M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

À connaître! Un blog de témoignages sur une famille nombreuse!

Sur le site de viedecirque.com, un extrait d'un témoignage :

(Photo :  More Good Foundation sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

(...)Certains me diront que le déclin de la population est souhaitable puisque notre bilan écologique est peu enviable. C’est vrai. Il est difficile de ne pas voir comment l’abus de ressources est néfaste pour l’environnement. Cependant, je vous dirais que  ce ne sont pas les gens qui tuent la planète mais les mentalités. Puisque les familles nombreuses ne sont pas assez nombreuses pour affecter le taux de natalité d’un pays, qu’est-ce qui vous fait penser qu’elles sont assez nombreuses pour détruire l’environnement? L’abus de ressources se produit en parallèle avec le déclin de la population. Le problème n’est pas seulement combien de personnes piétinent l’environnement, mais comment!

Notre famille vit  en banlieue d’Ottawa dans un quartier bien typique des banlieues aisées que l’on retrouve aux quatre coins du pays. Grosses maisons unifamiliales, 4 chambres à coucher, garage double. Deux voitures, ou plutôt une voiture et un véhicule de type utilitaire sport ou minivan. Notre maison est faite pour une famille de 4 ou 5 personnes. Autour de chez moi, dans des demeures similaires en taille et en fonction, il n’y a que des couples sans enfants ou avec 1 ou 2 enfants. Certaines familles sont jeunes et espèrent faire grandir leur famille mais la majorité sont plus âgés. Ils utilisent comme nous 3 000 pi. ca. de superficie, bâtie sur des terres autrefois agricoles, 2 véhicules, l’air climatisé et le chauffage alimenté à l’électricité produite par une centrale au charbon quelque part en Ontario. Il ne coûte pas plus cher de chauffer 3 000 pi. ca. pour une famille de 10 que pour une famille de 2. Sauf que la taille de ma famille et de mes factures font en sorte que par beau temps, on ouvre les fenêtres. La plupart de mes voisins allument la climatisation en mai et l’éteignent en octobre. Bien que ma pile de déchets soit plus grande que la leur, le camion se déplace autant pour eux que pour moi, et leur pile de déchets n’est pas le cinquième de la mienne, même si leur maisonnée l’est. Leurs 2 véhicules se déplacent remplis au quart, pas moins souvent que les miens remplis à craquer. Et alors que mes vacances de mars se passent à la maison, avec un petit voyage de 60 minutes à la pente de ski la plus proche, la moitié des copains d’école de mes enfants sont partis en avion vers une destination plus ensoleillée. Et vous me pointez du doigt?

Je vais vous dire ce qui détruit la planète. C’est l’égoïsme. C’est une culture de pouvoir qui nous pousse à prendre ce qui nous revient, que nous en ayons besoin ou non. C’est la recherche du « plus encore », pour ne pas dire du « trop ». Lorsqu’on se promène dans les anciens quartiers d’Ottawa et que l’on y voit des petits bungalows en brique de 2 ou 3 chambres à coucher, pas plus grands qu’un garage triple, on se rappelle d’une époque pas si lointaine où ces maisons étaient considérées d’une taille acceptable pour une famille… alors que les familles étaient plus grosses! Aujourd’hui,la maison unifamiliale a deux chambres à coucher avec leurs propres salle-de-bains. Idéal pour l’ado unique qui préfère ne pas partager une toilette avec ses parents : vos enfants peuvent maintenant dormir, surfer et se doucher dans leur aile personnelle. Ils n’ont même plus besoin de sortir pour faire pipi. Il ne manque que la trappe à repas! Mais c’est moi, mon mari et mes enfants qui sont le problème? (...)

Laissez un commentaire

La liberté de conscience et l’unanimité au Parti libéral

(Thomas More a toujours respecté la voix de sa conscience)

(Photo :  Gilberto Viciedo sur flickr.com, licence creative commons)

Nous avons dénoncé avec vigueur l’absence de respect de la liberté de conscience au Parti libéral du Québec, qui a obligé tous ses députés à voter pour le retour d’un projet de loi qui cautionne le meurtre.

