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Une mère raconte comment le médecin lui recommanda d’avorter son enfant à naître qu’elle avait vu jouer sur l’échographie

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Par Karen Crawford. (SaveTheStorck) — traduit par Campagne Québec-Vie

Mon mari et moi-même étions ravis de découvrir que j’étais enceinte de notre septième enfant ! Nous savions que nos enfants seraient tout autant excités et donc nous voulions leur dire d’une manière spéciale.

Disons que c’était une fête ! Si festive en fait, que ce n’a pas encore cessé.

J’étais enceinte d’environ 21 semaines lorsque nous avons découvert que Myla aurait probablement une Trisomie 21. Je me souviens très bien des journées précédant son diagnostic. Nous étions extrêmement excités puisque c’était notre journée d’échographie. Une gentille jeune fille procéda à l’échographie ; voir notre bébé bouger et jouer sur l’écran était une sensation incroyable.

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Nous avons vu alors que l’infirmière mesurait ses parties et essayait de prendre une bonne image de son cher petit visage. Cela semblait prendre énormément de temps, mais j’étais reconnaissante pour le temps supplémentaire. Lorsqu’elle eut fini, elle affirma que c’était coutume dans l’établissement que le médecin revienne pour remesurer le bébé et passer en revue l’échographie.

Dès qu’elle quitta la pièce, je dis à Chad qu’il y avait quelque chose de louche et que j’avais pu voir que l’infirmière semblait préoccupée. Je n’ai jamais entendu que les médecins devaient refaire l’échographie. Il m’assura que tout allait bien au moment où le médecin entra.

Ce dernier ne dit pas grand-chose lorsqu’il procéda à la réévaluation. Aussi, il semblait prendre une éternité lorsqu’il observait notre bébé. Mon cœur battait si fort et j’éprouvais de la difficulté à respirer. Je me souviens d’avoir prié et prié pour supplier le Seigneur que tout puisse bien se dérouler. Le médecin enfin finit, prit une profonde inspiration, et dit que notre bébé avait deux ou quatre signes mineurs d’une Trisomie 21.

Il nous informa d’un test sanguin que nous pouvions passer et qui nous donnerait une réponse. Par la suite, il nous référa au bureau d’une sage-femme pour le test, chose que nous fîmes rapidement. J’allais faire le test sanguin seule. Mon esprit était en train de courir et de courir encore plus alors que je sortais en sachant que nous devions compter entre sept et dix jours avant d’avoir les résultats.

Ces journées se sont lentement écoulées et je me rappelle m’être répété encore et encore de faire confiance au Seigneur.

Le téléphone a sonné dix jours plus tard. Les enfants jouaient dehors et Chad était assis sur le canapé en face de moi. Je m’attendais à ce que le bureau de la sage-femme appelle, mais c’était la secrétaire du spécialiste des échographies qui me disait de « patienter pour le médecin. » J’ai alors regardé Chad, mais j’étais à peine capable de lui dire qui appelait et le médecin fût au téléphone.

Il dit, « Bonjour Mme Crawford, nous avons eu vos résultats de test et votre bébé a la Trisomie 21, » et, sans même avoir repris son souffle, il continua, « Nous pouvons mettre fin à la grossesse si vous le désirez… » J’ai immédiatement répliqué, « Jamais. Cela ne se produira jamais ! »

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J’étais si choquée qu’il ait dit cela et j’étais en colère. Je portais en moi un beau bébé – comment pouvait-il dire cela ?

Lors de mon rendez-vous suivant, ma sage-femme était en larmes après m’avoir dit que « Personne ne garde jamais d’enfants avec la Trisomie [21]. » Comme moi, elle était si contente que ce bébé nous ait été donné [par Dieu]. Beaucoup d’infirmières m’ont dit comment elles étaient contentes de savoir que nous gardions le bébé. C’était évident que cela n’arrive pas souvent, du moins dans cet établissement.

J’ai pleuré sur tout le chemin du retour.

Depuis, j’ai appris que plus de 80% des enfants avec une Trisomie 21 aux États-Unis sont avortés. Certaines études suggèrent que le taux est aussi haut que 92% et c’est encore plus élevé (beaucoup plus) dans d’autres pays.

Le dépistage génétique est généralement offert à des femmes enceintes, et celles qui ont un test positif pour une éventuelleTrisomie sont souvent encouragées à avorter l’enfant.

Cela me brise le cœur. Je prie pour que la vie de Myla puisse faire une différence dans cette statistique si triste et déchirante. J’espère que sa vie puisse sensibiliser les autres quant à la Trisomie 21, de façon à ce que l’on réalise que l’avortement n’est pas la réponse. La vie est trop spéciale et importante.

La Trisomie 21 a évidemment ses luttes, mais il en est de même pour tout dans ce monde. Nous devons sensibiliser les gens aux sujets comme la Trisomie 21 afin que les gens n’aient plus autant peur de cela.

Myla est mon soleil ! Elle est une bénédiction. Elle apporte la chaleur, elle apporte la vie, elle apporte la croissance, elle apporte des arcs-en-ciel durant les tempêtes, elle apporte une lumière dans nos vies dont je ne pourrais jamais imaginer pouvoir me passer.



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