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Un miracle pour un bébé...

Sur le site de 7sur7.be du 11 juillet 2013, cette histoire :

 

 

 

 

 

L'histoire de Yasmin Gomes est troublante. Le bébé a été déclaré mort à l'hôpital de Londrina, dans le sud du Brésil. Elle a cessé de respirer juste après sa naissance. Les médecins ont essayé de la réanimer, sans succès.
 
Sans qu'on ne comprenne pourquoi, l'enfant a repris vie trois heures plus tard sur l'autel de la chapelle de l'hôpital. L'infirmière qui devait se charger de son corps n'avait pas eu le courage de l'envoyer directement à la morgue. Elle a posé le nouveau-né à l'hôpital, dans un petit cercueil. "C'était un petit ange, un enfant, je ne pouvais m'imaginer l'envoyer à la morgue." Elle a lavé et habillé le bébé avant de l'emmener à la chapelle. "Je vous assure que ce bébé était mort. Je l'ai vu de mes propres yeux. Elle était bleue, complètement morte", raconte-t-elle.
 
Quand sa grand-mère s'est présentée à l'hôpital pour récupérer le corps avec un entrepreneur de pompes funèbres, le miracle a eu lieu. La fillette a bougé les jambes avant d'ouvrir les yeux. 
 
La grand-mère a confié sa surprise au journal Globo G1. "Je n'en revenais pas. Elle respirait. Nous nous sommes embrassés et nous avons crié: Elle est vivante, elle est vivante."
 
Le Docteur Aurelio Filipak, qui a signé le certificat de décès de l'enfant, a déclaré: "Les gens peuvent faire leurs propres conclusions, mais seuls ceux qui étaient là savent ce qui s'est réellement passé. En 20 ans de médecine, je n'ai jamais vu ça. Elle n'avait plus de pouls, tous les instruments montraient qu'elle ne respirait plus."
 
Le bébé se trouve aujourd'hui en soins intensifs mais son état est stable.
 
Yasmin a été rebaptisée Victoria, qui signifie "victoire" en portugais.
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Une ministre irlandaise a choisi de perdre sa carrière politique plutôt que d'approuver l'avortement

Sur le blog de Jeanne Smits du 15 juillet 2013:

(La ministre Lucinda Creighton, déterminée et prête à payer le prix pour avoir défendu les plus faibles de la société irlandaise)

 

 

Elle s'appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l'était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l'y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l'avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.
 
Cela s'est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l'amendement 56 rendant l'avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.
 
Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu'elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l'avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu'elle serait automatiquement exclue et qu'elle n'aurait plus qu'à démissionner du poste ministériel qu'elle occupait depuis plus de deux ans.
 
Souriante et calme, elle s'est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu'elle n'était pas une militante pro-vie, mais qu'elle était absolument opposée à l'adoption d'une loi que le parti s'était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.
 
A peine son vote émis, Lucinda Creighton est allée parler au Premier ministre Kenny, restant assise quelques minutes sur la marche à côté de son fauteuil. Ayant serré les mains de quelques-uns de ses anciens collègues, tout aussi calmement, elle a quitté les lieux, non sans être félicitée chaleureusement par certains.
 
« Je ne ressens ni rancœur ni amertume, ni rien de tel. Je suis très triste, mais je souhaite tout ce qu'il y a a de mieux à Enda Kenny et à tout le gouvernement. Je suis très triste. J'aime vraiment mon travail. J'ai eu le très grand privilège d'accomplir mes fonctions et mes devoirs de ministre aux Affaires européennes au cours de ces deux dernières années et même un peu davantage, et c'est triste pour moi que cela soit fini. Mais je savais les conséquences lorsque j'ai voté. »
 
Son avenir politique est désormais incertain, puisqu'elle est exclue également du Fine Gael.
 
Dans une déclaration à l'Irish Independent, elle a déclaré :
 
« C'est très décevant et j'aimerais bien ne pas en être là. Pour moi, il s'agit d'une loi très importante, une loi qui est contraire à un engagement que nous avons pris aux dernières élections : une promesse avait été faite, une promesse très fondamentale, sur l'avortement. J'ai simplement pensé que nous ne pouvions pas nous écarter de cette promesse. »
 
Et pourquoi n'avait-elle pas accepté de faire un compromis sur une affaire relevant des négociations au sein de la coalition de partis de gouvernement ? Réponse claire au journaliste : « Eh bien, je pense que le compromis est essentiell à n'importe quelle coalition. Je pense que nous avons su trouver des compromis sur des questions économiques, la politique sociale, etc. Mais quand il s'agit d'une affaire de vie et de mort – et en tout cas pour moi ça l'est – je pense qu'il n'est pas vraiment possible de chercher un compromis. »
 
