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Nouvel échec des « pro-choix » à l'ONU

Sur le site de Média-Presse-Info du 14 mai 2014

(Photo : wikipedia sans copyright)

 

 

 

La Commission des Nations Unies sur la population et le développement s’est réunie à l’occasion des 20 ans de la Conférence internationale sur la population qui s’est tenue au Caire en 1994. (...)

 la conférence n’a pas reconnu l’avortement comme un droit non plus que des « droits sexuels » (...)

La « gauche sexuelle » a ainsi été obligée d’avaler une bien amère pilule. En effet les résolutions ne marquent pas d’évolution sur ces thèmes controversés par rapport au Caire 1994. (...)

Notons pour la petite histoire que dans la nuit de vendredi à samedi dernier à cinq heures du matin, une tentative a été faite de proposer en douce un texte votant « les droits reproductifs » profitant qu’une partie des délégués étaient partis dormir. De telles manœuvres dilatoires ont mis en colère ceux qui étaient présents.

Le mal ne peut vaincre que si les gens de bien dorment... Heureusement, ce n'était pas le cas!

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Le Dr Gaétan Barrette discutera d'euthanasie avec la Catholic Women's League... Vous pouvez y assister

(Photo : ZaldyImg sur flickr.com, licence creative commons)

Rencontre tenue à l'église Good Shepherd, 7900 Naples, Brossard, le jeudi 15 mai à 20 h 00.

La Catholic Women`s League (CWL) a invité le Dr. Barette, notre député libéral, ainsi que le Ministre des Affaires en Santé et Services Sociaux pour discuter de la loi 52 sur l'euthanasie.  Nous lui avons déjà envoyé nos questions pour qu'il puisse nous revenir jeudi soir avec ses réponses.

C'est une chance de parler directement avec lui et d'essayer de lui faire changer d'idée pour le vote prochainement sur la loi 52.

Confirmez votre présence en téléphonant au 450-466-1342 car nous devons donner notre nom à la secrétaire de l'église.

 

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Excellent texte sur l'avortement par une élève haïtienne : « L’avortement : Respect ou déni de droits »

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Nephtalie Bernadeau, étudiante à l'Institution Sainte-Rose de Lima, Port au Prince

Définition :

 [1] L’avortement est la destruction prématurée du produit de la conception par l’intervention volontaire de l’homme, à quelque stade de la grossesse que l’on se trouve. On distingue différents types d’avortement : l’avortement par voie médicamenteuse, l’avortement par voie chirurgicale et l’avortement par solution saline. 

Description technique d’un avortement :

[2] Bernard N. Natthanson, obstétricien-gynécologue, ancien avorteur, fondateur de la ligue d’action pour le droit d’avorter, nous montre une vidéo qui présente la situation d’un fœtus dans le ventre de sa mère au cours d’un avortement chirurgical : « l’avorteur, après observation grâce au speculum placé dans le vagin de la patiente et la dilatation du col de l’utérus, va utiliser un appareil de succion qu’il introduit à travers le col pour percer le sac qui protège l’enfant. Cet instrument est attaché à l’appareil d’avortement par un tube où vont passer les morceaux de cet enfant déchiqueté. Alors, la curette en marche commence à mettre l’enfant en lambeaux. La tête elle-même qui est trop grosse pour passer dans le tube, sera extraite d’une autre manière, grâce à un forceps à poulie qui permet de la saisir et l’écraser. 

[3] Grâce à un appareil, on peut observer ce qui se passe dans le ventre de la mère, sanctuaire [de la vie] transformé en tombeau. L’enfant se déplace, sereinement dans son sanctuaire, le doigt dans la bouche. Lorsque l’embout de succion pénètre son lieu et s’approche de lui, il essaie de s’en écarter et s’agite. Il recule, remue violemment et sa bouche est maintenant ouverte devant ce crime muet. Son pouls a nettement accéléré, soit 200 battements par minute, au lieu des 70 battements normaux. Il est conscient du danger mortel qu’il court. L’embout de succion de l’avorteur se déplace dans tous les sens cherchant le corps de l’enfant pour l’éliminer. Il a senti qu’on cherche à l’agresser, il recule dans une tentative désespérée pour échapper aux instruments implacables. Peine perdue. L’eau écoulée, l’avorteur a gain de cause. Maintenant, il ne reste que des lambeaux de tissus qui témoignent de l’existence passée d’un petit être humain qui était bien vivant et sans défense. Ces enfants ensuite mis dans des bocaux, seront jetés à la poubelle ou brûlés. Voilà à quoi est réduit le petit être qui avait le « droit à la vie ». 

