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L'Association française des hémophiles refuse le don de sang des hommes homosexuels

Sur le site du journal Lepoint.fr du 4 septembre 2013 (via le Salon Beige):

 

 

 

(...)Autre mesure contestée par l'Association : l'ouverture du don du sang "aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes". Le rapport s'appuie sur la notion de risque dû à un "comportement sexuel", "quelle que soit l'orientation sexuelle", et souhaite donc l'analyse du "risque individuel des donneurs". Après avoir rappelé sa solidarité avec les associations de lutte contre le sida et son respect de l'égalité des droits en santé, l'Association française des hémophiles souligne que la mesure d'exclusion des hommes homosexuels du circuit transfusionnel vise avant tout à protéger les patients receveurs de produits sanguins et n'a en aucun cas été instituée dans un but discriminatoire. "En matière transfusionnelle, la sécurité sanitaire des donneurs et des bénéficiaires doit prévaloir. Le don du sang n'est pas un droit", peut-on lire, mais un acte fait pour les autres. "La prévalence du VIH chez ces personnes est de 45 à 120 fois plus importante que chez tout autre donneur", rappelle l'association. (...)

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Des médecins québécois témoignent sur nos hôpitaux. De terribles aveux...

Sur le site du Journal de Montréal du 4 septembre 2013, la journaliste Héloïse Archambault a reçu ces témoignages de médecins :

 

 

 

Patients laissés pour compte, manque de ressources, alcoolisme: des médecins brisent le silence et se confient sur les dilemmes éthiques qui nuisent à leur travail et à la qualité des soins.
 
«J’ai vu combien de fois des gens mourir dans des corridors de façon indigne selon la condition humaine parce que les administrateurs de l’hôpital ferment des lits pour équilibrer leur budget, parce qu’eux ne veulent pas être sous la tutelle du ministre de la Santé. Ils sont de bons administrateurs s’ils équilibrent leur budget. Les patients, c’est un mal nécessaire.»
 
Ce témoignage d’un médecin est tiré de la thèse de doctorat de Christian Genest, qui s’intitule «La souffrance éthique dans le travail des médecins». Déposé l’année dernière à l’Université Laval, le document lève le voile sur la difficile réalité des médecins au quotidien. (...)

D'autres témoignages de médecins dans cet article du Journal de Montréal :

 
 
-J’ai vu trop de patients mourir parce que la fin de semaine nous n’avons pas accès au scan, à la résonance magnétique, parce que l’hôpital dit ne pas avoir d’argent pour avoir des techniciens en radiologie, en laboratoire.
 
-Vous savez, ma conception du patient dans le système de santé québécois c’est que «s’ils peuvent mourir, maudits, ils vont nous coûter moins cher». Un médecin dans le système de santé au Québec, c’est comme un mal nécessaire. Je suis heureux d’avoir quitté un système de santé, pour qui je me demande, pour qui il est fait? Parce qu’il n’est pas fait à mon humble avis pour aucun professionnel de la santé, encore moins pour les patients.
 
-Mais, je le sais pourquoi elle ne veut pas honorer ma prescription, parce qu’elle veut quitter l’hôpital à 16 heures. Tout ce qu’elle veut, c’est «sacrer son camp» à 16 heures, et si le patient n’a pas sa chimiothérapie aujourd’hui et qu’il l’a demain ou vendredi, elle s’en fiche royalement.
 
-Comme vous savez, je n’ai pas le temps de me battre pendant trois heures pour essayer d’avoir une résonance magnétique pour un patient. Moi, je me bats contre un système au Québec qui ne m’aide pas à aider les patients. Il faut toujours que tu te battes pour des miettes et puis encore une fois c’est comme être au front, on te donne le dernier cri, la mitraillette, mais tu n’as pas de balles pour mettre dedans.
 
-C’est impossible! C’est tout à fait impossible! C’est comme donner une trottinette à Gilles Villeneuve, dans le temps qu’il était bon, et dire «gagne la Formule 1». C’est impossible! Et ce qui arrive, c’est que s’il y a un accident, vous êtes totalement responsable.

Ce qui est étonnant, c'est que ces médecins semblent ignorer que nous avons la ministre de la santé Véronique Hivon au Québec, et qu'elle garantit qu'il n'y aura pas d'erreurs médicales concernant l'euthanasie et que le choix d'encourager l'euthanasie ne se fait pas pour des raisons économiques, pas plus d'ailleurs que le fait de ne procurer des soins palliatifs que pour 20% de la population...

Ah, si tout le monde pouvait voir la vie comme la Ministre Hivon, comme tout irait bien au Québec...

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La Russie veut apporter de nouvelles restrictions à l'avortement

Sur le site de la Voix de la Russie du 3 septembre 2013

 

 

 

 

La dirigeante du comité de la Douma d’Etat sur la famille prépare des amendements qui durciront la législation sur les avortements. L’élue propose de réglementer la procédure des avortements et d’introduire une responsabilité administrative si elle est enfreinte.
 
La question des avortements est d'actualité non seulement pour la Russie, mais dans le monde entier. En Russie, on a essayé à maintes reprises de lutter contre ce mal social. Cette fois, la chef du comité de la Douma d’Etat Elena Mizoulina propose d’introduire des amendements à la législation prévoyant des amendes pour les médecins qui s’occupent des avortements en dépit des recommandations de la loi "Sur les bases de la protection de la santé des citoyens russes ». Une déclaration faite il y a quelques jours dans les pages du journal Izvestia. D’après les statistiques, chaque troisième avortement en Russie est illégal. Dans 30 % des cas, une telle opération provoque des problèmes de santé, la stérilité et même la mort. D’après la législation russe, l’avortement après la 12e semaine de grossesse est interdit sauf en cas de recommandation médicale. Souvent, les cliniques commerciales « oublient » ce fait. (...)
 
