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Un député conservateur présente un projet de loi visant à arrêter l'expansion de l'euthanasie par le gouvernement Trudeau


Le député conservateur Ed Fast à la Chambre des communes.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sami Parvez/YouTube

Mardi 14 février 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast a présenté la semaine dernière un nouveau projet de loi d'initiative parlementaire qui empêcherait l’expansion de la loi canadienne sur l’euthanasie aux personnes dont le seul problème médical est la maladie mentale.

Le projet de loi — officiellement connu sous le nom de projet de loi C-314, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) — a été présenté à la Chambre des communes vendredi dernier et a reçu des éloges immédiats de la part de la principale organisation pro-vie du Canada, Campaign Life Coalition (CLC), dès sa première lecture.

« Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir», peut-on lire dans le projet de loi.

Peu de temps après la présentation de son projet de loi, M. Fast a déclaré que le fait que le gouvernement étende l'aide médicale à mourir (AMM) aux personnes atteintes de troubles mentaux, et peut-être même éventuellement aux mineurs considérés comme « matures », démontre que le Canada est sur une « pente glissante ».

« Il est clair que nous sommes sur cette pente glissante contre laquelle plusieurs d’entre nous avons mis en garde, et les Canadiens sont en droit de demander qui sera le prochain. Est-ce que ce sera le toxicomane, l’indigent, le sans-abri ou les anciens combattants dans le besoin ? Qu'en est-il des personnes âgées consentantes qui sont fatiguées de la vie ? Où cela s'arrêtera t il ? », a-t-il ajouté.

« Mon projet de loi inverserait cet élan et empêcherait le gouvernement d'accorder l’AMM aux personnes ayant des troubles mentaux. Les preuves apportées par les experts en santé mentale sont très claires. Il n'y a pas de consensus au Canada sur le fait que les malades mentaux devraient être couverts par le régime canadien de mort médicalement assistée. »

Toutefois, le projet de loi de M. Fast ne renverserait pas la nature déjà permissive des lois canadiennes actuelles sur l’AMM, il a déclaré au cours du débat de vendredi dernier que le projet de loi C-314 « ne renverse en aucune façon le reste du régime canadien sur l’'aide médicale à mourir ».

« Au contraire, il arrête la descente du Canada sur la pente glissante du suicide assisté que tant d'entre nous avions prédit », a-t-il ajouté.

« Je demande respectueusement à tous mes collègues parlementaires d'examiner attentivement mon projet de loi et de se joindre à moi pour protéger et soutenir les plus vulnérables de notre société. »

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Le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau a légalisé l'euthanasie en 2016 et depuis, il continue à faire pression pour octroyer à de plus en plus de gens une mort sanctionnée par l'État.

L'expansion visant à inclure les personnes souffrant uniquement de maladie mentale est arrivée dans le cadre de l'adoption en 2021 du projet de loi C-7 qui a également permis aux malades chroniques — et non seulement aux malades en phase terminale — d’être admissibles à la mort assistée par un médecin.

L'élargissement du champ d'application de la loi sur les maladies mentales devait initialement entrer en vigueur le mois prochain. Toutefois, à la suite des protestations massives des groupes pro-vie, des politiciens conservateurs et d'autres groupes, les libéraux de Trudeau ont décidé de reporter l’application des effets complets du projet de loi C-7 à 2024 par le biais du projet de loi C-39.

Au cours du débat sur le projet de loi C-39, la ministre canadienne de la Santé mentale et des Dépendances, Carolyn Bennett, a fait sensation après avoir vraisemblablement commis un « lapsus freudien » en admettant que les personnes qui pratiquent l'euthanasie sont effectivement « formées » pour « éliminer » les personnes suicidaires.

Dans une déclaration publiée il y a deux semaines, le député du PCC Michael Cooper, ministre du cabinet fantôme responsable de la Réforme démocratique, a déclaré au nom de son parti que le report d'un an de l’AMM par les libéraux « pour les maladies mentales est un aveu d'échec. »

Campaign Life Coalition apporte son soutien au projet de loi de Fast

Dans une déclaration envoyée hier à LifeSiteNews, le président national de la CLC, Jeff Gunnarson, a déploré que le projet de loi de Fast ne cible pas le « régime d’AMM du Canada » dans son intégralité, mais a déclaré qu'il était néanmoins important.

« Le projet de loi de M. Fast garantirait que le délai soit permanent et que les Canadiens vulnérables soient protégés et soignés, et non pas tués par les médecins qui devraient les aider à traiter leur maladie mentale », a déclaré M. Gunnarson.

« Cette loi nécessaire dit essentiellement que c'est assez : le Canada doit prendre soin des personnes atteintes de maladie mentale, et non les pousser à se faire tuer. »

M. Gunnarson a ajouté que l'abolition de la « licence d'euthanasie en constante expansion » du Canada est le premier pas vers une « loi qui défend le caractère sacré de toute vie humaine. »

« Et c'est pourquoi nous soutenons ce projet de loi », a expliqué le chef pro-vie.

Gunnarson, comme Fast, a déclaré que l’AMM est une « pente glissante » qui, si l'on ne s'y oppose pas, continuera à s'étendre pour « inclure de plus en plus de catégories de Canadiens vulnérables », comme cela s'est déjà produit.

CLC a également indiqué qu'elle enregistrera le vote de chaque député pour le projet de loi et en publiera ensuite les résultats pour que les électeurs de chaque député puissent y avoir accès.

«CLC s'assurera qu'aux prochaines élections les électeurs se souviennent des députés qui ont refusé de mettre fin à cet eugénisme médical de style nazi », a déclaré Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de CLC.

« Les députés qui auront refusé d’arrêter cette « pratique médicale » digne du Dr Mengele pour éliminer les personnes qui ne sont plus jugées « utiles » verront cette information inscrite à leur dossier », a-t-il ajouté.

En plus des défenseurs de la vie, même ceux qui sont en faveur de l'euthanasie, de l'avortement et d'autres mesures anti-vie se sont prononcés publiquement contre le programme de l’AMM des libéraux de Trudeau, affirmant qu'il est allé trop loin.

Le chef pro-avortement du PCC, Pierre Poilievre, a récemment critiqué le gouvernement Trudeau en demandant : « Les libéraux reconnaîtront-ils que nous devons traiter la dépression et donner aux gens l'espoir d'une vie meilleure plutôt que de mettre fin à leurs jours ? »



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