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126e Congrès des Chevaliers de Colomb à Québec

Le vendredi 08 août 2008

126e Congrès des Chevaliers de Colomb : plus pro-vie que jamais

Ian Bussières

Le Soleil

Ayant une position pro-vie depuis le début de leur histoire, les Chevaliers de Colomb affichent de plus en plus cette valeur en public, comme le démontre une résolution adoptée en clôture de leur 126e Congrès suprême jeudi à Québec.Les délégués du Congrès ont résolu de s’opposer à toute action ou politique gouvernementale encourageant l’avortement, la recher­che sur les cellules souches embryonnaires, le clonage humain, l’euthanasie, le suicide assisté et les autres offenses à la vie.«Nous avons toujours été pro-vie, mais c’est vrai qu’on s’affiche davantage depuis quelques années. C’est un peu pour contrebalancer les pro-choix, qui s’affichent beaucoup publiquement.

On s’est aussi ralliés au défunt pape Jean-Paul II quand il a parlé de la culture de la vie. Ça entre en plein dans nos valeurs», explique Jean-Claude Laforest, coordonnateur du Congrès.

Affiche sur Charest

Yves Duceppe, avocat montréalais et directeur suprême du Québec, a pour sa part indiqué que les gens verraient de plus en plus d’affiches pro-vie des Chevaliers de Colomb comme celle portant la mention «Un peuple de vie et pour la vie» qui a attiré l’attention de plusieurs automobilistes sur le boulevard Charest ces jours derniers.«Carl Albert Anderson, chevalier suprême depuis 2000, a une vision du XXIe siècle pour promouvoir le mouvement et ses valeurs. Il souhaite qu’on s’exprime de façon plus visible et plus marquante. On utilise beaucoup les affiches et Internet pour rejoindre les gens», explique M. Duceppe.

Ce dernier indique que le message est maintenant d’agir plutôt que de réagir aux événements. «Par exemple, on ne fera pas que réagir à une décision comme celle d’accorder l’Ordre du Canada au Dr Henry Morgentaler, on va présenter notre point de vue sur la question de l’avortement de façon régulière.»Même si la philosophie pro-vie ne semble pas très à la mode en 2008, M. Duceppe souligne que le respect de la vie demeurera toujours une priorité des Chevaliers de Colomb.«Quand on demande de ne pas appuyer les politiciens pro-choix, on est conscients que ça fait jaser car ce n’est pas la saveur du jour, mais c’est simplement une suite logique des valeurs que nous défendons», poursuit-il.Avouant être le petit-cousin de Gilles Duceppe, résolument pro-choix, Yves Duceppe est cons­cient que plusieurs politiciens pro-vie craignent encore de s’afficher publiquement.«Malheureusement, ce n’est pas politiquement rentable de s’afficher pro-vie et de faire valoir ses valeurs catholiques. On souhaiterait qu’il y ait davantage de politiciens qui le fassent», conclut-il.

Recrutement difficileLe recrutement est plus ardu au Québec pour le mouvement des Chevaliers de Colomb, qui y comptait plus de 120 000 membres dans les années 80 et en regroupe aujourd’hui seulement 103 000.«Malgré tout, on recrute en moyen­ne 4000 membres par an, ce qui n’est pas mauvais par rapport à d’autres organismes de bienfaisance», explique Yves Duceppe, directeur suprême du Québec.Les familles moins nombreuses qu’autrefois, la baisse de fréquentation des églises et le manque de temps des familles pour faire du bénévolat figurent au nombre des obstacles que rencontre le mouvement dans la Belle Province.«Je dois avouer qu’on a un peu perdu la notion de redonner à la société ce qu’on a reçu d’elle», poursuit M. Duceppe. Si elle demeure fortement encouragée, l’as­sistance aux offices religieux dominicaux ne serait cependant pas une condition sine qua non pour faire partie du mouvement.

Divorcés acceptés«On veut que nos membres soient des catholiques pratiquants et, même s’il est vrai que certains vont à la messe à tous les jours, ce n’est pas vrai que c’est obligatoire. On favorise d’assister à la messe le plus souvent possible mais on sait aussi qu’il y a d’autres façons de pratiquer sa foi, notamment par des activités familiales, le service à la communauté et le bénévolat.»D’autre part, alors que les divorcés se voient fermer les portes des Chevaliers de Colomb dans plusieurs pays, le Québec est aussi une société distincte à ce niveau puisqu’il compte certains Chevaliers qui ont rompu leurs vœux de mariage.«D’autres juridictions sont plus strictes, mais au Québec, on considère que chaque cas est un cas d’espèce. Un divorce n’est pas toujours la faute du mari! Nous avons un comité d’admission qui s’informe sur le vécu du nouveau membre et qui se base là-dessus pour l’accepter ou non», conclut M. Duceppe.

Source:http://www.cyberpresse.ca/article/20080808/CPSOLEIL/80807291/6585/CPSOLEIL02

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