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Le martyre, aujourd'hui ou... demain.

Dans ma lettre de présentation du mois d’août 2013 qui portait sur la nécessité du martyre, j’ai laissé certains aspects en suspens, faute d’espace. Une personne sur Facebook, en lisant la lettre, a exprimé une pensée qui, j’en suis certain, rejoint plusieurs lecteurs: « sûrement vous ne voulez pas dire que les pro-vies du Québec d’aujourd’hui ont à embrasser la mort dans une fosse aux lions quelconque, comme les premiers chrétiens ! Tous ne sont pas appelés à cette forme de sacrifice... » C’est bien vrai : tous ne sont pas appelés à mourir pour le Christ par l’épée, par les dents d’un fauve ou par une balle dans la tête. Par contre, tous sont appelés à mourir par amour du Christ, rapidement ou, pour la plupart d’entre nous dans le Québec de 2013, à petit feu, consumés lentement par les difficultés et les humiliations de nos vies quotidiennes.

Cependant, il ne faut pas se leurrer, le temps approche assez rapidement où les chrétiens en Occident, et même au Québec, seront persécutés de façon sanglante. Ce n’est pas seulement moi, un « pro-vie détraqué », qui le dis, mais le cardinal actuel de Chicago, Francis George qui a affirmé lors d’une allocution en 2010 : « Je prévois mourir dans mon lit, mon successeur mourra en prison et son successeur mourra en martyre sur la place publique. Et son successeur rassemblera les éclats d’une société ruinée et lentement aidera à rebâtir la civilisation, comme l’Église l’a fait si souvent au cours de l’histoire humaine. » Et voilà, tout est dit.

Mais, en fait, nous pouvons dès aujourd’hui subir le martyre non sanglant pour retarder ou même éviter la persécution sanglante à venir. C’est à nous de nous sacrifier pour les générations futures. C’est pourquoi dans ma lettre précédente j’ai écrit qu’il s’agissait d’une erreur capitale que d’éviter le martyre : nos sacrifices, spécialement les souffrances cachées et subies dans l’amour et l’espérance, ont une portée et une puissance inouïe pour amener la paix dans la société et pour sauver les âmes.

Prenez, par exemple, les sacrifices et les souffrances d’une mère de famille fidèle à sa vocation. Que de renonciations et de sacrifices : la belle figure de jeune femme sacrifiée après quelques enfants, les nerfs ébranlés par les cris perçants des petits, le temps libre remplacé par le lavage, le nettoyage, le raccommodage et la cuisine, le sommeil perturbé par les pleurs et les humeurs capricieuses d’un nouveau-né...

Pensez aux sacrifices d’un père de famille fidèle à sa vocation : les mots du Christ à saint Pierre me viennent à l’esprit : « Quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Cette période de la vie où un jeune homme met lui-même sa ceinture pour faire ce qu’il veut, manger ce qu’il veut quand il veut, dormir où il veut, se promener dans les rues de la ville pendant des heures sans véritable souci, tout cela est fini quand il fonde une famille et qu’il doit apporter le pain sur la table. Dorénavant, « c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller », c’est les autres qui prennent la première place et toi, le père, qui prend la dernière. Le jeune homme rêveur à l’ambition démesurée devient un serviteur anonyme, un personnage ordinaire aux yeux du monde. Le jeune homme qui pensait changer le cours de l’histoire devient l’homme ordinaire qui change les couches salies de ses bébés. Que d’humiliations sublimes et nécessaires pour cet homme et pour la société entière ! Voilà le martyre par excellence, faire des petites choses quand on aurait bien aimé être applaudi pour en avoir fait de grandes…

Dans le bulletin de ce mois-ci nous avons inclus deux exemples de martyres contemporains, des gens ordinaires qui ont choisi le sacrifice de soi pour demeurer fidèles à la vérité qui les habitait : d’abord la jeune Mary Wagner, présentement en prison en Ontario pour avoir tenté d’intervenir auprès des femmes enceintes dans un avortoir de Toronto ; et puis il y a le témoignage de cette jeune femme victime d’un viol collectif qui a néanmoins gardé l’enfant. Deux exemples parmi tant d’autres qui montrent que le chemin de la sainteté est ouvert à tous, même aujourd’hui. Comme le dit la lettre aux Hébreux, « cette foule immense de témoins est là qui nous entoure » et qui nous montre le chemin pour nous inspirer à faire ce que doit pour notre bien et celui du Québec. Profitons-en !

Pour la Vie !

-Georges Buscemi

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Journée de prière et de jeûne au Canada pour contrer l'euthanasie au Québec


Une exposition sur le généticien français Jérôme Lejeune, découvreur du gène de la trisomie 21, adversaire de l'eugénisme

C’est avec une grande joie que je vous fais part de l’exposition intitulée « Genetics and Human Nature in the Gaze of Jérôme Lejeune ». Cet événement est l’occasion de revoir ou découvrir les travaux scientifiques du Professeur Jérôme Lejeune, médecin, généticien (découvreur des bases chromosomiques causant la trisomie 21) et de sa vision humaniste inspirée de sa pratique médicale.
 