L’avortement et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :

[4] Le droit à la vie, dans tous les groupes humains, fait partie des droits inaliénables. À l’échelle internationale, ces droits fondamentaux et inaliénables de la personne humaine sont codifiés, entre autres, par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Dans la logique de ces droits, tout en considérant l’évolution de la société, comment devrions-nous aborder la question de l’avortement ? En effet, ladite déclaration prône le Droit à la vie de tout être humain. Sachant que la vie commence dès la fécondation (rencontre de l’ovule et du spermatozoïde), l’avortement ne consisterait-il pas en son acte même, une violation des prescrits de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ? 

Le «Droit à la vie» et « le Droit de la femme à disposer de son corps » :

[5] Les partisans de l’avortement présentent des arguments selon lesquels la femme a le droit de disposer de son corps, et que l’enfant est un amas de cellules. Les adversaires mettent en avant le caractère sacré de la vie. Toutes les revendications de droit sont justifiables au regard de la nature des droits. Mais chercher à satisfaire la revendication de l’un ne doit pas amener à la suppression du droit de l’autre. Il est donc nécessaire de déterminer les contours des droits de l’un et de l’autre. Il ne s’agit pas, selon nous, de légiférer au détriment d’une partie, mais en faveur de toutes les parties. Devrions-nous donc considérer la dépénalisation de l’avortement comme un respect ou un déni de droits? C’est ce questionnement que nous allons tacher d’élucider plus longuement. 

«L'opération chirurgicale la plus pratiquée dans les hôpitaux» :

[6] Selon les chiffres de l'Organisation Mondiale de la Santé, 57 millions d'avortements sont pratiqués chaque année, ce qui en fait, et de très loin, l'opération chirurgicale la plus pratiquée dans les hôpitaux. En ajoutant 22 millions d'avortements illégaux et les actes gynécologiques, tel le "curetage", on obtient 97 millions de vies supprimées annuellement, soit plus de 4 fois le nombre de tués lors de la Seconde Guerre Mondiale! Pour justifier ce fléau mondial, les promoteurs de l’avortement remettent en question l’humanité du fœtus. En effet, c’est une constante chez les hommes : à chaque fois qu’ils ont voulu exploiter leurs semblables ou les exterminer, ils ont mis en doute le caractère humain de ceux-ci. Dans l’Antiquité, les esclaves étaient considérés comme des choses ; au XVIe siècle, les Amérindiens comme des « bêtes à apparence humaine », ainsi que nous le rapporte Montaigne ; et plus près de notre époque, les Nazis prenaient les Juifs pour des « non-hommes ». 

L’embryon est un «être humain» :

[7] Or, le caractère humain de l’embryon ne fait pas de doute. La science génétique moderne montre que, dès le premier instant de la vie, se trouve déjà fixé le programme de ce que sera ce vivant. Lors de la rencontre des gamètes mâles et femelles, tout le code génétique, c’est-à-dire, ce qui fait que cet être est un homme ou une femme avec ses particularités uniques, est bel et bien présent. Voici ce que déclarait devant une commission du Sénat des États-Unis, le professeur Jérôme Lejeune, membre de l’Institut et découvreur du gène de la trisomie: « Sitôt que les 23 chromosomes paternels sont réunis avec les 23 chromosomes maternels, toute l’information génétique, nécessaire pour exprimer toutes les qualités innées de l’individu nouveau, se trouve rassemblée ». Et le Professeur Lejeune de conclure « La nature humaine de l’être humain, depuis sa conception jusqu’à sa vieillesse, n’est pas une hypothèse métaphysique, mais bien une évidence expérimentale »

