour « garantir la vie tant de la mère que de son enfant à naître ».
 
C'est d'ailleurs là le motif fondamental de cette décision « pro-vie » : la Constitution salvadorienne impose la protection de l'être humain « dès l'instant de la conception ». Les juges ont souligné que les droits de la mère ne pouvaient donc l'emporter sur ceux de l'enfant à naître – ni l'inverse.
 
Malgré des appréciations légèrement divergentes, tous les juges étaient d'accord pour affirmer leur opposition à l'avortement. L'un d'entre eux a souligné que Beatriz n'a jamais été en danger de mort ; le laps de temps écoulé entre sa demande et l'arrêt de la Cour, ainsi que le fait qu'elle ait pu venir tranquillement pour être entendue par les juges à la mi-mai le confirment.
 
.(...)
 
Et la manipulation est encore plus évidente si l'on considère qu'aucune preuve attestant du danger de mort où se trouverait Beatriz, comme la presse le répète pourtant, n'a été produite au cours de la procédure. Et que la jeune femme elle-même, selon le directeur de l'Institut de Médecine Légale qui s'était lui aussi prononcé contre l'avortement il y a quelques jours, n'a pas été correctement informée des procédures de soins dont elle pourrait bénéficier sans passer par la mise à mort de son enfant : « Il est faux qu'il y ait un dilemme entre sa vie et celle de son enfant. Les deux peuvent et doivent être sauvées. »
 
L'AFP rend compte de cet arrêt en donnant une large place aux institutions et aux organisations féministes qui crient au scandale.
 
Dès le lendemain de la décision, rendue mercredi soir,  la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), liée à l'Organisation des Etats américains (OEA), a ordonné à l'Etat du Salvador « d'adopter et de garantir de manière urgente toutes les mesures nécessaires » pour sauvegarder la vie de la jeune femme. « En raison de l'état de santé de la mère, cette grossesse menace sa vie », a estimé la CIDH dans un communiqué publié à San José.
 
L'idéologie est décidément plus importante que le dossier médical.
 
Et l'idéologie, c'est Amnistie Internationale section Canada Francophone qui tente de faire avorter ce bébé en demandant aux lecteurs de faire parvenir cette lettre au président salvadorien:
  
 

Bien que sa grossesse soit considérée à haut risque, Beatriz, 22 ans, se voit refuser un avortement médical vital dont elle a besoin de toute urgence au Salvador. Sa vie est menacée et elle est victime d'un traitement cruel, inhumain et dégradant.

J’appelle les autorités à faire le nécessaire pour que Beatriz ne soit plus privée de soins ni laissée dans une situation s'apparentant à un mauvais traitement, et demandez-leur d'ordonner qu'elle puisse bénéficier immédiatement et sans aucune restriction de l'intervention médicale vitale dont elle a besoin, conformément à son souhait et aux recommandations du personnel de santé.
 
Je vous exhorte à veiller à ce que les professionnels de la santé puissent pratiquer l'intervention nécessaire pour sauver la vie de Beatriz sans courir le risque d'être poursuivis en justice pour avoir agi selon le souhait de cette jeune femme.
 
Je vous engage à dépénaliser l’avortement en toutes circonstances et à garantir l’accès à des services d’avortement sûrs quand une grossesse menace la vie ou la santé d’une femme ou d’une jeune fille, ou en cas de grossesse survenue à la suite d’un viol.
 
Bien à vous,
 
Une mère et son enfant, malgré tout ce qu'aura fait Amnistie Internationale pour en faire tuer l'un des deux...
Laissez un commentaire

Réflexions de l'éditorialiste André Pratte de La Presse sur la laïcité québécoise

Réflexions du journaliste André Pratte, sur le site du journal La Presse du 31 mai 2013:

 

(Pauline Marois et le Parti Québécois veulent imposer le laïcisme d'État, religion du Mouvement laïc québécois qui aimeraient supprimer toute autre religion de l'espace public...)

 

La religion n'est pas privée
 
Le citoyen n'a pas seulement le droit d'avoir des croyances religieuses, il a le droit de les exprimer. Mécontents du jugement de la Cour d'appel sur la prière au conseil municipal de Saguenay, plusieurs ont soutenu que la religion devrait être confinée au domaine privé.
 
