M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Il n'existe aucune raison éthique pour autoriser la recherche à partir de la destruction d'embryons humains

Sur le site de zenit.org du 16 juillet 2013:

 

(Le docteur Xavier Mirabel, président d'Alliance Vita)

 

 

Alliance VITA dénonce le passage en force de la proposition de loi qui vise, sans réel débat préalable, à autoriser la recherche qui détruit l’embryon humain. Pour Alliance VITA, ce texte bouleverse les conditions de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, en supprimant l’interdiction de principe pour y substituer un cadre beaucoup plus large et flou. Cette discussion a eu lieu sans que les Français aient été préalablement consultés par des états généraux, comme le prévoit pourtant la loi bioéthique du 7 juillet 2011.
 
 
Pour le docteur Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA : « Autoriser la recherche sur l’embryon est  grave éthiquement car c’est chosifier l’ être humain à son premier stade.  De plus  il n’y a aucune raison scientifique à traiter l’embryon humain comme un cobaye de laboratoire. Le prix Nobel de médecine vient d’être décerné au japonais Shinya Yamanaka et au britannique John Gurdon pour leurs découvertes sur la reprogrammation nucléaire, qui est une technique éthique. En autorisant explicitement la recherche sur l’embryon conduisant à sa destruction, la proposition de loi bouleverse un principe bioéthique majeur qui confère à l’embryon humain une protection symbolique. Je rappelle que la recherche sur l’embryon n’a donné aucun résultat probant à ce jour, et que les autres pays se tournent vers les cellules souches reprogrammées (iPS). A titre d’exemple, la société américaine Geron, qui avait annoncé un essai clinique à base de cellules souches embryonnaires en 2009, a mis fin à ses recherches en 2011, faute de résultats probants ; en sens inverse, le Japon est en cours  d’autorisation de recherche clinique à base de cellules iPS concernant une maladie de l’œil, ce qui constituerait une première mondiale très prometteuse. »
 
Alliance VITA demande au Parlement et au Gouvernement de privilégier les recherches éthiques et exige un moratoire sur la congélation des embryons humains. En son absence, il faut appliquer strictement la loi bioéthique, en limitant les dérogations trop largement accordées. VITA rappelle que la France reste en pleine contradiction avec les orientations européennes qui interdisent tout brevet sur l’embryon humain et la convention d’Oviedo qui, dans son article 18, exige une « protection adéquate » dont doivent bénéficier les embryons in vitro.
 
Alliance VITA, avec les autres associations partenaires du Collectif  « Un de nous », demande l’arrêt des financements par l’Union européenne de la recherche sur l’embryon impliquant sa destruction, comme l’a demandé la Commission des affaires juridiques du Parlement européen dans le cadre de l’examen du programme-cadre pour la recherche et l’innovation « Horizon 2020 ».
 
Elle invite tous les citoyens européens soucieux d’une recherche éthique à signer l’initiative citoyenne européenne www.undenous.fr qui demande l’arrêt du financement de ces recherches par les fonds européens. 760 000 citoyens européens dont 67 000 Français ont déjà signé en quelques semaines.
Laissez un commentaire

Le pourquoi de l'autorisation de l'utilisation d'embryons humains pour la recherche...

Sur le site du journal Le Monde du 11 mai 2011 (via le Salon beige) :

(Le gouvernement socialiste français permet le charcutage criminel de 50 000 embryons pour assouvir l'industrie pharmaceutique.)

 

 

Initialement en filigrane, les enjeux véritables de ces recherches, portés notamment par Les Entreprises du Médicament émergent. Ils sont d'abord commerciaux. Et ils sont considérables.
 
