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Manifestation conjointe de bouddhistes et de chrétiens contre l'avortement à Taiwan

Sur le site de mepasie.org du 17 octobre 2013 :

 

 

 

 

Un millier de chrétiens ainsi que de nombreux bouddhistes (1) ont participé lundi 14 octobre à Taipei, à une journée anti-avortement organisée par les militants pro-vie de Ray of Hope, une ONG taiwanaise, Stand for Life, une association établie aux Etats-Unis, ainsi que différents groupes religieux.

Scandant « l’avortement est un meurtre ! » et d’autres slogans pro-vie, les manifestants ont terminé leur marche de protestation par une veillée de prière sur Ketagalan Boulevard où se trouvent les bâtiments du gouvernement (présidence, Parlement et administration centrale). La manifestation Stand for Life, qui en est à sa cinquième édition ce mois d’octobre 2013, avait lieu pour la première fois à Taipei.

Selon des statistiques récentes, il y aurait entre 500 et 800 avortements à Taiwan par jour, alors que la République de Chine est l’un des pays ayant un taux de natalité parmi les plus bas du monde, rappelle le Christian Tribune dans son compte-rendu de la manifestation le 15 octobre dernier.

Les participants à la Journée pro-vie ont également transmis une pétition au Parlement, réclamant l’amendement du Genetic Health Act, qu’ils dénoncent comme étant à l’origine de l’augmentation des avortements à Taiwan.

Selon cette loi votée en 1985, une femme enceinte peut en effet légalement avorter si « sa grossesse ou son futur accouchement peuvent affecter son équilibre psychologique ou sa vie familiale ». Une définition aux termes flous, qui « ouvre la porte à toutes les interprétations et abus possibles », a souligné lors de la manifestation le Rév. Tang Chong-yong, de la Tainan Haian Christian Church.

Quant à la Révérende Juanita Hebard, à la tête de Ray of Hope, association taïwanaise spécialisée dans l'accueil des mères-célibataires, elle a rapporté que l’on demandait parfois aux femmes enceintes si elles voulaient avorter, « de la même façon qu’on leur aurait demandé si elles voulaient une tasse de thé, comme s’il ne s’agissait pas d’une chose importante ».

(...)

Sur leur page Facebook, les Women of the World (WOW) Taiwan, membres d’une association féminine chrétienne participant à l’événement du 14 octobre, ont expliqué le but visé par les militants du Stand of Life. « Nous ne condamnons pas les femmes qui avortent mais la loi qui le permet », précisent les administrateurs de la page, mettant en avant une action « fondée sur l’enseignement du Christ ». Très présentes à Taiwan, les membres du WOW se sont fixé pour objectif d’être « la voix des non-nés », en sensibilisant la population au « drame de l’avortement et de ses conséquences », et en créant des « groupes de soutien » pour les filles-mères ou les femmes ayant déjà pratiqué un avortement.

(...)

(1) Selon des études récentes, la demande de pratique de rituels bouddhistes pour apaiser les esprits des enfants avortés (cérémonies appelées yingling gongyang) est en constante augmentation depuis la fin des années 1980, soit l’époque où l’avortement a été légalisé à Taiwan (1985).

 
 
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À voir : un reportage sur le racisme et l'eugénisme du mouvement « pro-choix »

Il y a eu une longue évolution depuis les débuts du mouvement eugénique aux États-Unis jusqu'à ce jour où au Canada, Morgentaler affirmait vouloir faire des avortements pour éviter la naissance de criminels. Ce qu'il n'osa jamais dire, mais que le gouvernement américain a reconnu dans les faits, c'est qu'il y avait un préjugé selon lequel les populations noires étaient les populations les plus à risques. En Amérique les cliniques d'avortements fondées et dirigées par des eugénistes, viseront spécifiquement les populations noires. Jusqu'à aujourd'hui.