(...)
Si cette donnée représente fidèlement l'opinion d'une majorité des Québécois, il faut conclure que la population a une compréhension bien trop restrictive de la liberté de religion. Il en est de celle-ci comme de la liberté d'opinion: le citoyen n'a pas seulement le droit d'avoir des convictions et des croyances, il a le droit de les exprimer. Sans ce dernier, le premier droit perd pratiquement tout son sens.
 
La liberté de manifester sa foi publiquement est affirmée par maints textes juridiques nationaux et internationaux, à commencer par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Elle a été confirmée par de nombreux tribunaux, en Europe comme en Amérique.
 
Contrairement au droit d'entretenir une foi, celui de la manifester n'est toutefois pas absolu. Un État peut l'encadrer, par exemple pour des motifs d'ordre public ou pour protéger les droits d'autrui. C'est là que s'ouvre une vaste zone grise, le lieu des accommodements et des conflits, source d'inquiétudes légitimes et de préjugés déplorables.
 
C'est à ce flou que bon nombre de Québécois voudraient mettre fin une fois pour toutes en confinant toutes les manifestations religieuses à l'espace privé. Toutefois, il y aurait là une violation grave des droits fondamentaux des croyants.
 
C'est aussi dans l'espoir de clarifier les choses que certains prônent la rédaction d'une «charte de la laïcité». Quoi qu'on pense de cette démarche, une chose est sûre: une telle charte n'empêcherait pas les accrochages entre la liberté de religion et d'autres droits et valeurs.
 
On le voit en France, où la laïcité de l'État est pourtant affirmée depuis plus de deux siècles. Dans une décision récente, le Défenseur des droits, équivalent français de notre Commission des droits de la personne, a rappelé que «même dans une société démocratique laïque, de simples citoyens ne peuvent être soumis à une obligation de discrétion dans l'expression publique de leurs convictions religieuses.»
 
Cela étant, sauf dans les cas où la collision est inévitable, la voie des accommodements et de la tolérance reste la meilleure.(...)

 

Et cet autre article paru dans La Presse du 31 mars 2013 :

S'il s'agissait d'affirmer la neutralité religieuse de l'État québécois et d'en préciser le sens, un exercice nécessaire, il suffirait d'un projet de loi de quelques articles, tel celui présenté par le précédent gouvernement. Ce texte n'allait pas assez loin au goût du PQ parce qu'il n'interdisait pas le port de tout signe religieux par les employés de l'État. Le ministre responsable, Bernard Drainville, n'a qu'à présenter un libellé amendé.

Mais il ne s'agit pas d'affirmer la neutralité religieuse de l'État québécois, mais de « neutraliser » les religions, effacer leur expression de l'espace public pour laisser toute la place au laïcisme, religion d'État du Parti Québécois soumis au Mouvement laïc québécois... Pour eux, la place de la religion théiste est uniquement dans l'espace privé de la personne, ou s'il faut vraiment laisser une place extérieure à ces autres religions, il y a toujours des catacombes inutilisées actuellement en Italie...

Laissez un commentaire

Pourquoi «Le Devoir» a perdu son aura prestigieuse...

Journal de l'athéisme pratique, censeur de la pensée libre au Québec (voir ci-dessous), le journal Le Devoir se fait un plaisir d'utiliser ses pages pour faire la promotion du « droit » à l’avortement au Québec. Et d’une laïcité fermée. De quoi faire vomir de dégoût son fondateur Henri Bourassa.

Aujourd’hui, la parole est donnée à l’inquisiteur en chef athée, Daniel Baril, celui qui ne peut supporter qu’un maire au Saguenay poursuive la tradition centenaire de réciter 20 secondes de prières avant le début des travaux. Il n’en dort plus.

Dans la même page, la parole est donnée à Lise Payette, qui chante les louanges de Morgentaler, celui pour lequel elle a répandu des faussetés autrefois, affirmant qu’il se faisait 100 000 avortements clandestins (!) annuellement au Canada, alors que c’est le nombre actuel dans des conditions de vide juridique et de services médicaux offerts partout à travers le pays. Une semaine après l'article où Mme Payette rappelait son discours sur les 100 000 avortements, elle racontait dans les pages du Devoir du 17 février 2012 une petite histoire qu'elle devait bien pouvoir s'appliquer : 

Quand je suis arrivée en politique, il y avait une histoire qui se racontait dans le milieu à Québec, une histoire qui m'avait fait beaucoup rire. C'était l'histoire de ce ministre qui rencontrait son sous-ministre pour la première fois et qui lui tenait un long discours sur la nécessité de toujours lui fournir les chiffres dont il avait besoin afin de servir ses concitoyens au meilleur de sa connaissance. Pour tester le sous-ministre, il lui demandait s'il était fort en chiffres et le mettait à l'épreuve immédiatement.