[8] À titre de comparaison, personne ne se demande en médecine vétérinaire si un embryon de vache est animé de vie féline ou canine. Il ne fait pas de doute pour personne que, ce que la vache porte dans son utérus est un veau. De même, le produit de la procréation humaine est un être humain. Remarquons déjà à ce stade qu’on se heurte à deux problèmes: si l’embryon humain n’est pas dès sa conception un être humain quand le sera-t-il effectivement ? Par quel saut ontologique extraordinaire cela se produit-il ? Il est totalement impossible de morceler le processus physique enclenché pour y introduire une discontinuité en affirmant : « ça y est, c’est une personne », alors qu’avant ce n’en était pas une. Les protagonistes de l’avortement veulent faire croire aux femmes que leur enfant n’est rien d’autre qu’un amas de cellules. 

Le développement de l’enfant dans sa vie intra-utérine :

[9] En fait, des recherches scientifiques démontrent qu’avant le 25e jour, le cœur de l’enfant commence à battre. Au 30e jour, il a déjà son propre réseau sanguin, ses yeux, ses oreilles, et sa bouche. À la sixième semaine, on perçoit de l’activité dans son cerveau. Le bébé bouge et nage dans le ventre de sa mère à la septième semaine. À la huitième semaine, tous les organes sont déjà en place… le développement progresse, et à la onzième semaine, le bébé peut saisir des objets dans ses mains. À la douzième semaine, l’enfant peut ressentir de la douleur. Il approche la complétude au premier trimestre. Nous pouvons donc avancer que l’enfant dans le sein de sa mère est un être humain à part entière. Et en raisonnant par syllogisme nous dirons : « Il n’est jamais permis de tuer un être innocent. Or, l’enfant dans le sein de sa mère est un être innocent. Donc il n’est pas permis de tuer l’enfant dans le sein de sa mère ». C’est attenter à son droit à la vie. Ce droit qui est d’ailleurs reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 (Article 3). 

L’avortement va à l’encontre de l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :

[10] Si la communauté internationale a senti le besoin de consigner dans un document les droits humains auxquels on appelle au respect, c’est parce qu’il est évident que tout le monde n’a pas le même niveau de conscience. Et il est clair à partir de ce que l’on sait maintenant de l’avortement, qu’il va à l’encontre de l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, article qui stipule que : «nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants».  

[11] Outre son caractère dégradant, l’avortement est un acte assimilable à l’assassinat. D’évidence, au moins par souci de cohérence. Or, le législateur ne peut valablement se contredire. Si dans un certains pays la peine de mort est abolie et ce, malgré les torts que l’accusé pourrait avoir commis, considérant que c’est une violation des droits fondamentaux de l’homme à la vie, on ne pourrait donc innocenter l’acte par lequel l’enfant est tué, lui, qui de surplus est innocent, et surtout sans défense. Nous nous battons contre la guerre, protégeons les civils de la guerre, pourtant nous contribuons à la mort d’un enfant sous prétexte qu’il embarrasse. 

L’avortement pourrait-il être une réponse au viol ?

[12] Un autre argument des partisans de l’avortement est qu’il pourrait être une réponse au viol. Pourtant, nous connaissons assez bien les lois de la morale innée pour savoir qu’on ne remédie pas à une injustice par une autre injustice ; on ne répare pas le mal en commettant le mal. Martin Luther nous dit d’ailleurs : « toute injustice est une menace pour la justice en général ». La libéralisation de l’avortement crée une mentalité de violence où le plus fort a le droit pour lui et où le plus faible ne peut résister au plus fort.

[13] Nous pensons qu’il est malhonnête de se servir de situations extrêmes ou d’atteintes à la dignité des personnes, pour banaliser l’avortement. A partir de quelques situations contraignantes, tout devient soudainement permis. Gisèle Maltais enceinte à la suite d’un viol à l’âge de 15 ans a décidé de garder son bébé avec ces mots : « Un enfant est moins lourd à porter dans le sein de sa mère que sur sa conscience. » 

[14] Et puis, il importe de rappeler que le viol ne représente que 1 % des raisons pour justifier un avortement. La majorité des femmes choisissent d’avorter pour des raisons sociales ou économiques. Mais dans le cas de viol -et on est tous d’accord la dessus - il est absolument nécessaire que l’agresseur soit puni par la loi, et la victime assistée au maximum, physiquement et psychologiquement. Cela dit, il n’est pas juste de tuer un enfant sous prétexte qu’il a été conçu lors d’un viol. L’avortement ne peut pas être utilisé comme une vengeance pour les mauvaises actions des autres. Il est clair que l’on n’efface pas un crime par un autre. 