Organisée par un groupe de chercheurs, étudiants, scientifiques… l’exposition se tiendra à l’Université McGill à Montréal les 5, 6, 7 et 9 septembre 2013 
 
La soirée d’ouverture aura lieu jeudi 5 septembre à 20 h au Redpath Hall, présidée par le Dr Mark Basik, chirurgien oncologue et chercheur au Lady Davis Institute (Jewish General Hospital).
 
L'esposition sera présentée au Redpath Hall le jeudi 5 septembre de 15 h à 22 h et le vendredi 6 septembre de 12 h 30 à 22 h.
 
Elle se poursuivra le samedi 7 septembre de 13 h à 21 h au Leacock Building, 855 rue Sherbrooke Ouest, et le lundi  9 septembre de 15 h à 22 h.
 
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Nouvelle folie médiatique aux États-Unis : l'avortement pour renforcer le couple

Sur le blog de Jeanne Smits du 3 septembre 2013:

 

(Faith Rein et Udonis Haslem)

 

 

 

 

Vendredi dernier, le New York Times a publié l'annonce du mariage d'un basketteur connu avec une athlète univesitaire : lui, Udonis Haslem, un Noir à l'enfance fracassée, élevé dans le ghetto, elle? Faith Rein, métisse de mère noire baptiste et de père juif qui a grandi dans une coquette banlieue de Virginie. De quoi faire rêver les jeunes qui se laissent impressionner par les faits et gestes des « people ».
 
L'originalité de l'article, c'est qu'il raconte la romance des deux sportifs en rendant compte d'un avortement qu'ils avaient fait pratiquer d'un commun accord au début de leur relation – vieille de 14 ans tout de même au moment des épousailles…
 
Peu après leur décision de cohabiter sur le campus où ils s'étaient rencontrés – nous sommes en mai 2001 – Faith tombe enceinte.
 
« Je ne suis pas un grand fan de l'avortement, mais nous avions tous les deux nos carrières sportives et en plus, nous n'étions pas en mesure d'assurer financièrement l'arrivée d'un bébé », explique Haslem au NYT. D'autant qu'il devait assurer une pension pour son premier fils, né d'une aventure au collège – Kedonis a aujourd'hui 14 ans et vit avec sa mère.
 
« Udonis a apprécié le fait que je sois prête à demander un avortement », explique Faith Rein de son côté. « Il s'est révélé plein de compassion, il m'a aidée, soutenue, entourée, il ne s'occupait que de moi pour être sûr que j'allais bien. J'ai pu le connaître à cette époque-là sous un jour nouveau à un moment difficile, et je suis tombée profondément amoureuse. Il avait un cœur grand comme ça, un super choix. »
 
Le blog du très influent Center for American Progress, un lobby « libéral » basé à Washington DC dont les membres les mieux connus ont joué des rôles importants au service de Clinton et Obama, se réjouit ouvertement du ton léger avec lequel le New York Times inclut cette information dans une rubrique consacrée aux célébrités.
 
Thinkprogress.org souligne que ce choix constitue une (petite) étape vers la normalisation de l'avortement en levant la stigmatisation « persistante » attachée à toute mention de l'avortement, « si profondément ancrée dans notre société », alors qu'« une femme sur trois subira un avortement avant d'avoir 45 ans », selon les statistiques fatalistes que l'on entend partout.
 
(...)
 
Faith et Udonis sont la preuve vivante, selon l'article, que l'avortement peut renforcer les liens d'un couple tout en préservant sa stabilité économique lorsque l'enfant représente une charge trop lourde : des « résultats potentiellement positifs » dont il faudrait toujours parler en évoquant l'avortement…
 
« La culture pop et les médias peuvent être des moyens importants dès lors qu'il s'agit de normaliser des questions qui ont pu à telle ou telle époque paraître “taboues”. (...)
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Une journaliste attaquée parce qu'elle a laissé Alain Delon affirmer : « L'homosexualité est contre-nature »

Sur le site du nouvelobs.com du 3 septembre 2013 :

 

(Alain Delon interrogé par la journaliste Anne-Sophie Lapix)

 

 

(...) 
Grâce à Alain Delon, la rentrée télé d'Anne-Sophie Lapix sur France 5, dans "C à vous", est des plus remarquées, renvoyant Antoine de Caunes et son très sage "Grand Journal" à la préhistoire de la transgression télévisuelle.
 
Interrogé sur le mariage pour tous et l'homosexualité, l'acteur s'est laissé aller à l'une de ces saillies dont il est coutumier :
 
"Bah oui, c'est contre-nature, je suis désolé, c'est contre-nature. On est là pour aimer une femme, pour courtiser une femme, enfin... pas pour draguer un mec ou se faire draguer par un mec".
 
Et de nouveau interpellé sur le sujet par Anne-Sophie Lapix, il a précisé sa pensée :
 
"Qu'ils se marient entre eux, je m'en fous complètement. Ce que je ne veux pas, c'est qu'ils adoptent".
 
Cette séquence a déclenché indignation et réprobation.
 
Indignation parce que les propos de Delon sont terribles, même s'ils ne sont que la confirmation de propos antérieurs récents. Réprobation parce que certains ont décidé d'instruire un procès envers Anne-Sophie Lapix, coupable à leurs yeux d'avoir interrogé deux fois Alain Delon sur le sujet, de l'avoir relancé, donc d'avoir provoqué en somme, la tenue de propos choquants et intolérants. C'est ce dernier point qui est intéressant pour ce qu'il dit des étranges travers de notre société politique et médiatique.
 