— 2 + 2, ça fait combien?

Le sous-ministre réfléchit pendant un moment puis il répondit:

— Ça dépend. Combien voulez-vous que ça fasse, Monsieur le Ministre? 

En politique, s'il faut en croire cette histoire, les chiffres peuvent s'utiliser de beaucoup de façons. On peut transformer des pertes en profits ou l'inverse, ça dépend de ce qu'on a à prouver.

Merci pour les explications Mme Payette, nous nous demandions effectivement d'où pouvaient provenir ces chiffres farfelus de 100 000 avortements clandestins annuellement au Canada... Un texte de Campagne Québec-Vie sur Lise Payette garde toute son actualité.

Les témoignages sur la censure du  journal Le Devoir des commentaires respectueux (mais qui ne sont pas dans la ligne du parti du journal) qui lui sont envoyés sont nombreux.  

Le Devoir place en exergue du site internet la devise « Libre de penser », remplaçant le « Fais ce que dois » des origines. Il devrait également changer de nom. Nous lui suggérons « Le Libertin », plutôt que « la Tête de linotte », cette dernière expression étant trop familière.

Lire le Devoir? Parce que nos péquistes au pouvoir, de Bernard Drainville qui se préoccupe de la réaction du Mouvement laïc québécois, à l’ancien premier ministre Bernard Landry, qui en fait sa lecture de chevet, lui accordent de l’importance. Sinon, pour perdre son temps… comme les libertins l’ont toujours fait.

Laissez un commentaire

Abjection ultime du parlement québécois : les députés présents rendent un hommage unanime au Dr Morgentaler

Ces députés ont perdu toute dignité. Le Québec a maintenant une liste complète de politiciens collaborateurs du plus grand meurtrier de l'histoire canadienne. Les petites histoires de corruption montréalaise ne sont plus que des anecdotes devant cette descente aux égoûts des représentants du peuple québécois. La Presse du 30 mai 2013 rapporte cette infamie, terme théâtral, mais que l'avilissement inégalé de la classe politique québécoise justifie pleinement.

L'Assemblée nationale a rendu jeudi un hommage au docteur Henry Morgentaler, mort la veille à l'âge de 90 ans.
 
Les parlementaires ont observé une minute de silence après avoir adopté une motion unanime soulignant le travail de ce médecin, figure de proue de la lutte pour le droit à l'avortement au Québec et ailleurs au pays dans les décennies 1960, 1970 et 1980.
 
«Henry Morgentaler a payé un lourd tribut pour faire avancer notre société, pour la dignité, la sécurité et la santé des femmes, a affirmé la première ministre Pauline Marois, en Chambre. Henry Morgentaler était un grand Québécois, une figure historique dont nous pouvons être fiers.»
 
Le gouvernement du Québec «partage totalement la cause qu'a défendue Henry Morgentaler toute sa vie», a ajouté la première ministre, rappelant que le controversé praticien a formé plus de 100 médecins aux avortements thérapeutiques au cours de ses 35 ans de carrière.
 
Du côté de l'opposition officielle, la députée libérale Maryse Gaudreault a fait valoir que «tout un pays et de nombreuses générations de femmes seront éternellement redevables» au docteur Morgentaler.
 
(...) 
La députée Hélène Daneault, de la Coalition avenir Québec (CAQ), a pour sa part a insisté sur le rôle joué par le docteur Morgentaler pour l'égalité des sexes.
 
(...) 
Malgré l'emprisonnement, la haine, le racisme, le docteur Morgentaler «a tenu bon» pour la cause des femmes, a soulevé, quant à elle, la députée de Québec solidaire et militante féministe Françoise David.
 
(...) 
La députée de Groulx a aussi dit craindre que le concert d'éloges unanimes réservé au docteur Morgentaler au Québec ne soit pas aussi vibrant ailleurs au pays.
 