[14] La nécessité de sauvegarder la vie de la mère est également évoquée pour légaliser l’avortement. Pourtant l’article 7 de la Déclaration Universelle Des Droits de l’Homme confère à TOUS sans distinction une égale protection de la loi : « tous sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection … » Pourquoi institutionnaliser le sacrifice de l’enfant ? 

L’avortement et le «syndrome post abortif» :

[15] D’ailleurs, l’avortement, même s’il présente peu de risques sanitaires pour la mère lorsqu’il est pratiqué en milieu médical par des professionnels qualifiés, entraîne souvent des séquelles psychologiques et émotionnelles non négligeables. Pour illustrer, une jeune fille témoigne : « j’ai l’impression que je me suis tuée; j’ai tué une partie de moi, je l’ai tué, c’est de n’avoir pas été à la hauteur de l’humanité. Je me le rappellerai toujours ». 

[16] En définitive, qu’en est-il des droits si le droit fondamental à la vie est bâclé ? C’est remettre en question l’existence même, non ?« On peut même dire que ce droit est le premier car il fonde tous les autres droits » dit Ayn Rand. Il n'y a qu'un seul droit fondamental, tous les autres sont ses conséquences ou corollaires. S’il n’est pas respecté, tous les autres sont menacés. Refuser à un être le droit à la vie revient en effet à supprimer le sujet du droit. Qu’en est-il du droit à l’éducation si le droit à la vie n’est pas respecté ? Qu’en est-il du droit aux loisirs, du droit des handicapés, si la vie est ainsi rejetée sous le prétexte fallacieux d’être embarrassante? 

[17] Un être humain à part entière recule face aux instruments qui cherchent à le tuer. Pourquoi son cri silencieux bien qu’assourdissant, n’est-il pas entendu? Parce qu’on ne le voit pas? Parce qu’il ne peut pas parler et le dire? Et s’il pouvait se présenter devant les juridictions nationales conformément à l’article 8 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui lui donne le droit à un recours contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus ? 

L’avortement : «Un déni des droits de l’humanité naissante : l’enfant ».

[18] On se protège, oui mais, et lui? Est-ce qu’on lui dira: « tu as été tué au nom des droits de l’homme »? La dépénalisation de l’avortement se révèlerait une concertation pour le plus grand crime contre l’humanité. Un déni des droits de l’humanité naissante: l’enfant! Un déni des droits à la vie même, incluant la nôtre. Nous ne faisons pas battre notre cœur, pourquoi aurions-nous le droit de décider de la vie d’un être. Et si cet être était nous ? Rapidement ne nous serions-nous pas mis du côté du droit fondamental de l’homme à la vie ?

[19] Gianna Jenssen, rescapée d’un avortement à six mois et demi d’existence, témoigne de la haine dont on a fait montre envers elle depuis le sein, et de son amour de la vie aujourd’hui : « On n’a pas le droit pour une question de confort de décider de l’existence d’un petit être humain ». Est-ce là ce que nous voulons laisser comme Etat de DROIT? Selon le Dr Nathanson, la pratique de l’avortement rapporterait environ 600 millions de dollars annuellement. Est-ce là ce que l’on veut laisser comme monde? 

Favoriser le «droit d’avorter» ne peut, en aucun cas, réaliser la «promotion de la liberté de la femme » :

[20] Si l’on veut promouvoir la liberté de la femme, ce n’est pas en lui favorisant le droit d’avorter qu’on y parviendra. En portant atteinte à l’enfant qui est en elle, elle porte atteinte à une vie qui n’est pas la sienne. Pensons aux millions de petits êtres humains innocents et sans défense qui se font priver de leur droit de vivre en ce moment même où vous me lisez. On trouve une raison à leur mort plutôt que de chercher une solution convenant aux deux parties. Ces petits êtres meurent alors que la loi (tout un arsenal juridique en réalité, la Charte africaine, la Convention américaine, la Charte de l’Union Européenne et bien sûr la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme …) est là pour garantir la protection de la vie et son respect. Comme qui dirait : « ils meurent au nom de la protection de la vie.» Eh oui quelle ironie! 