Abordant l'affaire, par exemple, le site du Huffington post relaie indirectement l'accusation portée contre Anne-Sophie Lapix. Non seulement elle interroge Delon sur le sujet deux fois, mais qui plus est, elle ne l'aurait pas contredit, faute suprême, le laissant déverser, en dépit des tentatives désespérées de sa fille Anouchka pour sauver les apparences, une haine homophobe froide et déterminée, façon Béatrice Bourges, Samuel Lafont et Printemps français. En clair, Anne-Sophie Lapix aurait péché par connivence et complaisance, double accusation infamante.
 
Anne-Sophie Lapix n'a pourtant fait que son travail de journaliste, compte tenu du cadre de l'émission et des contraintes que cela lui imposent. (...)
Au pays des droits de l'homme on en est là : à réclamer la tête d'une journaliste qui n'a pas pratiqué la censure d'une opinion non politiquement correcte...
Ce qui en dit long sur la présence et l'importance d'une censure non visible par les téléspectateurs... Et il n'y avait pas de haine non plus dans les propos de l'acteur qui par sa franchise, s'est jetté dans la fosse aux lions... 
 


Delon: l'homosexualité est "contre-nature" par LeHuffPost Laissez un commentaire

L'un des textes les plus bouleversant sur l'avortement, rapportant de terribles témoignages d'avorteurs sur leur combat

À lire en entier, ne vous laissez pas décourager par la longueur du texte. Nous vous invitons à aller sur le site même pour lire l'article en entier. Tout au long des révélations très importantes y sont disséminées. 

Sur le site de actu-chretienne.net du 2 septembre 2013, cette traduction, extrait d'un livre de David Kupelian : "The Marketing of Evil : How Radicals, Elitists, and Pseudo-Experts Sell Us Corruption Disguised as Freedom" ("Le marketing du mal : comment les radicaux, les élites et les pseudo-experts nous vendent la corruption sous le déguisement de la liberté") par David Kupelian, publié par WND Books.

 (...) Respirez à fond et préparez-vous à être choqué par ce que vous lirez par la suite.

Le conseil trompeur

Carol Everett, Dallas, Texas, entra dans l’industrie d’avortement en 1973, l’année de Roe v. Wade, après avoir eu un avortement elle-même. Elle établit des cliniques de consultation au Texas, en Louisiane et dans l’Oklahoma, puis travailla dans 2 cliniques où l’on pratiquait 800 avortements mensuels, et finalement dirigea 5 cliniques d’avortement. Elle décrit comment l’on conseillait les femmes qui venaient à ses cliniques:

Ces gamines, quand elles découvrent qu’elles sont enceintes, peuvent ne pas vouloir avorter ; elles peuvent vouloir de l’information. Mais quand elles appellent ce numéro, qui est payé par l’argent de l’avortement, quel type d’information croyez vous qu’elles vont recevoir ? Rappelez-vous, ils vendent des avortements – ils ne vendent pas de garder le bébé, ou de donner le bébé à l’adoption, ou de faire naître ce bébé. Ils vendent seulement de l’avortement.

La conseillère pose la question "Où en êtes vous? Quel est le premier jour de vos dernières règles normales?"

Elles tiennent la barre ici et elles évaluent la situation. La conseillère est payée pour être l’amie de cette fille et faire figure d’autorité. On attend qu’elle la séduise derrière une façade d’amitié pour lui vendre l’avortement.

Etonnamment, des agences professionnelles de relations publiques sont régulièrement employées pour former le personnel des cliniques à vendre l’option de l’avortement aux femmes.

Nita Whitten travaillait en temps que secrétaire de direction dans une autre clinique d’avortement de Dallas, à savoir celle du Dr. Curtis Boyd. Whitten rejoint Everett au sujet du motif du profit souvent obsessionnel dans les cliniques d’avortement:

«J’ai été formée par un professionnel du marketing pour vendre les avortements par téléphone», dit-elle. «Il a formé sur une longue durée chacune de nos réceptionnistes, infirmières et n’importe qui d’autre qui aurait affaire avec les gens au téléphone. L’objectif était de conclure la vente, lorsque la fille appelle, afin qu’elle ne puisse pas se procurer un avortement ailleurs, ou qu’elle ne confie son bébé à l’adoption, ou qu’elle ne change d’avis» Avec une candeur désarmante, Whitten ajoute: "Nous le faisions pour l’argent."

Kathy Sparks, qui a travaillé dans une clinique d’avortement de Granite City, Ill., décrit les pratiques manipulatrices de conseil utilisées dans sa clinique :

Une employée, en particulier, était très douée. Elle pouvait s’asseoir avec ces filles lors de l’entretien et pleurer avec elles sur commande. Elle les attirait immédiatement, leur posant toutes sortes de bonnes questions, pour trouver le point faible – celui qui les conduisait à vouloir l’avortement.

Quel que soit ce point faible, elle l’amplifierait. Si la fille avait peur que ses parents la tuent, et ne savait pas comment le leur dire, la conseillère procèderait en disant : «Eh bien, c’est pour ça que l’avortement est à disposition, nous voulons vous aider ; ceci est la réponse à vos problèmes».

Si c’était de l’argent, elle dirait à la fille le prix des affaires de bébé: «Vous savez que cela coûte 3’000 dollars pour avoir un bébé maintenant» ou «Vous savez, les chaussures de bébé sont à 28$. Les pyjamas sont à 15$. Mais vous savez ce qui est si épatant avec l’avortement. Nous prenons soin de ce problème et vous n’avez plus à vous en soucier jusqu’à ce que vous soyez financièrement prête à avoir un enfant».

La capacité de vente de sa clinique d’avortement était tellement efficace, ajoute Spark, que 99% des femmes poursuivaient et avaient un avortement.