Voici la bande annonce de ce reportage extrêmement fouillée, malheureusement seulement en anglais :

//www.youtube.com/embed/zLnNi_qb7nY

Et voici le reportage, à faire connaître, sur les origines du mouvement pour l'avortement, sur nos Morgentaler actuels, ces « bienfaiteurs » de l'humanité qui recherchaient les criminels à éliminer... avant leur naissance.

//www.youtube.com/embed/ZAF2GPT_79Q

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La Commission des droits de la personne critique fortement la « charte des valeurs québécoises »

Sur le site du journal La Presse du 17 octobre 2013 :

 

 

(La protection des droits de tous)

 

(Québec) La Commission des droits de la personne estime que le projet de Charte des valeurs québécoises contrevient à la Charte des droits et libertés de la personne. Le projet de Bernard Drainville va «à l'encontre de l'esprit et de la lettre de la Charte, qui a pour objet la protection des droits de tous et toutes», estime l'organisme dans un avis rendu public jeudi matin.

«Le droit de manifester ses croyances religieuses est protégé par la Charte, qui garantit la liberté de religion et la liberté de conscience», affirme l'organisme dans un commentaire sur le contenu du projet du gouvernement.

Pour la Commission plusieurs propositions du document rendu public le mois dernier par le gouvernement Marois «portent atteintes aux libertés et droits fondamentaux».

«La Commission estime notamment que l'interdiction du port de signes religieux ''ostentatoires'' par les employés de l'État ne passe pas le test de la Charte québécoise et que la proposition de formaliser les accommodements dits ''religieux'' risque de restreindre la portée des accommodements accordés en vertu des autres motifs de discrimination, entre autres pour les personnes en situation de handicap», affirme l'organisme dans son commentaire.

« Les orientations gouvernementales soulèvent de vives inquiétudes. Elles sont en nette rupture avec la Charte, cette loi quasi constitutionnelle adoptée par l'Assemblée nationale en 1975. Il s'agit de la proposition de modification de la Charte la plus radicale depuis son adoption », observe le président de la Commission, Jacques Frémont, qui a aussi été doyen de la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Dans une première sortie, il y a quelques semaines M. Frémont avait relevé l'augmentation des frictions entre des représentants des communautés visibles et des Québécois de souche. Il avait dit y voir l'impact des propositions du gouvernement.

«Il n'est pas raisonnable de présumer de la partialité d'un employé de l'État du simple fait qu'il porte un signe religieux.»
 

La Commission des droits de la personne

Pour la Commission, les propositions sur l'interdiction du port de signes religieux « ostentatoires » par les employés des organismes publics, «si elles étaient adoptées, seraient manifestement en violation des dispositions de la Charte et ne résisteraient pas à l'examen des tribunaux dans l'état actuel de la jurisprudence. Elles ne pourraient être valides sans le recours à une clause dérogatoire, un recours qui ne peut se faire sans respecter d'importantes exigences de fond et de forme» poursuit l'organisme.

L'interdiction du port de signes religieux visibles «aurait donc pour effet d'exclure des personnes d'un nombre important d'emplois, en fonction de leurs signes religieux et des perceptions qu'on leur infère, portant ainsi atteinte aux droits à la liberté d'expression et à l'égalité en emploi».

Pour l'organisme, la proposition d'interdiction de signes religieux «témoigne d'une mauvaise conception de la liberté de religion telle que protégée par la Charte ainsi que par le droit international. Elle traduit également de manière erronée l'obligation de neutralité de l'État. En effet, cette obligation s'applique aux institutions de l'État, mais non à ses agents, sinon par un devoir de réserve et d'impartialité».

« Il n'est pas raisonnable de présumer de la partialité d'un employé de l'État du simple fait qu'il porte un signe religieux », explique la Commission dans ses commentaires. Le fait de lier le port de signes religieux « ostentatoires » à la définition du prosélytisme (tenter de convaincre l'autre d'adhérer à sa religion) sans tenir compte du comportement de la personne, fausse de manière importante l'approche développée en matière de protection de la liberté de religion et ouvre la porte à une restriction qui serait contraire à la Charte québécoise».

(...)

 

 

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Des bordels dans les CHSLD? Après tout, c'est vendredi !