Le courage de Mme Creighton est particulièrement remarquable dans la mesure où elle a été elle-même favorable à l'avortement alors qu'elle était plus jeune : elle a expliqué au Dail, avant le vote, qu'elle comprenait très bien la position de ceux qui sont pour parce qu'ils pensent que le fœtus n'est pas un être humain : « J'ai moi-même pensé la même chose. »
 
Mais elle a expliqué que l'expérience de proches et de connaissances lui a fait comprendre que l'avortement est un « outil pour l'oppression des femmes » et que les termes de la loi permettent de « sacraliser la menace de suicide dans les livres de loi pour la première fois ».
(...)
 
Michael Cook rapporte ses propos dans BioEdge :
 
« Un consensus croît en Irlande selon lequel l'idée d'avoir un sens moral aurait quelque chose à voir avec l'Eglise catholique. On suppose automatiquement que si vous consultez votre conscience, vous êtes au fond en train de consulter Rome. Cela est profondément inquiétant. C'est une manière paresseuse de tenter de miner la valeur d'un argument sans aller jusqu'à s'attaquer à sa substance. Il ne s'agit pas ici d'un problème catholique, pas plus qu'il n'est protestant ou musulman. Il ne s'agit pas d'une question religieuse. Il s'agit d'un question de droits humains… Nous avons tous droit à l'objection de conscience. Elle est sacralisée par l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations unies. »
 
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Très bon commentaire sur l'euthanasie dans le Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 15 juillet 2013, cette lettre intéressante sur l'euthanasie :

 

 

 

Affirmer, comme le fait la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité (CSMD), que «la dignité dépend de l’autonomie» revient à dire que les personnes en perte d’autonomie comme les personnes âgées et les personnes complètement dépendantes, comme certaines personnes handicapées, sont moins dignes que les autres. Même si ce préjugé discriminatoire, et le traitement correspondant, ne sont peut-être pas l’intention de cette optique, c’en est le revers de la médaille, l’effet logique et indéniable. Voulons-nous vraiment, Québécois, consacrer cette logique avec le projet de loi 52 sur l’euthanasie? Exigeons une loi consacrant le droit aux soins palliatifs spécifiquement et uniquement pour tous les Québécois, ainsi que la formation en soins palliatifs de tous les professionnels de la santé susceptibles de les pratiquer, tel que préconisé dans la Politique sur les soins palliatifs du Québec (2004-2010).

Isabelle O'Connor

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Une nouvelle pétition contre l'euthanasie

Vous pouvez signez cette nouvelle pétition en cliquant ici. Voici le texte de la pétition:

 

 

 

PÉTITION CONTRE L'EUTHANASIE ET LE SUICIDE-ASSISTÉ AU QUÉBEC (52)
 
PÉTITION CONTRE LA LÉGALISATION DE L’EUTHANASIE ET DU SUICIDE-ASSISTÉ AU QUÉBEC. PROJET DE LOI 52.
 