Certains se sont posé le très bon questionnement suivant : si la situation était inversée et qu’un parti imposait l’unanimité exigée pour passer une loi absolument nécessaire pour empêcher d’euthanasier les personnes vulnérables, pourrait-on également parler de non-respect de la conscience?

C’est une très bonne question et à première vue, pour plusieurs, une situation apparemment identique appelle une réponse identique. Les députés se voyant obliger d’obéir à une ligne de parti, indépendamment de leurs convictions personnelles, seraient départis de leur liberté de conscience.

En apparence, nous sommes dans un cas identique. Mais ce n’est pas le cas, parce que si dans la première situation, où l’on oblige les gens à permettre l’existence d’une loi cautionnant le meurtre, il y a bel et bien une attaque pour éliminer la liberté de conscience des députés, ce n’est pas le cas dans la deuxième situation.

Car la conscience n’est pas autoréférentielle.

Elle est dépendante de la loi naturelle et, sans référence à la loi naturelle inscrite dans le cœur de chaque homme, elle devient simplement, en définitive, dictature de sa volonté propre.

Si la conscience n’est pas un jugement sur la fidélité ou la non-fidélité à une loi naturelle universelle extérieure à cette conscience mais inscrite dans son cœur, mais une décision sur ce qu’est la loi naturelle, alors la personne devient maître de définir ce qui est bien et ce qui est mal, en vertu du respect de ce que lui dicterait sa « conscience », mais qui n’est qu’une caricature de sa conscience, une volonté personnelle déguisée en choix de ce que l’on a « décidé » être le bien.

L’exemple du roi Henri VIII et de Thomas More illustre à merveille les deux conceptions de la conscience. Le roi Henri VIII décide qu’il a le droit de divorcer de sa femme et que cela est chrétien. Thomas More ne fait que reconnaître la vérité : l’enseignement de l’Église rapportant la volonté explicite du Christ exclut le divorce et la reconnaissance de nullité d’une union légitime. Thomas More ne peut rien y changer, même s’il le voulait.

Henri VIII change la loi pour qu’elle devienne conforme à sa volonté et que cette volonté soit définie comme étant « bonne et chrétienne », parce qu’il le veut.

Thomas More affirme qu’il aimerait bien, de toute sa volonté, contenter le roi en admettant son principe, mais la compréhension du roi de la conscience et de la vérité est fausse et Thomas ne peut rien y changer. La loi naturelle du mariage légitime est indissoluble, Thomas peut bien vouloir qu’il en soit autrement, la définition de la loi naturelle ne lui appartient pas. La conscience de Thomas More juge et lui dicte que divorcer ne correspond pas à l’enseignement de la loi naturelle, sur le bien et le mal concernant le mariage indissoluble.

La caricature de la « conscience » d’Henri VIII redéfinit l’enseignement de la loi naturelle pour qu’elle corresponde à sa volonté et qu’il se trouve ainsi dans le « Bien ».

« Dans leur volonté de mettre en relief le caractère « créatif » de la conscience, certains auteurs donnent à ses actes le nom de « décisions » et non plus de « jugements » : c'est seulement en prenant ces décisions de manière « autonome » que l'homme pourrait atteindre sa maturité morale. (…)

56. Pour justifier de telles positions, certains ont proposé une sorte de double statut de la vérité morale. En plus du niveau doctrinal et abstrait, il faudrait reconnaître l'originalité d'une certaine considération existentielle plus concrète. Celle-ci, compte tenu des circonstances et de la situation, pourrait légitimement fonder des exceptions à la règle générale et permettre ainsi d'accomplir pratiquement, avec une bonne conscience, ce que la loi morale qualifie d'intrinsèquement mauvais. Ainsi s'instaure dans certains cas une séparation, voire une opposition, entre la doctrine du précepte valable en général et la norme de la conscience de chacun, qui déciderait effectivement, en dernière instance, du bien et du mal. (…)

Il n'est personne qui ne comprenne qu'avec ces positions on se trouve devant une mise en question de l'identité même de la conscience morale face à la liberté de l'homme et à la Loi de Dieu. Seuls les éclaircissements apportés plus haut sur le lien entre liberté et loi, lien fondé sur la vérité, rendent possible le discernement à faire sur cette interprétation « créative » de la conscience. » (Jean-Paul II, La Splendeur de la Vérité, no 55-56)