Les cellules embryonnaires humaines : quelle utilité thérapeutique ? L'enjeu scientifique des hES qui ont été découvertes en 1990 n'est plus prioritairement de parvenir à des thérapies, objectif difficile à atteindre, mais d'utiliser ces cellules pour modéliser des maladies et cribler des molécules au profit de l'industrie pharmaceutique. Pour ces travaux de recherche, les cellules humaines induites pluripotentes (iPS) découvertes fin 2007 concurrencent efficacement les cellules embryonnaires humaines, sans poser de problème éthique. Issues des cellules de la peau des patients, les iPS ont permis de modéliser plus d'une dizaine de maladies en seulement 3 ans. Les annonces qui affirmeraient le contraire enferment les patients, les familles, l'opinion publique, les médias et les responsables politiques dans l'idée erronée selon laquelle la recherche sur les maladies génétiques ne pourrait désormais progresser que grâce aux embryons humains.
 
L'embryon humain, un "matériau" rentable ? En moyenne, le développement d'un nouveau médicament pour les grandes entreprises pharmaceutiques prend 15 ans et coûte environ 650 millions de dollars. Cela signifie qu'en utilisant les cellules souches embryonnaires pour tester de nouvelles molécules, l'industrie pharmaceutique pourrait réduire ses investissements sur les essais en supprimant des étapes coûteuses, notamment celles sur le modèle animal. L'industrie pharmaceutique mondiale pourrait économiser environ 8 milliards de dollars par an3 actuellement nécessaires à la modélisation de nouvelles molécules thérapeutiques. Or, cette même économie pourrait être réalisée en utilisant des iPS.
 
(...) A coup sûr, une politique réduite à l'utilitarisme et au pragmatisme sans valeurs conduirait à l'abandon des préoccupations éthiques ; celles-là même qui garantissent une certaine indépendance des scientifiques vis-à-vis des intérêts économiques.
 
Laurent Aventin, économiste de la santé, Alexandra Henrion Caude, chercheur à l'INSERM, Alain Privat, ancien chercheur à l'INSERM
Laissez un commentaire

Le gouvernement socialiste français offre 50 000 embryons congelés vivants aux industries pharmaceutiques...

Le gouvernement français vient d'autoriser l'utilisation d'embryons pour la recherche. Le journal Le Figaro du 16 juillet nous apprend cette nouvelle honteuse pour le gouvernement socialiste français:

(Photo : Le philosophe français Fabrice Hadjadj dénonce l'obsucurantisme scientiste derrière l'autorisation qui va à l'encontre des progrès scientifiques actuels, tels que développés par le prix Nobel Yamanaka.)

 

Le Parlement français a adopté aujourd'hui une proposition de loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, malgré la vive opposition de la droite et des associations religieuses. La loi de 2011 prévoit une interdiction de la recherche sur les embryons mais assortie de dérogations accordées par l'Agence de biomédecine. La proposition de loi présentée par les radicaux de gauche prévoit de passer d'un régime "d'interdiction assorti de dérogations" à un régime "d'autorisation encadrée" de la recherche sur l'embryon. 
 
L'Assemblée a adopté aujourd'hui dans les mêmes termes par 314 voix contre 223 le texte que le Sénat avait voté le 5 décembre dernier et qui est donc définitivement adopté. L'opposition, qui avait déjà réussi le 28 mars à faire interrompre l'examen de cette proposition de loi en faisant traîner les débats, a mené une longue bataille, déposant près de 300 amendements sur un texte comptant un seul article. L'UMP a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait déposer un recours devant le conseil constitutionnel. 
 
L'ensemble de la gauche, Front de gauche inclus, a voté en faveur de cette proposition soutenue par Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. "Il est grand temps de désentraver la recherche au profit des scientifiques et surtout des malades en attente de thérapies nouvelles", a dit Roger-Gérard Schwartzenberg, le président du groupe des radicaux de gauche. 

On espère faire du «profit» avec cette mesure, mais ce ne sera pas pour les malades. Le site genethique.org du 16 juillet 2013 donnait une excellente analyse de l'enjeu de ce vote :

Le moment est grave, car il s'agira de considérer l'embryon humain comme un "matériau biologique quelconque", de considérer "50 000 humains congelés [...] comme réactifs pour des laboratoires pharmaceutiques". Nombre d'experts s'indignent de cette révolution éthique, juridique, scientifique, indigne des principes fondateurs français.

