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Brésil: manipulation et manquement à une juste information




Brésil : La petite fille n’a pas été excommuniée, et sa maman a été manipulée


Témoignage du père Rodrigues





ROME, Lundi 16 mars 2009 (ZENIT.org) - La petite fille brésilienne dont l'histoire tragique a fait le tour du monde, le doigt pointé contre l'Eglise, n'a pas été « excommuniée », contrairement a ce qu'ont affirmé certains médias, et sa maman a été manipulée, révèle ce témoignage du père Rodrigues, curé de Alagoinha, publié par le site du diocèse de Fréjus-Toulon (France).

Témoignage du P. Rodrigues

Notre ville a été secouée par une nouvelle tragique : une enfant de neuf ans victime des abus sexuels de son beau père était enceinte de jumeaux. Sa sœur aînée, âgée de 13 ans, avait subi les mêmes sévices. Cette horrible histoire durait depuis près de trois ans.

Quand le conseil de Alagoinha a découvert les faits, il a tenté de tout mettre en œuvre pour aider les enfants et les parents. Le 27 février, la justice a confié les enfants à l'institut médical légal de Caruaru, dans l'Etat de Pernambuco. D'autres examens complémentaires ont été réalisés (avec des sexologues, des psychologues) ensuite à l'institut médical de l'enfance de Recife. C'est à cet endroit que la victime a rencontré une assistante sociale du nom de Karolina Rodrigues et son assistante Marie-José Gomes. Cette dernière a refusé l'hypothèse de l'avortement au nom de sa conscience chrétienne. Karolina Rodrigues a décidé de porter ce cas devant le conseil de Alagoinha. Les cinq conseillers de la ville ont refusé pour les mêmes motifs. Ils ont transmis leur avis à l'institut médical de Caruaru. Une copie a été donnée à Karolina Rodrigues en ma présence et celle du père de la victime, monsieur Erivaldo.

Le 28 février, je suis invité à participer au conseil de l'institut médical de l'enfance de Recife en compagnie de Marie-José Gomes et de deux membres de notre paroisse. Nous en profitons pour aller visiter la victime et sa mère. Elles se trouvent au quatrième étage de l'établissement, dans un appartement isolé. L'accès est très strict. Je suis obligé de rester dans le couloir mais j'arrive à parler avec la mère de la petite. Elle m'avoue « avoir signé des papiers ». Je m'inquiète car cette femme est analphabète. Comme elle est incapable d'apposer sa signature, on a pris ses empreintes digitales. Je lui demande ce qu'elle pense à propos de l'avortement. Elle montre des sentiments très maternels et surtout une préoccupation extrême pour sa fille. Elle répond : « je ne veux pas que ma fille avorte... ». La maman me parle de son état de santé : « ça va bien, elle joue avec des poupées qu'on vient de lui donner ». Nous repartons avec la ferme conviction que la mère est totalement défavorable à l'avortement de ses petits fils. « Personne n'a le droit de tuer personne », ajoute-t-elle. « Seul Dieu peut disposer de la vie... ».

Le 2 mars, nous retournons à l'institut de Recife. Nous sommes autorisés à monter au 4e étage pour visiter la victime. Mais, arrivés au premier étage, un fonctionnaire de l'institut nous interdit de monter plus haut. Il nous demande de voir l'assistante sociale dans un autre bâtiment. Nous tombons nez à nez avec Karolina Rodrigues. Je suis en compagnie de Marie José Gomes et de monsieur Erivaldo qui s'oppose à « l'avortement de ses petits fils ». Quand l'assistante découvre mon identité, elle dit devant tout le monde : « il s'agit d'une affaire médicale même si le prêtre qui est là estime qu'il s'agit d'une question de morale ». Nous interrogeons Karolina Rodrigues sur l'état de santé de l'enfant. Elle affirme que tout est déjà résolu avec l'accord de la maman. La procédure médicale va suivre son cours. Elle insiste sur son état critique sans fournir aucun élément de la part d'un médecin. Elle se retranche aussi derrière la loi : « dans ce cas, le mieux est de sauver la vie de l'enfant ». Nous répondons : « il n'y a pas une seule vie à sauver mais trois ! » Elle ne veut rien entendre. Karolina Rodrigues demande à Monsieur Erivaldo de lui parler seul à seul. Pendant près de 25 minutes. En sortant, ce dernier me révèle qu'il vient de changer d'avis à propos de l'avortement : « l'assistante m'a prévenu que ma fille était menacée de mort... Si elle est en danger, il faut la sauver... Quitte à lui retirer les fœtus », a-t-il murmuré.