Les cliniques d’avortement, et particulièrement le Planning Familial, le plus grand pourvoyeur d’avortement au monde, insistent publiquement qu’ils offrent toutes les alternatives – garder le bébé, l’adoption, l’avortement – sans coercition ou préférence.

«Les femmes ne recevaient jamais d’alternatives à l’avortement», dit Debra Henry, qui a travaillé comme assistante et conseillère pendant 6 mois dans un bureau OB/GYN à Levonia, Mich. «Elles n’entendaient jamais parler des agences d’adoption, du fait qu’il y avait des gens prêts à les aider, à leur donner un domicile, à leur apporter du soutien et même du soutien financier».

Everett relate ce qui se passe après le premier entretien des clients de sa clinique: Après les questions initiales, on expliquait brièvement aux filles ce qui se passerait après la procédure. Tout ce qu’on leur disait au sujet de la procédure en elle-même, c’était qu’elles ressentiraient une légère crampe, semblable aux crampes menstruelles. On ne leur disait rien en ce qui concerne le développement du bébé ou au sujet de la douleur que le bébé ressentirait ou encore au sujet de l’impact physique et émotionnel que l’avortement aurait sur elles.

Les 2 questions qu’elles posaient toujours étaient : No. 1, "Est-ce que ça fait mal?" Et la réponse serait toujours, "Oh, non. Votre uterus est un muscle. C’est une crampe pour l’ouvrir, une crampe pour le fermer– juste une légère sensation de crampe." Et la fille pense, "ça n’est pas un problème. Je peux le supporter. J’ai déjà connu cela.» Alors la cliente pose la question No. 2: "Est-ce que c’est un bébé?"

"Non", viendrait la réponse, "C’est un produit de conception" ou "c’est un caillot de sang" ou "c’est un amas de cellules". On ne l’appelle même pas un foetus, parce que cela l’humaniserait encore trop, mais ce n’est jamais un bébé».

Il y a deux réactions standard dans la salle de réanimation, dit Everett:

La première est : "J’ai tué mon bébé". Cela m’étonnait parce que c’était la première fois que les patientes l’appelaient un bébé, et la première fois qu’elles parlaient de meurtre. Mais la seconde réaction est : «J’ai faim. Vous m’avez gardée ici pendant 4 heures et vous m’aviez dit que je ne serai là que pendant 2. Laissez moi partir». Cette femme fait ce que j’ai fait quand j’ai eu mon avortement. Elle fuit son avortement, n’y fait pas face.

Pourquoi est-ce que les docteurs font des avortements ?

Beaucoup des médecins qui effectuent les avortements citent les mêmes facteurs concourants à leurs débuts – les médias, les organisations de droits des femmes et leur propre formation médicale. De plus, opérer des avortements est très lucratif.

Le dr. Joseph Randall d’Atlanta, Ga, admet franchement qu’il avait été attiré par le potentiel de revenus importants que les avortements offraient. Sur les 10 ans de pratique d’avortement, Randall estime qu’il en a réalisé 32’000.

«Les médias ont été très tôt actifs», rappelle Randall. «Ils ont probablement été l’une des influences majeures en ce qui nous concerne, nous disant que non seulement l’avortement était légal mais qu’il était au service des femmes. C’était pour donner un choix aux femmes, pour leur donner plus ou moins la liberté de s’affirmer et de prendre leur juste place dans la société où elles avaient été, en quelque sorte, écartées avant ça. Nous avons aussi cru le mensonge qu’il y avait des dizaines de milliers de femmes tuées ou mutilées par les avortements clandestins précédant la légalisation de l’avortement».

En 1972, l’année précédant Roe v. Wade, 28 décès, dus à des avortements clandestins, avaient été rapportés aux Etats-Unis.

«Dans le cadre de notre formation médicale», ajouta Randall, «Les avortements devinrent une procédure indispensable, selon notre chef de service. Cela, en 1971, avant que la loi ne change dans le pays mais elle avait changé à New York quelques années auparavant. Nous avions besoin d’être au service des femmes, nous avions besoin de connaître toutes les procédures que nous avions à faire pour les femmes, et nous avions à savoir comment bien les faire. Sinon, nous n’étions pas considérés comme ayant une véritable formation. Notre chef disait que si nous ne faisions pas d’avortements, nous n’avions qu’à quitter l’obstétrique et la gynécologie parce que nous ne serions tout simplement pas des médecins à part entière».

“Pourquoi est-ce que les docteurs font des avortements?” demande le Dr. Anthony Levantino, obstétricien-gynécologue qui a procuré des avortements pendant 8 ans à ses patientes dans son cabinet d’Albany, N.Y.. « Pourquoi est-ce que j’ai fait des avortements ? Si vous êtes pro choix, ou, comme beaucoup de gens aiment à dire ‘neutre moralement’ sur le sujet, et que vous vous trouviez être un gynécologue, alors c’est à vous de prendre les instruments en main et d’effectuer concrètement les avortements. Cela fait partie de votre formation. Je l’ai entendu beaucoup de fois de la part d’autres obstétriciens : «Eh bien, je ne suis pas vraiment pro avortement, je suis pro femme».

«Les organisations de femmes dans ce pays ont en fait très bien vendu cette affirmation à la population, que d’une certaine façon, détruire une vie c’est être pro femmes. Je peux vous dire que beaucoup d’obstétriciens le croient. Je l’avais cru».