Janette Bertrand

L'animatrice vedette de la télévision québécoise, Anne-Marie Dussault, anime maintenant une toute nouvelle émission de la Société Radio-Canada le vendredi soir à 21 heures.

Pour la première émission «Après tout, c'est vendredi» du 11 octobre 2013, Mme Dussault a choisi un sujet «hot» et explosif, les aidants sexuels.

Dans un premier temps nous avons eu droit à des spécialistes européens où, paraît-il, la CHOSE se pratique avec succès et satisfaction depuis quelques années. Dans un deuxième temps, c'était la grande spécialiste et prêtresse de la sexualité québécoise, Janette Bertrand, 88 ans, qui a parlé avec enthousiasme de ce sujet controversé.

Aidants sexuels, assistants sexuels, mais c'est quoi au juste cette nouvelle profession ?

Il paraît, d'après les gourous de la sexualité interviewés lors de cette émission, que le droit à l'orgasme sexuel est un droit fondamental qu'il faut respecter dans notre société postmoderne et très avancée. Il n'y a pas d'âge limite pour être sexuellement actif. Ce serait même un moyen très approprié pour garder sa bonne forme physique et psychologique.

Malheureusement, à un certain âge on a besoin d'aide. Alors, l'aide sexuelle devient un soin de santé normal et acceptable qu'il faut offrir aux personnes malades, handicapées et âgées. Dans ce contexte, les assistants sexuels prennent toute leur importance.

Avec le vieillissement de la population, cette nouvelle profession va, paraît-il, prendre beaucoup d'importance, et c'est déjà en vigueur dans certains pays européens. C'est maintenant socialement accepté. Très souvent, nous ont dit nos spécialistes, les personnes handicapées et les personnes âgées dans les centres d'accueil (CHSLD) ne peuvent vivre une sexualité active pleine et entière faute de partenaires. Les aidants sexuels seront alors sur place pour répondre à leurs besoins sexuels. Voilà la grande conclusion qui s'est dégagée lors de cette première émission de «Après tout, c'est vendredi». Notre société occidentale en pleine décadence morale est rendue là !

Après avoir enseigné aux jeunes à l'école primaire et secondaire tous les supposés «bienfaits» de la mécanique sexuelle (30000 avortements par année au Québec), nous voilà rendus en fin de vie où le party doit continuer pour nos jovialistes personnes âgées et malades, mais toujours très épicuriennes.

Il semble que dans notre monde moderne et hyper sexualisé, le sexe doit avoir la première place de la naissance jusque dans la tombe !

Soyons sérieux. Nous sommes ici en face d'une nouvelle et populaire forme de prostitution socialement acceptée, parce que le bon peuple de plus en plus païen a perdu tous ses repères.

En Occident, la sexualité n'est plus l'expression de l'amour humain entre un homme et une femme ; c'est plutôt devenu un divertissement où la jouissance physiologique est présentée comme un droit fondamental. Quant au véritable AMOUR tel qu'enseigné par le Christ et son Église, cela n'a plus aucun rapport avec la sexualité débridée pratiquée par une très grande partie de la population.

Les baby-boomers du Québec arrivent à la retraite. Les maladies et les handicapes pointent à l'horizon. Débarrassés de la supposée grande noirceur imposée de force par la méchante religion catholique, ils ont vécu dans le concubinage une sexualité égoïste et extrême sans aucune retenue avec un nombre incalculable de partenaires différents utilisant abondamment la pornographie, le cinéma, la télévision et l'internet pour rendre leurs ébats, déviations et perversions sexuels toujours plus piquants et performants. Alors, il faut maintenant que tout cela continue, même si on est seul, vieux, malade ou handicapé, car c'est un droit fondamental.

Ne soyons ni surpris, ni scandalisés de voir bientôt arriver au Québec dans les résidences de personnes âgées, malades et handicapées les aidants sexuels avec leur diplôme universitaire sous le bras et toute la quincaillerie nécessaire pour faire jouir les clients. Voilà une société sans Dieu, "neutre", laïciste et athée.