La « Loi de Dieu » et la « loi naturelle inscrite dans le cœur de l’homme » étant deux appellations désignant une même réalité. Or la conscience ne peut en aucune façon être séparée de cette loi naturelle :

Le jugement de la conscience est un jugement pratique, un jugement qui intime à l'homme ce qu'il doit faire ou ne pas faire, ou bien qui évalue un acte déjà accompli par lui. C'est un jugement qui applique à une situation concrète la conviction rationnelle que l'on doit aimer, faire le bien et éviter le mal. Ce premier principe de la raison pratique appartient à la loi naturelle, et il en constitue même le fondement, car il exprime la lumière originelle sur le bien et sur le mal, reflet de la sagesse créatrice de Dieu qui, comme une étincelle indestructible (scintilla animæ), brille dans le cœur de tout homme. Mais, tandis que la loi naturelle met en lumière les exigences objectives et universelles du bien moral, la conscience applique la loi au cas particulier, et elle devient ainsi pour l'homme un impératif intérieur, un appel à faire le bien dans les situations concrètes. La conscience formule ainsi l'obligation morale à la lumière de la loi naturelle : c'est l'obligation de faire ce que l'homme, par un acte de sa conscience, connaît comme un bien qui lui est désigné ici et maintenant. Le caractère universel de la loi et de l'obligation n'est pas supprimé, mais bien plutôt reconnu, quand la raison en détermine les applications dans la vie quotidienne. Le jugement de la conscience affirme « en dernier ressort » la conformité d'un comportement concret à la loi; il formule la norme la plus immédiate de la moralité d'un acte volontaire, en réalisant « l'application de la loi objective à un cas particulier » .

60. Comme la loi naturelle elle-même et comme toute connaissance pratique, le jugement de la conscience a un caractère impératif : l'homme doit agir en s'y conformant. Si l'homme agit contre ce jugement ou si, par défaut de certitude sur la justesse ou la bonté d'un acte déterminé, il l'accomplit, il est condamné par sa conscience elle-même, norme immédiate de la moralité personnelle. La dignité de cette instance rationnelle et l'autorité de sa voix et de ses jugements découlent de la vérité sur le bien et sur le mal moral qu'elle est appelée à entendre et à exprimer. Cette vérité est établie par la « Loi divine », norme universelle et objective de la moralité. Le jugement de la conscience ne définit pas la loi, mais il atteste l'autorité de la loi naturelle et de la raison pratique en rapport avec le Bien suprême par lequel la personne humaine se laisse attirer et dont elle reçoit les commandements : « La conscience n'est donc pas une source autonome et exclusive pour décider ce qui est bon et ce qui est mauvais; au contraire, en elle est profondément inscrite un principe d'obéissance à l'égard de la norme objective qui fonde et conditionne la conformité de ses décisions aux commandements et aux interdits qui sont à la base du comportement humain » 106.

61. La vérité sur le bien moral, énoncée par la loi de la raison, est reconnue de manière pratique et concrète par le jugement de la conscience qui pousse à assumer la responsabilité du bien accompli et du mal commis : si l'homme commet le mal, le juste jugement de sa conscience demeure en lui témoin de la vérité universelle du bien, comme de la malice de son choix particulier. » (…)

Ainsi, dans le jugement pratique de la conscience, qui impose à la personne l'obligation d'accomplir un acte déterminé, se révèle le lien entre la liberté et la vérité. C'est précisément pourquoi la conscience se manifeste par des actes de « jugement » qui reflètent la vérité sur le bien, et non comme des « décisions » arbitraires. Le degré de maturité et de responsabilité de ces jugements — et, en définitive, de l'homme, qui en est le sujet — se mesure non par la libération de la conscience par rapport à la vérité objective, en vue d'une prétendue autonomie des décisions personnelles, mais, au contraire, par une pressante recherche de la vérité et, dans l'action, par la remise de soi à la conduite de cette conscience. » (ibid., no 59 à 61)

Pour revenir au cas concret sur l’imposition de voter pour une loi nécessaire pour protéger les personnes vulnérables d’une mise à mort par euthanasie, la volonté de tuer ces personnes s’oppose à la loi naturelle universelle qui défend de mettre à mort une personne innocente. Cette loi se trouve déjà dans la philosophie grecque :

« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants : (…)

Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. (…)

On retrouve ces notions de protection de la vie humaine dans toutes les Déclarations des droits de la personne, y compris dans la charte québécoise des droits et libertés de la personne :

PARTIE I

LES DROITS ET LIBERTÉS DE LA PERSONNE

CHAPITRE I

LIBERTÉS ET DROITS FONDAMENTAUX

1. Tout être humain a droit à la vie, ainsi qu'à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté de sa personne.

Il possède également la personnalité juridique.