Tout paraissait alors terminé. C'est alors que l'archevêque de Recife, dom José Cardoso, et l'évêque de Pesqueira, dom Franceso Biasin, se sont impliqués dans la procédure. Mgr Cardoso a convoqué un groupe de médecins, d'avocats, de psychologues, de juristes pour étudier la légalité de cette affaire. Lors de cette réunion, le 3 mars, à la résidence de l'archevêque, il y avait le directeur de l'institut médical de l'enfance de Recife, Antonio Figueiras. Il a reconnu en public les pressions exercées par Katerina Rodrigues. Il a contacté l'hôpital pour suspendre l'avortement.

Un peu plus tard, l'archevêque de Recife reçoit un appel de monsieur Figueiras l'informant qu'un groupe féministe - Curumin - aurait convaincu la maman d'accepter un transfert de sa fille vers un autre hôpital. Nous retournons sur place avec Maria Gomes. On l'a fait attendre en prétextant la rotation des équipes (l'enfant était déjà transférée). Personne n'ose lui dire quelque chose. Comment une personne en péril de mort peut-elle obtenir un bon de sortie ? Comment l'état de la victime a-t-il pu changer si rapidement ? Qu'est-ce que le Curumin a pu dire à la mère ?

Le 4 mars, nous apprenons que l'enfant est internée à l'hôpital de CISAM (centre intégral de santé Amaury de Medeiros spécialisé dans les grossesses à risques). Cela se trouve au nord de Recife. Notre espoir de voir deux enfants vivants disparaît brutalement. Tout cela à cause d'une manipulation de conscience et d'un manque de respect pour la vie humaine. J'ai raconté tout cela pour que les gens sachent la vérité. »


Source: Zénith

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Le Cardinal Marc Ouellet prend position




Article mis en ligne le 16 mars 2009 à 12:30



Le Cardinal Ouellet prend position

(Lettre de Benoît XVI aux évêques et excommunication au Brésil). Chers diocésains et diocésaines, le pape Benoît XVI vient d’adresser une lettre à tous les évêques du monde pour clarifier les circonstances et la portée de la levée de l’excommunication des quatre évêques ordonnés il y a 20 ans par Mgr Marcel Lefebvre sans l’autorisation du Saint-Siège. Dans ce message ferme, empreint de souffrance et de tristesse, le Saint-Père reconnaît deux erreurs qui ont obscurci le sens de cette initiative sincère de réconciliation et de dialogue : d’une part le manque d’information concernant le passé négationniste de l’évêque Williamson et d’autre part l’explication insuffisante de la portée d’un tel geste au moment de sa publication. Malgré ces limites qui ont occasionné des critiques multiples et douloureuses, dont certaines furent injustes et malveillantes, Benoît XVI maintient le bien-fondé de son initiative de réconciliation à l’égard des lefebvristes, dans le cadre des grands objectifs oecuméniques de son pontificat.

En adressant cette lettre aux fidèles de mon diocèse, je tiens à exprimer au Saint-Père mon accord plénier et reconnaissant avec sa mise au point et son initiative. J’y vois un témoignage d’humilité émouvant et un appel courageux à l’engagement de tous pour l’unité. Puissions-nous relire et méditer son appel à l’unité avec la même humilité, et bien accueillir la recommandation qu’il nous fait en citant la Lettre de saint Paul aux Galates : «Toute la loi atteint sa perfection dans un seul commandement, et le voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres!» (Ga 5, 14-15).

Excommunication au Brésil

Un deuxième motif m’incite à vous écrire, chers diocésaines et diocésains, à la suite des échos que j’ai reçus du drame de la fillette brésilienne violée par son beau-père et dont le recours à l’avortement a été publiquement dénoncé et sanctionné par l’autorité diocésaine. Je comprends les sentiments d’incompréhension, d’indignation et de révolte qu’ont éprouvés beaucoup de gens, et les femmes en particulier, à la nouvelle de la mesure d’excommunication qui frappait les personnes impliquées.

J’éprouve une grande tristesse en pensant au cas extrême de cette fillette qui aurait dû être traité d’une façon plus humaine et plus évangélique. Permettez-moi de traduire ici l’intervention du Président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Rino Fisichella, qui a été publiée intégralement sur la première page du Quotidien du Vatican, l’Osservatore Romano, hier 15 mars : «Carmen (nom fictif) devait être d’abord défendue, embrassée et caressée avec douceur pour lui faire sentir que nous étions tous avec elle ; tous, sans aucune exception. Avant de penser à l’excommunication, il était nécessaire et urgent de sauvegarder sa vie innocente et de la reporter à un niveau d’humanité dont nous, hommes d’Église, devrions être des experts annonciateurs et des maîtres. Il n’en fut pas ainsi, et malheureusement, la crédibilité de notre enseignement en souffre parce qu’il apparaît aux yeux d’un grand nombre comme insensible, incompréhensible et privé de miséricorde».

Je salue avec soulagement et gratitude cette intervention pastorale d’une autorité compétente qui invite à la compréhension des circonstances extrêmes entourant ce cas et à une attitude de respect et de miséricorde à l’égard des personnes impliquées. J’invite toutes les personnes de bonne volonté à lire attentivement la déclaration de Mgr Fisichella pour mieux comprendre l’attitude pastorale de l’Église, de même que son enseignement constant touchant le respect de la vie humaine depuis le moment de sa conception jusqu’à sa mort naturelle.

