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Une femme refuse les soins palliatifs pour choisir de se suicider : une omission de ce détail dans l'article de La Presse...

(Photo de Jean-Luc Romero, président de L'Association pour le droit à mourir dans la dignité, dont faisait partie Évelyne qui s'est suicidée à l'âge de 68 ans, et sa fille Sandrine Rousseau, qui l'a laissée agoniser sans lui porter secours, pendant 8h30.)

(Photo : Claude TRUONG-NGOC/wikimedia commons)

Un article dans La Presse du 16 décembre 2013 traite de cette femme de 68 ans qui s'est suicidée en France en ingérant des médicaments. Huit heures d'agonie en compagnie de ses enfants qui réclament maintenant la légalisation de l'euthanasie en France. Voici ce que dit l'article de La Presse :

(...)L'élue écologiste risque des poursuites judiciaires pour «non-assistance à personne en danger». Elle a raconté dans un récit poignant la mort fin septembre de sa mère qui décide à 68 ans, dont 26 ans de lutte contre un cancer, d'«avaler suffisamment de médicaments pour mettre fin à ses jours elle-même».

 «Elle ne s'est pas suicidée par plaisir, elle l'a fait parce qu'elle savait que l'on n'abrègerait pas ses souffrances, pas suffisamment pour mourir dignement du moins», écrit-elle sur son blogue.

 L'écologiste s'est résolue à raconter la mort de sa mère «pour crier l'insupportable et dénoncer», son agonie, les «neuf heures à supporter cette souffrance non encadrée médicalement», «à attendre patiemment que son souffle s'arrête sans rien faire si ce n'est respecter son ultime volonté».

 «Mourir dans la dignité a un véritable sens. Et surtout cela a un nom: l'euthanasie», dit-elle.
 

Vraiment, pas de soulagement de la souffrance?  Voici ce que ne dit pas l'article de La Presse. Sur le site de lavoixdunord.fr du 15 décembre 2013:

 (...)Évelyne avait adhéré à l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, l’ADMD, qui défend le vote d’une loi légalisant l’euthanasie. « Elle avait également évoqué l’idée d’aller en Suisse, un pays qui propose le suicide assisté. Mais elle ne se voyait pas toquer à la porte d’un hôpital, comme ça…», se souvient sa fille. Évelyne souffrait mais avait refusé d’intégrer un service de soins palliatifs « où elle savait qu’on ne la laisserait pas en finir».

(...)

Un refus des soins qui auraient soulagé sa souffrance pour choisir le suicide... Cela, l'article paru dans le journal La Presse ne le dit pas, et il ne dit surtout pas que la mère et la fille faisaient partie du mouvement pour la légalisation de l'euthanasie et que, par idéologie inhumaine, la fille a laissé souffrir sa mère pour la cause! Sur le site de lavoixdunord.fr du :

Alors, pendant huit heures et demie, Sandrine Rousseau et son père ont regardé cet être cher disparaître. La souffrance dans les tripes, l’impuissance tatouée au cœur. « Rien de tout cela n’a été digne en réalité. Ni pour elle, contrainte à l’indignité de devoir mourir devant sa fille et son mari, de se vider, d’étouffer, d’agoniser en mille et une souffrances. Ni pour nous, ses proches, contraints de subir une des plus dures épreuves qu’il nous ait été donné de traverser», raconte l’élue écologiste dans un texte poignant, publié sur son blog. Elle décrit ce temps suspendu, inutile, où, pendant que sa mère s’éteint, elle se voit allumer le bouton de la télé pour regarder le journal de 20 heures. Irréel. Ou plutôt surréaliste : « Ce temps n’a aucun sens, la vie pendant toutes ces heures n’a aucun sens.»

À 23 h 30, n’en pouvant plus du calvaire de sa mère, Sandrine Rousseau appelle les secours. Trop tard pour la sauver, elle le sait.
 

Et c'est en utilsant cet exemple sans mentionner ces « détails » que l'article paru dans La Presse veut émouvoir ses lecteurs? Sur une fille qui laisse souffrir sa mère 8h30 jusqu'à ce qu'elle soit irrécupérable, avant d'appeler les secours, pour le bien de la cause???  

« Je sais que je peux être poursuivie pour non-assistance à personne en danger.» Mais le drame de la fille nourrit l’engagement politique de l’élue. « Pour faire avancer la loi sur l’avortement, il a fallu parler de l’aspect très concret des interventions, des aiguilles à tricoter qu’on enfonce. Que l’agonie de ma mère serve à faire avancer le débat. Je milite pour la légalisation du suicide assisté», espère-t-elle.

Une agonie que la fille aurait pu soulager... mais la cause est bien plus importante qu'une mère qu'on laisse « agoniser en mille et une souffrances » selon les propres dire de cette fille, qui a voulu laissé sa mère se morfondre de douleur, plutôt que d'éviter une occasion de laisser avancer la cause de l'euthanasie.

C'est le type de compassion que l'on a retrouvé effectivement dans le cas des personnes utilisées pour faire avancer la cause de l'avortement : utilisation d'un cas douloureux en justice, puis mise à la poubelle de la personne. L'histoire de Jane Roe est un exemple parmi d'autres.

Espérons que le journal la Presse fera les rectificatifs nécessaires et ne laissera pas l'un des cas les plus odieux devenir un exemple pour légaliser l'euthanasie, grâce à l'omission de détails des plus importants...

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