1975, c. 6, a. 1; 1982, c. 61, a. 1.

2. Tout être humain dont la vie est en péril a droit au secours.

Toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en péril, personnellement ou en obtenant du secours, en lui apportant l'aide physique nécessaire et immédiate, à moins d'un risque pour elle ou pour les tiers ou d'un autre motif raisonnable.

1975, c. 6, a. 2.

Ces expressions de la loi naturelle ne peuvent jamais être contredites par la voix de la conscience puisque le rôle de la conscience n’est pas de définir, mais de juger si une action est en conformité avec cette loi naturelle.

On le voit, toute personne favorable à l’avortement ou à l’euthanasie n’agit pas selon sa conscience, mais selon une caricature de la conscience qui prétendrait définir une loi naturelle selon sa volonté propre. Cette caricature n’a pas à être respectée. Personne n’a le droit de voir respecter sa divagation.

C’est ainsi que nous pouvons conclure qu’effectivement le Parti libéral s’est attaqué au droit fondamental de la liberté de conscience, car les députés s’opposant à l’euthanasie écoutent la voix de la conscience qui reconnaît que l’euthanasie s’oppose à la loi naturelle universelle refusant la mise à mort d’une personne innocente.

Et que nous ne nous attaquerions pas à la liberté de conscience si de notre côté nous imposions une loi interdisant l’euthanasie, parce que cette loi serait en accord avec la loi naturelle et que les personnes voulant redéfinir cette loi universelle ne suivent pas alors la voix de leur conscience, mais bel et bien celle de leur volonté voulant définir ce qui est bien ou mal selon leurs passions.

Il peut arriver qu’une personne soit dans la situation de croire, subjectivement, qu’elle obéit à la loi naturelle, alors qu’objectivement ce n’est pas le cas. On parle alors d’une conscience égarée par suite d’une ignorance invincible.

« Il n'est jamais acceptable de confondre une erreur « subjective » sur le bien moral avec la vérité « objective », rationnellement proposée à l'homme en vertu de sa fin, ni de considérer que la valeur morale de l'acte accompli avec une conscience vraie et droite équivaut à celle de l'acte accompli en suivant le jugement d'une conscience erronée. » (no 63)

Puisqu’une conscience erronée perd le lien objectif avec la loi naturelle, elle devient folie, divagation et n’oblige pas au respect.

Aucune charte, aucune loi, aucune déclaration ne reconnaissent à quiconque le droit de tuer une personne innocente parce qu’il croirait vraiment que la loi naturelle reconnaîtrait cela comme étant le « bien ». Une personne affirmant ce droit de tuer serait placée sous haute surveillance et ce qu’il appellerait la « voix de sa conscience » sur le sujet ne mériterait aucun respect, parce que son manque de concordance avec la loi naturelle objective lui enlèverait le titre même de conscience, ou du moins, de conscience droite, la seule qui a droit au respect et à la liberté.

C’est la raison pour laquelle un parti qui obligerait des députés, parce que l’unanimité serait exigée pour protéger la vie de personnes vulnérables, à voter contre leur volonté de définir comme étant bien le meurtre de personnes innocentes, respecterait la liberté de conscience, parce qu’il respecterait la reconnaissance du lien entre le jugement et cette loi naturelle et refuserait la divagation qui consisterait à appeler bien, le meurtre de personnes innocentes.

Un homme seul qui aurait le pouvoir d'empêcher un peuple de massacrer les enfants et les personnes vulnérables aurait le devoir de le faire, même si pour cela, il ne respectait pas la folie de ce peuple qui appellerait la décision de tuer les enfants, « la voix de sa conscience »... Seul cet homme aimerait « la voix de la conscience », jamais indépendante de la loi naturelle...