«Je voudrais (...) remercier la première ministre du Québec, parce que je ne suis pas certaine qu'aujourd'hui beaucoup de premiers ou premières ministres dans les provinces canadiennes tiendront les propos qu'elle vient de tenir, et avec tous les collègues d'ailleurs, au nom de la population du Québec», a-t-elle argué.

Si le Canada veut se séparer du Québec après cela, le reste de la planète le comprendra...

Laissez un commentaire

Le lendemain de la mort du Dr Morgentaler, jour de honte...

Le Dr Morgentaler est mort hier. Aujourd’hui est le jour de la mort de la vérité, de la dignité, de l’humanité du monde médiatique québécois.

Nous ne parlerons pas de la censure habituelle qui permet par exemple à Radio-Canada d’inviter sur un même panel trois adorateurs de l’avorteur sans aucune voix contestataire. Non pas qu’elles n’existent pas, mais parce qu’on ne veut pas qu’elles soient entendues.

Morgentaler a tué, selon ses dires, 100 000 enfants. Il y en a une qui voulait lui ériger une statue, d’autres louangent ses actes extraordinaires : avoir débarrassé des femmes de leur progéniture.

Ce jour permet de constater la force de la censure par les médias au Québec. Et le fait que cette censure se fait à tous les niveaux, du choix du journaliste au candidat à la députation. Un pro-vie n’a pas le droit d’exprimer sa pensée publiquement sans faire une croix sur sa carrière d’artiste, de journaliste, de politicien au Québec. Le contrôle de l’information est total.

Aujourd’hui est le grand jour de la « collaboration ». Morgentaler est mort, mais tous les adeptes de la mort d’enfants chantent ses louanges.

Cela est une leçon pour tous les défenseurs de la vie. Nous aurons à nous battre pour réclamer l’égalité du droit de parole. Le réclamer, parce qu’il ne nous sera donné que lorsque l’on se sera préalablement assuré que les forces seront à 3 contre 1, minimum, contre le droit des enfants à naître. Ou que le contrôle du micro sera entre les mains d’un pro-choix qui pourra couper la parole à tout instant.

Il faut rappeler ce témoignage de la femme du grand généticien Jérôme Lejeune. Ce dernier, invité à un débat télévisé, répondant de façon magistrale aux attaques de pro-choix incapables de mettre en échec la force de ses arguments. Cette femme entendit les organisateurs de l’émission, rageant en coulisses, dire qu’ils n’inviteraient jamais plus le généticien sur la place publique, parce qu’« il est trop fort »…

Il ne serait plus invité non parce qu’il mentait, ne répondait pas aux questions… mais parce que la force de son argumentation basée sur la vérité ne pouvait être contredite par ses détracteurs. Le plus grand généticien de la planète, découvreur du gène de la trisomie 21, ne recevra jamais le prix Nobel que cette découverte lui réservait de droit. Il combattra toute sa vie l’eugénisme qui consiste aujourd’hui à éliminer 95 % des enfants trisomiques avant leur naissance, comme cela se fait au Québec et au Canada.

Aujourd’hui, nous avons profondément honte de nos journaux québécois, de Radio-Canada, d’une classe médiatique qui aura louangé le plus grand meurtrier de l’histoire du Canada, même s’il n’a jamais eu pleinement conscience du mal qu’il avait fait.

Honte au Québec, honte au Canada.

Laissez un commentaire

Les témoignages sur Morgentaler

Le décès de Morgentaler amène les gens et les personnalités publiques à témoigner de leurs opinions sur l’homme et sur l’avortement. Et la question du meurtre des enfants à naître n’est pas une question banale. C’est en ce moment que se départagent les « collabos » des résistants, ainsi que des tièdes qui n’osent pas se prononcer ou essaient de temporiser…

On ne pourra plus penser, sans avoir honte pour eux, à Françoise David, à la ministre Agnès Maltais, à Jean Lapierre et Paul Houde, à Marie Malavoy, à Jeannette Bertrand, Julie Miville Deschêne, Lise Payette, Thomas Mulcair, Christine St-Pierre, Alexa Conradi et tant d’autres personnalités publiques qui ont approuvé le meurtrier inconscient de 100 000 enfants, selon ses dires.