Avec notre Charte québécoise des valeurs athées, le gouvernement va probablement interdire dans les hôpitaux et les Centres d'accueil pour personnes âgées (CHSLD) les lieux de prières, les aumôniers, les messes, les activités spirituelles, etc. D'un autre côté, ce même gouvernement "neutre" et athée pourrait bien autoriser la prostitution gratuite avec la carte soleil sous prétexte que c'est un droit fondamental.

La chapelle deviendra alors le bordel dans nos établissements de santé. Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. APRÈS TOUT, C'EST VENDREDI !

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Les lobbys LGBT de Montréal choqués par des publicités familiales

Sur le site du Journal de Montréal du 16 octobre 2013 :

 

 

 

La présence de publicités de la compagnie Barilla dans les autobus de la Société de transport de Montréal (STM) provoque le mécontentement d’associations lesbienne, gaie, bisexuel et transgenre (LGBT).

Le producteur de pâtes italien avait choqué l’ensemble du monde des affaires il y a quelques semaines, lorsque son président avait soutenu qu’il ne voulait pas d’homosexuels dans ses publicités. Celui-ci a présenté ses excuses le jour même devant l’indignation générale.

Or, quelques affiches de la compagnie ont fait leur apparition dans les autobus de la STM depuis l’incident. Ces annonces représentent des couples hétérosexuels accompagnés leurs enfants et des slogans tels que «Pour les hommes, c’est Barilla ou rien» et «Il aime toujours mes pâtes Barilla», écrit sur l'image d'une femme.

«Après leurs commentaires homophobes ("une famille devrait être composée uniquement d'un homme et d'une femme"), Barilla ne fait que renforcer sa position homophobe en utilisant des propos hétéronormatifs, affirme Éric Pineault, président de Fierté Montréal. Nous condamnons leur manque d'ouverture envers la communauté LGBT et appelons la population à boycotter leur produit.»

Vigilance et éducation

Selon Steve Foster, directeur du Conseil québécois LGBT, le fait que ces publicités se retrouvent dans les autobus montréalais est «déplorable».

«Si les gens de la STM étaient au courant de cette histoire concernant Barilla avant d’avoir accepté de diffuser leur publicité, c’est dommage. Il faudrait que les gens responsables de la publicité à la STM fassent preuve de plus de vigilance», dit M. Foster.

Celui-ci trouve que l’image de la femme véhiculée dans ces affiches est sexiste. «J’en ai presque envie d’en rire de voir cette femme qui a le rôle de cuisinière pour son homme», déclare M. Foster.

«Tout cela prouve qu’il y a encore beaucoup de travail d’éducation à faire chez les gens, affirme Jean-Sébastien Boudreault, vice-président de Fierté Montréal.

(...)

Un lobby qui veut régenter et « éduquer » les québécois. Ce soir, je mange des pâtes Barilla!

 

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Pour la création d'une école qui respecte la responsabilité première des parents?

UN COLLOQUE SUR L’ÉDUCATION CATHOLIQUE 

 

Le Colloque aura lieu : samedi, le 7 décembre 2013 – de 9 h 00 à 17 h 00

 

Endroit : Au Grand Séminaire de Montréal – 2065, rue Sherbrooke  Ouest, Montréal

                                 

            Thème : L’ÉDUCATION, UN PROJET DE FAMILLE ET D’ÉCOLE

                              Sous la présidence  de MGR Christian Lépine

 

                       C’est une belle journée famille et les enfants ont aussi leur place.

 

                     

Ce colloque présentera des conférencières et conférenciers d’une grande expérience au niveau d’éducation.

En autre, une personne très connue en éducation en France, madame Anne Coffinier qui vous partagera une expérience très riche.

                     

Veuillez nous contacter, si vous désirez de plus amples informations et aussi pour réserver votre place.

Nous pouvons vous faire parvenir des copies de l’annonce.

Communiquez avec nous par courriel ou par téléphone 514-276-8068 et 514-279-0670

 

 

Les conférenciers invités et les sujets des conférences seront : 

        

Mgr Christian Lépine
L’éducation de l’enfant: noble mission des parents.