Le droit de se tromper existe, mais lorsqu'il s'agit de ne pas respecter la loi naturelle, le devoir de protéger la vie et la sécurité des personnes peut obliger à ne pas respecter la liberté des consciences erronnées.

Aucune charte, aucune déclaration des droits de l'homme ne reconnaît le droit au meurtre, même si certains ont la folie de vouloir l'appeler, une mort dans la dignité... et affirment agir selon leur conscience. Une conscience sans gouvernail et sans loi naturelle lui permettant de reconnaître le bien et le mal ne devient que la dictature des plus forts. Ce qui est le cas actuellement.

Laissez un commentaire

La journaliste Lysiane Gagnon recommande de lutter contre le trop grand nombre d'avortements en facilitant les... avortements!

Sur le site du Journal La Presse du 22 mai 2014 :

(Photo : ceridwen sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

À l'heure où les médecins ne sont pas assez nombreux pour subvenir aux besoins des malades, des jeunes femmes en santé qui ne présentent pas de problème particulier ont-elles vraiment besoin de passer par le cabinet d'un médecin pour s'assurer une protection contre des grossesses non désirées? En France, les sages-femmes peuvent poser un stérilet. Pourquoi pas, ici, des infirmières bien formées pour ce faire?

Le problème Mme Gagnon, c'est que le stérilet empêche également la nidation d'un ovule fécondé, d'un nouvel être humain unique au monde. Donc, il produit un avortement. Ce n'est pas vraiment génial de vouloir combattre l'avortement chirurgical par l'avortement causé par un stérilet...

Laissez un commentaire

LA HONTE : les députés québécois ont voté à l'unanimité pour le retour du projet de loi 52 (euthanasie) tel quel

Sur le site de Radio-Canada du 22 mai 2014 :

(Les mots du député Jean-Marc Fournier camouflent certainement un tordage de bras au sein du Parti Libéral du Québec...)

(Photo :  FRE1991DDIE sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

 

L'étude du projet de loi reprendra donc au stade où on en était avant les élections, ce qui fait en sorte que le projet de loi n'est qu'à quelques étapes de son adoption, puisqu'il est fort attendu par nombre de parlementaires.

« C'est une motion importante. Et j'en profite pour attirer l'attention de tous les parlementaires puisque ce n'est pas une motion usuelle ni une procédure usuelle, bien que nous avons tous souhaité ensemble... tout le monde a été avisé de pouvoir l'amener ainsi. »
— Jean-Marc Fournier, présentant la motion sur le projet de loi 52, sur les soins de fin de vie.

Non, ce n'est pas une procédure usuelle que d'obliger par la ligne de parti, les députés libéraux à accepter que l'on ne respecte pas les règles parlementaires voulant que tout projet de loi deviennent caduc à la dissolution de l'assemblée parlementaire pour une élection.

Philippe Couillard et Gaétan Barrette ont agi de manière anti-démocratique et dictatoriale sur un sujet dont la gravité exigeait la liberté de conscience des députés. 25 des 48 députés libéraux avaient voté contre l'adoption de principe du projet de loi 52.

Ces députés ont accepté de se taire. Personne ne sera dupe de leurs discours sirupeux que personne n'écoutera, pour tenter de se laver les mains de leur inaction.  Ils avaient le pouvoir d'empêcher le retour du projet de loi 52 : ils ont préféré leur carrière au sein du Parti libéral du Québec.

Le projet de loi 52 est d'ores et déjà adopté puisque la ligne de parti au Parti Québécois assurera le nombre nécessaire à son adoption. La contestation de cette légalisation meurtrière se fera donc devant les tribunaux.

Laissez un commentaire

Point de presse du réseau citoyen « Vivre dans la Dignité » cet après-midi

Point de presse: Adoption rapide du projet de loi 52: simulacre de démocratie, et contestations judiciaires en vue

MONTRÉAL, le 21 mai 2014 – Les représentantes et représentants des médias sont invités à un point de presse conjoint du Collectif des médecins contre l’euthanasie et du réseau citoyen Vivre dans la Dignité. À cette occasion, les porte-parole des deux organismes indiqueront leur intention de contester une éventuelle adoption du Projet de loi 52 par l’Assemblée nationale. Les porte-parole seront disponibles pour répondre aux questions.