Puisse le temps du carême, propice à la prière et à la conversion, nous faire réfléchir sur les cas tragiques de violence familiale qui ont bouleversé notre société depuis quelques mois. Que l’Esprit du Seigneur nous aide à compatir de façon concrète à la souffrance des femmes qui, pour une raison ou pour une autre, ont vécu le drame de l’avortement et pour celles qui ont été victimes de viol. Qu’Il renouvelle aussi notre appréciation et notre engagement pour la valeur inestimable de la vie humaine dans un monde qui a besoin de notre témoignage d’amour et de miséricorde.

J’invite tous les fidèles à prier pour le Pape et pour son ministère qui est de confirmer ses frères et soeurs dans la foi, et je souhaite à tous et toutes de vivre cette montée vers Pâques dans l’espérance de l’unité et la consolation de la Paix qui vient du Christ ressuscité.

Marc Cardinal Ouellet, Archevêque de Québec

Source:
http://www.lejacquescartier.com/article-314281-Le-Cardinal-Ouellet-prend-position.html

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Le Vatican dénonce la décision d'Obama

Le Vatican dénonce la décision d'Obama sur les cellules souches

Par Reuters, publié le 10/03/2009 à 14:06 - mis à jour le 10/03/2009 à 14:28



CITE DU VATICAN - Le Vatican et l'épiscopat américain condamnent la levée par Barack Obama des restrictions sur le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.



Vue au miscroscope d'une culture de cellules souches embryonnaires humaines. Le Vatican et l'épiscopat américain ont condamné mardi la levée par le président américain Barack Obama des restrictions sur le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. /Image publiée le 9 mars 2009/Reuters/Alan Trounson/HO



Le président américain a levé lundi les restrictions imposées il y a huit ans par son prédécesseur George Bush au financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie et président de la commission pro-vie de la conférence épiscopale américaine, a présenté la décision du président Obama comme la "triste victoire de la politique sur la science et la morale".



Pour lui, cette initiative est "moralement mauvaise car elle favorise la destruction de vies humaines innocentes, en considérant les êtres vulnérables comme de simples produits bons à être moissonnés". L'Eglise catholique est opposée à la recherche sur les cellules souches, qui pour les scientifiques pourrait conduire à des avancées notamment dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer ou celle de Parkinson, car elle suppose la destruction d'embryons humains.



Un article que publie mardi l'Osservatore Romano estime qu'une "vraie démocratie" doit être fondée sur la protection de la dignité humaine à chaque étape de l'existence. Pour Mgr Elio Sgreccia, un spécialiste de la bioéthique au Saint-Siège, la décision d'Obama est avant tout motivée par des raisons financières et la recherche du profit. Dès avant l'annonce de la Maison blanche, qui était anticipée, les compagnies spécialisées dans ces recherches, comme StemCells et Geron Corp., avaient bondi en Bourse.



UNE HISTOIRE D'ARGENT ?



Ce dossier sera probablement l'un des principaux sujets au centre de la rencontre entre le pape Benoît XVI et Barack Obama prévue en juillet prochain en Italie. Les cellules souches sont une forme primitive de cellules capables d'évoluer en toutes sortes de composants de l'organisme : neurones, fibres musculaires, globules rouges... Les défenseurs de cette voie de recherche pensent qu'elle ouvre la voie à de nombreuses thérapies pour des maladies dégénératives ou des traumatismes handicapants. Ses détracteurs s'y opposent en général pour des motifs religieux et refusent la destruction d'embryons nécessaire pour produire une lignée de cellules.



George Bush avait limité en août 2001 les financements publics aux recherches portant sur les lignées de cellules souches extraites d'embryons humains existantes, rendant difficile la production de nouvelles lignées.

Barack Obama n'établira pas lui-même les règles éthiques et juridiques entourant ces recherches mais a chargé l'Institut national de la santé (NIH) de les fixer dans un délai de quatre mois. Le NIH devra notamment définir dans quels cas des études portant sur des embryons humains pourront bénéficier de fonds publics. "Nous ne prendrons jamais cette recherche à la légère", a souligné le nouveau président américain. "Nous allons édicter des règles très strictes que nous ferons appliquer avec rigueur, parce qu'on ne peut tolérer ni détournement ni abus".



Certains scientifiques accusaient son prédécesseur d'avoir sacrifié la recherche et détourné ses conclusions, non seulement sur les cellules souches, mais aussi sur le changement climatique, l'énergie, l'euthanasie ou les questions de procréation, pour apaiser l'aile politique et religieuse qui constituait sa base électorale. Barack Obama a d'ailleurs invité l'Office des sciences et de la technologie de la Maison blanche à réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour "restaurer l'intégrité scientifique du processus de décision gouvernemental".