NOUS, SOUS-SIGNÉS DEMANDONS AU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC DE NE PAS LÉGALISER L’EUTHANASIE AU QUÉBEC POUR DE NOMBREUSES RAISONS TOUTES AUSSI VALABLES LES UNES QUE LES AUTRES.  NOUS ESTIMONS COMME CITOYENS ET CITOYENNES DU QUÉBEC QUE NOTRE PAROLE EST IMPORTANTE ET DOIT ÊTRE PRISE EN CONSIDÉRATION. LA SAGESSE N’EST PAS TOUJOURS DU CÔTÉ DE LA MAJORITÉ. NOUS CONSIDÉRONS QUE LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC N’A PAS LE DROIT ET NE DOIT PAS SE DONNER CE DROIT, NI LE DONNER À LA FAMILLE D’UNE PERSONE MALADE, NI D’OUVRIR LA PORTE À CE QUI EST UN MEURTRE, DÉFINI COMME UN ACTE DONNANT LA MORT À UN AUTRE INDIVIDU HUMAIN QUELQU’EN SOIT LA MÉTHODE ET LA RAISON. LA MISE À MORT D’UNE PERSONNE EST UN ACTE INHUMAIN ET BARBARE ET NE DONNE AUCUNEMENT LA DIGNITÉ À UNE PERSONNE. NOUS CROYONS QUE SEULS LES SOINS DE QUALITÉ RÉDUISANT AU MAXIMUM LES SOUFFRANCES SANS CAUSER LA MORT PEUVENT AIDER UNE PERSONNE MOURANTE OU MALADE OU DÉPRESSIVE À RETROUVER ET GARDER SA DIGNITÉ.  NOUS CROYONS QUE LE RÔLE ET LA RAISON D’ÊTRE DES MÉDECINS ET INFIRMIÈRES EST DE DONNER LES MEILLEURS SOINS POSSIBLES ET JUSTEMENT DONNER LE PLUS DE DIGNITÉ POSSIBLE À TOUTE PERSONNE MALADE OU EN FIN DE VIE ET NON PAS DONNER LA MORT ET ABDIQUER. LES HÔPITAUX DOIVENT DEMEURER UN LIEU SÉCURITAIRE ET NON PAS DEVENIR L’ENDROIT LE PLUS DANGEREUX DU MONDE.  NOUS AVONS CHACUN ET CHACUNE DES RAISONS TOUTES AUSSI VALABLES LES UNES QUE LES AUTRES DE SIGNER CETTE PÉTITION ET CONSIDÉRONS QUE LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC ET LES DÉPUTÉS(ES) NE DOIVENT PAS CÉDER AU LOBBYING , NI AUX PRESSIONS ÉMANANT DE GROUPES OU D’INDIVIDUS QUI METTENT TOUS LES QUÉBÉCOIS ET TOUTES LES QUÉBÉCOISES EN DANGER DE MORT, EN JOUANT À LA ROULETTE RUSSE AVEC LA VIE DE SES CITOYENS ET DE SES CITOYENNES, HOMMES, FEMMES ET ENFANTS.
 
CETTE PÉTITION SERA DÉPOSÉE DURANT LE DÉBAT DES DÉPUTÉS LORSQUE CEUX-CI ET CELLES-CI DÉBATTRONT DE L’ACCEPTATION OU NON DU PROJET DE LOI 52, VOULANT LÉGALISER L’EUTHANASIE HUMAINE ET LE SUICIDE-ASSISTÉ.
 
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Bon sens et préjugés chez Richard Martineau sur les pro-vie et l'avortement

Bon sens et préjugés de Richard Martineau sur l’avortement

Dans son dernier article du 14 juillet 2013 paru dans le Journal de Montréal, le chroniqueur Richard Martineau revient sur la décision du Texas de restreindre l’avortement en l’empêchant après 20 semaines de grossesse.

(…)

C’est toujours comme ça quand il est question d’avortement : on tombe vite dans les extrêmes. Vous interdisez les avortements tardifs? Les pro-choix diront que vous êtes misogyne. Vous permettez aux femmes de prendre la pilule du lendemain? Les pro-vie diront que vous êtes un assassin.

D’un côté comme de l’autre, vous êtes un salaud.

À entendre certaines féministes, il n’y a pas de demi-mesures.

Ou vous êtes pour l’avortement jusqu’à la veille de l’accouchement, ou vous êtes contre. Pas question d’émettre un bémol et de dire qu’on devrait peut-être mieux encadrer cette pratique…

PLUS UN EMBRYON

C’est drôle, mais le fait d’interdire l’avortement au-delà de 20 semaines ne me choque pas plus que ça.

On te laisse cinq mois pour prendre une décision. Il me semble que c’est amplement suffisant, non? Ce n’est pas comme si on t’empêchait d’avorter!

De toute façon, après cinq mois, on ne parle plus d’un embryon, mais d’un fœtus. Ce n’est pas la même chose.

Le cerveau est presque complètement développé, les muscles se raffermissent, les organes génitaux sont formés, le fœtus bouge, il suce son pouce…

On ne parle plus d’un simple amas de cellules!

(…)

UN DÉBAT POLARISÉ

 Remarquez, les pro-vie sont tout aussi dogmatiques.

Pour eux, la vie est présente dès le moment de la conception! La première cellule vient à peine de se diviser qu’ils parlent déjà d’un être humain doué de conscience…

Pour les pro-choix, un fœtus de huit mois et demi n’est pas une personne. Et pour les pro-vie, un amas de cellules de trois jours est une personne en bonne et due forme!

Deux conceptions complètement flyées de la vie humaine.

M. Martineau, vous ne connaissez pas la position des pro-vie. Oui, scientifiquement, dès qu’il y a fécondation, il y a création d’un nouvel être humain unique au monde et dans le temps, avec son ADN et ses 46 chromosomes caractéristiques de l’espèce humaine. Il est un être humain. Et non pas un animal, une chose ou un végétal.

