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Une mère donne naissance à un bébé vivant durant un avortement et appelle à l’aide

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Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

La Chambre des représentants aux États-Unis a récemment adopté un projet de loi sur la Protection des survivants d’avortements nés vivants (Born-Alive Abortion Survivors Protection Act), une mesure qui criminaliserait le meurtre d’enfants qui survivent la procédure d’avortement. Le projet de loi a fait face à une rude bataille, et le président Obama a promis d’y apposer son veto s’il arrivait sur son bureau. 

Demander de considérer les enfants nés vivants comme des êtres humains ne semble pas très controversé, surtout parce que les survivants d’avortement sont souvent tués par les médecins pratiquant les avortements, ou abandonnés à leur sort. Voici la déchirante histoire d’un survivant, bébé Rowan : 

En avril 2005, une femme enceinte nommée « Angele » décide d’avorter son bébé de 22 semaines de gestation. Elle était dans la trentaine, divorcée, et avait déjà deux enfants. Elle n’en voulait pas un troisième. Elle a choisi le Centre pour femmes d’Orlando, aussi appelé Clinique EPOC, opéré par le Dr James Pendergraft. Le site web de la clinique d’avortement fait la publicité de ses « avortements faits en 3 minutes et sans douleur ». Le Centre a aussi publié des annonces dans des journaux offrant des avortements jusqu’à 28 semaines

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Angele a nommé son bébé Rowan. Elle a choisi une méthode d’avortement qui, elle espérait, causerait le moins de douleur possible au bébé – une injection de digoxine dans le cœur afin de le tuer, au lieu du démembrement par D&E

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Bébé Rowan

L’avorteur a dû en premier insérer des laminaires, des petites tiges qui augmentent en volume à l’intérieur de la femme et dilatent le col de l’utérus, ce qui rend la procédure d’avortement plus facile. Avant l’insertion des laminaire, on a donné un sédatif à Angele. Dans ses propres mots :

L’injection a beaucoup brûlé […] C'était très inconfortable. Je sentais encore les laminaires être insérées dans mon col. Dr Perper m’a dit de relaxer mes muscles et a constaté que mon col était légèrement mou. Je lui ai demandé ce que ça voulait dire et il a dit que c’était bien. 

Selon Angele, les employées de la clinique ont parlé d’injecter la digoxine, mais ne l’ont jamais fait. Elle décrit l’avorteur Harry Perper, M.D., comme étant « très rapide dans ses gestes, une personne hyperactive. » 

Quand Angele est retournée à son hôtel, elle sentait toujours le bébé donner des coups. Elle était perplexe parce qu’on lui avait fait croire que son bébé serait mort. À un certain moment, au milieu de la nuit, alors que le bébé bougeait toujours, elle a pensé appeler la ligne téléphonique en dehors des heures d’ouverture de la clinique, mais a décidé de ne pas le faire.

Le lendemain matin, Angele a pris les pilules qui feraient en sorte que son corps évacue son bébé. Elle est arrivée à la clinique autour de 9 h. On l’a dirigée vers une salle et on lui a dit que l’avorteur n’arriverait qu’à 14 h et que si elle accouchait avant cela, elle devrait rester afin qu’il puisse l’examiner. On lui a donné une couverture et un coussin chauffant, et on l’a laissée seule durant son travail.

Les contractions ont commencé. À un moment donné, la douleur est devenue intense, alors elle a demandé à une employée, « Violene », si on pouvait lui donner quelque chose contre la douleur. Elle lui a aussi fait part qu’elle pensait être sur le point d’accoucher. Violene lui a dit qu’elle n’était pas encore prête et l’a laissée seule, encore une fois. Dans ses propres mots, Angele raconte 