Version française Guy Kerivel



http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-vatican-denonce-la-decision-d-oba...

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Le Vatican dénonce la décision d'Obama

Le Vatican dénonce la décision d'Obama sur les cellules souches

Par Reuters, publié le 10/03/2009 à 14:06 - mis à jour le 10/03/2009 à 14:28



CITE DU VATICAN - Le Vatican et l'épiscopat américain condamnent la levée par Barack Obama des restrictions sur le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.



Vue au miscroscope d'une culture de cellules souches embryonnaires humaines. Le Vatican et l'épiscopat américain ont condamné mardi la levée par le président américain Barack Obama des restrictions sur le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. /Image publiée le 9 mars 2009/Reuters/Alan Trounson/HO



Le président américain a levé lundi les restrictions imposées il y a huit ans par son prédécesseur George Bush au financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie et président de la commission pro-vie de la conférence épiscopale américaine, a présenté la décision du président Obama comme la "triste victoire de la politique sur la science et la morale".



Pour lui, cette initiative est "moralement mauvaise car elle favorise la destruction de vies humaines innocentes, en considérant les êtres vulnérables comme de simples produits bons à être moissonnés". L'Eglise catholique est opposée à la recherche sur les cellules souches, qui pour les scientifiques pourrait conduire à des avancées notamment dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer ou celle de Parkinson, car elle suppose la destruction d'embryons humains.



Un article que publie mardi l'Osservatore Romano estime qu'une "vraie démocratie" doit être fondée sur la protection de la dignité humaine à chaque étape de l'existence. Pour Mgr Elio Sgreccia, un spécialiste de la bioéthique au Saint-Siège, la décision d'Obama est avant tout motivée par des raisons financières et la recherche du profit. Dès avant l'annonce de la Maison blanche, qui était anticipée, les compagnies spécialisées dans ces recherches, comme StemCells et Geron Corp., avaient bondi en Bourse.



UNE HISTOIRE D'ARGENT ?



Ce dossier sera probablement l'un des principaux sujets au centre de la rencontre entre le pape Benoît XVI et Barack Obama prévue en juillet prochain en Italie. Les cellules souches sont une forme primitive de cellules capables d'évoluer en toutes sortes de composants de l'organisme : neurones, fibres musculaires, globules rouges... Les défenseurs de cette voie de recherche pensent qu'elle ouvre la voie à de nombreuses thérapies pour des maladies dégénératives ou des traumatismes handicapants. Ses détracteurs s'y opposent en général pour des motifs religieux et refusent la destruction d'embryons nécessaire pour produire une lignée de cellules.



George Bush avait limité en août 2001 les financements publics aux recherches portant sur les lignées de cellules souches extraites d'embryons humains existantes, rendant difficile la production de nouvelles lignées.

Barack Obama n'établira pas lui-même les règles éthiques et juridiques entourant ces recherches mais a chargé l'Institut national de la santé (NIH) de les fixer dans un délai de quatre mois. Le NIH devra notamment définir dans quels cas des études portant sur des embryons humains pourront bénéficier de fonds publics. "Nous ne prendrons jamais cette recherche à la légère", a souligné le nouveau président américain. "Nous allons édicter des règles très strictes que nous ferons appliquer avec rigueur, parce qu'on ne peut tolérer ni détournement ni abus".



Certains scientifiques accusaient son prédécesseur d'avoir sacrifié la recherche et détourné ses conclusions, non seulement sur les cellules souches, mais aussi sur le changement climatique, l'énergie, l'euthanasie ou les questions de procréation, pour apaiser l'aile politique et religieuse qui constituait sa base électorale. Barack Obama a d'ailleurs invité l'Office des sciences et de la technologie de la Maison blanche à réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour "restaurer l'intégrité scientifique du processus de décision gouvernemental".



Version française Guy Kerivel



http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-vatican-denonce-la-decision-d-oba...

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Le ministre du gouvernement Charest M.Yves Bolduc serait plutôt en faveur du suicide assisté

Suicide assisté: Bolduc en appelle à un débat

Jean-Frédéric Légaré
Le Soleil

(Québec) Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, s'est dit compatissant à l'égard d'André Dion, un citoyen de Québec atteint d'un cancer incurable qui sollicitait son aide par le truchement d'une lettre parue hier dans Le Soleil, «pour mieux terminer (sa) vie». Même si le ministre juge impossible de donner suite à la requête, il estime que le débat de société devra se faire.

«Le ministre est très compatissant et très sensible à la question», a déclaré son attachée de presse, Marie-Ève Bédard, en réponse à la lettre de M. Dion, qui demande une assistance pour pouvoir mettre fin à ses jours «dans la dignité». Dans sa missive, l'homme atteint d'un cancer de la prostate et des os affirme qu'il ne veut pas devoir partir à Zurich, en Suisse, pour recevoir une assistance en toute légalité. Il demande donc au ministre d'intervenir à Ottawa pour que «l'aide médicale de compassion ne soit plus un crime».

