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Voici comment nous défendrons la vie au Québec en 2024


Photo : freepic.diller/Freepik

Hier, nous avons reçu une nouvelle qui résume les défis particulièrement québécois auxquels nous faisons face en tant que groupe pro-vie ici au Québec.

L’autre jour, un sondeur commentait comment Pierre Poilievre et le Parti conservateur du Canada (PCC) montaient dans les sondages partout au pays, mais pas encore au Québec, où le PCC est toujours derrière le Bloc et le Parti libéral.

Le sondeur a ensuite fait remarquer que les conservateurs avaient un fort potentiel au Québec, mais qu’ils avaient besoin d’un bon « lieutenant québécois », une personne capable de vendre la marque du PCC aux Québécois, en traduisant la politique non seulement en français, mais aussi en la présentant d’une manière que les Québécois comprennent et avec laquelle ils ont de l’empathie.

Je me suis immédiatement dit « C’est une grande gifle au visage de l’actuel lieutenant officiel du PCC au Québec, le député Pierre-Paul Hus, » qui ne fait manifestement pas son travail, selon l’enquêteur. Je me suis dit que le PCC, s’il avait compris le message du sondeur, devait chercher quelqu’un d’autre que Pierre-Paul Hus, quelqu’un de centré sur Montréal, quelqu’un qui pourrait s’adresser à de nouveaux groupes démographiques.

Et tout à coup, à point nommé, hier Anaida Poilievre, l’épouse de Pierre Poilievre (qui a grandi dans l’est de Montréal après avoir émigré du Venezuela au Canada avec sa famille), est apparue à la télévision québécoise pour vendre le PCC aux Québécois. Voilà une femme plus jeune, à la peau plus foncée, élevée à Montréal, qui devient le « lieutenant » du PCC au Québec, exactement ce que le sondeur avait demandé quelques jours plus tôt.

Et maintenant : quel était son message ? Comment allait-elle vendre le PCC aux Québécois ?

Elle a déclaré ce qui suit : « Nous [elle et son mari Pierre] sommes pro-choix. Nous nous sommes prononcés sur cette question. Je suis une femme du Québec, j’ai grandi ici. Et ça fait partie de mes valeurs ».

Cette interview a été réalisée par TVA, l’une des chaînes d’information les plus regardées du Québec. Si vous regardez la vidéo, les monteurs vidéo, lorsqu’Anaida mentionne l’avortement, coupent à un autre plan (ce que l’on appelle dans l’industrie le b-roll) où l’on voit le visage d’Anaida sous une croix fixée sur le mur extérieur de ce qui semble être une école voisine (la plupart des écoles du Québec, lorsqu’elles ont été construites à l’origine, étaient catholiques et avaient des croix fixées sur leurs murs extérieurs. Depuis, le système scolaire catholique a été aboli au Québec, mais de nombreuses écoles ont conservé les croix, pour des raisons qui demeurent mystérieuses).

Le message était clair : Anaida et Pierre Poilievre ne sont pas des « religieux pro-vie », du genre de ceux qui ont « opprimé » les Québécois dans le passé pendant ce qu’on appelle communément dans la province La Grande noirceur, cette période allant de 1944 à 1960 où le gouvernement était chrétien et où les familles avaient généralement plusieurs enfants.

Voilà, en résumé, le problème auquel les pro-vie sont confrontés au Québec : la société québécoise a abandonné des éléments clés de son passé, ceux-là mêmes qui lui ont permis d’exister aujourd’hui. En effet, sans les très grandes familles qui peuplaient le Québec, ainsi que leur piété et leur ténacité au fil des décennies, il n’y aurait tout simplement pas de Québec francophone à proprement parler aujourd’hui.

Dans cette vidéo, nous voyons dans toute sa laideur l’ingratitude adolescente et narcissique envers tous les bienfaits que Dieu a conférés à la nation québécoise jusqu’en 1960 quand, comme l’enfant prodigue de la parabole, le Québec a décidé collectivement de « quitter la maison du Père », c’est-à-dire de vivre sans Dieu, comme s’il n’existait pas.