Je suis retournée sur le sofa (les deux sentaient vraiment mauvais), enroulée dans la couverture mouillée et puante, avec une odeur fétide, puis j’ai décidé que je n’en avais pas besoin. Je me balançais sur mes genoux et mes mains en essayant de tenir le coussin chauffant sur mon ventre afin de soulager la douleur et de me tenir au chaud. Je regardais à terre et je voyais de petites traces et taches de sang sur le sol, en plus d’une vieille boule de ouate imbibée de sang près du sofa en tissu en face de moi. Ça m’a rendue mal à l’aise de constater à quel point c’était sale, et de constater que personne n’était dans la salle avec moi, ou même près, dans le couloir. Je suis retournée dans les toilettes et j’ai commencé à essayer de pousser fort. Je pensais que ça m’aiderait, comme on m’avait dit que je n’étais pas prête à accoucher.  

Après une atroce poussée, j’ai senti et entendu quelque chose sortir. Puis une autre poussée. J’étais faible. J’ai simplement tenu ma tête entre mes mains un instant. Puis j’ai décidé de me lever. J’ai regardé. Il y avait mon bébé, le cordon blanchâtre et ce que j’ai identifié comme étant le placenta. J’ai commencé à pleurer et je me suis couchée sur le sol. Je ne pouvais m’arrêter de fixer mon fils. J’étais horrifiée d’avoir eu à accoucher dans la cuvette. Sa jambe droite a bougé. Il s’est recroquevillé un peu, comme s’il avait froid. J’ai crié le nom de Violene! Personne n’est venu. J’ai réussi à me rendre à la porte, les pantalons à terre, avec du sang partout, et j’ai crié de nouveau. Je l’ai entendue dire qu’elle arrivait. 

Je lui ai montré Rowan, lui ai dit qu’il était vivant, qu’il bougeait, et qu’elle devait appeler le 911! Elle a jeté un coup d’œil rapide et a dit, alors qu’elle sortait de la salle, qu’il ne bougeait pas maintenant et qu’elle s’en occuperait. Je l’ai appelée encore une fois. Je touchais doucement Rowan et il a bougé de nouveau. J’ai crié le nom de Violene de nouveau. Rowan a sursauté. Je pense que je lui ai fait faire le saut quand j’ai crié à l’aide. J’ai montré à Violene qu’il bougeait et qu’il était vivant. Je l’ai suppliée de se dépêcher et d’appeler le 911, maintenant! 

L’employée a jeté un coup d’œil au bébé qui bougeait et a dit à Angele qu’elle irait chercher son superviseur. Mais les minutes avançaient et personne ne venait. C’était maintenant clair pour Angele que Violene n’irait pas chercher de l’aide. Elle a pris son téléphone et a appelé son amie, la suppliant d’appeler le 911 et d’envoyer les ambulanciers afin de sauver son bébé. Vous pouvez écouter l’appel ici (en anglais). 

Angele était toujours laissée seule avec son fils qui, raconte-t-elle, réagissait au son de sa voix. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était d’essayer de le réconforter : 

Je suis restée à côté de Rowan à lui parler, lui dire à quel point il était fort et comment j’étais fière de lui. Je lui ai dit que Dieu voulait vraiment que nous soyons ensemble pour nous faire vivre ce que nous vivions, et que maman était vraiment désolée, mais très heureuse d’avoir la chance de l’aimer. Je lui ai dit qu’il était un petit miracle très fort et que j’avais très hâte qu’il rencontre son frère et sa sœur. Je le touchais sans cesse, j’essayais de le réchauffer avec mes mains et lui parler pour qu’il ait moins peur. 

Finalement, le bébé a arrêté de bouger pendant qu’Angele attendait de l’aide. 