Il n’y a pas un seul pro-vie qui croit qu’il est doué de conscience comme un adulte, je ne sais pas d’où vous tenez une idée aussi farfelue…

Mais pour les pro-vie, cet être indéniablement humain doit être considéré comme une personne dès le moment de sa conception, car cela est le fondement de la dignité humaine. Si l’on sépare le concept de personne de l’être humain, alors on tombe dans l’arbitraire qui permet à une catégorie d’êtres humains de s’arroger le droit de désigner qui est une personne et qui ne l’est pas. Et cela donne naissance au racisme et aux génocides tels que nous en avons connu au 20e siècle.

L’être humain au moment de sa conception n’est pas un adulte, mais il est le même être humain, plus petit, au début de sa croissance, que l’adulte qu’il sera, 20 ans plus tard. Et il a le droit d’être protégé comme étant une personne unique au monde, ce qu’il est. Où est l’étape qui ferait qu’une personne, qu’un être humain, dans son développement, passerait de l’état de non-personne à celui de personne? Cette étape n’existe pas. Et ce n’est certainement pas la naissance, comparable à l’état d’un plongeur qui émergerait de l’eau, qui change quoi que ce soit à la nature de l’enfant à naître, ni la 20e semaine de grossesse, c’est-à-dire le stade de survie hors de la mère que permettent actuellement nos techniques médicales…

Tout être humain a droit au titre de personne, ou alors les plus forts décideront qui a le droit de l’être. C’est le résultat d’une philosophie utilitariste telle qu’enseignée dans nos universités et développée par le pseudophilosophe Peter Singer.

Dès son apparition, un être humain est ce qu’il est, en développement continu, puis en régression, jusqu’à sa mort. Il n’y a jamais de rupture dans ce processus, c’est toujours le même être humain, qui a droit d’être reconnu dans toute sa dignité dans sa personnalité unique au monde, qu’elle soit en développement, ou en perte d’autonomie.

Et le premier droit inviolable de tout être humain, c'est le droit à la vie.

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Le compagnon de Justin Trudeau à la parade gai de Toronto accusé de pornographie juvénile

Justin Trudeau ne pouvait savoir que ce collègue, Benjamin Levin, serait accusé... Mais ce qu'il pouvait savoir, le voici. Sur le site de Pour une école libre du 11 juillet 2013 :

(Benjamin Levin, Justin Trudeau et la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, à la parade du 30 juin 2013)

 

Depuis son départ du ministère de l'Éducation, Levin est titulaire d'une chaire de recherche du Canada sur le leadership et la politique en éducation à l'Institut d'études pédagogiques de l'Ontario de l'Université de Toronto. Il a également servi en tant que conseiller en éducation pour le gouvernement de l'Ontario, y compris en tant qu'expert en « équité », euphémisme souvent utilisé pour décrire l'imposition de l'ordre du jour LGBT.
(...)
En 2009, alors ministre de l'Éducation de l'Ontario, Kathleen Wynne, et son sous-ministre avaient proposé un programme d'éducation sexuelle destiné aux enfants du primaire. Dès la première année, les enfants de six ans apprendraient les différents noms pour les organes génitaux. En troisième année, on leur parlerait de l'homosexualité (en des termes en rien réprobateur, mais comme une orientation légitime). À 11-12 ans, on leur parlerait sans réprobation de la masturbation et un an plus tard, toujours sans tabou, du sexe anal et oral et des condoms. 
 
Le premier ministre de l'époque, Dalton McGuinty, avait défendu le programme en avril 2010, insistant sur le fait qu'il serait obligatoire même dans les écoles catholiques subventionnées de l'Ontario. Mais le lendemain de cette année, après une réaction négative du public, il recula. Le « filet que nous avions jeté en termes de consultation était trop petit », avait-il dit, ajoutant que le programme avait besoin d'« un réexamen complet ».
 
Désormais la nouvelle Première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, une lesbienne qui se revendique comme telle, a annoncé dans un entretien au magazine homosexuel Xtra le 28 janvier qu'elle imposera ce programme recalé en 2010.
 

« Benjamin Levin, âgé de 61 ans et originaire de Toronto, est sous le coup de cinq accusations, y compris deux accusations de distribution de pornographie juvénile et d'une accusation de production d'un tel contenu. »

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Le choix d'aimer contre le choix de l'égoïsme, ou la vérité sur l'enfant, contre une mentalité de l'épanouissement maladive...

