Douglas Robert Ford Junior (Doug Ford), premier ministre d’Ontario.
Par Le Peuple — Voici la ou les sources de cet article : CBC News et The Toronto Star — Source de la photo : CC Search/Auteur : Stan Behal (Toronto Sun)
On reprochait notamment à ce cours d’enseigner aux enfants des concepts plus proches de l’idéologie que de la réalité [très loin de la réalité — CQV].
Mercredi, la ministre de l’Éducation de l’Ontario, Lisa Thompson, a confirmé que le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford allait remplacer l’actuel cours d’éducation à la sexualité, implanté par les libéraux de Kathleen Wynne en 2015, par une mouture plus ancienne datant de 1998. En campagne électorale, le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, avait promis d’abolir ce cours qui a énormément polarisé les électeurs ontariens.
On lui reprochait notamment d’être trop explicite avec de jeunes enfants, mais aussi d’enseigner des concepts plus proches de l’idéologie que de la réalité. Ainsi, dès la fin de leur primaire, on enseignait aux enfants le concept d’« identité de genre », selon lequel une personne peut être un homme ou une femme comme elle peut s’identifier autrement que comme homme ou comme femme, et ce, sur la simple base de sa déclaration, sans égard pour sa réalité biologique.
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M. Ford avait affirmé que la façon dont le cours avait été déployé était « totalement inacceptable », car il n’y avait « pas eu suffisamment de consultations avec les parents ». Il avait aussi déclaré : « L’éducation sexuelle devrait porter sur les faits et ne devrait pas enseigner l’idéologie libérale. Les parents devraient avoir le premier et dernier mot sur ce qu’ils veulent enseigner à leurs enfants ». [Pourront-ils obtenir une exemption si le cours qui remplacera l’actuel n’est toujours pas bon même si moins mauvais que le précédent? — CQV]
Si l’Ontario décide donc de retourner à un enseignement plus conservateur de la sexualité, le Québec prendra le chemin inverse dès la prochaine rentrée scolaire. En effet, dans le cadre de son nouveau cours d’éducation à la sexualité, Québec compte, par exemple, parler de transsexualité avec les jeunes — et ce, vers douze ans, alors qu’ils viennent à peine d’entrer dans l’adolescence.
En outre, Québec, selon ses documents publics, veut que les enfants âgés de 7 à 8 ans puissent « situer les organes sexuels » et « apprécier » leurs fonctions de « reproduction » ainsi que de « plaisir ». Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a affirmé que les cours seraient obligatoires et que les exemptions seraient très rares.