[21] Pourquoi adopter et ratifier ces instruments juridiques et laisser mourir des bébés parce qu’ils « ne sont pas désirés »? Questionnons-nous ! Si on vous disait qu’en ce moment même où vous lisez mon texte, quelqu’un est en train de décider si vous pouvez vivre ou mourir, quelle serait votre réaction? Soudainement l’article premier aurait son sens. Thomas Jefferson, auteur de la Déclaration d’indépendance américaine, a déclaré : « Se soucier de la vie et du bonheur des hommes et non de leur destruction est le premier et unique devoir légitime de tout bon gouvernement. »

[22] Cherchons, au lieu de légaliser – et banaliser - l’avortement, le moyen d’y remédier au nom des droits humains. Pour les droits de TOUS et non contre les droits d’un ensemble de personnes humaines. 

Nephtalie Bernadeau, Institution Sainte-Rose de Lima, Port au Prince ;

1re lauréate Semaine de l'Europe 2014/CONCOURS DE PLAIDOIRIES sur les droits de l'homme. Article publié dans  «Le Nouvelliste» | le : 02 mai 2014.  

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Diminution de 18% des avortements dans la région de Chaudière-Appalaches de 2008 à 2012 selon la RAMQ

Sur le site de hebdosregionaux.ca du 13 mai 2014 :

(Chaudière-Appalaches)

 

(Photo : wikimédia.org, sans copyright)

 

 

Il y a six ans, 871 IVG ont été pratiquées pendant l’année, ce qui représentait 753 personnes distinctes et un montant facturé de 102,672 $. En 2012, le total d’IVG se chiffrait à 677, ce qui a symbolisé 628 individus distincts et généré un montant facturé de 101,348 $.

871 avortements pour 753 personnes distinctes et 677 avortements pour 628 personnes distinctes. Dans la même année, des personnes subissent plus d'un avortement, à vos frais...

Tout de même, une diminution qui est un pas dans la bonne direction!

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L'OMS veut donner la contraception pour empêcher les naissances chez les 15-19 ans

Le journal La Presse du 14 mai 2014  nous rappelle:

(Photo : wikimédia sans copyright)

 

 

L'OMS s'est fixé un objectif de permettre l'accès aux méthodes contraceptives à toutes les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans, afin de faire baisser le taux de naissance et le taux de mortalité en couches.

L'OMS aurait pu penser qu'une bonne façon de faire baisser le taux de mortalité en couches serait de fournir des hôpitaux et des soins de qualité pour la grossesse et l'accouchement, mais elle a aussi pour objectif, injustifiable, de faire baisser le taux de naissance, parce que ce sont toujours les pauvres qui sont de trop... et qui obligent les riches à partager.

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Un projet d'aide aux mères de jeunes enfants à Saskatoon

Sur le site de Radio-Canada du 13 mai 2014 :

(Photo :  Ozgurmulazimoglu sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

Unique au Canada, ce partenariat public-privé permettra à une dizaine de ces femmes de vivre dans une maison de la rue Queen avec leurs enfants de moins de huit ans. Elles auront chacune une chambre et seront nourries.

(...)

Les mères auront alors le temps de terminer leurs études, suivre des cours parentaux, obtenir une formation professionnelle ou chercher un emploi avec une aide dépêchée par le Saskatoon Downtown Youth Centre (EGADZ) qui est responsable de la mise en œuvre du projet.

Il existe de nombreux centres d'aide aux femmes enceintes en difficultés au Québec. N'hésitez pas à les contacter pour offrir votre aide. La plupart ne reçoivent aucune subvention gouvernementale.

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Très beau témoignage d'une femme qui changea d'idée sur l'avortement, l'adoption et la vie...