La spiritualité de l'épanouissement personnel que l'on trouve dans les milliers de livres de croissance personnelle, le nouvel-âge, a fait croire au bonheur par la réalisation de rêves matérialistes. Tout est centré sur soi et le vide. (Exactement le contraire de la prière qui nous centre sur Dieu, à l'intérieur de nous, mais distinct de nous.) C'est l'illusion la plus répandue.

Mais la réalité, c'est que le bonheur naît du don de soi, ce que nos ancêtres appelaient également, l'esprit de sacrifice, aux antipodes de l'épanouissement personnel. «La vie chrétienne (comme toute vie réellement humaine et pleine de sens), est un sacrifice», disait le pape Jean XXIII.

C'est ce bonheur de voir un enfant grandir, qui nous coûte tant d'efforts et d'heures de sommeil, mais dont le sourire vaut plus que tout ce que le monde peut offrir de fantasmes publicitaires et cinématographiques.

Le bonheur est d'aimer vraiment, comme nous l'a appris ce Dieu fait chair pour devenir, ... un petit enfant.

Le reste est stupidité, bon pour faire des romans et films qui ne servent qu'à rêver d'une vie supposément heureuse... Existe-t-il beaucoup d'acteurs qui vivent une vie de famille heureuse, fidèles pour la vie? Prisonniers d'une vision de la vie immature, ils transmettent l'illusion d'un bonheur qu'ils ne connaissent pas.

À voir ce petit film touchant et très dur par moment, sur une jeune fille apprenant qu'elle est enceinte et réfléchissant à l'avortement. (en anglais) :

 

//www.youtube.com/embed/R_C-jBMOJaI

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Dur vidéo qui laisse percevoir la douleur d'une femme ayant avorté (en anglais)

Sur le site de LifeSiteNews du 4 octobre 2012:

 

//www.youtube.com/embed/Q0XjX-y8NoI

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Pourquoi ce silence sur le traumatisme post-avortement

Sur le site de liberté politique.com du 12 février 2010:

 

(Le livre du Dr Florence Allard et de Jean-Régis Froppo, auteur de l'article suivant)

 

 

 

Le traumatisme post-avortement est un sujet tabou en France, mais il y a de nombreuses études en pays anglo-saxons depuis quinze ans qu'on ne peut ignorer [1]. Voici une synthèse de 112 articles parus de 1985 à 2002 dans 43 revues médicales de haut niveau scientifique en provenance de Grande-Bretagne, États-Unis, Finlande, Canada, Belgique, Danemark, Australie. Au-delà des témoignages, la réalité objective est accablante.
 
L'existence d'un traumatisme post-avortement, en tant que traumatisme consécutif à une interruption volontaire de grossesse, commence à être bien connue des médecins gynécologues-obstétriciens ainsi que des psychiatres. La connaissance de ce traumatisme repose actuellement en France sur les témoignages de femmes ayant subi un avortement, comme ceux produits par exemple par l'émission TV Ça se discute du 13 février 2002.
 
(...)
 
Une souffrance interdite
 
Constitué d'un ensemble de symptômes, variables d'une personne à l'autre, le traumatisme post-avortement apparaît à plus ou moins long terme, souvent de façon sournoise, alors même que la femme a l'impression d'avoir oublié. Après l'IVG, la femme éprouve un sentiment de soulagement : son problème semble réglé. Mais peu à peu ce soulagement fait place aux troubles : culpabilité, perte de l'estime de soi, perte de l'appétit, insomnies et cauchemars, état dépressif persistant. Des problèmes apparaissent avec le conjoint, avec les autres enfants et l'entourage. Il faut savoir que 50% des couples qui vivent une IVG se séparent dans un délai assez bref.
 
Tous ces symptômes s'amplifient chaque fois que la femme rencontre un événement qui évoque son avortement : nouvelle grossesse, amie enceinte, et surtout le jour anniversaire de l'IVG ou de la date où l'enfant aurait dû naître.
 
En France, cette souffrance est encore interdite , car très peu de personnes sont disposées à l'écouter : mari, compagnon, famille, médecins et psychothérapeutes, sont peu à l'écoute d'une détresse vécue dans le silence et la solitude. On prétend que ce traumatisme n'affecte que des femmes ayant déjà éprouvé des troubles antécédents, ou que cette culpabilité est d'origine religieuse. Mais cette position ne tient plus : pratiquement toutes les mères qui ont subi une IVG éprouvent des troubles à des degrés divers, dans tous les pays du monde et dans toutes les cultures, qu'elles soient croyantes ou non.
 