Il faut rappeller que la proposition de loi vise à autoriser la recherche sur les embryons surnuméraires dénués de projet parental, et dont le projet de recherche devra être "scientifiquement pertinent", "avoir une finalité médicale", "ne pouvoir être conduit qu'avec des embryons humains", "respecter les garanties éthiques". Ce changement de loi entrainera une multiplication des recherches sur l'embryon.(...) Monseigneur Pierre d'Ornellas, chargé des questions de bioéthique au sein de la conférence des évêques de France, alerte : "le droit coupé du réel ne respecte pas l'être humain". Ce droit devient alors une "tactique élaboré par un groupe majoritaire pour faire ce qu'il veut". 
(...)
 
Fabrice Hadjadj, philosophe, et directeur de Philantropos, l'institut européen d'études anthropologiques, répondant au professeur René Frydman, ayant affirmé dans le Figaro que "l'embryon n'est pas une personne humaine", s'offusque : " L'évidence, c'est que l'embryon dont il est question est humain. Aucun scientifique ne peut dire le contraire". (...) La proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon va "inscrire la réduction de l'humain à un pur martériau" précise-t-il, s'y opposer ne signifie pas être rétrograde, d'autant plus lorsque l'on connaît la découverte du professeur Yamanaka qui laisse le Japon devancer la France avec cette méthode prometteuse. Les promoteurs de la recherche sur l'embryon font passer volontairement leurs contradicteurs pour des "fidéistes irrationnels", mais pour Fabrice Hadjadj, "il y a beaucoup à dire sur l'obsurantisme scientiste et ses fanatiques". 
 
Face au peu de suspens du vote de la loi, les députés ne s'avouent pas vaincus pour autant. Pour défendre l'embryon jusqu'au bout, Philippe Gosselin annonce qu'un recours au Conseil constitutionnel sera déposé juste après le vote.
 
Enfin, il faut rappeler que malgré ce contexte français hostile à l'embryon, la pétition européenne "Un de nous" visant à contrer le financement européen des programmes de recherche impliquant la destruction d'embryons humains " à hauteur de 50 millions d'euros entre 2007 et 2013", a réuni jusqu'à présent 762 000 signatures, dont 66 799 en France. Les citoyens eux non plus n'ont pas dit leur dernier mot.    

Comme le disent les Français : « ON NE LÂCHE RIEN! »

Laissez un commentaire

Il est permis de manifester son opposition à l'avortement dans les aéroports

Sur le site du Calgary Herald du 15 juillet 2013:

 

Un avocat membre du Centre pour la Réforme Bioéthique a déclaré que la décision d'un juge de les acquitter de l’accusation d'intrusion pour afficher des signes anti-avortement et distribuer des tracts à l'aéroport international de Calgary est une autre décision favorable à la liberté d'expression.

« C’est encourageant pour les droits à la libre expression en général », a déclaré John Carpay à l'extérieur du tribunal, lundi, à la suite de la décision du juge Allan Fradsham  de la cour provinciale.

« Des décisions comme celles-ci ont une influence persuasive sur d'autres affaires judiciaires. Il s'agit d'un ajout positif à la jurisprudence en matière de droits à la libre expression ».

Fradsham dit que les paroles et la conduite des défendeurs sont protégées en vertu de la Charte des droits et libertés et que l'administration aéroportuaire de Calgary a violé leurs droits quand ils leur ont demandé de quitter les lieux le 22 octobre 2011.

« La base de l'aéroport (Cour suprême de la jurisprudence Canada) attire la protection de la Charte, parce que c'est le genre d'endroit qui a toujours servi de tribune publique », a déclaré le juge. « Les Aéroports permettent aux membres de la communauté de se rencontrer, de se rassembler et de se déplacer vers d'autres destinations. L'aéroport est donc l'équivalent moderne d'une rue de la ville.

(…)

Fradsham également noté les défendeurs n'ont pas harcelé les passants ou autre obstacle à l'écoulement du trafic en provenance et au niveau des arrivées de l'aéroport. Par conséquent, at-il ajouté, l'expression des défendeurs était compatible avec le but ou la fonction de l'aéroport. (…)

Laissez un commentaire

Pas de nouvelles de la GRC sur les 491 enfants nés vivants, décédés en raison des blessures causées par leur avortement

La GRC devrait prendre exemple sur la police italienne.