«Le suicide assisté est une question très complexe et très délicate qui comporte une dimension tant personnelle que religieuse, éthi­que et médicale. C'est un débat de société qui va devoir se faire», a ajouté l'attachée de presse.

Le ministre a déjà démontré son ouverture à l'égard du suicide assisté. Dans un ouvrage collectif intitulé Mourir dans la dignité?, paru peu avant son entrée au Conseil des ministres, en juin, le Dr Bolduc signe un chapitre dans lequel il écrit en toutes lettres que, selon lui, «il faudrait laisser la porte entrouverte pour certains cas particuliers qui peuvent justifier de répondre positivement à (une) demande» de suicide assisté.

Malgré cette opinion personnelle, le ministre a indiqué qu'il était pour l'heure impossible de répondre favorablement à la demande de M. Dion, le suicide assisté étant illégal en vertu du Code criminel, qui relève de la justice fédérale. Le gouvernement du Québec n'a pas non plus de position ferme sur le sujet controversé et ne compte pas l'aborder dans un avenir rapproché, d'ajouter Marie-Ève Bédard.

Le ministre Bolduc compte néanmoins en discuter avec sa collègue à la Justice, Kathleen Weil. Le cabinet de la ministre a d'ailleurs confirmé que des discussions allaient avoir lieu entre les deux personnes. «(Le suicide assisté) est un sujet très préoccupant et très important. C'est un débat de société très important et on est très sensible à ça», a déclaré l'attaché de presse de la ministre, Philippe Archambault, qui n'a pu donner davantage de précisions en raison d'un cas de suicide assisté présentement saisi par la justice. Dans ces circonstances, la procureure générale doit observer son devoir de réserve.

Collège des médecins

André Dion interpellait également le Collège des médecins du Québec dans sa lettre. Il dit en effet espérer que les médecins qui aident activement les mourants à mettre fin à leurs jours ou qui veulent le faire puissent être soutenus par le Collège.

Une porte-parole a cependant indiqué au Soleil que la corporation professionnelle n'avait pas de position officielle sur le suicide assisté, mais que son groupe de travail en éthique clinique avait récemment réfléchi à la question. Il déposera les résultats de sa réflexion à l'automne dans un document de référence qui sera intitulé Les soins appropriés au début, tout au long et en fin de vie. Aucune position ferme à l'égard du suicide assisté ne devrait cependant transpirer de ce document, assure-t-on.

Une lettre pour la cause

L'auteur de la missive au ministre Bolduc n'a pas fait cavalier seul. Il a en effet profité du conseil d'Yvon Bureau, un travailleur social et consultant pour un mourir (sic) digne et libre, qui milite pour la cause du suicide assisté.

«André Dion m'a appelé il y a un mois et demi, et m'a demandé : ?Comment puis-je aider à la cause pendant que je suis encore debout et fier??» Les deux complices ont alors planché sur une lettre au ministre dans «l'espoir que le ministère de la Santé du Québec et ceux des autres provinces fassent pression auprès du gouvernement fédéral pour un débat aux Communes le plus vite possible afin de décriminaliser l'aide médicale en fin de vie», explique M. Bureau.

Pourquoi ne pas avoir adressé la lettre directement à Ottawa? «On aurait pu, mais le gouvernement actuel ne semble pas vouloir bouger. Par contre, si ça bouge dans notre province, ce qui est possible, puisque nous sommes forts dans la compassion et le libre choix, peut-être qu'Ottawa bougera», répond le militant, qui demande avec insistance de laisser M. Dion en paix en raison de sa santé plus que chancelante. L'auteur de la lettre préfère en effet ne pas en rajouter pour le moment.

Source: Cyberpresse

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Choose Life Mc Gill





Chers amis de la vie,

visitez le site de Choose Life de l'Université McGill à Montréal.

Un club étudiant qui défend la cause de la vie.

Des nouvelles, des dossiers, des activités.

Campagne Québec-Vie

*** *** ***



Defending the Dignity of the Human Person

Choose Life is a club at McGill committed to promoting respect for human life and human rights from conception to natural death.

Source: Choose Life McGILL.

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Lancement des 40 jours pour la vie - 24 février a 19h30 / 40 Days for Life Kickoff February 24

Communiqué de Campagne Québec-Vie


****English version below****

Soeurs et frères en Jésus Christ ! Vous êtes invités au lancement des 40 jours pour la vie à Montréal, le: mardi, 24 février, à 19h30, au parc Lahaie, coin St. Joseph et St. Dominique (en face du 30 St. Joseph E., l'adresse de la clinique d'avortement Morgentaler).