Les conclusions proposées ci-dessous ne sont pas fondées sur des témoignages ou des enquêtes menées auprès de femmes ayant subi un avortement, mais répertorient les actes médicaux concernant ces personnes avant et après leur IVG. Cela donne des éléments sûrs et vérifiés d'ordre scientifique et statistique dont il est difficile de contester l'objectivité.
 
Les principales conséquences physiologiques
 
Les conséquences de l'avortement pouvant entraîner la mort à court terme sont : les hémorragies, les infections, les embolies, l'anesthésie, les grossesses extra-utérines non diagnostiquées.
 
En comparaison des femmes qui ont mené leur grossesse à terme, celles qui ont avorté dans l'année précédant leur mort ont 60% de plus de risque probable de mourir d'une cause naturelle, sept fois plus de mourir de suicide, quatre fois plus de mourir de blessures consécutives à un accident. On dénombre en France, d'après une enquête de l'OMS sur les années 1979 à 1989, 10 à 13 morts maternelles chaque année pour 220.000 IVG (exactement 13 en 1981). En Suède, où l'IVG est pratiquée au-delà de 12 semaines, le taux de mortalité atteint 40 décès pour 100.000 avortements. Cette mortalité est deux fois supérieure à celle observée lors d'un accouchement à terme.
 
Pour le risque de cancer, les femmes qui ont avorté ont un risque probable 2,3 fois plus élevé d'avoir un cancer du col de l'utérus, des ovaires ou du foie. Pour le cancer du sein, le risque est 2,4 fois plus élevé pour les femmes jeunes qui ont avorté leur première grossesse (c'est le cas de 12.000 adolescentes chaque année en France).
 
Entre 2 à 3 % des femmes ayant subi une IVG peuvent souffrir de perforation de l'utérus ou de lacérations du col de l'utérus. Ces femmes ont 1,89 plus de risque probable d'avoir un accouchement prématuré ou retardé ; l'avortement accroît le risque de complications à la naissance, celui d'un développement anormal du placenta pouvant entraîner un handicap pour le fœtus ou le nouveau-né. Il est significativement associé à un risque de grossesse extra-utérine pouvant menacer la vie de la mère ou entraîner une stérilité. Des patientes qui ont eu une infection par chlamydia au moment de l'avortement, 23% développeront une infection pelvienne dans un délai de 4 semaines (réduction possible de la fertilité). 
 
La moitié environ des cas de stérilité sont consécutifs à l'avortement : infection des trompes, adhérences utérines, dilatation excessive du col de l'utérus.
Les plus communes complications mineures sont : infection, saignement, fièvre, douleurs abdominales chroniques, vomissements, perturbation du cycle menstruel. On constate qu'une ou plusieurs IVG sont associées à un abaissement général du niveau de santé : pendant la première année qui suit un avortement, les femmes consultent leur médecin de famille 80% de plus pour toutes sortes de raisons, et 180% de plus pour des raisons psychologiques. Au contraire, une grossesse menée à terme est un facteur de bonne santé générale et psychologique.
 
Les risques de complications sont en général plus élevés pour les adolescentes, ou lors d'avortements multipliés.
 
Les principales conséquences psychologiques
 
Après l'avortement, la femme éprouve un sentiment de soulagement, elle se sent libérée d'un souci immédiat. Comme l'avortement est autorisé par la loi et même remboursé comme un acte médical ordinaire, elle se sent bonne conscience . Les troubles psycho-émotionnels de gravité variable apparaissent dans les mois qui suivent, et parfois au bout de plusieurs années. 
 
Pratiquement toutes les femmes qui ont subi un avortement souffrent de troubles à plus ou moins long terme et à des degrés divers. Beaucoup utilisent le refoulement comme mécanisme de défense et d'autant plus qu'il s'agit encore en France d'une souffrance interdite . Elles peuvent vivre une longue période de déni avant de rechercher une aide psychologique. Ces sentiments réprimés peuvent causer des troubles psychosomatiques et de comportement. Les praticiens pensent que la détresse résultant d'un avortement quand elle est méconnue, est un facteur déclenchant pour leurs patientes, même si elles sont en recherche d'une thérapie apparemment sans rapport avec leur avortement.
 
D'après une étude faite auprès de mères, 8 semaines après leur avortement, 44% se plaignent de désordres nerveux, 36% constatent des troubles du sommeil, et 11% ont eu recours à une prescription de médicament psychotrope par leur médecin. Une étude rétrospective sur 5 années montre que 25% des femmes ayant avorté ont consulté un psychiatre contre 3% en temps normal.
 