Le journal Le Devoir du 30 mai 2013 donne la parole à quelques-unes de ces personnes aveugles devant les charniers d’enfants qu’elles ont baptisés tas de cellules…

Pour la présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, c’est ce courage qui fait de Henry Morgentaler un être si exceptionnel. « Il a permis de faire éclore, par la voie juridique, une réflexion politique, souligne-t-elle. En défiant l’autorité et en faisant de la désobéissance civile, il a aussi pu faire avancer toute la société. On réfère souvent à des cas d’ailleurs dans le monde : Gandhi, Martin Luther King, d’autres personnes qui défient les autorités pour accéder à un monde meilleur. Eh bien lui, c’est une de nos figures qui a permis un meilleur monde pour les femmes. » (…)

Lise Payette dit espérer qu’un monument soit un jour érigé en l’honneur de l’homme. Elle raconte comment sa propre grand-mère était passée sous les mains d’un étudiant en médecine pour interrompre une grossesse tardive et non désirée. « Ce fut une histoire d’horreur. Elle a été malade. Et cet étudiant a fait ce que tous faisaient à l’époque. Il avait dit à ma grand-mère “S’il vous arrive quoi que ce soit après, je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue.” » Selon elle, les jeunes femmes d’aujourd’hui qui ont la témérité de se dire non féministes oublient à quel point les luttes ont été difficiles. Au moins, cette mort, dit-elle, « ravive les mémoires et sert à cela. Il a donné toute sa vie pour servir les femmes. Il me semble que la journée d’aujourd’hui devrait lui être consacrée. »

La ministre québécoise responsable de la Condition féminine, Agnès Maltais, a offert ses condoléances à la famille. « Peu d’hommes ont pris autant de risques pour le droit des femmes que le Dr Morgentaler. Il a même été jugé, condamné et emprisonné pour leurs droits. Alors il mérite à jamais notre respect. » (…)

 Et aussi à des critiques plus réalistes :

Georges Buscemi, de Campagne Québec-Vie, insiste plutôt sur le fait que lui et ses coreligionnaires « priaient pour sa conversion ». Il cite l’exemple de Bernard Nathanson, un médecin new-yorkais qui s’est battu contre les lois anti-avortement pour ensuite devenir pro-vie. « On espérait voir la même chose et ce n’est pas arrivé. Alors on est un peu tristes », confie M. Buscemi. Il déplore le statut de vedette qu’on donne au médecin. « Que laisse-t-il au Canada ? C’est comme un saint qu’on essaye de canoniser. Je trouve cela aberrant. C’est une personne qui peut-être était de bonne volonté, qui avait des qualités de ténacité pour livrer un combat, mais en fin de compte, c’était pour la mauvaise cause. »

Jim Hughes, le président de Campaign Life Coalition, se rappelle bien l’homme dont il espérait lui aussi la conversion. « Je me rappelle que Henry Morgentaler avait publié un communiqué de presse condamnant le gouvernement du Québec, qui envoyait aux États-Unis les femmes pour obtenir des avortements tardifs […]. Il comparait cela à tuer des enfants. […] Je lui ai écrit pour suggérer de tenir une conférence de presse conjointe et il m’a récrit pour me dire : “Bien essayé !” ! », raconte M. Hughes. « Il m’avait dit que je ne gagnerais jamais la bataille. Qu’il avait avorté des maîtresses de juges, de ministres et de policiers! Alors je n’avais aucune chance de changer les choses. Quand les gens me demandaient si je le haïssais, je répondais que je ne le haïssais pas du tout. Je haïssais ce qu’il faisait. »

Le député conservateur Mark Warawa, celui qui a tenté de faire condamner par un vote à la Chambre des communes les avortements sexo-sélectifs, a été le seul qui a accepté de faire quelques commentaires mercredi. « C’est toujours triste quand quelqu’un meurt et j’espère qu’il a réglé ses comptes avec le Créateur. Personnellement, je suis en désaccord avec ce qu’il défendait sur la question de l’avortement. »

Ainsi qu’à ceux qui s’en lavent les mains :

Tous les autres députés conservateurs connus pour leurs positions pro-vie ont refusé de commenter le décès du personnage. La ministre responsable du Statut de la femme, Rona Ambrose, a appris la nouvelle par les journalistes qui l’interrogeaient. « Évidemment, il a été une figure marquante dans l’histoire du Canada et il a eu un énorme impact sur la nation », a-t-elle dit. Quant au ministre de la Justice, Rob Nicholson, son bureau a pour tout commentaire écrit que « le premier ministre a été très clair : notre gouvernement ne rouvrira pas ce débat ».