Voir la carte: http://maps.google.com/maps?f=d&source=s_d&saddr=45.522909,-73.591297&daddr=&hl=fr&geocode=&mra=dme&mrcr=0&mrsp=0&sz=17&sll=45.523428,-73.592327&sspn=0.003601,0.009656&ie=UTF8&ll=45.522871,-73.591189&spn=0.003601,0.009656&z=17

Le "40 jours pour la vie" est un évènement oecuménique Chrétien pro-vie.

Pour 40 jours, débutant le 25 février et terminant le 5 avril (le temps du Carême), plus de 130 villes au Canada, aux États-Unis, en Irlande du Nord et en Australie tiendront des vigiles de prière et de jeûne de 40 jours, minimum 12 heures par jour, devant une clinique d'avortement (svp voir www.40daysforlife.com/montreal pour plus de détails) pour la fin de l'avortement. En plus de pouvoir vous inscire à la vigile (pour ce faire, vous n'avez qu'à suivre ce lien:

(http://www.vigilcalendar.com/montreal/ ) comme Chrétien -- laïc, religieux, ou pasteur -- vous êtes invités à prier et jeûner durant ces 40 jours à cette intention cruciale. Finalement, les "40 jours" à Montréal, ainsi que toutes les autres campagnes, lanceront des campagnes de sensibilisation publiques qui comprendront plusieurs activités tels la distribution de circulaires en ville et la rédaction de lettres à l'éditeur, etc. Le mûr de silence qui entoure cet infanticide institutionalisé qu'est l'avortement doit tomber.

Pour ce faire, nous Chrétiens devont nous retourner vers Dieu en sonnant la trompette du salut par la foi en Jésus Christ. Pour trop longtemps notre silence a été perçu comme une approbation; et même il faut l'avouer, le sang des enfants à naître est sur nous, aussi. Donc, il nous faut agir dès aujourd'hui--il nous faut refuser de vivre dans cet Égypte qu'est notre situation politique et sociale contemporaine. Pour dire "oui" à Jésus, il nous faut dire "non" à l'avortement! Nous n'offrons pas toutes les solutions pour rebâtir ce Québec dévasté, mais nous avons, avec Jésus, la pierre angulaire de cet édifice glorieux que pourrait être le Québec renouvellé de demain!

Chrétiens, qui êtes le corps du Christ, venez donc au lancement des "40 jours pour la vie" ce 24 février à 19h30. Il y aura des discours, de la prière avec chandelles, suivi d'une courte procession au couvent Franciscain où se déroulera une session d'inscription à la vigile. Vous aurez aussi la chance d'appuyer financièrement les "40 jours" en achetant de la marchandise, ou en nous demandant comment vous pouvez vous impliquer plus profondément dans l'évangélisation pro-vie ici à Montréal.

________________________________________________________

POUR S'INSCRIRE À LA VIGILE DES 40 JOURS:www.vigilcalendar.com/montreal

Organisateur Comité organisationnel du 40 JOURS pour la VIE - Montréal
Tél: 514-928-4819

courriel: [email protected]

web: www.40daysforlife.com/montreal



***********************************
english

Dear brothers and sisters in Christ, You are invited to the kickoff event for the 40 Days for Life in Montreal, on: Tuesday, February 24, at 7:30PM, at the "Parc Lahaie", on the corner of St. Joseph and St. Dominique (across from 30 St. Joseph E., which is the address of the Morgentaler abortion facility).

See map here: http://maps.google.com/maps?f=d&source=s_d&saddr=45.522909,-73.591297&daddr=&hl=fr&geocode=&mra=dme&mrcr=0&mrsp=0&sz=17&sll=45.523428,-73.592327&sspn=0.003601,0.009656&ie=UTF8&ll=45.522871,-73.591189&spn=0.003601,0.009656&z=17

The 40 Days for Life is an international Christian ecumenical pro-life event involving 40 days of prayer and fasting for an end to abortion (see http://www.40daysforlife.com/about.cfm ). From February 25 to April 5 (Lent), over 130 cities in Canada, the US, Australia and Northern Ireland will engage in a 40 day, minimum 12 hours per day vigil in front of an abortion clinic to pray and fast for an end to abortion. In addition to enrolling in the vigil proper (which you can do by following this link: http://www.vigilcalendar.com/montreal/ ) as a Christian --lay, religious, or pastors or priest-- you are invited to pray and fast during this Lenten period for this crucial intention. Finally, the Montreal campaign, as well as all the others, will conduct a public awareness campaign through the vigil, of course, but also by means of a street campaign and letter writing, as well as radio and other media announcements. The silence about abortion must end!

We Christians have all been silent collaborators in the culture of death for far too long--so let us proclaim the way of repentence. A cultural renewal can only begin by identifying the wrongs in the way we live and discerning, by praying to Almighty God, the way out of the Egypt that is our political and social reality.