Approximativement la moitié des mères ayant avorté présentent des symptômes d'un véritable syndrome : peur et culpabilité intense, dépression, perte de l'estime de soi ou du contrôle de soi. Ce syndrome est un disfonctionnement psychique qui résulte d'une expérience fortement traumatisante ; il submerge les mécanismes de défense d'une personne normale.
 
30 à 50 % des femmes ayant avorté sont victimes de dysfonctionnement sexuel, de durée plus ou moins longue. Ces problèmes peuvent inclure une ou plusieurs conséquences : baisse du plaisir éprouvé, douleurs, aversion envers le partenaire, développement de conduites désordonnées : échangisme, vagabondage sexuel.
 
Environ 60% des femmes qui expérimentent des séquelles post-avortement, ont des idées suicidaires et 28% font des tentatives de suicide dont la moitié répètent une deuxième fois cette tentative. En Finlande, le taux de suicide moyen annuel pour les femmes est de 11,3 pour 100.000. Pour les femmes ayant avorté, le taux monte à 34,7, tandis que pour les femmes ayant mené une grossesse à terme, le taux tombe à 5,9 ! On peut dire sans risque d'erreur que le fait d'être enceinte, d'accepter l'enfant et de le mener à terme est un élément certain de santé psychologique.
 
Conspiration du silence
 
Le stress post-avortement est lié d'une manière significative à des conduites addictives : abus de tabac, d'alcool, de médicaments et de drogues, des désordres de l'alimentation, comme la boulimie et l'anorexie. On constate des problèmes de maltraitance sur les autres enfants, des problèmes de couples entraînant séparations et divorces. Un père s'exprimait ainsi : Après cet avortement, l'équilibre de notre foyer fut compromis...l'amour que nous nous portions avec ma femme était mort avec l'enfant à qui nous avions refusé la vie . Enfin, on constate de plus en plus des difficultés avec les enfants survivants qui ont appris que leur propre mère était passée par une IVG. 
 
Quant à la souffrance de l'enfant avorté, elle est complètement méprisée : pourtant, quelque soit la méthode , cet enfant meurt soit empoisonné, soit écartelé.
 
Quand on réfléchit, ne serait-ce que quelques instants à ce qu'est une opération d'IVG notamment par la méthode d'aspiration (présentée comme une méthode propre !), on comprend qu'il s'agit d'une violence extrême faite à la femme : avec cet enfant vivant qui lui est brutalement arraché, c'est une part du corps même de la mère et de son psychisme qui est violentée ; cela ne peut pas ne pas avoir de sérieuses conséquences !
 
Il faut prendre la mesure de la véritable conspiration du silence qui entoure en France ce traumatisme post-abortif . Que ce soit au Planning familial, dans les Centres sociaux des quartiers et des banlieues, dans les services d'orthogénie des hôpitaux, le discours est toujours le même : Madame, si vous avez un problème avec votre grossesse, la seule solution est l'IVG et elle est sans danger pour vous ! Combien de temps va-t-on encore tromper les femmes sur ce sujet grave entre tous ?
 
[1] Les études anglo-saxonnes citées ont fait l'objet d'un livre détaillé du père Jean-Régis Froppo et du docteur Florence Allard, le Traumatisme post-avortement (Salvator, 2007). Pour plus d'information, on pourra se référer également aux sites : afterabortion.org, abortionbreastcancer.com et sosbebe.org. Voir également ci-dessous :

 

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Témoignages de femmes ayant subi un avortement, dont une tombée enceinte suite à un viol

Sur le site de mamma.org :

 

(Trop de larmes sont enfouies sous le discours politiquement correct d'avortements sans conséquence...)

 

 

B.L.: Quand j’ai vue mon enfant, aussi gros qu’un doigt, pendre à un fil, je n’ai alors pas pu m’empêcher de pleurer
 
Je n’avais jamais envisagé de garder un enfant. Avant, je vivais comme une inconsciente : je ne faisais que de consommer, je pensais me réaliser. Je voulais devenir une femme indépendante. J’ai avorté à deux reprises. Pour l’un des deux enfants, je ne savais même pas qui était son père. Les conséquences n’avaient aucune importance à mes yeux. Un avortement constituait pour moi un problème d’ordre purement technique. Je ne pourrais pourtant jamais oublier l’incident suivant : lorsque dans la douleur, je me suis levée de mon lit d’hôpital et que j’ai vu mon enfant, pas plus gros qu’un doigt, pendre à un fil. Je me suis dit : C’est humain! Je n’ai alors pas pu m’empêcher de pleurer. Quand j’ai pris conscience des conséquences inhérentes à ma vie passé, un monde s’est écroulé pour moi. Seule la foi en Jésus-Christ et son pardon ont pu m’apporter la paix intérieure dont j’avais besoin.