Aujourd’hui, avec un taux de fécondité de 1,49 enfant par femme (et ce chiffre est certainement beaucoup plus bas si l’on exclut les enfants des mères récemment immigrées au Québec) et 20 à 25 000 avortements par année, les Québécois vont-ils enfin admettre leur pauvreté spirituelle et morale et leur besoin de Dieu ? Ou bien vont-ils persévérer dans leur refus orgueilleux et obstiné de la réalité, jusqu’à ce qu’ils disparaissent ou deviennent largement insignifiants ?

C’est ici qu’intervient Campagne Québec-Vie.

Dans quelques semaines, le 18 janvier, je me rendrai à Washington DC. avec deux réalisateurs de Théovox, un média alternatif québécois. Nous nous imprégnerons de l’atmosphère pro-vie de la Marche pour la vie qui attire chaque année des centaines de milliers de manifestants. Cette marche annuelle a indéniablement joué un rôle dans le renversement historique de la décision de la Cour suprême Roe c. Wade qui, en 1973, a contraint les États américains à autoriser la plupart des avortements.

La raison principale de notre visite est simple : nous voulons apporter au Québec l’esprit qui a permis aux États-Unis de surmonter un obstacle majeur en vue de réaliser l’objectif de faire de leur pays un pays sans avortement. En d’autres termes, nous croyons qu’il faut lancer une Marche pour la vie au Québec, et ce processus commence par le fait de voir comment se déroule la référence en la matière.

Par ailleurs, comme je l’ai déjà mentionné, la télévision publique québécoise tournera un documentaire sur le renversement de la décision Roe et son impact possible sur le Québec. Je viens de recevoir un appel ce matin confirmant qu’ils seront présents à la Marche de Washington et qu’ils nous intervieweront, ainsi que d’autres pro-vie, lors de la Marche de Washington.

Et ce que j’ai dit au chercheur de la télévision publique québécoise, je vais vous le dire maintenant : l’expérience acquise lors de la Marche de Washington nous permettra d’organiser la TOUTE PREMIÈRE Marche pour la vie du Québec qui, si Dieu le veut, aura lieu dans la ville de Québec le samedi 1er juin 2024.

Transformer une culture moribonde, frappée par l’avortement, en une culture de la vie nécessite des événements qui insufflent littéralement de la vie dans le corps politique. Les Québécois ont besoin de voir que le mouvement Pro-Vie est l’avenir, et pas seulement le passé. Ils ont besoin de voir que Dieu est au-devant d’eux, les appelant à une vie familiale, sociale et nationale épanouie et lumineuse, et non pas derrière eux, les rappelant à la soi-disant « grande noirceur » dont ils entendent si souvent la propagande dans leurs écoles publiques athées financées par l’État.

Ma question est la suivante : allez-vous nous aider ? Allez-vous d’abord prier pour que le cœur des Québécois devienne réceptif à notre message de vie et d’espoir ? Allez-vous prier pour que notre toute première Marche pour la vie au Québec soit un succès ? Enfin, nous donnerez-vous les moyens de continuer à travailler au Québec pour la vie, jour après jour, en faisant un don à la collecte de fonds du temps de l’Avent ?

Nous sommes à 10 jours de Noël et il nous reste un peu plus de 11 000 $ à amasser. Nous remercions tous les donateurs qui ont donné jusqu’à présent. À ceux qui ont attendu jusqu’à maintenant, veuillez donner aujourd’hui.

Pour la Vie,

Georges Buscemi

P.S. Même si vous vivez à l’extérieur de la province, la ville de Québec est un endroit merveilleux à visiter. Inscrivez le 1er juin 2024 sur votre calendrier comme date possible de vacances et faites-vous un devoir de participer à la toute première Marche pour la vie du Québec. Il s’agit littéralement d’un événement historique, qui pourrait marquer une première étape dans l’exorcisation du ressentiment du Québec à l’égard de son passé chrétien et pro-vie.

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