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Un article du journal La Presse du 16 avril 2012 sur l'avortement

Sylvie St-Jacques du journal La Presse, explique dans un article du 16 avril 2012, ses craintes de voir "le libre choix des femmes" menacé:

Le 26 avril, la motion 312 déposée par le député conservateur Stephen Woodworth sera discutée aux Communes. Sa question centrale: «Quand le foetus devient-il un être humain?» Pendant ce temps, au sud de nos frontières, la contraception et le droit à l'avortement se sont invités dans la campagne présidentielle. Bref, on remet sur la sellette des questions que certains croyaient classées. Près de 40 ans après l'arrêt Roe v. Wade et 23 ans après l'affaire Chantal Daigle, le libre choix des femmes est-il menacé?

(...)

 Au Québec, où l'avortement est un acte légal, certains groupes pro-choix s'inquiètent d'une réouverture du débat sur l'interruption d'une grossesse non planifiée ou désirée.

Sophie de Cordes, porte-parole de la Fédération du Québec pour le planning des naissances, voit dans la motion 312 une menace non seulement pour le droit à l'avortement, mais aussi pour l'accès à certaines formes de contraception.

«Si l'on considère le foetus comme un être humain dès sa conception, cela veut dire que certaines méthodes comme le Plan B, la pilule du lendemain et même le stérilet pourraient être remises en question», énonce Sophie de Cordes, qui estime que le fait de donner au foetus un statut juridique indépendant de la mère qui le porte pourrait à terme contraindre les comportements des femmes enceintes. «Rendus là, on pourra commencer à dire aux messieurs de ne pas boire d'alcool, puisque ce n'est pas bon pour leur sperme.»

Préoccupations éthiques

Stephen Woodworth, très actif dans le mouvement chrétien contre l'avortement, souhaite que la définition de l'être humain dans la loi canadienne soit modifiée (actuellement, l'être humain est une personne née vivante). Le député de Kitchener Centre invoque les avancées technologiques - les images disponibles grâce aux échographies, les informations que nous avons sur le développement du foetus pendant la grossesse et le fait qu'il soit possible de pratiquer une intervention chirurgicale pendant la grossesse - pour revoir la loi.

Margaret Somerville, éthicienne médicale à l'Université McGill, est quant à elle convaincue de la pertinence de la motion 312 et surtout de la nécessité de rouvrir le débat sur l'avortement. Elle remet en question un contexte centré sur les désirs de la femme. «Les pro-choix défendent l'argument que le foetus n'existe pas jusqu'à sa naissance, aux yeux de la loi. Mais l'enfant qui n'est pas né, je crois, a besoin d'une certaine forme de protection», croit celle qui s'est entre autres prononcée contre les dérives de l'avortement sélectif selon le sexe et la présence d'une maladie (comme le syndrome de Down).

«Nous avons tous été des embryons, il ne faut pas l'oublier», réfléchit Margaret Somerville, qui regrette que le Canada soit le seul endroit au monde où il n'y a pas de limite au nombre de semaines de grossesse pour pratiquer un avortement. Elle fait également valoir que l'avortement est «un enjeu éthique et jamais un événement banal».

Du côté du Centre de santé des femmes de Montréal, on nous dit que la loi appliquée ici explique pourquoi plusieurs femmes provenant de pays où l'avortement est interdit ou restreint viennent au Canada pour subir une interruption volontaire de grossesse de façon sécuritaire. «Les avortements tardifs (au troisième trimestre) sont très rares; on parle de moins de 10 cas par année», souligne Anne-Marie Messier, du Centre de santé des femmes de Montréal. (...)

 

Ce qu'il y a de remarquable dans ce texte si ancré dans une mentalité abortive, c'est que l'on exprime ouvertement que rien ne doit empêcher la possibilité d'avorter. Anne-Marie Messier reconnaît la pratique barbare des avortements tardifs. Peu importe, il faut protéger le droit de tuer à tout instant de la grossesse... Nous devons continuer de parler pour ne pas laisser le discours de gens qui n'ont plus aucune conscience s'exprimer seuls sur la voie publique.

Campagne Québec-Vie est un organisme qui parle et tente de parler, à temps et à contretemps, partout où il en a la possibilité, des droits de l'enfant à naître. De plus en plus de gens prennent conscience de la barbarie du discours pro-avortement et nous travaillons à ce que de plus en plus de gens prennent conscience de l'humanité de l'enfant à naître. Nous désirons travailler de plus en plus fort pour cette cause.

Campagne Québec-Vie commence une campagne de financement pour solliciter votre appui dans cette cause des plus importantes. Nous avons besoin de vos prières et de votre aide pour continuer cette oeuvre de protection des enfants à naître. Pourrons-nous compter sur vous?


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