Sur le site du magazine La Vie est Belle du 12 mai 2014, un témoignage à lire en entier, dont voici le début :

(Rêves d'enfants)

(Photo : photo par hdptcar sur Flickr.com, licence creative commons)

Quand on voit Marie-Louise Thiaw avec son enfant Gabriel, il devient irrésistible de leur sourire. Ce petit bout d’homme en mène déjà large. Il salue tout le monde et veut se faire l’ami de tous. Il y a environ 4 ans, on avait confié à ma prière cette Marie-Louise que je ne connaissais pas encore. Elle avait voulu se faire avorter, mais avait finalement décidé de le garder pour le donner en adoption. Récit de la naissance d’un enfant et de sa mère.

Je n’aurais pas cru à cet instant que j’écrirais, des années plus tard, un article sur cette amie et mère monoparentale, dont le témoignage a inspiré tant de femmes à garder leur enfant et en inspirera d’autres certainement.

Pourtant, la dernière chose que Marie-Louise souhaitait comme plan de carrière était d’être mère: «Des enfants, je n’en voulais absolument pas. Je venais d’une famille pauvre et j’avais une seule vision de l’avenir : faire le tour du monde, obtenir un doctorat, être riche. Je voyais que ma mère en arrachait péniblement, donc je me disais «à quoi bon avoir des enfants »». Ce sont ces désirs qui l’ont fait passer de l’Afrique au Canada : un voyage pour venir faire son doctorat. (...)

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Encore les mêmes préjugés sur « l'homophobie » pour faire de la propagande gay dans nos écoles

Sur le site du Journal de Montréal du 13 mai 2014 :

(Parler d'homosexualité à des enfants qui développent leur identité sexuelle masculine est un très grave scandale...)

(Photo : marviikad sur flickr.com, licence creative commons)

«Les jeunes homosexuels sont plus exposés au suicide que les autres, c’est inacceptable. Il n’y a aucune raison pour que les jeunes souffrent de leur orientation sexuelle», martèle Darleen Miller, directrice de l’École primaire Montainview.

Le personnel de l’école anglophone située à Deux-Montagnes s’est attaqué à l’homophobie par de multiples activités pour les élèves de la première à la sixième année.

Ce qui est inacceptable, c'est de faire croire aux jeunes qui s'interrogent sur leur identité sexuelle que la source de leur malaise se trouve dans le regard de l'autre... Ce qui est inacceptable, c'est de parler d'homosexualité à des enfants de 6 ans qui portaient la couche il n'y a pas si longtemps...

Le neuropsychiatre Louis Masquin (voir l'article complet) est très critique envers ce discours :

On peut se demander si certaines personnes, dont l’identité sexuelle est fragile, n’auraient pas évolué vers l’hétérosexualité en l’absence d’une image de l’homosexualité banalisée de nos jours, voire encouragée au nom de la liberté (MASQUIN, Louis, Identité, sexualité, des repères pour aujourd’hui, Éd. Des Béatitudes, Paris, 2012, p.63)

Cela est d’autant plus vrai pour les jeunes :

Lors de l’adolescence, la fragilité déjà signalée et les complexes de l’enfance se réactivent avec l’angoisse de la relation, la peur de l’inconnu, de la nouveauté, de la découverte de l’autre sexe. Les comportements homophiles sont d’une grande banalité et ne témoignent en rien d’une orientation sexuelle définitive de cet ordre.

Il y a aujourd’hui une confusion nette entre identité et orientation sexuelle. Sous la pression des lobbys homosexuels et des médias, certains adolescents sont poussés puis inscrits dans l’orientation homosexuelle alors que ce moment n’est le plus souvent qu’une étape avant de rencontrer vraiment l’autre sexe. Car il faut avoir une certaine maturité personnelle pour aller vers l’autre sexe et entrer dans une relation amoureuse, une relation de couple. L’identité sexuelle adulte se fait progressivement, elle n’est pas donnée d’emblée. (ibid. p.80)

Ce discours sera taxé d’homophobe par les partisans du lobby homosexuel pour lequel il est impossible de réfléchir et de critiquer l’activité homosexuelle ou l’homosexualité en elle-même. Et cette homophobie serait la source de tous les maux qui affligent les personnes homosexuelles, obligées de vivre entourées de ces préjugés homophobes qui les renvoient à la clandestinité. Là encore il y a de forts bémols à apporter, que l’on n’entend jamais au Québec :

La plus grande proportion de dépressions ou de troubles de la personnalité chez les personnes homosexuelles témoigne de cette plus grande fragilité psychologique, qui augmente le risque suicidaire : le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est en effet de quatre à six fois supérieur à celui des hétérosexuels.

