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Les mots-clés « Je suis la face de l’AMM » sur Twitter nous font connaître les victimes des lois canadiennes sur l'euthanasie

Par James Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : Twitter

Depuis le 14 février, l’étiquette Twitter #IamthefaceofMAID (I am the face of MAiD : Je suis la face de l’AMM) est employée pour mettre en lumière l’histoire de personnes handicapées victimes des lois canadiennes sur l'euthanasie. La tendance a débuté lorsqu'une habituée de Twitter, connu sous le nom de @chydorina, a publié le tweet suivant :

Je suis le visage de l’AMM au Canada.

En tant que femme célibataire de 50 ans, atteinte d'une maladie génétique et bénéficiant d'une pension d'invalidité, je ne ferai que coûter au « système ». Si je faisais une demande [d’euthanasie], on m'approuverait pour une douleur intraitable — sauf que ma douleur EST traitable — [mais] le gouvernement ne couvrira pas le traitement, tout simplement.

Ce message a inspiré de nombreux autres utilisateurs atteints de handicaps physiques et mentaux à utiliser le mot-clé « Je suis la face de l’AMM » pour partager leurs histoires sur la façon dont le gouvernement canadien leur offre l’aide à mourir plutôt que de l’aide à vivre. Ces messages sur tweeter ont depuis reçu des milliers de « j’aime » et ont été lus des millions de fois.

@arianek a publié ce qui suit :

Je suis le visage de l’AMM (mort assistée) au Canada.

En tant que femme de 42 ans avec une complication rare du lupus, et des blessures iatrogènes, je ne ferai que coûter au « système ». Je veux vivre, mais je ne peux pas obtenir les soins dont j'ai besoin et j'ai été approuvée pour l’aide médicale à mourir (AMM).

Je sui la face de l’AMM. Je suis la face de l’humanité.

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@Nat_Alycia a posté le message suivant :

Je suis le visage de l’AMM (mort assistée) au Canada.

En tant que femme de 41 ans souffrant de fibromyalgie et de douleurs chroniques généralisées, je ne ferai que coûter au « système ». Je reçois des blocs nerveux pour que je puisse bouger. Je serais approuvée pour la mort si je faisais une demande.

Je suis la face de l’AMM. Je suis la face de l’humanité.

Il y a plusieurs autres témoignages « Je suis la face de l’AMM ».

Toutes ces histoires donnent un visage humain aux problèmes systémiques qui découlent du projet de loi C-7. Le gouvernement canadien a dit aux personnes souffrant de handicaps physiques qu'il les aiderait à se suicider, alors que les failles de notre système de santé les empêchent de recevoir une aide suffisante pour poursuivre leur vie. Le système d’AMM rend leur mort de plus en plus facile et leur vie de plus en plus difficile.

Comme le soulignent certains des messages tweeter « Je suis la face de l’AMM », beaucoup de ces personnes ont le sentiment d'être un « coût pour le système ». Bien que les politiciens qui soutiennent l'euthanasie la justifient par des arguments sur la liberté et l'autonomie, on ne peut ignorer l'aspect utilitaire de l'euthanasie au Canada.

Lorsque le projet de loi C-7 était débattu, le Bureau du directeur parlementaire du budget avait publié un document soulignant les réductions de coûts qui résulteraient du fait d'autoriser les médecins à tuer des patients dont le décès n'était pas raisonnablement prévisible. Les tweets « Je suis la face de l’AMM » ont mis des visages humains sur les problèmes qui surviennent lorsqu'un gouvernement envisage le meurtre comme une méthode pour réduire les dépenses de santé.

De nombreux messages tweeter « Je suis la face de l’AMM » montrent que ces problèmes s’exacerberont si le gouvernement étend l’AMM aux personnes atteintes de maladie mentale. Le Sénat canadien pourrait bientôt voter pour l'adoption du projet de loi C-39, qui retardera jusqu'en mars 2024 l'extension de l’AMM aux personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est la maladie mentale. Mais un report n'est pas suffisant. Les abus inhérents à l’élargissement de l’AMM aux personnes souffrant de handicaps physiques mais qui ne sont pas en phase terminale, ne peuvent pas être corrigés. Nous ne devrions même pas discuter de l'extension de l’AMM aux personnes atteintes de maladies mentales.

L'honorable député Ed Fast a présenté le projet de loi C-314, un projet de loi qui interdirait l'euthanasie pour cause de maladie mentale. La Coalition pour la prévention de l’euthanasie soutient le projet de loi C-314 puisqu'il modifierait le Code criminel afin d'interdire l'euthanasie pour les personnes atteintes de problèmes mentaux.



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