Jeudi, le 22 mai 2014

Déclarations (14 h)

Occasions d’entrevues sur place (14 h 15  à 15 h)

Où :

Vie autonome Montréal

2120, rue Sherbrooke Est, bureau 402

SOURCES : Le réseau citoyen Vivre dans la Dignité (http://vivredignite.org/) et le Collectif des médecins contre l’euthanasie (http://refumedical.blogspot.ca).

Pour informations supplémentaires ou pour une organiser une entrevue avec l’un ou l’autre des porte-parole, veuillez contacter :

Christine Tourigny / Elaine Mayrand

Massy Forget Langlois relations publiques

[email protected] / [email protected]

514 743-9048 / 514 718-2124

Laissez un commentaire

La sénatrice Céline Hervieux Payette, se disant catholique pratiquante, défend Justin Trudeau et l'avortement

Sur le site du journal Le Devoir du 22 mai 2014 :

(Photo :  Société de la SP - Québec sur flickr.com, licence creative commons)

 

Mme Hervieux-Payette s'en prend au cardinal et archevêque de Toronto, Thomas Collins, qui a condamné M. Trudeau la semaine dernière. « Quand a-t-il été enceinte, l'archevêque ? Ça fait bien des décennies que les femmes catholiques ne croient plus à ces diktats. (Les hommes d'Église) vivent sur une autre planète », lance celle qui se dit catholique pratiquante. 

Quand la sénatrice Hervieux-Payette a-t-elle consulté un livre de biologie pour élèves du secondaire? Sait-elle que la mise à mort de toute personne innocente est un crime? Mme Hervieux-Payette est-elle une de ces catholiques sans instruction, qui suit par conséquent la mode, le courant, pour faire partie du monde, sans réfléchir vraiment à la question? Espérons que dans sa paroisse, puisque Mme Hervieux-Payette se dit pratiquante, quelqu'un aura la charité de lui faire remarquer qu'un politicien ne peut communier au corps du Christ s'il se prononce pour l'élimination d'êtres humains, dans ce cas-ci, les plus innocents qui soient, les enfants dans le sein de leur mère.

Ce sont des « catholiques » comme Mme Hervieux-Payette et Justin Trudeau qui sont parmi les premières causes du mépris que subissent tant de catholiques, les non-croyants ne pouvant comprendre qu'autant d'incohérences puissent subsister dans une personne...

Laissez un commentaire

20 mois de prison requis pour coups ayant causé un avortement

Sur le site de rtbl.fe du 22 mai 2014 :

(Photo : Nina Mathews sur wikipédia.org, licence creative commons)

 

 

 

 

Le ministère public a requis, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Tournai, une peine de 20 mois de prison contre trois Lessinois poursuivis pour des coups et blessures ayant notamment entraîné un avortement quelques jours après les faits. 

Pourquoi, si cet enfant à naître n'est qu'un amas de cellules sans importance?

Laissez un commentaire

Des questions sur la situation au Parti libéral concernant le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site de vivredignite.org du 21 mai 2014,  un article à lire en entier, dont voici un extrait :

(Photo :  stevendepolo sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Au cours d’une assemblée tenue le 15 mai à l’église Good Shepherd de Brossard, à laquelle assistaient environ 75 personnes, le Dr Barrette a fait quelques déclarations pour le moins surprenantes dans un discours truffé de demi-vérités et d’erreurs sur le contenu du Projet de loi 52 qui vise, notamment à décriminaliser l’euthanasie sous son euphémisme «d’aide médicale à mourir».

Le Ministre de la Santé a révélé avoir fait, plus tôt dans la journée, une présentation de deux heures au caucus du PLQ pour que les nouveaux élus comprennent bien ce projet de loi et qu’il n’y avait pas unanimité sur le sujet. Hier soir, il affirmait avec conviction que le PL 52 serait néanmoins réintroduit dans l’état dans lequel il était avant la dissolution de l’Assemblée nationale comme le Dr Couillard l’avait promis en campagne électorale.