The 40 Days for Life is but a step to cultural and societal renewal in Montreal and the province at large. Let us begin with this small step! So, Body of Christ, come to the kickoff this February 24 at 7:30 pm! There will be some speeches and candle-lit prayer outside, and then we will proceed to the Franciscan convent nearby for a registration session, and some refreshments and food. Here you will have the opportunity to support the 40 Days by registering to the vigil, by buying 40 Days products, or by asking how you can otherwise help this campaign.

Yours in Christ,
________________________________________________________

SIGN UP HERE FOR THE 40 DAYS VIGIL:www.vigilcalendar.com/montreal

web: www.40daysforlife.com/montreal

Main Coordinator 40 Days for Life - Montreal
Organizing Committee

Tel: 514-928-4819
email: [email protected]
website: www.40daysforlife.com/montreal-english

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Trisomie 21: un organisme d'entraide utile au Québec

 

 

 

 

Créé en 1986, le Regroupement pour la Trisomie 21 est un organisme sans but lucratif.

 

 

 

Il rejoint plus de 400 familles québécoises, vivant principalement dans la grande région de Montréal.

 

 

 

Pères, mères, frères, sœurs, grands-parents et autres membres de la famille de la personne ayant une trisomie: voilà les gens que nous représentons.

 

 

 

De plus, nous travaillons en collaboration étroite avec plusieurs professionnels, dont les enseignants, les éducateurs spécialisés ou encore les travailleurs sociaux. Nous avons aussi l’occasion de partager notre expérience et notre savoir avec des chercheurs, ce qui permet de compléter différentes recherches liées à la trisomie 21.

 

 

 

Que vous soyez membre d’une famille, intervenant, enseignant, chercheur ou, tout simplement, un internaute qui s’intéresse à l’épanouissement des individus et de leur famille, vous êtes au bon endroit!

 

 

Source: Regroupement pour la Trisomie 21

 

 

 
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Le chroniqueur Richard Martineau s'interroge sur l'eugénisme.

La chronique de Richard Martineau

Le meilleur des mondes

Richard Martineau

10/02/2009 09h44


Hier, dans une lettre ouverte particulièrement touchante, le père d'un enfant trisomique s'inquiétait des impacts du programme de dépistage prénatal de la trisomie 21 que le ministère de la Santé et des Services sociaux s'apprête à mettre à la disposition des couples québécois.
Ce test, affirme-t-il, va ouvrir la voie à l'élimination des enfants qui ne correspondent pas aux attentes de la perfection.

Tu es différent? Tu n'es pas comme nous? On te flushe!

UNE QUESTION DÉLICATE

La question que pose cet homme est délicate, mais extrêmement importante: permettre aux futurs parents de se débarrasser d'un foetus parce qu'il est atteint de la trisomie 21 constitue-t-il de l'eugénisme?

Pas facile, comme débat...

D'un côté, si une mère ne se sent pas capable d'élever un enfant handicapé, on ne peut quand même pas la forcer à mener sa grossesse à terme...

De l'autre, les enfants trisomiques ont le droit de vivre. Jeter un foetus aux poubelles juste parce qu'il est différent de la norme soulève le spectre de l'eugénisme.

C'est quoi, la suite? Éliminer les enfants aveugles, les enfants sourds, les enfants qui ont une jambe plus courte que l'autre?

Je n'exagère pas. L'obstétricienne d'une amie m'a déjà raconté qu'une de ses patientes lui a demandé d'interrompre sa grossesse parce que l'échographie avait permis de détecter que son foetus avait un bec-de-lièvre.

«Il n'en est pas question, avait répondu l'obstétricienne. Un bec-de-lièvre est une malformation mineure qui se corrige facilement et qui ne laisse même pas de trace...»

Frustrée, la bonne femme est allée voir un autre médecin, et elle l'a eu, son avortement.
On dirait un consommateur qui a échangé un sofa parce qu'il a découvert une tache sur un coussin!

UNE ÉLIMINATION ACCEPTABLE

Les parents d'enfants trisomiques disent tous que ces derniers sont attachants, aimants, drôles...
Et on pourrait les tuer parce qu'ils ne correspondent pas à la norme?

Comme l'écrivait le père dans sa lettre: Que dira-t-on aux enfants trisomiques que leurs parents ont accepté d'avoir? Que la société juge qu'il est parfaitement acceptable d'éliminer les garçons et les filles qui leur ressemblent?

Il fut un temps pas très lointain où les Noirs étaient considérés comme des sous-humains. Aurait-on permis à une femme enceinte de se débarrasser de son foetus juste parce qu'il avait le malheur de ne pas être Blanc ?

Et que dire du jour où des tests prénataux permettront de déceler le gène de l'homosexualité chez les enfants à naître? Les homophobes pourront-ils se débarrasser de leurs foetus gais?

