Par Anna Reynolds (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
21 nov. 2016 - La semaine dernière, le rappeur Nick Cannon est intervenu à l’émission de radio new-yorkaise, «Le club du petit-déjeuner». Lorsque l’animateur «Charlamagne Tha God» a soulevé la question des élections, la conversation s’est rapidement tournée vers la comparaison entre le président élu Donald Trump et Hillary Clinton. Cannon qui a décidé de ne supporter aucun des candidats, a refusé d’accepter que Clinton serait un meilleur choix en affirmant ceci :
Hillary c’est fini – Pensez à toutes les choses qu’elle a faites avec Planned Parenthood et toutes choses du genre. Ce genre de choses menacent notre communauté – et oubliez la gentrification – C’est un vrai génocide et ça dure depuis des années. Ce système n’est pas fait pour nous.
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La condamnation de l’avortement par Cannon ne devrait pas nous surprendre. En 2005, il a sorti « Can I live » (Puis-je vivre), une chanson qui parle de l’histoire de sa mère, tombée enceinte à 17 ans et qui a sérieusement envisagé l’avortement. Le clip montre Cannon adulte, en train de voir sa mère se rendre à l’avortoir. Il supplie sa mère à travers la chanson d’épargner sa vie en chantant:
Je serai toujours une partie de toi
Crois en ton âme, Sache que c’est toujours vrai
Si je pouvais parler, je te dirais
« Puis-je vivre? Puis-je vivre ?»
Quand la chanson est sortie, Cannon a dit qu’il ne faisait pas un plaidoyer pro-vie. Il a dit au quotidien USA Today (Les États-Unis Aujourd’hui) : « Je n’ai pas fait cette chanson pour une position politique. Je remercie seulement ma maman d’avoir été forte ». Ailleurs Cannon dit : «Je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis pro-Nick. Je suis juste content d’être ici.»
Néanmoins, le travail de Cannon effectue un puissant plaidoyer persuasif pro-vie. Tel qu’un bloggeur pro-avortement râlait:
Il fait appel aux femmes, toutes les femmes, qui se retrouvent dans une situation similaire, de prendre la même décision que sa mère a prise jadis. On ne peut interpréter autrement le message suivant : «Si ton bébé pouvait parler, il te supplierait de ne pas avorter».
Dans la même veine, il semble qu’en faisant des commentaires sur le «véritable génocide» qu’aurait commis Planned Parenthood, Cannon est en train de faire un plaidoyer pro-vie. Son commentaire vise le fait que Planned Parenthood cible exagérément les femmes noires. En réalité dans la ville de New-York il y a plus de bébés noirs avortés que nés vivants. Puisque la vie commence dès la conception, l’industrie de l’avortement réalise les objectifs du racisme en visant les noirs américains au tout début de leur vie – avant même qu’ils n’aient la chance de prendre leur premier souffle.