 

Anne Coffinier, de France
présidente et cofondatrice de l'Association Créer son école
Choix parental et liberté en éducation

 

Jean-Yves Côté, avocat
Le droit parental et les choix éducatifs au Québec

 

Paul Donovan, directeur de l'École secondaire Loyola
Le projet scolaire catholique


Inscription: 20$ /adulte

Dîner: 10$

                    

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La pétition contre la pornographie sur internet au Canada atteint déjà 5000 signatures

Sur le site de Radio-Canada du 15 octobre 2013 :

 

 

 

 

Si certains souhaitent toujours un web libéré et autorégulé, le contrôle et la censure semblent vouloir s’y installer pour de bon. La pornographie étant toujours un indicateur sûr des tendances sur le web, il circule en ce moment une pétition sur le site Change.org, qui demande au gouvernement canadien de forcer les fournisseurs web à bloquer par défaut les contenus pornographiques.

Les conditions de la pétition

Peut-être pour éviter de hauts cris de l’industrie, la requête précise que les adultes désirant accéder à ces contenus pourront contacter les fournisseurs, afin que cette option par défaut soit enlevée, et l’accès aux contenus, débloqué. Cette pétition, active depuis un peu plus d’une semaine, a déjà accumulé près de 5000 signatures.

Cette demande survient quelques mois après que le  premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé la mise en place de cette mesure d’ici la fin de l’année en Angleterre. Les utilisateurs devront faire une demande explicite, afin que cette barrière soit retirée. La possession de certains types de pornographie, dont celle où le viol est simulé, deviendrait également illégale.

(...)

Réguler le web pour « nos enfants »
 

De telles mesures se fondent toujours sur le discours entourant la protection des enfants. L’argument invoqué en premier pour justifier ce filtrage est souvent la corruption de la jeunesse par l’accès à la pornographie. Or, si cette nouvelle loi surprend peu en Angleterre, un pays qui a la censure facile lorsqu’il est question de cinéma et de jeux vidéo, on peut s’étonner qu’elle trouve un terreau fertile au Canada. Toutefois, certains politiciens prennent ce projet à cœur. C’est le cas de la députée fédérale conservatrice Joy Smith, qui souhaite qu’un tel contrôle soit mis en place. Tom Copeland, de l’Association canadienne des fournisseurs d’accès Internet, quant à lui, souligne les risques de censure et la quasi-impossibilité de mettre en place ce genre de filtre.

(...)

La dépendance à la pornographie, entre autres, est un phénomène bien réel. Il reste à voir quel succès aurait cette mesure, mais la pornographie n’est pas près de disparaître du web. Elle est partie intégrante de son paysage, depuis les débuts d’Internet et continue de se révéler lucrative.

Selon cette infographie publiée en janvier, 12 % du contenu sur Internet est de nature pornographique, soit plus de 24 millions de sites, et 3075 $ y seraient dépensés chaque seconde. De plus, plusieurs avancées sur le web ont d’abord été mises en place par la pornographie.
 

 Pour signer la pétition, cliquez ici.

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L'histoire d'une enfant née d'un viol, aujourd'hui choisie « reine » de son université...

(Molly Anne Dutton, lors de la remise de son prix à l'Université d'Auburn, Alabama)
 
(…)
Il y a quelques décennies, la mère biologique de Dutton, qui vivait en Californie à l'époque, a été victime d'une agression sexuelle dont elle est devenue enceinte. Elle a reçu un ultimatum par son mari : soit avorter, ou divorcer.
Les services de Lifeline enfants, une agence d'adoption chrétienne basée à Birmingham, se sont impliqués et ont aidé la femme à travers sa courageuse décision de garder le bébé et de choisir l’adoption plutôt que d’avorter.
Ce week-end passé, la petite fille née dans ces circonstances difficiles a été élue « reine » de son université après avoir concouru sur une plate-forme entièrement dédiée à la défense de l'adoption.
 « Parce que cette ressource a été mise à la disposition de ma mère, elle a décidé de me donner naissance », a déclaré M. Dutton. « Et là, je m'adresse à vous les gars 22 ans plus tard. »
« Allumez la vie », le slogan de Dutton, résume parfaitement l'objectif de sa campagne pour répandre le mot que l'adoption peut apporter la lumière dans une situation sombre.
(…)
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Réplique d'un médecin gériatre à son confrère sur l'euthanasie

