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Sauvée de l’avortement, la petite Destiny change déjà le monde autour d’elle

Par Jay Hobbs (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

(Pregnancy Health News) — Dans un hôpital de Miami, une fille née lundi matin [6 mars 2017] a reçu de sa mère le nom […] Destiny (« Destin ») […] l’entrée de cette fille au monde un jour au début du mois de mars n’a rien d’anodin ; la petite réunit déjà sa famille d’une manière dont elle ne pourra se rendre compte qu’après plusieurs années.

C’était à la mi-octobre 2016 lorsque la mère de Destiny, Melissa, a reçu la nouvelle que son bébé avait reçu un diagnostic du syndrome Noonan, trouble qui, selon le site genome.gov, aboutit à des traits inhabituels et une stature anormalement petite, des troubles cardiaques dès la naissance, des hémorragies, des retards dans le développement, et la mauvaise formation de la cage thoracique.

Une peur a donc saisi Melissa, épouse et mère de deux enfants, et enceinte de 21 semaines — peur qu’elle n’avait jamais ressentie, qu’elle n’avait pas connue lors de la grossesse de ses deux premières filles. Mais si ce n’était que cela, sa mère a immédiatement fait pression sur elle afin qu’elle avorte le bébé plutôt que de s’obliger ainsi que sa jeune famille d’accueillir un enfant déficient.

Melissa aurait pu succomber à la pression et avorter Destiny, mais sa sœur, Joanna, collaboratrice de longue date du groupe Heartbeat de Miami, organisme pro-vie qui possède quatre cliniques à Miami, s’est avancée, devenant championne pour sa nièce à naître.

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En présence de Mélissa et de sa mère au site Hialeah de Heartbeat — là où Jeanne Pernia, directrice du service à la clientèle de la clinique, dirigeait autrefois une clinique d’avortement — Joanna a fait connaissance de Destiny pour la première fois par une image échographique 3 D.

« Nous avons tous pleuré, tous ri, nous avons prié ; je voyais comment Dieu travaillait pour nous donner l’espoir qu’elle porterait sa grossesse à terme, explique Joanna, en ajoutant que le cœur de la nouveau-née est en bon état et qu’elle est stable globalement. Quelle grâce de voir jusqu’où elle est arrivée la nuit dernière, la voir à terme. C’est vraiment fantastique de savoir qu’elle accouche aujourd’hui. »

La directrice générale de Heartbeat of Miami, Martha Avila, a dit combien le personnel et la famille étaient frappés de voir à quel point Destiny ressemblait à sa mère, à l’âge de seulement 21 semaines, et ce, sur un moniteur à ultrason. Mais elle a aussi remarqué une autre conjoncture au même rendez-vous.

Non seulement Melissa a-t-elle choisi la vie ; sa mère a aussi prié sur-le-champ pour recevoir le pardon et devenir chrétienne.

« Ce bébé fait partie d’un plan merveilleux dans ce monde, dit Avila. Même si ce n’était que pour que la maman de Melissa reçoive Jésus — même si ce n’était que pour cela — Dieu soit loué. Cette enfant vivra pour le reconnaître, pour glorifier le Seigneur et danser en sa présence. Nous le savons, et nous l’avons cru du moment que nous avons vu son petit visage apparaître sur l’échographie. »

Une question familiale

Au cours de la grossesse, Joanna et sa famille ont tenu Avila au courant des progrès, tandis qu’Avila et le personnel priaient pour la famille. La situation de Melissa, en fait, ressemblait à celle d’une mère de jumeaux nés la semaine dernière : comme Melissa, la mère de ces derniers était mariée et les fœtus avaient reçu un diagnostic inquiétant.

En effet, Adriana, ancienne ballerine flamenco, avait eu une première grossesse au milieu de sa trentaine, qui a terminé en février après 27 semaines avec une fausse couche qui l’a anéantie de chagrin. Lorsqu’on lui a dit qu’elle attendait des jumeaux identiques, Adriana et son mari, Vincent, terrifiés face à la perspective d’une éventuelle deuxième fausse couche, considéraient sérieusement la possibilité d’avorter au moins un des jumeaux.