Sur le site de Le Ciel est bleu du 15 juillet 2013:

 

 

Le père Antonio Martello a découvert l'enfant attaché à son cordon ombilical, 20 heures après la procédure. Le bébé bougeait et avait encore son cordon ombilical.
 
Il a alerté les médecins, qui l'ont amené à l'unité néonatale, mais il est décédé.
 
Un responsable du département de la santé dit qu'il y aura un enquête.
 
En Italie, tout enfant naissant vivant a le droit aux services de santé.
 
On connaît cette histoire parce qu'un prêtre a découvert le bébé.
 
La question se pose: combien de bébés sont laissés pour compte après un avortement?
 
Au Canada, on a appris que 491 bébés sont nés vivants après un avortement entre les années 2000 et 2009.

On trouve les détails sur le site telegraph.co.uk du 28 avril 2010 (via le ciel est bleu) :

La police italienne enquête sur cette affaire pour « homicide » parce que l'infanticide est illégal en Italie.

La loi signifie que les médecins ont l'obligation d'essayer de préserver la vie de l'enfant une fois qu'il a survécu à l'avortement.

Le gouvernement italien envisage également une enquête sur la conduite du personnel de l'hôpital.

Eugenia Roccella, sous-secrétaire d'État au ministère de la Santé, mercredi soir, a promis une enquête gouvernementale sur l'incident.

« Le ministre de la Santé va envoyer des inspecteurs à l'hôpital de Rossano Calabro pour enquêter sur ce qui s'est réellement passé,(…

Elle a dit que si l'information initiale est correcte, “ce serait un cas d'abandon volontaire d'un nouveau-né gravement prématuré, peut-être aussi une certaine forme de handicap, un acte contraire à tout sentiment de compassion humaine, mais aussi de toute pratique médicale professionnelle reconnue ».

Elle a ajouté : ‘Nous devons nous rappeler que le bébé, une fois né, est un ressortissant italien égal à tous les autres, et a droit à tous les droits fondamentaux, notamment le droit à la santé et donc nous devons lui donner un plein soutien.’

L'affaire a relancé la controverse sur la légalité de l'avortement dans le pays catholique.

(…)L'affaire est à l'origine d’un tollé en Italie, car elle est la deuxième concernant un fœtus de cet âge qui survit à la procédure, en trois ans seulement.

L'autre concernait un bébé à Florence qui pesait 17 onces, quand il a été avorté à 22 semaines en raison d'une maladie génétique suspectée, mais il a vécu pendant trois jours.

Depuis 1978, l'avortement est disponible sur demande en Italie au cours des trois premiers mois de grossesse, mais est limité à des circonstances particulières — telles que le handicap dans le deuxième trimestre. Le gouvernement envisage un examen du fonctionnement des lois.

(…)

Le nombre croissant de bébés qui survivent au-dessous de 24 semaines, en partie grâce aux progrès de la médecine, a conduit à de nombreux appels pour que la limite supérieure juridique soit encore réduite.

 (…)

Le journaliste Normand Lester avait écrit un article sur ces 491 enfants oubliés...

Laissez un commentaire

Don d'ovocytes ou vente d'ovocytes?

Sur le site de genethique.org du 15 juillet 2013 cette étude belge:

 

 

 

(...) 1 423 femmes, donneuses, et de 11 pays d'Europe, dans lesquels la législation en la matière est différente, ont été interrogées. Il ressort que la majorité des donneuses l'ont fait par altruisme, mais qu'"une large proportion en attendait un gain financier".
 
En effet, 46% des donneuses de moins de 25 ans ont été guidées par un souci d'altruisme, et 12% d'entre elles n'ont été motivées que par la rétribution financière. Mais dans certains pays, comme en Grèce, le taux est bien plus fort : 40% des donneuses ont déclaré que "leur motivation était purement financière".
Il faut rappeler que le don d'ovocyte ne fait pas l'objet de contrepartie financière en France, mais qu'en Belgique par exemple, l'indemnisation de la donneuse s'élève à 2 000 euros.