Sur le site du journal La Presse du 15 octobre 2013 :

 

 

 

 

Cher David, je n'ai pas eu le temps vendredi dernier de te parler de ton texte dans La Presse. Nous étions trop occupés à prendre soin de nos patients à la clinique de gériatrie. Et notre conversation aurait risqué d'être longue, étant donné que je fais partie des médecins qui «effraient inutilement la population» au sujet de la légalisation de l'euthanasie.

Tu expliques avec beaucoup de précision en quelles circonstances tu accepteras d'appuyer sur la seringue: fin de vie, motivation non passagère, toutes les approches thérapeutiques tentées sans succès, consentement libre et éclairé. Cela semble si simple; comment des médecins intelligents et empathiques pourraient-ils s'y opposer?

J'ai une mauvaise nouvelle pour toi. Si ces conditions peuvent exister parfois chez un très petit nombre de patients, il est impossible d'établir avec certitude leur existence.

D'abord, il n'y a pas de critères scientifiquement validés pour établir si un patient est apte à choisir sa propre mort.

Ensuite, si ce projet de loi est adopté, il te sera impossible, face à un patient, de t'assurer que toutes les approches thérapeutiques ont été tentées sans succès. Il ne te laissera pas prendre le temps de les tenter parce que ce qu'il veut, c'est mourir tout de suite. Si tu ne le tues pas, il cherchera quelqu'un d'autre pour le faire, ou le système t'obligera, toi, à chercher quelqu'un d'autre.

Et comment sauras-tu quelles sont ses motivations? Te crois-tu capable de déceler les motivations profondes et cachées derrière toute demande de mort? Tu es gériatre: tu as vu comme moi les situations psychosociales et familiales abracadabrantes où on ne sait jamais qui a à coeur le bien réel du patient, et qui cherche au contraire à satisfaire ses propres besoins psychologiques ou - osons le dire - monétaires.

Comment sauras-tu ce qui se dit en famille quand tu n'es pas là? Même une famille bien intentionnée peut donner sans le vouloir le message que la maladie du parent âgé est longue et lourde; que ça presse de retourner au boulot, à la famille, à la vie réelle. Qu'en est-il des proches moins bien intentionnés? Crois-tu que le patient qui veut mourir pour ne plus être un fardeau pour ses proches va te le dire?

J'ai une autre mauvaise nouvelle pour toi. Tu as raison que ça va très mal en Belgique. Il y a deux semaines, un Belge dans la quarantaine a été euthanasié après une opération de changement de sexe qui a échoué («souffrances psychologiques insupportables»). Mais les promoteurs québécois de l'«aide médicale à mourir» croient que ça va très bien et ils ont modelé leur projet de loi sur la loi belge. Croire qu'il n'y aura pas de dérives au Québec reflète non seulement un optimisme sans fondement, mais ce qu'on appelle en psychiatrie la pensée magique.

(...)

Oui, il est du devoir du médecin de soulager la souffrance avec tous les moyens médicaux mis à sa disposition. Mais tuer ne sera jamais un acte médical, même si un jour l'Assemblée nationale et le Collège des médecins du Québec déclarent que c'en est un.
 

