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Un couple avorte leur bébé à 28 semaines à cause d'une malformation à la main gauche

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Cette idée qu'un enfant qui n'est pas tout à fait parfait devrait être éliminé est répugnante et méprisable.

Par Cassy Fiano de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Les personnes handicapées sont souvent  dévalorisées dans notre société. Elles sont rabaissées comme des fardeaux ou des poids pour les contribuables. Et malheur si un enfant est diagnostiqué avec un handicap quelconque au cours de la grossesse. Même si l'invalidité ne met pas la vie en danger, la vie de l'enfant est susceptible d'être supprimée par ses parents, simplement parce que sa vie pourrait être marquée par des difficultés particulières.

Un couple australien  a choisi  d'avorter son bébé à 28 semaines, juste pour cette raison:  l'enfant a été diagnostiqué avec rien de plus qu'une malformation de la main, et ils pensaient que l'enfant pourrait avoir une vie «dure».

La future mère Cindy était à 23 semaines de grossesse lorsque la première indication qu’il pourrait y avoir un problème avec le foetus a été mentionnée. Un long cauchemar de deux mois a alors commencé pour le couple qui a dû faire face à des retards bureaucratiques hospitaliers qui ont repoussé d'autres scans pour deux semaines.

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Ils disent qu'ils sont encore hantés par le silence qui  a rempli la salle d'échographie, quand, enceinte de plus de six mois, le scan a confirmé leurs craintes : leur enfant souffrait d'une malformation  qui empêcherait le fonctionnement normal de sa main gauche.

Frank a raconté à Fairfax Media que lorsque le problème, appelé «ectrodactylie», ou fente de la main, a été diagnostiqué, une semaine s’est écoulée avant que Cindy, ait été informée qu’elle ne serait pas autorisée à faire un avortement.

… « J'ai grandi avec de nombreuses personnes qui souffraient d'une infirmité, et… il y avait des discriminations », dit-elle. «Je ne voulais pas que mon enfant soit victime de discrimination. Le problème est… évident parce que c'est au niveau des doigts, et je pense que l'enfant aurait une vie très difficile.»

Après deux semaines où Frank observait que la  dépression de Cindy augmentait, Westmead l'a référé à l'hôpital Royal Prince Alfred, où on a procédé à l'interruption de sa grossesse à 28 semaines.

… Une fois l'avortement fait, Frank et Cindy ont dit se sentir tristes mais soulagés.

«Cela paraissait très inhumain, pour être honnête », dit Frank. « On nous a dit que notre seule option était de donner naissance à un bébé à qui nous ne souhaitions pas du tout donner naissance. Nous nous sommes sentis oubliés et abandonnés dans le flou politique et judiciaire des lois sur l'avortement».

Le handicap  en question ne mettait pas la vie en danger. À 28 semaines, l'enfant aurait pu survivre à l'extérieur de l'utérus. Et il y a des traitements chirurgicaux disponibles pour un bébé né avec cette malformation de la main.

Mais rien de cela ne comptait – on a enlevé la vie à cet enfant, parce que la mère a pensé que le bébé aurait une vie difficile. Parce que, de toute évidence, si un enfant devait souffrir de la moindre épreuve, il est préférable pour lui de ne pas vivre du tout. N'est- ce pas?

En outre, seules les personnes ayant un handicap ont une vie difficile. Pour toutes les autres, la vie est  totalement facile, sans aucune difficulté. Et l’on peut seulement naître avec un handicap. Ce n'est pas comme si les gens pouvaient les développer plus tard dans la vie, par une maladie ou un accident de voiture ou autre chose.

Alors clairement les enfants qui ne sont pas encore nés, qui ont un handicap, doivent être tués. Vous ne voulez pas qu'ils aient des vies difficiles ou quelque chose du genre.

Cette idée qu'un enfant qui n'est pas parfait devrait être éliminé est répugnante et méprisable, et malgré cela nous continuons à perpétuer le mensonge qu'une vie qui ne sera pas parfaite et sans souffrance ne vaut pas la peine d'être vécue. L'option «la plus gentille» qui est favorisée est de tuer votre enfant.

Pourtant, le problème est que tout le monde a à endurer des épreuves ou de la discrimination ou de la douleur. Il est également profondément arrogant de penser que nous pouvons décider pour quelqu'un d'autre si oui ou non sa vie vaut la peine d'être vécue. Nous n'avons pas à prendre ces décisions pour quelqu'un d'autre.

En outre, il est extrêmement insultant pour les personnes handicapées de proclamer publiquement que leurs vies ne sont pas dignes d'être vécues. Et pourquoi? Ils ne conviennent pas à une vision  extrêmement étroite de ce qu'une vie épanouissante est censée être?

Les personnes avec un handicap, léger ou grave, peuvent avoir et de fait mènent une vie valable, remplie et gratifiante. Elles ont de la valeur en soi et de la dignité, comme tout le reste d'entre nous. Et les gens comme ce couple, qui se permettent d’ôter la vie à leur enfant parce qu'il ne répond pas à leurs normes de perfection, pourraient être en mesure de comprendre cela s'ils prenaient cinq minutes pour effectivement parler à une personne ayant un handicap.

Soumettre un enfant à naître à un avortement de dernier trimestre, qui est particulièrement cruel, douloureux et inhumain  – juste parce qu'il a un handicap (dans ce cas-ci très corrigible) – est  dégoûtant, immoral et extrêmement mauvais.



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