 

G.W.: Donnez sa chance à votre enfant, même s’il a un handicap!

Je me suis sentie abandonée. Mes problèmes ont commencé au moment du diagnostic: mon enfant risquait d’être handicapé. Les médecins me conseillaient de me faire avorter. Je me suis sentie totalement abandonnée par l’homme avec lequel je vivais alors. Vainement ai-je attendu que mon partenaire me dise: «Je t’aime. Et j’aime aussi notre enfant, peu m’importe qu’il soit en bonne santé ou handicapé.» Mon avortement a été épouvantable et humiliant. Lors de cette intervention, j’ai été traitée comme du bétail qu’on mène à l’abattoir. On m’a fait une piqûre et immédiatement, je me suis retrouvée ligotée par les jambes à un épouvantable siège métallique. Au moins, aurait-on pu attendre que l’anesthésie fasse son effet. Pendant des années, j’ai eu de maux dans le bas-ventre. Je faisais des cauchemars et n’osais plus me regarder dans un miroir. Je croyais tout le temps voir mon enfant se dresser devant moi et m’interpeller en me disant : « Pourquoi m’as-tu volé ma chance ? » Grâce à une heureuse circonstance, j’ai finalement  pu surmonter ce traumatisme. Si vous êtes un jour enceinte et en pleine détresse, ne vous laissez pas intimider et donnez sa chance à votre enfant. N’oubliez jamais ceci: il existe quantité d’organisations qui vous apporteront un soutien concret, à vous et à votre enfant, sans grandes démarches administratives.
 
N.M.: Le tien, tu l’as tué ! Le tien, tu l’as tué !
 
Aujourd’hui encore, le souvenir de mon avortement éveille un sentiment douloureux en moi, accompagné de remords. Il est faux de dire que l’avortement élimine tous les problèmes de la femme. C’est tout le contraire ! C’était terrible ! Après l’avortement, l’infirmière est venue changer mes pansements et retirait des kilomètres de gaze sanguinolente de mon ventre. Mon ventre en était rempli ! Arrivée à la maison, j’ai continué de saigner abondamment. Psychiquement, c’était pareil, j’étais une plaie vivante et ouverte. Je ne m’en suis jamais remise ! J’étais hantée par des cauchemars, dans lesquels j’allais à la recherche de mon enfant que j’avais assassiné. Parfois, je parvenais à le déterrer et il m’apparaissait en pleine putréfaction ! A mon réveil, je fondais toujours en larmes. Récemment, j’ai fait construire une nouvelle cheminée chez moi. Peu après, j’ai rêvé que je découvrais le cadavre de mon enfant enterré sous la suie de la cheminée. C’était horrible! Quelques semaines après mon avortement, alors que nous étions invités dans une famille avec des enfants, j’ai ressenti des crampes au niveau de mon ventre. Mon cœur battait la chamade et au rythme de ses battements semblait me dire : Le tien, tu l’as tué ! Le tien, tu l’as tué ! Alors, pendant toute la soirée, j’ai ressenti une profonde nostalgie pour ce qui aurait du être mon propre enfant. Ces sentiments reviennent toujours à nouveau en moi.
 
C: L’avortement m’affecte encore plus que le viol !
 
L’incitation à l’avortement est énorme. Aujourd’hui, on attend d’une femme violée tombant enceinte qu’elle avorte. Tout autre alternative semble inconcevable, voire même insensée. Lorsque je suis tombée enceinte après avoir été violée, les pressions de la société ont été si fortes que je n’ai pu leur résister. Toute personne incitant à l’avortement ne pense pas à l’avenir d’une femme violée. Avec le recul, je constate que l’avortement n’a pas été un bon choix: en plus du viol, je me suis chargée de la responsabilité de  l’avortement de mon propre enfant. Une femme violée devrait pouvoir bénéficier d’un soutien psychologique et matériel pour mieux accepter l’enfant innocent qu’elle porte contre son gré. A long terme, il est certainement plus facile d’accepter un enfant issu d’une telle tragédie que de vivre avec un avortement sur sa conscience. Inciter une femme violée à avorter est une alternative qui ne fera qu’amplifier sa souffrance.
 
 

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