Laissez un commentaire

Les médias et leur «collaboration» : Morgentaler présenté comme un héros...

Les journaux reprennent la nouvelle et louangent cet homme qui détient le record du sang d'enfant versé sur ses mains. Un jour, les titres de ces journaux seront repris pour étudier la «collaboration» dans l'histoire du Canada...

Les médias qui louangent le plus grand criminel de l'histoire du Canada:

Pour Radio-Canada, cliquez ici

Pour Le Devoir, cliquez ici.

Ceux qui apportent simplement l'information :

Pour La Presse, cliquez ici.

Pour le Journal de Montréal, cliquez ici.

Laissez un commentaire

Le Dr Henri Morgentaler, un nom à oublier, par pitié pour celui qui l'a porté...

(Sur la photo, le Dr Henri Morgentaler, à une époque où la justice était appliquée au Canada...)

 

 

Jusqu’au bout, le Dr Morgentaler sera demeuré inconscient. Inconscient d’avoir tué une centaine de milliers d’enfants, inconscient d’avoir travaillé à ce que des millions soient torturés et éliminés au Canada.

Mais pas totalement inconscient… Morgentaler ne faisait pas d’avortements tardifs, pas plus que ses cliniques qui arrêtent à la 16e semaine de grossesse. Morgentaler ne fut qu’un précurseur de la barbarie actuelle, de ces avortements au dernier trimestre et à la naissance.

Tout cela parce qu’il ne reconnaissait pas que l’être humain à ses débuts, même s’il n’a pas encore conscience de lui-même, a droit à la même dignité que tout être humain plus âgé, sans discrimination, au droit à la dignité du titre de « personne humaine ». Vouloir établir des barèmes pour reconnaître à un être humain la dignité de personne avec tous les droits qui en découlent entraîne nécessairement une barbarie meurtrière. À travers l’histoire de l’humanité, ceux que l’on a voulu asservir ou éliminer furent déniés de leurs droits d’être humains : des esclaves de l’antiquité aux esclaves américains, des indigènes chassés par les Espagnols aux Béothuks chassés à Terre-Neuve, des populations juives aux enfants à naître, l’histoire se répète…

L’aveuglement, volontaire ou involontaire, qui refuse de voir l’être humain pour ce qu’il est, inventant des critères pour concéder le titre de personne, demeure la loi du plus fort sur les plus faibles de nos civilisations.

Morgentaler a développé toute une série d’arguments sans valeur, repris par certaines féministes extrémistes subventionnées par nos gouvernements. C’est 100 000 enfants tués par année au Canada, 55 millions dans le monde entier qui en paient le prix.

Non, Morgentaler ne mérite pas un concert de louange, mais la pitié que l’on éprouve pour un criminel dont le nom demeurera associé à la plus grande barbarie de l’histoire du Canada. On prononcera son nom en détournant la tête, honteux de l’héritage de cet homme, de ce sang d’enfants versé sans remords. Pour toute excuse, il n’aura que son inconscience…

Henry Morgentaler, un nom à oublier, par pitié pour celui qui l’a porté.

Laissez un commentaire

Une tristesse sincère pour le départ du Dr Henri Morgentaler

C'est avec une profonde tristesse que nous apprenons le Décès du Dr Henri Morgentaler. Adversaire acharné, personne ne peut douter de la sincérité de cet homme qui s'est consacré à éliminer ce qu'il n'a jamais pu considérer comme un enfant à naître. Et ce geste, dans sa conception «humaniste» était un bienfait pour la mère, pour l'enfant qui n'était pas désiré et qui risquait de souffrir, de devenir un criminel, et aussi, une sécurité pour la société.

Il arrêtait par contre ce raisonnement erroné à la 16e semaine de grossesse. Passé ce délai, il croyait que l'on devait convaincre les femmes enceintes de garder l'enfant. Les cliniques Morgentaler ne font pas d'avortements après la 16e semaine de grossesse.

Nous offrons nos plus sincères condoléances à la famille du Dr Morgentaler.

Pour connaître la pensée du Dr Morgentaler, vous pouvez consulter l'article : Henry Morgentaler, un humaniste lent...

Laissez un commentaire