 

 

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Les « Janette »? La montée de l’intolérance bornée au Québec

Cela fait mal d’entendre les propos de Québécoises de souches prononçant des paroles que le dernier poivrot de la taverne n’oserait prononcer, de peur de passer pour un analphabète…
Nous avions oublié les propos simplistes et le voyeurisme de Mme Bertrand, depuis que son émission dégoûtante « Jeannette veut savoir » avilissait déjà les ondes de la télévision. Elle tenait à nous les rappeler. Tout comme Denise Filiatrault ne veut pas que le Québec oublie qu’en matière de « folles », elle a une autorité que personne ne saurait lui contester.
Mais ce qui fait encore plus mal, c’est de trouver ce matin dans le Journal de Montréal un relais, bien sûr, de la linotte Martineau qui crie à tout vent, mais également de Joseph Facal qui a toujours, malgré tous ses écrits, une aura de respectabilité.
Ce matin, sous sa plume, on pouvait lire :
 « Si “Fatima” quitte son emploi parce qu’elle ne tolère pas la moindre entrave à sa liberté religieuse, ce discours refuse de la voir pour ce qu’elle est : une intransigeante qui choisit d’assumer les conséquences de son choix. »
À noter, Joseph Facal ne parle pas ici de fonction publique. Mais de tout emploi. Si Fatima porte un voile, si Joseph porte une kippa, si François porte une croix et ne veulent pas les abandonner, ce sont tous des intolérants qui méritent de perdre leur emploi…
Il est difficile de trouver une meilleure illustration d’un laïcisme borné et intolérant au point d’être complètement aveuglé sur sa haine de droits fondamentaux reconnus internationalement. Si Joseph Facal n’est pas capable de voir un voile, une kippa ou une croix sans considérer que l’on doit envisager le remerciement du porteur de cet attribut religieux, il est réjouissant de constater qu’un tel esprit intransigeant à des façons de voir différentes de la vie ne soit plus au gouvernement. Mais plusieurs de ces confrères du Parti Québécois partagent certainement ces vues.
Mais il n’y a pas que de tels propos ineptes ce matin dans les journaux. Dans le journal Le Devoir, on pouvait lire d’auteurs féministes ces propos :
 « Mais nous pouvons douter que la Charte des valeurs proposée ait le même impact. En restreignant l’accès à certains postes et fonctions sous le couvert d’une certaine conception de la laïcité, nous lançons comme message qu’il n’y a qu’une seule façon de s’émanciper.
Plus important encore, nous restreindrons la liberté et l’autonomie des femmes et les empêcherons de participer à la dynamique sociale pour l’unique raison d’une croyance particulière exprimée par un symbole. Le message lancé est que nous ne pouvons combattre le patriarcat et viser l’émancipation que si les femmes se plient aux diktats laïcistes sans prendre en considération leur individualité et leur dignité. Là où le combat pour le droit de vote des femmes ouvrait des horizons, la Charte referme la porte pour certaines. L’Égalité tant souhaitée ne devrait pas se cantonner à la dynamique femme-homme, mais aussi entre les femmes elles-mêmes.
L’émancipation contre toutes formes de subordination et de domination arbitraires est un long et difficile combat. Il demande l’union de toutes et tous. Mais cette solidarité contre l’injustice ne sera possible que si nous acceptons la diversité des points de vue et des manières d’être dans le mouvement féministe. Malheureusement, nous croyons que la Charte constitue un recul dans cette lutte. Si le droit de vote inclusif à toutes et à tous ouvrait des horizons en élargissant l’éventail de choix et de participation publique des femmes, la Charte des valeurs telle que proposée vient restreindre ces derniers.
Lynda Champagne et Jean-François Marçal — Féministes et professeures de philosophie au Collège de Maisonneuve,»
Mais les « Janette » sont-elles capables d’imaginer qu’un point de vue différent du leur soit légitime, qu’il existe un féminisme qui ne soit pas une réaction clanique d’un groupe idéologiquement incapable de voir la réalité autrement que par le prisme binaire marxiste de l’oppresseur imaginé et de la victimisée obligeant, sous peine d’être fortement rappelée à l’ordre, l’apitoiement sur son sort?
Ah oui, pardon, j’oubliais de pleurer sur ces martyres de la « grande noirceur », celles qui devaient porter un chapeau en entrant dans une Église à l’époque où personne n’avait encore mis au courant les organismes internationaux de défense de droits de la personne…
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