Questionné, le Dr Barrette a reconnu que cela requérait l’unanimité de tous les membres de l’Assemblée nationale mais qu’il y aurait unanimité à ce stade, même si la moitié des députés du PLQ avaient voté contre le PL 52 en deuxième lecture. Par un beau sophisme, il a interprété la promesse de son chef de tenir un vote libre, comme ne s’appliquant qu’au vote en troisième lecture et non à la décision de réintroduire le PL 52 dans son état antérieur. (...)

Laissez un commentaire

Sondage sur le projet de loi 52 (euthanasie), allons voter !

Sur le site de areq.qc.net du 21 mai 2014:

(Il existe déjà des pays où l'euthanasie des mineurs est permise.)

(Photo : wikipédia sans copyright)

 

 

Les travaux de l’Assemblée nationale reprennent le 20 mai. Au moment du déclenchement des élections générales, le projet de loi 52 sur les soins de fin de vie était rendu à l’étape de l’adoption finale. Or, en cas de dissolution de la chambre, selon l’expression consacrée tous les projets de loi meurent au feuilleton. Un projet de loi peut cependant être rappelé exceptionnellement, à l’étape voulue, par motion unanime. Souhaitez-vous que le projet de loi soit :

-Présenté à nouveau, puis débattu et adopté comme n’importe quel autre projet de loi.

 

-Rappelé à l’étape où il était rendu pour adoption finale.

-Abandonné.

Laissez un commentaire

Nouvel appel des évêques catholiques pour prier et jeûner contre le retour du projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec :

(Photo :  Adrián Afonso sur flickr.com, licence creative commons)

Appel urgent à tous les catholiques: il faut prier et intervenir pour dire oui aux soins palliatifs accessibles à tous au Québec, mais non à l’euthanasie

Le nouveau gouvernement du Québec a fait connaître son intention de remettre à l’ordre du  jour de l’Assemblée nationale un projet de loi sur les « soins de fin de vie » qui permettrait aux médecins de pratiquer l’euthanasie. Un tel projet de loi aurait des conséquences graves et néfastes pour l’avenir du Québec.

Faire mourir n’est pas un soin. Les expressions « mourir dans la dignité » et « aide médicale à mourir » employées pour qualifier une injection mortelle sèment la confusion et induisent en erreur. Il s’agit purement et simplement d’euthanasie.

Nous comprenons, bien sûr, l'angoisse et la peine de tous ceux et celles qui ont entendu un proche réclamer la mort pendant une difficile agonie. Personne ne peut rester insensible à cette détresse. Mais la vraie réponse de la médecine et de la société à cette situation, ce sont les soins palliatifs: ils sont la meilleure façon de soulager la souffrance de la personne approchant de la fin de sa vie et de l'aider à vivre cette étape ultime avec humanité et dignité.

Les soins palliatifs ont fait leurs preuves. Nous avons au Québec toutes les compétences et toute l'expérience nécessaires pour les implanter dans toutes nos régions. C'est ce que nous espérons de l’Assemblée nationale: que le Québec se dote d’une politique sur les soins palliatifs et sur leur accessibilité universelle.

Prions donc pour nos députés, afin que chacun et chacune sache ouvrir son coeur et sa conscience à l'action de l’Esprit-Saint. Et n’hésitons pas à communiquer avec eux — personnellement ou par lettre collective ou même par pétition — pour demander que tous les Québécois et Québécoises puissent bénéficier en fin de vie d’une véritable aide aux mourants sous la forme de soins palliatifs, et non de l’euthanasie, qui est le contraire des soins palliatifs.

Au cours des prochaines semaines, que notre prière à ces intentions soit fréquente et intense et qu’elle soit nourrie de la Parole de Dieu et des sacrements. Prions individuellement, dans le coeur à coeur avec le Seigneur, et aussi en nous réunissant avec d’autres pour la liturgie, l’adoration, la louange et la récitation du rosaire. Et comme nous y invite la grande tradition de l'Église, associons à notre prière des actes de pénitence, de jeûne, de don de soi et de partage.

+ Pierre-André Fournier
archevêque de Rimouski
président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec
le 13 mai 2014, fête de Notre-Dame de Fatima

Laissez un commentaire