«En route», dit Levantino, «Vous découvrez que vous pouvez vous faire beaucoup d’argent en effectuant des avortements. Je travaillais de 9h à 5h. Je n’étais jamais dérangé la nuit. Je n’avais jamais à sacrifier de weekend. Et je me faisais plus d’argent que mes confrères obstetriciens. Et je n’avais pas à assumer de responsabilité. C’était un facteur important, un immense avantage. Je n’avais quasiment jamais à me faire du souci au sujet de son avocat venant faire des histoires».

«Dans mon cabinet, nous atteignions en moyenne de 250 à 500 dollars par avortement – et c’était en cash. C’est la seule fois où en tant que docteur vous pouvez dire, «Soit vous me payez à l’avance, soit je ne m’occupe pas de vous». L’avortement est totalement sélectif. Soit vous avez l’argent, soit vous ne l’avez pas. Et elles l’obtiennent».

«Le paiement en cash est courant dans l’industrie de l’avortement», dit Everett.

«J’ai vu des docteurs partir après 3 heures de travail et se partager 4’500 dollars un samedi matin – plus si vous prolongez la journée», dit-elle.

«Dans les 4 cliniques où j’ai travaillé, aucune d’entre elles n’a montré qu’elle collectait l’argent des docteurs ; ils le récupéraient séparément et cela ne se voyait dans aucun des registres de ces cliniques. De cette façon, les docteurs sont des entrepreneurs indépendants et la clinique n’a pas à se soucier de leur assurance pour faute professionnelle et n’a pas à déclarer leur revenu à l’IRS».

«Chacune des transactions que nous avons faite», ajoute Whitten, «était en cash. Nous n’acceptions pas un chèque ou même une carte de crédit. Si vous n’aviez pas l’argent, oubliez tout. Il ne m’était pas inhabituel de déposer 10’000 ou 15’000 dollars par jour à la banque – en cash».

Dr. Beverly McMillan a fondé la première clinique d’avortement du Mississippi et a réalisé un important chiffre d’affaire. Elle remarque de manière provocatrice que non seulement beaucoup de cliniques d’avortement exigent le paiement en cash mais qu’encore elles ne déclarent pas ce revenu au gouvernement.

«Beaucoup de ces gens ne déclarent pas tout leur revenu» dit-elle carrément. «Quand vous faites des affaires en cash, à moins d’être honnête, vous pouvez juste ne pas avoir un dossier pour cette patiente, ni faire une inscription dans votre grand livre. Je connais des gens qui étaient payés sous la table. Ils recevaient la moitié de leur salaire en cash et ils n’avaient jamais à payer d’impôt là-dessus. Pourquoi l’IRS ne poursuit pas ces gens-là, je ne comprends pas».

Au coeur du sujet

L’échographie, le grand électrochoc de Bernard Nathanson, est employée systématiquement aujourd’hui pour vérifier le progrès du développement des bébés. Dans un parallèle sombre et ironique, l’échographie est aussi employée comme aide à l’avortement.

Dr. Randall:

Les infirmières doivent regarder l’image échographique pour évaluer quand il s’agira d’avorter le bébé, parce que plus la grossesse est tardive, plus vous recevez d’argent.C’était très important pour nous de faire ça. Mais le taux de renouvellement du personnel a définitivement augmenté quand nous avons commencé à utiliser l’échographie. Nous avons perdu 2 infirmières – Elles ne supportaient pas de la regarder. D’autres membres de l’équipe sont aussi partis.

Et en ce qui concerne les femmes qui ont un avortement? Est-ce qu’elles voient l’échographie ? "Elles ne sont jamais autorisées à regarder l’échographie parce que nous savions que si elles entendaient seulement les battements du coeur, elle ne voudraient pas d’avortement," dit Randall.

 

 

Un problème spécifique à la clinique d’avortement est de disposer des fœtus. «Nous les mettons aux ordures s’ils sont suffisamment petits» dit Whitten. «Nous n’envoyons quasiment rien au laboratoire pour la pathologie à moins qu’il n’y ait eu quelque chose de bizarre et que le docteur voulait être certain qu’il ne serait pas attaqué en justice».

Kathy Sparks se rappelle: «Assez souvent, il y avait des avortements du 2ème trimestre et ces bébés, nous ne pouvions pas les mettre dans le petit bocal avec l’étiquette pour expédier au laboratoire de pathologie. Nous les évacuions en tirant la chasse d’eau des toilettes. C’est là que nous mettions ces bébés»

«Il n’y a pas de mots pour décrire cela»

Il y a chaque année aux Etats Unis plus d’un million d’avortements – y compris des dizaines de milliers d’avortements tardifs (après la 12ème semaine). Beaucoup de ces avortements tardifs se font au moyen d’infusions amniotiques (injection d’une substance étrangère dans le sac amniotique) de saline, de prostaglandine, d’urée ou d’un autre agent destiné à tuer le bébé à naître.

«Les avortements par la saline doivent être faits à l’hôpital à cause des complications qui peuvent se produire» dit Debra Henry du département OB/GYN. «Non qu’elles ne puissent se produire à d’autres moments, mais beaucoup plus à ce moment-là. La saline, une solution salée, est injectée dans le sac de la femme et le bébé l’avale. Le bébé commence à mourir d’une mort lente et violente. La mère ressent tout, et bien souvent, c’est à ce point qu’elle réalise qu’elle a vraiment un bébé vivant en elle, parce que le bébé commence à se battre violemment pour sa vie. Il est simplement en train de se battre à l’intérieur parce qu’il est en train de brûler».