« Les médecins voulaient qu’elle avorte son premier bébé, ce qu’elle n’a pas fait ; pourtant, elle considérait l’avortement cette fois-ci à cause de la peur, raconte Avila. Bien sûr, si elle entrait dans un avortoir, on lui aurait dit tout de suite : “Vous avez raison ! Vous avez déjà 38 ans ; pourquoi revivre une telle épreuve ?” »

Puis, en visite à la clinique Heartbeat de Miami en août dernier, Adriana s’est ouverte à Leslie, la technicienne en ultrason, à propos de ce qui la tracassait, ce qui l’a aidée à défaire ses nœuds émotifs et à animer en elle l’espérance du message de l’Évangile. Non seulement Dieu était-il ému de la tragédie que la famille avait vécue, il a accompli une œuvre par son Fils pour les ramener à lui ; il n’allait pas maintenant les abandonner.

Les fils d’Adriana, Tomas et Tadeo, sont nés le 26 février — exactement un an, jour pour jour, après qu’Adriana et Vincent aient perdu leur premier enfant. Tomas est maintenant à la maison avec sa famille, alors que Tadeo demeure à l’hôpital jusqu’à ce qu’il gagne suffisamment de poids pour rentrer chez lui.

« Ces familles nous tiennent au courant parce qu’on fait désormais partie de leur famille, disait Avila. Ils n’ont plus l’impression d’être laissés à eux-mêmes. Voilà ce qui m’épate dans ce qu’on fait ici. C’est merveilleux que le Bon Dieu nous permette de vivre ces expériences. »

Une décennie de vie

Depuis les dix ans d’existence de Heartbeat à Miami, Avila a été témoin de plus de 30 000 cas de femmes risquant d’avorter qui choisissent la vie pour leurs petits. En cours de route elle a supervisé l’expansion de l’organisme à quatre emplacements — dont deux étaient des avortoirs, lorsque Heartbeat a servi sa première cliente en 2007. En février de cette année, une femme de 35 ans du nom de Mapi a trouvé de l’aide auprès d’Avila et la clinique naissante qui, à ce moment, était l’unique option pro-vie parmi les 37 entreprises d’avortement dans le comté Miami-Dade.

La fille de Mapi, Marella, aura 10 ans cette année, alors que Heartbeat de Miami célèbre un gala intitulé « Une décennie de vie », où sera accueilli de nouveau le révérend pasteur John Ensor, fondateur de l’organisme lorsqu’il travaillait au sein de Heartbeat International et qui supervise actuellement Passion Life Ministries — organisation internationale qui établit des centres d’aide à la grossesse dans des pays où sévit le fléau de l’avortement financé par l’État.

Mapi, qui venait d’immigrer aux États-Unis, craignait que le père de Marella l’abandonne après qu’elle lui ait révélé qu’elle était à 90 % de risque de donner naissance à un enfant trisomique. Finalement, Marella ne l’était pas, et le père prit en main son devoir parental.

Malgré des milliers de conversations avec des femmes et des familles risquant d’avorter, Avila ne se lasse pas de connaître les enfants nés grâce aux interventions de Heartbeat. En 2015, l’organisation était du nombre des finalistes au prix Hope Award for Effective Compassion (Prix de l’espérance pour compassion efficace), de la revue WORLD.

« Les histoires ne cessent de nous étonner. Voilà dix ans que je fais ce travail, mais ce que je vois me fait pleurer à chaque fois, disait Avila lundi, retenant les larmes. Je continue de glorifier le Seigneur davantage. Dieu n’arrête pas de nous émerveiller. C’est 30 000 bébés, mais chaque histoire est extraordinaire. »

Note de l’éditeur : Cet article a été publié le 6 mars 2017 sur le site Pregnancy Help News et est reproduit ici avec la permission de l’auteur.



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