L’explication donnée, en particulier par les milieux gay, est que l’intolérance de la société et des familles à leur égard constitue la base de ces difficultés, ce qui sous-tend le plaidoyer pour l’acceptation et l’égalité des droits. Ce raisonnement est trop orienté et incomplet. Car en dehors des difficultés de l’acceptation sociale, l’orientation homosexuelle peut être difficile à assumer par la personne elle-même et cette fréquente souffrance de la non-acceptation de soi-même n’est que trop rarement évoquée.

Il faut pourtant souligner la souffrance psychique des homosexuels qui viennent consulter. Un mal-être sévère, une angoisse profonde, un manque cruel d’espérance et une dépression sont souvent au premier plan, ce qui explique que, dans ces démarches, le problème de l’homosexualité n’est pas toujours le problème numéro un, tant s’en faut, tout au moins dans l’immédiat. (ibid., p.68-69)

Mais pour le problème de l’homosexualité en tant que tel, le neuropsychiatre a des propos pleins d’espérance :

Il est faux de dire qu’il n’existe aucune possibilité de changement et d’évolution, mais encore faut-il trouver une motivation forte, une évaluation précise de ce qu’a vécu la personne et de ce qu’elle vit aujourd'hui. (ibid., p.84)

L’auteur aborde dans les pages qui suivent toute la question de la psychothérapie, complètement censurée au Québec par les fanatiques d’une idéologie gay.

Et ce n'est pas la propagange gay faite dans les écoles, sous prétexte de lutte à l'intimidation, qui améliorera la situation.

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Louis O'Neil et le candidat Jean-Éric Guindon critiquent la décision sectaire de Justin Trudeau sur les candidats pro-vie

Sur le site de Louis-O'Neil.com du 11 mai 2014, l'ancien député commente:

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

On apprend, en lisant LE DEVOIR ( 8 mai 2014) , qu’en prévision des prochaines élections le chef libéral Justin Trudeau a décidé de rejeter toute candidature pro-vie. Il ne fera exception que pour des candidats déjà membres de la Chambre des Communes. (...)

Aucune instance politique ne peut s’arroger le droit d’imposer une ligne de pensée qui porte atteinte à la liberté de conscience. On est en démocratie, pas dans une secte.

Sur le site actualite.ca.msn du 9 mai 2014, cette réflexion de l'ancien candidat libéral Jean-Éric Guindon :

« Pour un catholique, c'est incompatible d'être en faveur de l'avortement », soutient Jean-Éric Guindon. « Ce que Justin Trudeau nous dit, c'est qu'il ne veut pas de catholiques dans son parti. »

Ce militant de longue date se demande pourquoi son parti prend une telle tangente alors que les libéraux ont toujours respecté la liberté de pensée de ses membres.

Peut-on espérer que quelqu'un apprendra à Justin Trudeau ce qu'est la liberté de conscience?

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75% des cliniques d'avortement aux États-Unis pourraient fermer leurs portes...

Sur le site de média-presse.info du 9 mai 2014 (via choisir la vie.ch):

(Photo : afagen sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

La chaîne de télévision MSNBC diffuse des informations en continu vers les États-Unis et le Canada. C’est la plus ancienne de ce type. Elle est classée à gauche et politiquement correcte (pléonasme !). En effet elle déplore que les lois pro-vie qui sont progressivement votées par une série d’Etats vont aboutir à la fermeture de 75 % des avortoirs (...)

Prenons un exemple d’une de ces lois. Dans le Mississipi, il est exigé que les avortements soient effectués par un spécialiste en gynéco-obstétrique. Résultat il ne reste plus qu’une seule clinique d’IVG, elle-même menacée. L’idée a fait école dans plusieurs autres Etats du Sud. (...) 

Une très bonne nouvelle pour ce pays où la majorité des habitants sont pro-vie!

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