«Une nuit, une dame a accouché et on m’a appelé à venir la voir parce qu’elle était incontrôlable», dit David Brewer, M.D., Glen Ellyn, Ill. En tant que médecin militaire à Ft. Rucher, Ala., Brewer a pratiqué des avortements durant 10 ans. «Je suis allé dans la salle, et elle était en train de disjoncter; elle avait une crise de nerfs, hurlant et renversant tout. Les infirmières étaient contrariées parce qu’elles ne pouvaient plus travailler, et tous les autres patientes étaient énervées parce que cette dame était en train de hurler. Je suis entré et il y avait son petit bébé d’avortement à la saline en train de gesticuler. Il était né vivant et il gesticulait et a remué encore un peu jusqu’à ce qu’il finisse par mourir de ces terribles brûlures, parce que la solution salée pénètre dans les poumons et brûle les poumons, aussi».

«Je vais vous dire une chose concernant la procédure D&E», dit Levantino. «Vous n’avez jamais à vous inquiéter que le bébé naisse. Je ne décrirai pas D&E autrement que pour dire qu’en tant que docteur, vous êtes assis là à arracher, et je veux dire arracher – vous avez besoin de beaucoup de force pour le faire – les bras et les jambes des bébés et de les poser sur une pile en haut d’une table».

Commentant les avortements tardifs D&E, Everett rappelle:

Mon boulot était de dire au docteur où se trouvaient les membres, la tête ayant une signification particulière puisque c’était la plus difficile à enlever. La tête doit être dégonflée, en général en utilisant l’appareil de succion pour enlever le cerveau puis en écrasant la tête avec de grands forceps.

La question de savoir comment les docteurs peuvent déchiqueter un bébé virtuellement à terme est douloureuse, incompréhensible, mystifiante.

«Psychologiquement» dit Everett, «les docteurs ont toujours estimé le bébé à 24 ‘semaines.’ Cependant nous avions procédé à l’avortement d’un bébé qui je pense était quasiment à terme. La structure musculaire du bébé était si forte qu’elle ne se défaisait pas. Le bébé est mort quand le docteur a arraché la tête du corps»

Kathy Sparks décrit un avortement au 2ème trimestre :

Les os du bébé étaient trop développés pour les détacher avec cette curette, alors il avait à essayer de sortir le bébé aux forceps, en trois ou quatre pièces. Après, il racla, et aspira et racla et aspira, et puis ce petit bébé garçon reposait sur le plateau. Son petit visage était parfaitement formé, ses petits yeux fermés et les petites oreilles – tout était parfait en ce qui concernait ce petit garçon.

«Il n’y a pas de mots pour décrire comme c’est mal», dit Everett. «J’ai vu des sonagrammes du bébé qui s’écartait des instruments lorsqu’ils étaient introduits dans le vagin. Et j’ai vu des D&E’s jusqu’à 32 semaines sans que la mère soit endormie. Et oui, cela fait mal, et c’est très douloureux pour le bébé, et oui, c’est très, très douloureux pour la femme. J’ai vu six personnes tenir une femme sur la table pendant qu’ils procédaient à l’avortement

«Mon coeur s’est endurci»

Les médecins sont manipulés pour aller contre leur propre conscience et pratiquer des avortements, dit Brewer, tout cela au nom d’aider les femmes. Il décrit quand il a été témoin d’un avortement par aspiration pour la première fois, lors de sa formation médicale.

Je peux me souvenir… l’interne assis, installant le tube et évacuant le contenu. J’ai vu la matière sanglante s’écouler le long du tube en plastique, et elle s’en est allée dans un grand bocal. Mon boulot après cela était d’y aller, de dévisser le bocal, et de voir ce qu’il y avait dedans.

Je n’avais aucune opinion concernant l’avortement; je suivais une formation et ceci était une expérience toute nouvelle. J’allais voir une nouvelle procédure et apprendre. J’ouvris le bocal, pris la petite chaussette en tissu élastique et j’ai ouvert ce petit sac. L’interne a dit, “Maintenant, mets le sur ce torchon bleu et vérifie. Nous voulons être sûrs que nous avons tout.” J’ai pensé, “Ce sera excitant – une expérience de première main pour observer du tissu.” J’ai ouvert la chaussette, l’ai placée sur le torchon, et il y avait des morceaux d’une personne dedans.

J’avais étudié l’anatomie ; j’étais un étudiant en médecine ; je connaissais ce que je voyais. Il y avait une petite omoplate et un bras et je vis quelques cotes et une poitrine et une toute petite tête. Je vis un morceau de jambe et une main minuscule et un bras et, vous savez, c’était comme si quelqu’un m’avait enfoncé un tisonnier brûlant. J’avais une conscience et elle avait mal. Bien, j’ai vérifié et il y avait deux bras et deux jambes et une tête et ainsi de suite, puis je me suis retourné et j’ai dit, «Je pense que vous avez tout eu». Ce fut émotionnellement une expérience très dure à vivre pour moi.

J’étais là sans convictions réelles, pris au milieu. Et alors, j’ai fait ce que beaucoup d’entre nous faisons dans notre vie. Nous ne faisons rien du tout. Je n’en parlais à personne, je n’en parlais pas à mes parents, je n’y pensais pas. Je ne fis rien. Et vous savez ce qu’il se passa ? J’ai eu à voir un autre avortement. Celui-là fit mal aussi. Mais de nouveau, je ne fis rien du tout et j’ai continué à voir des avortements. Et vous savez quoi ? Cela faisait de moins en moins mal à chaque fois que j’en voyais un.