UNE CONCEPTION BARBARE

Tout cela pose la sempiternelle question des droits du foetus. Actuellement, au Canada, les foetus humains n'ont AUCUN droit. Les hamsters et les serpents ont plus de droits qu'eux! Vous comprenez ça, vous? Pas moi. Les féministes ont beau dire que c'est une bonne chose, ça ne me rentre pas dans la tête. On protège les droits des animaux; certaines associations militent pour que les plantes aient des droits; dans le dernier magazine Wired, des scientifiques affirment que les robots devraient avoir des droits...et les foetus humains n'en auraient pas?

Voyons, cela n'a aucun sens.

Plus tard, je suis sûr, on va se pencher sur les moeurs de notre époque et on va dire que notre conception du foetus était barbare.

Et inhumaine.

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La question de l'eugénisme se pose

Dépistage prénatal de la Trisomie 21

MONTREAL, le 27 janv. /CNW Telbec/ - L'Association du Québec pourl'intégration sociale (AQIS) et le Regroupement pour la Trisomie 21 ont pris connaissance des recommandations émises par le Commissaire à la santé et au bien-être (ci-après le Commissaire) dans son rapport Consultation sur les enjeux éthiques du dépistage prénatal de la trisomie 21, ou syndrome de Down, au Québec - Des choix individuels qui nous interpellent collectivement. Conscients que les avancées scientifiques ont amené des nouvellestechnologies qui permettent le dépistage prénatal de la trisomie 21, l'AQIS et le Regroupement se questionnent fortement sur les conséquences désastreuses que pourrait entraîner la systématisation des tests dans le contexte actuel, allant du sentiment de rejet vécu par les personnes ayant une trisomie 21 à une dérive vers l'eugénisme.

Heureusement, la consultation du Commissaire a permis de cerner plusieurs aspects, concernant leurs besoins et ceux de leur famille, qu'il convient d'améliorer pour qu'elles ne fassent plus l'objet de discrimination et qu'elles soient acceptées dans la société pour ce qu'elles sont et ce qu'elles peuvent y apporter. On fait notamment référence, dans le rapport de consultation, à l'intégration sociale des personnes ayant une trisomie ou une déficience intellectuelle, qui débute par celle en milieu de garde et en milieu scolaire, mais d'abord et avant tout à leur accès à des services spécialisés et en intervention précoce peu importe le lieu de résidence, pourleur donner les meilleures chances de maximiser leur développement. Sont également mentionnés les besoins de répit des familles, du soutienpsychologique et financier nécessaires pour les aider à assumer le surplus de responsabilités lié à leur situation. Nous sommes d'avis que si toutes ces conditions étaient remplies, les parents seraient beaucoup moins effrayés par l'annonce d'une trisomie ou de toute autre différence de leur enfant.

Nous ne pouvons que nous réjouir que le Commissaire ait cru bon de faire des recommandations d'actions à entreprendre, indépendamment de la mise en oeuvre d'un programme de dépistage. Ainsi, il souligne l'importance d'offrir aux personnes ayant une trisomie 21 et à leur famille tout le soutien dont elles ont besoin. Il recommande également de sensibiliser les citoyens québécois à ce qu'elles peuvent apporter à la société. Le Commissaire répond en outre à certaines de nos demandes concernant : le besoin de formation des professionnels susceptibles d'informer ou de faire le suivi des parents; le soutien de la recherche pour aider les personnes ayant une trisomie 21 (et non pour les éliminer); l'implication des personnes provenant de la communautétels des membres d'associations de parents de personnes présentant la trisomie 21 dans des activités de sensibilisation et d'information. Ce que nous saluons. Qui de mieux que les personnes directement concernées pour collaborer avec les intervenants.

Par ailleurs, dans l'éventualité de la mise en oeuvre par le Gouvernement d'un programme de dépistage prénatal de la trisomie, il nous apparaît primordial, à l'instar du Commissaire, que la notion de choix libre et éclairé s'applique formellement, ce qui signifie que les parents ne doivent subir aucune pression, exprimée ou implicite, des intervenants médicaux ou autres, et qu'un soutien psychologique soit offert, peu importe la décision. Enfin,nous appuyons la mise en garde du Commissaire à l'effet qu'un tel programme doit inclure des efforts réels dans la réalisation des actions qu'il propose,à défaut de quoi les problèmes déjà présents ne pourraient que s'aggraver.

L'Association du Québec pour l'intégration sociale regroupe 86associations, principalement des associations de parents de personnes qui ont une déficience intellectuelle provenant de toutes les régions du Québec. Elle représente environ 10 000 familles. Pour sa part, le Regroupement pour la Trisomie 21 rejoint plus de 400 familles québécoises, vivant principalement dans la grande région de Montréal. Comme l'indique son nom, ce regroupement est le porte-parole des parents d'enfants ayant une trisomie 21, lesquels manifestent une déficience intellectuelle.


Renseignements: Mme Renée Veillette, (514) 850-0666,
[email protected]; Mme Susie Navert, (514) 725-7245 poste 30, [email protected]

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