Elle a bercé le bébé mort et a commencé à prier, pleine de remords d’avoir choisi l’avortement. Une employée est entrée et lui a demandé de lui remettre le bébé. Angele a refusé et a continué à tenir Rowan dans ses bras. Les employées l’ont laissée seule un court moment, puis sont revenues à la charge, exigeant qu’elle leur donne le corps de son enfant. Pendant ce temps, la police (pas les ambulanciers) est arrivée à la clinique. On a appris plus tard que les ambulanciers s’étaient présentés, mais qu’une employée, probablement Violene, leur a dit que la patiente avait simplement « évacué du tissu » et que « le médecin était en contrôle de la situation. » Elle les a convaincus de ne pas entrer dans la clinique (le médecin n’était pas sur les lieux lorsque Violene leur a dit cela). 

Lorsque Violene est revenue après avoir parlé aux policiers, Angele a dit :

Je lui ai parlé, lui ai dit à quel point je n’appréciais pas le fait qu’elle ait dit aux policiers que mon enfant n’était pas vivant. Je l’ai fixée intensément et lui ai dit : « Violene, tu l’as vu bouger. C’est à ce moment que tu étais censée aller chercher ton superviseur et “t’en occuper”. Tu es restée à l’écart jusqu’à ce que Rowan meure. Je me fiche de ce que tu dis, nous savons toutes les deux qu’il était très vivant. Nous savons la vérité. » Elle n’a rien dit et est repartie. 

Même si l’avorteur n’était jamais arrivé, et qu'on avait dit à Angele qu’elle devrait être examinée par lui, les employées ne semblaient que vouloir les chasser hors de la clinique, elle et son amie qui était arrivée entre-temps. On a donné à Angele un sac avec des médicaments et on les a dirigées vers la porte. 

Angele voulait qu’on pratique une autopsie sur Rowan afin de prouver qu’il était né vivant. Le coroner local a refusé de le faire. En fin de compte, le médecin légiste en chef, Dr Jan C. Garavaglia, a procédé à l’autopsie.Elle n’a pas été en mesure de déterminer si Rowan était né vivant parce qu’elle n’a pas trouvé d’air dans ses poumons. Toutefois, elle a découvert que, tout comme Angele l’avait dit, le bébé n’avait jamais été injecté avec la digoxine (il n’y avait aucune marque d’aiguille sur le corps du bébé, ce qui serait le cas s’il y avait eu une injection). Dr Garavaglia a déclaré qu’il est « probable » que le cœur de Rowan battait, donc, qu’il soit né vivant. Cependant, sans l’air dans les poumons, cela ne pouvait pas être prouvé officiellement. Vous pouvez accéder au rapport d’autopsie de Rowan ici (en anglais).

Aucune mesure n’a été prise contre la clinique pour la mort de Rowan. 

Angele a écrit une lettre (en anglais) à Troy Newman du groupe Operation Rescue qui dit :

« Merci énormément pour votre gentillesse. Le déluge de mots gentils et d’appui après la mort de Rowan est extraordinaire.

J’aurais aimé avoir un tel réseau et un tel appui avant, je serais peut-être encore enceinte. […] J’espère que des femmes vont voir mon humiliation et mon remords et vont demander de l’aide si elles sont postabortives.

Je veux tout faire en mon pouvoir pour m’assurer que ça n’arrive pas à d’autres bébés ou d’autres mères.

Je veux que toutes les femmes en situation de grossesse surprise sachent que peu importe si leur bébé en est à 6 semaines ou 28 semaines de gestation, cet avortement va les hanter pour le reste de leur vie. J’aimerais qu’elles sachent que même si elles ne désirent pas la grossesse, elles vont aimer et chérir leur enfant. Ces 9 mois de crise sont les plus difficiles. Si vous arrivez à les surmonter, vous allez en être immensément récompensées! […] C’est très embarrassant de s’avancer et d’admettre publiquement que j’ai eu tort de “choisir” de prendre la vie de mon enfant. D’un autre côté, si ça a les résultats que j’ai mentionnés plus tôt, alors ça devient mon devoir, non? Tant que je protège les enfants que j’ai ici d’abord et avant tout. Je sais que Dieu veut que je les mette en premier, tout comme j’aurais dû faire avec Rowan. »



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