Puis j’en vins à m’asseoir et à faire un avortement. Eh bien, le premier que j’ai fait fut plutôt dur. Cela me fit à nouveau mal comme un tisonnier brûlant. Mais après un certain temps, cela en est venu à ne plus faire mal. Mon cœur s’était endurci. J’étais comme beaucoup de gens sont aujourd’hui – effrayé de me lever. J’étais effrayé de prendre la parole. Ou comme certains d’entre nous, peut-être que nous n’avons pas peur, mais nos propres convictions ne sont pas encore établies».

Un avortement en particulier a changé la vie de Brewer. «Je me souviens d’une expérience en tant qu’interne concernant une hystérotomie (un avortement tardif réalisé par césarienne). Je me souviens de voir le bébé bouger sous le sac de membranes alors qu’on procédait à l’incision de la césarienne, avant que le docteur rompe la poche des eaux».

La pensée m’est venue, ‘Mon Dieu, c’est une personne.’ Puis il a rompu la poche des eaux. Et quand il a rompu la poche des eaux, c’était comme si j’avais une douleur au cœur, comme lorsque j’avais vu le premier avortement par aspiration. Et puis il a sorti le bébé, et je ne pouvais pas le toucher. Je ne valais pas grand-chose comme assistant. Je suis resté juste là, et la réalité de ce qui était en train de se passer a finalement commencé à s’infiltrer dans mon cerveau et mon cœur endurcis. Ils ont pris ce petit bébé qui était en train d’émettre des petits sons, bougeant et gesticulant, et l’ont placé sur la table dans un récipient froid, en acier. Et à chaque fois que je regardais pendant que nous réparions l’incision dans l’utérus et finissions la césarienne, je pouvais voir cette petite personne qui se débattait et qui bougeait dans ce récipient.

Et elle gesticulait et bougeait de moins en moins, bien sûr, au fil du temps. je me souviens m’être déplacé et d’avoir regardé ce bébé quand nous en avions fini avec l’opération et le bébé était toujours vivant. Vous pouviez voir que sa poitrine était en train de bouger et le coeur en train de battre, et le bébé essayait de prendre une petite respiration comme cela, et cela faisait vraiment mal à l’intérieur, et cela a commencé à m’éduquer sur ce que l’avortement était vraiment.

«Tout change»

Levantino, gynécologue-obstétricien à Troy, N.Y., raconte l’histoire très personnelle et révélatrice à l’origine de sa décision d’arrêter de pratiquer les avortements :

Il y avait cet énorme conflit en moi. Je suis là à faire 5 ou 6 avortements par aspiration chaque semaine et des avortements par saline la nuit à chaque permanence. L’interne en permanence avait le boulot des salines et il y en aurait, en général, 2 ou 3. Ies salines étaient horribles, parce que vous verriez naître un bébé entier, intact et quelques fois, ils étaient vivants. Et c’était très, très, très effrayant. C’était une existence à faire se retourner l’estomac.

Ma femme et moi étions désespérément en train de chercher un bébé à adopter pendant que j’étais en train de les jeter aux ordures à raison de 9 à 10 par semaine. La pensée me venait déjà à ce moment, "J’espère qu’une de ces personnes me laisse juste avoir leur enfant." Mais cela ne marche pas comme ça.

Nous avons eu de la chance – cela n’a pris que 4 mois avant d’adopter une belle petite fille et nous l’avons appelée Heather.

Nous pouvons discuter du pourquoi les docteurs font des avortements, et je pense que les raisons tendent à être plus ou moins universelles. Mais pourquoi les docteurs changent d’avis, je pense que c’est très personnel, très différent d’un docteur à l’autre. Mes raisons pour arrêter étaient très personnelles.

La vie fut bonne jusqu’au 23 juin 1984. Ce jour-là, j’étais de permanence mais je me trouvais à la maison, à ce moment-là. Nous recevions des amis et nos enfants jouaient dans le jardin. A 7:25 ce soir-là, nous avons entendu le crissement de freins en face de la maison. Nous avons couru dehors et Heather était allongée sur la route. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, mais elle est morte.

Laissez-moi vous dire quelque chose. Quand vous perdez un enfant – votre enfant – la vie est très différente. Tout change. Et tout d’un coup, l’idée de la vie d’une personne devient très réelle. Ce n’est plus un cours d’embryologie ; Ce n’est plus deux billets de cents dollars. C’est la vraie chose. C’est votre enfant que vous enterriez.

Les vieux malaises reviennent à la pelle. Je ne pouvais plus penser à un avortement par dilatation et évacuation, fini. Quand vous commencez à réaliser que c’est l’enfant de quelqu’un. J’ai perdu mon enfant – quelqu’un qui nous était très précieux. Et maintenant je suis en train de prendre la vie de l’enfant de quelqu’un d’autre, et je les arrache de leur ventre. Je suis en train de tuer l’enfant de quelqu’un. Voilà ce qu’il m’a fallu pour changer.

Ma propre estime de moi-même était partie dans les tuyaux. J’ai commencé à me sentir comme un tueur à gage. C’était exactement ce que j’étais. Vous regardez les films, et quelqu’un va voir un tueur et le paie pour tuer quelqu’un ; c’est exactement ce que j’étais en train de faire. Cela en arrivé à un point où cela ne valait plus la peine en ce qui me concerne. L’argent n’en valait pas la peine. « Pauvres femmes, » mes fesses. Ça m’est égal. Tout ça dégageait, me coûtant beaucoup trop cher personnellement. Pour tout l’argent du monde, cela n’aurait fait aucune différence. Alors je suis parti.

(...) 

 

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