Un commentaire pertinent paru sur le site doomshow.wordpress.com, le 21 août 2013 » :
(À quel âge cet enfant sera-t-il « viable » s'il est laissé à lui-même dans une forêt?)
Pour bien situer le débat sur l’avortement, je pense qu’il nous faut d’abord comprendre ce qu’il faut entendre par un organisme non-viable. Depuis sa micro-réalité, l’on peut certainement dire que l’organisme appelé "zigote" (premier point de contact réel entre le spermatozoïde et l’ovule) est reconnu comme un organisme non-viable au même titre qu’un enfant abandonné par ses parents dans les bois à l’âge de trois mois. L’enfant de trois mois est non-viable parce qu’il ne survivra pas. Il mourra de faim ou d’autres causes. Mais il mourra. Il est non-viable parce qu’il est séparé de qui peut le tenir en vie.
Ceci compris on peut écarter, comme "réalité" qui justifierait l’avortement, le principe de non-viabilité de "zigote". Pourquoi ? Parce que quiconque, en état normal, trouverait un enfant de trois mois (c-à-d un corps non-viable) dans les bois, seul et abandonné, le sauverait de la mort certaine qui l’attend. Il l’accueillerait chez lui ou le confierait à un organisation médicale. C’est normal. L’enfant est re-mis dans une situation viable comme le "zigote" est viable dans le corps qui le protège et le nourrit. Donc le principe irréaliste ou incorrect de non-viabilité d’un organisme à l’intérieur du corps qui le protège et le nourrit, quelque soit son stade de croissance, oblige au droit absolu d’être protégé et nourrit. Cela pour l’aspect humain du débat sur l’avortement. (...)
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