Effectivement, si un pays ne rétribue pas le don, il est difficile dans ce pays de vouloir le faire pour des raisons financières. La France, par exemple, fait des publicités pour encourager le don d'ovocyte, car elle manque de bénévoles pour donner leurs ovocytes... 

Le don d'ovocyte est une atteinte à l'intimité du couple. Comme si on avait virtuellement trompé sa femme... et  si on le fait virtuellement, pourquoi pas naturellement diront certains. Ce serait moins coûteux!

Laissez un commentaire

Le magazine Le Point déplore la progression des droits des enfants à naître aux États-Unis

Sur le site du magazine Le Point du 16 juillet 2013, cet article d'Hélène Vissière:

(Suite à la lutte victorieuse contre l'esclavage, le combat pour la protection des enfants dans le sein de leur mère est le plus important combat pour la dignité humaine aux États-Unis. La nièce de Martin Luther King est une fervente pro-vie)

 

 

Le 11 juillet, la Chambre des représentants de Caroline du Nord a voté une disposition qui renforce les mesures de sécurité pour les motocyclistes. Mais subrepticement glissés par les Républicains - qui n'ont pas informé leurs collègues démocrates à l'avance - se trouvaient également quelques amendements qui limitent l'accès à l'avortement. Les défenseurs de l'IVG se sont donc rendus au Capitole avec des casques de moto pour protester, mais la législation qui impose des réglementations pour les médecins et les cliniques, en exigeant notamment des installations équivalentes à celles d'un hôpital, devrait être approuvée par le Congrès.
 
La croisade de la droite chrétienne contre l'avortement n'a jamais cessé depuis que celui-ci a été légalisé par la Cour suprême en 1973. Mais ces derniers mois, la bataille est revenue sur le devant de la scène avec une virulence accrue. Le procès de Kermit Gosnell, un médecin avorteur de Philadelphie condamné pour pratiques illégales et infanticides, a connu un gros retentissement. Surtout, de plus en plus d'États contrôlés par les Républicains ont mis en place des mesures restrictives, le dernier en date étant le Texas, après une résistance épique des démocrates au Congrès local. Une élue a même occupé la tribune pendant onze heures d'affilée sans s'arrêter pour bloquer le passage de la loi.
 
Rien que sur les six premiers mois de l'année, plus de 40 mesures destinées à limiter l'accès à l'IVG ont été approuvées, selon le Guttmacher Institute, soit autant que sur toute l'année 2012. Dans l'Indiana, les femmes qui cherchent à avorter doivent d'abord se soumettre à une échographie. Dans le Dakota du Sud, elles doivent respecter un délai de 72 heures - qui ne prend en compte que les jours ouvrables - après avoir consulté un médecin pour un avortement. Dans le Dakota du Nord, il est interdit d'avorter si le foetus a une maladie congénitale. Quant au Kansas, il oblige le médecin à mettre en garde sa patiente sur les risques potentiels de cancer du sein après une IVG, même si cette théorie est très controversée. L'État autorise aussi le médecin à ne pas mentionner d'éventuelles anomalies congénitales du foetus s'il craint que la future mère ne décide d'avorter. Et il ne peut faire l'objet de poursuites au cas où l'enfant naîtrait anormal alors qu'il n'a pas averti les parents des risques.
 
Cinq États ont également durci les conditions d'exercice des médecins avorteurs et des cliniques, ce qui risque d'entraîner des fermetures. Au Texas, sur les 47 cliniques pratiquant l'avortement, seules cinq ou six devraient subsister. Onze États ont prohibé l'avortement tardif, la plupart après la 20e ou la 22e semaine, sauf le Dakota du Nord, qui l'interdit après 6 semaines. (...)
 
De son côté, la Chambre des représentants de Washington a voté en juin une loi qui interdit l'avortement après la 22e semaine. Au dernier moment, les républicains ont tout de même ajouté une clause qui prévoit des exceptions en cas de viol ou d'inceste, mais seulement si la femme a porté plainte. Pour autant, cette mesure, purement destinée à faire plaisir à sa base conservatrice, n'a aucune chance d'être votée par le Sénat. D'autant qu'elle ne respecte pas l'arrêt de la Cour suprême qui autorise l'IVG jusqu'à ce que le foetus soit viable hors du ventre de la mère, soit autour de 24 semaines. La plupart de ces dispositions font l'objet de centaines de recours en justice, et l'on ne sait si elles entreront en vigueur un jour, mais les militants anti-IVG espèrent bien qu'in fine, cela obligera la Cour suprême à statuer de nouveau et à remettre en question la légalisation de l'avortement. (...)
 
Laissez un commentaire

Petite lettre d'un médecin refusée par la Presse et le Devoir

Le projet de loi sur « les soins de fin de vie » déposé par la ministre Véronique Hivon le 12 juin dernier contredit tout ce que l'Occident défend en matière médicale depuis Hippocrate, soit depuis un peu plus de 2000 ans. Je ne retiendrai ici que cette jolie clause qui promet des formulaires standardisés et notariés devant témoins, dans lesquels le patient aura (hypothétiquement) précisé les conditions de sa mort (c'est-à-dire les traitements qu'il accepte et ceux qu'il rejette). Le médecin qui refusera d'administrer cette ordonnance sera contraint de recommander le patient à un collègue ! « Cher confrère, auriez-vous l'amabilité de me soulager de ce cas ? » On voit d'ici le doux et léger climat qui s'installera entre médecins… Ce projet de loi morbide méprise la médecine ; son adoption consacrera le règne de l'antimédecine.

--Mme Nathalie de Grandpré

 

Laissez un commentaire

La députée de Richmond, Karine Vallières, veut connaître votre opinion sur l'euthanasie.

Vous pouvez répondre à ce sondage en cliquant ici.

 

 

 

 

Laissez un commentaire

Un miracle pour un bébé...

Sur le site de 7sur7.be du 11 juillet 2013, cette histoire :

 

 

 

 

 

L'histoire de Yasmin Gomes est troublante. Le bébé a été déclaré mort à l'hôpital de Londrina, dans le sud du Brésil. Elle a cessé de respirer juste après sa naissance. Les médecins ont essayé de la réanimer, sans succès.
 
Sans qu'on ne comprenne pourquoi, l'enfant a repris vie trois heures plus tard sur l'autel de la chapelle de l'hôpital. L'infirmière qui devait se charger de son corps n'avait pas eu le courage de l'envoyer directement à la morgue. Elle a posé le nouveau-né à l'hôpital, dans un petit cercueil. "C'était un petit ange, un enfant, je ne pouvais m'imaginer l'envoyer à la morgue." Elle a lavé et habillé le bébé avant de l'emmener à la chapelle. "Je vous assure que ce bébé était mort. Je l'ai vu de mes propres yeux. Elle était bleue, complètement morte", raconte-t-elle.
 
Quand sa grand-mère s'est présentée à l'hôpital pour récupérer le corps avec un entrepreneur de pompes funèbres, le miracle a eu lieu. La fillette a bougé les jambes avant d'ouvrir les yeux. 
 
La grand-mère a confié sa surprise au journal Globo G1. "Je n'en revenais pas. Elle respirait. Nous nous sommes embrassés et nous avons crié: Elle est vivante, elle est vivante."
 
Le Docteur Aurelio Filipak, qui a signé le certificat de décès de l'enfant, a déclaré: "Les gens peuvent faire leurs propres conclusions, mais seuls ceux qui étaient là savent ce qui s'est réellement passé. En 20 ans de médecine, je n'ai jamais vu ça. Elle n'avait plus de pouls, tous les instruments montraient qu'elle ne respirait plus."
 
Le bébé se trouve aujourd'hui en soins intensifs mais son état est stable.
 
Yasmin a été rebaptisée Victoria, qui signifie "victoire" en portugais.
Laissez un commentaire